Cours 6 - Vie scolaire Flashcards

1
Q

V ou F : Aimer l’école est directement corrélé à l’implication dans ses études?

A

Faux, peut aimer sans avoir les ressources pour exploiter le fait qu’on aime ça et peut se décourager. Peut aimer sans avoir le gout d’étudier. Aimer pas directement corréler avec le fait qu’on s’implique.

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2
Q

V ou F : Les difficultés scolaires et les inadaptations au milieu scolaire sont fortement corrélées?

A

Inadaptation (mal s’intégrer, sentir qu’on n’a pas notre place). Vrai. Si j’éprouve des difficultés scolaires, il y a de forte chance que je n’ai pas le gout d’aller à l’école et de m’investir.

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3
Q

Le système scolaire, tel qu’actuellement établit, profite à quel % des élèves-adolescents lorsqu’il offre une formation de bonne qualité?

A

33%. À la fois par des variables intra-individuelle (tempérament) que la position des enseignant, les institutions, les matières enseignée.

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4
Q

V ou F : L’adolescent choisit son orientation académique en fonction du métier qu’il souhaiterait exercer?

A

Faux, ils se basent sur ce qu’il va ouvrir le plus de porte. Ils veulent s’ouvrir le plus de possibilité possible, car ils ne savent pas ce qu’ils veulent faire.

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5
Q

Quel est le % de la prévalence d’adolescents à risque de décrochage scolaire?

A

28%. Plus de ¼ sont à risque de décrocher au secondaire, ce qui est très élevé.

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6
Q

Quels sont les enjeux vécus simultané par les adolescents?

A

Des enjeux de son adolescence et des enjeux de sa destinée professionnelle.

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7
Q

Un grand risque consiste à se percevoir à travers les notes obtenues, pourquoi?

A

Prophétie auto-réalisante ! Si j’ai des mauvaises notes et que je vise une profession X, c’est impossible et peut pas y penser et fait moins d’effort et confirme qu’il n’est pas fait pour ça.

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8
Q

Quels sont les 3 principaux acteurs dans la réussite scolaire?

A

L’école
La famille
L’adolescent

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9
Q

Que priorise les pratiques éducatives actuelles?

A

Les pratiques éducatives actuelles priorisent l’apprentissage par l’élève plutôt que l’apprentissage par l’enseignant, plaçant ainsi beaucoup de pression sur l’adolescent.

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10
Q

Pourquoi les connaissances enseignées à l’école s’avèrent parfois inutiles pour certains élèves?

A

Les connaissances enseignées ne font pas de sens pour l’élève.

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11
Q

Quel est le facteur le plus commun sous-jacent au stress que l’adolescent vit à l’école?

A

L’impuissance, soit quand on sent que ce qui est demandé est plus élevé que nos compétences ou le temps qu’on a à investir. On veut l’apporter juste un peu en avant. On doit apporter une structure pour montrer un contrôle et rester motivant.

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12
Q

Quels sont les stratégies de gestion de classe?

A

Gestion autocratique
Gestion permissive
Gestion autoritaire

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13
Q

Qu’est-ce que la gestion autocratique?

A

Gestion autocratique : Soit une gestion punitive et restrictive. « Non fait pas ça, fait ci, fait ça. » Quelles positions adoptent les élèves de cette classe? Ils sont passifs. C’est comme si de toute façon si je m’implique ou pas, ça ne dérange pas.

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14
Q

Qu’est-ce que la gestion permissive?

A

Gestion permissive : Soit une gestion où l’enseignant laisse la majorité de la place à l’autonomie des élèves et n’intervient pas dans la gestion de leurs comportements ni de leurs apprentissages. Le prof s’en fiche un peu (veut pas maintenir l’ordre dans la classe). Fait référence au style permissif et désengagé du style parental.

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15
Q

Qu’est-ce que la gestion autoritaire?

A

Gestion autoritaire : Soit une gestion où l’enseignant clarifie les règles, soutient les élèves et favorise le dialogue élèves-enseignant. Pose des questions, est intéressé et s’il y a en a qui dépasse les bornes il va recadrer. Fait référence au style démocratique (contrôle souple et bienveillance) pour style parental.

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16
Q

Quelle stratégie de gestion favorise le développement scolaire des élèves?

A

Gestion autoritaire.

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17
Q

Selon les parents, la réussite scolaire est nécessaire pour atteindre quoi?

A

La réussite sociale.

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18
Q

V ou F : Le suivi parental est primordial en ce qui a trait à la réussite scolaire pour l’adolescent?

A

Vrai, c’est primordial ! Il faut y avoir une structure/figure d’autorité hiérarchique qui apporte un suivi sensible et contrôle les moments d’étude pour que l’enfant se sente supporté.

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19
Q

Quelles sont les pratiques familiales favorables à la réussite scolaire chez l’adolescent?

A

S’intéresser à lui et ce qu’il se passe à l’école (prendre le temps, dialoguer). Aider dans les travaux (appui, travail difficile, sans tout faire à sa place).

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20
Q

Quels sont les différentes attitudes parentales envers la vie scolaire de l’adolescent?

A

Les parents obstacles
Les parents mobilisateurs
Le processus inversé

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21
Q

Qu’est-ce que les parents obstacles?

A

Les parents obstacles : Attitude empreinte de contradictions, et/ou d’indifférence et/ou d’imposition de corvées au détriment de l’école. « Pourquoi tu n’étudie pas » et quand étudie « mais pourquoi tu aides pas ta sœur/faire le souper », « fait dont ce que tu veux, je m’en fiche » ils sont désengagés.

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22
Q

Qu’est-ce que les parents mobilisateurs?

A

Les parents mobilisateurs : Attitude empreinte de bienveillance, où les parents tentent de motiver leur adolescent en faisant référence à leurs propres difficultés au travail, à l’avenir, au chômage. Sans être dans « c’est épouvantable, tu dois sauver la famille ». Sont ouvert à la discussion, cherche des solutions.

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23
Q

Qu’est-ce que le processus inversé?

A

Le processus inversé : Présent lorsque l’effet contraire à ce qui était préalablement souhaité se produit. Exemple? La mère « là étudie » et force à performer et l’élève se tanne et décroche. Tanné d’avoir autant de pression. Exemple de sur-structure et génère l’effet inverse.

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24
Q

Parmi ces questions que se posent l’adolescent, laquelle consiste en la seule susceptible de motiver son investissement scolaire :
1. Comment apprendre?
2. Comment pourrais-je faire pour performer?
3. Pourquoi apprendre?

A
  1. Pourquoi apprendre? Il faut que ça fait du sens pour l’étudiant pour son avenir. Qu’est-ce qu’il peut faire concrètement avec un diplôme X. quelle porte ça ouvre ensuite. Passe par le dialogue.
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25
Q

Quels sont les profils d’étudiants?

A

Profil désimpliqués et démobilisés
Profil mobilisés adhérant à la culture scolaire
Profil très bons élèves fortement mobilisés
Profil découragés et démobilisés

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26
Q

Qu’est-ce qu’un étudiant au profil désimpliqué et démobilisé?

A

Profil désimpliqués et démobilisés : Milieu socioculturel la plupart du temps précaire, ne se sentent pas soutenu dans leur scolarité par leurs parents qui se disent insatisfaits de leurs performances. Les adolescents parviennent difficilement à se projeter dans un futur scolaire. Je vais à l’école car je dois y aller, et ce, quand j’y vais.

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27
Q

Qu’est-ce qu’un adolescent au profil mobilisé adhérant à la culture scolaire?

A

Profil mobilisés adhérant à la culture scolaire : Présence de soutien et d’écoute de la part des parents, ces étudiants se projette dans un futur scolaire. L’école représente pour eux à la fois des contraintes, mais aussi des valeurs morales et de développement personnel. Retrouve du positif à aller retirer de l’école, mais demande plus d’effort pour obtenir des résultats corrects. Très subjectif.

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28
Q

Qu’est-ce qu’un étudiant au profil très bon élève fortement mobilisé?

A

Profil très bons élèves fortement mobilisés : Envisagent de poursuivre de longues études, ne se sentant pas à risque de vivre des entraves dans leurs apprentissages, ils se sentent confiants face à leur réussite scolaire. Résultat au-dessus sans investir.

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29
Q

Qu’est-ce qu’un étudiant au profil découragé et démobilisé?

A

Profil découragés et démobilisés : À quoi peut bien servir l’école? Oscillent entre des résultats passables et des échecs, ne parvenant pas à se projeter dans un futur académique. Profil décrocheur, se forme au professionnel.

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30
Q

Quels sont les éléments que vous retenez qui caractérisent la réussite scolaire intra-étudiant?

A

Le milieu qui va le supporter. À quel point les parents le soutienne. L’interprétation subjective de l’étudiant : je sens que j’ai les capacités pour réussir, je sens que j’ai ma place à l’école.

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31
Q

Quels sont les 3 définitions du décrochages scolaire?

A

Définition selon un statut : Lorsqu’un élève ne répond plus aux critères de fréquence scolaire ou de la délivrance d’un diplôme. Sèche les cours. On voit qu’il va de moins en moins.

Définition selon un événement : Soit le moment où l’étudiant abandonne l’école. Clair que l’étudiant a décroché.

Définition selon un processus évolutif : Débute souvent tôt (école primaire), ayant comme étape finale le décrochage scolaire. Processus de difficulté (métaphore du sac à dos, pierre qui fait que c’est difficile d’avancer et fini par abandonner).

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32
Q

Quelle est la province canadienne qui présente le taux de décrochage scolaire le plus élevé au secondaire?

A

Le Québec. Un taux de sortie de 13%, plus de 1/10 qui sorte sans diplôme.

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33
Q

Quel % des étudiants au secondaire au Québec obtiendront leur diplôme d’études secondaires (DES) après 5 ans de scolarité?

A

65% seulement. Il y en a qui prennent plus de 5 ans (absence, double).

34
Q

Quels sont les principaux impacts liés au décrochage scolaire?

A
  • Transmission intergénérationnel des inégalités; Si je ne termine pas mon secondaire, il y a des chances que j’ai de la difficulté de trouver un emploi payant (statut financier précaire) et implique des conséquences (tomber enceinte plus jeune, abus de substances) et enfant vit dans ce cercle vicieux.
  • Absence de participation au marché du travail; Le taux d’emploi est plus faible chez les ados sans diplôme, ceux avec diplôme à 70%.
  • Présenter des problèmes de santé mentale. Anxiété, dépression, faible estime.
35
Q

Quel est le prédicteur le plus puissant du décrochage scolaire chez l’adolescent?

A

Il n’y en a pas un prédicteur. Ce sont souvent un amalgame de facteur mit ensemble qui explique ou influence le décrochage. Souvent les facteurs sont : faible note, pas un gros réseau, difficulté d’apprentissage, intimidation, éducation des parents, pauvreté du quartier, abus de substance/comportements délinquant et l’adversité familiale.

36
Q

V ou F : Il existe un lien significatif entre la participation des parents aux activités proposées par l’école et la réussite scolaire de leur adolescent?

A

Vrai, souvent l’ado dit « tu gosse, tu vas me faire honte », mais sent aimé et soutenu, car elle prend son temps.

37
Q

V ou F : Les événements qui mènent au décrochage prennent source dans la famille la plupart du temps?

A

Vrai, valeur marginale des parents, abus de substance des parents, problème de santé mentale des parents, mode de vie non conventionnel, drogue à la maison. Style parental désengagé.

38
Q

Qu’est-ce que l’adversité familiale?

A

Facteur de risque au cours de l’enfance.

Exposition à la violence familiale sous forme verbale ou physique, l’abus émotionnel, la négligence, ou à la présence de trouble de santé mentale chez les parents. C’est le facteur de risque le plus néfaste pour à peu près tout (abus de substance à l’adolescence et âge adulte, trouble de santé mentale).

39
Q

Combien de signalements à la DPJ liés à des cas d’adversité familiale ont été retenus en 2018 au Québec?

A

47 000. Violence familiale, trouble de santé mentale…

40
Q

Quels sont les principaux impacts de l’adversité familiale sur la vie scolaire des adolescents?

A
  • Retards du langage et cognitif; souvent corrélé à une faible performance scolaire (cognitif).
  • Présence de trouble(s) de santé mentale; exemple de trouble bipolaire des parents (high et down) et comment je me positionne. Peur de voir il en est ou, trouble anxieux.
  • Risque plus élevé d’être victime intimidation; par le fait que j’ai peu eu le contexte pour communication, ouvert discussion et émotion.
  • Facteur de sensibilisation aux autres facteurs de risque. L’adversité familiale amplifie l’impact de l’exposition ultérieur à des évènements stressants. Rend plus sensible à ce que sa prenne une ampleur négative les autres évènements négatifs. Vit encore plus négativement ce qu’il se produit.
41
Q

Quels sont les facteurs de risque associés au décrochage scolaire?

A

Facteurs de risque distaux vis-à-vis l’école
Facteurs de risque intermédiaires vis-à-vis l’école
Facteurs de risque proximaux vis-à-vis l’école

42
Q

Qu’est-ce que les facteurs de risque distaux vis-à-vis l’école?

A
  • Les caractéristiques familiales et les caractéristiques démographiques. L’école n’a presque pas d’influence.
  • Les caractéristiques familiales :
    o Risque de décrochage plus élevé si les parents sont peu scolarisés, divorcés, sans emploi, famille possédant peu de ressources matérielles, les parents prennent peu de temps avec leur adolescent pour discuter de son avenir. Soi par manque d’intérêt, difficulté mentale, les parents n’ont pas pris le temps, débordé.
  • Les caractéristiques démographiques
43
Q

V ou F : Le risque de décrochage augmente avec l’âge?

A

Vrai, l’ado de 11 ans a moins de chance de décrocher en 6e année qu’un ado de 15 ans qui décroche en secondaire 4.

44
Q

V ou F : Les filles sont plus à risque de décrocher que les garçons?

A

Faux, les garçons sont plus à risque de décrochage que les filles.

45
Q

Qu’est-ce que les facteurs de risque intermédiaires vis-à-vis l’école?

A
  • Les problèmes psychosociaux et les relations avec les pairs. L’école a un peu de contrôle. Ainsi, l’école doit superviser et encadrer.
  • Les problèmes psychosociaux :
    o Les symptômes dépressifs, les conduites délinquantes (p.ex. comportements violents) et l’abus de substances présentent un risque élevé de décrochage scolaire. Si on voit des conduites délinquantes et que l’école n’intervient pas.
  • Les relations avec les pairs :
    o Vivre de l’intimidation, être rejeté par les autres étudiants et être en relation avec des amis qui sont désengagé de leur scolarité constituent des facteurs de risque significativement corrélés au décrochage scolaire. Si on est 3 et les 2 meilleurs amis décroche, trouve le temps long et plus à risque de décrocher.
46
Q

Qu’est-ce que les facteurs de risque proximaux vis-à-vis l’école?

A
  • La motivation scolaire et l’engagement comportemental de l’étudiant. L’école possède une influence.
  • La motivation scolaire :
    o Faible sentiment d’appartenance à l’école, faible sentiment de compétence, faible performance scolaire et peu percevoir l’intérêt de participer aux activités scolaires affectent négativement la motivation scolaire de l’étudiant. Importance des activités à l’école.
  • La qualité du lien étudiant-prof :
    o Peut favoriser ou défavoriser la réussite par les comportements adoptés de part et d’autre. Par exemple, un étudiant désagréable et le prof sera plus difficile d’aller chercher son intérêt.
  • L’engagement comportemental :
    o Peu participer en cours et peu respecter les consignes en classe consistent en des facteurs significativement corrélés au décrochage scolaire.
47
Q

Quel profil parmi fille/garçon performant/non-performant est le plus porté vers la réussite?

A

Fille performante, car on regarde que les prof homme et femme sont plus porté à soutenir, encadrer et féliciter les adolescentes qui performe vs les adolescents non performants.

48
Q

Qu’est-ce que l’intimidation?

A

Subir de la violence physique, verbale et/ou indirecte de façon répétée dans le temps, de la part d’un ou de plusieurs pairs.

49
Q

Quel est le contexte le plus fréquent d’intimidation?

A

Le contexte est à l’école, même si les médias sociaux prennent de l’ampleur. Et avec des pairs plus âgé (par des secondaires 4 quand je suis en secondaire 3) et souvent avec le même genre.

50
Q

Quel % des adolescents auraient subi au moins un épisode d’intimidation au cours de la dernière année?

A

88% !

51
Q

Quel % des adolescents auraient subi des épisodes d’intimidation au moins une fois/semaine depuis la dernière année, c.-à-d. de l’intimidation chronique?

A

10%.

52
Q

V ou F : Les filles sont plus à risque que les garçons de vivre de l’intimidation chronique?

A

Faux, ils sont autant à risque de vivre de l’intimidation chronique.

53
Q

Quels sont les facteurs de risque individuel de l’intimidation?

A

Caractéristiques physiques : L’obésité et sembler faible.

Comportements intériorisés : Victimes passives… cercle vicieux! Un comportement intériorisé est un comportement que je vis à l’intérieur de moi (culpabilise, anxiété, moins observable). À la maison, je suis recouvrée et anxieuse. Se promène plus courbée et moins de confiance. Appréhende le retour, moins d’affirmation, car répond pas.

Comportements extériorisés : Victimes réactives provocatrices cercle vicieux versus victimes réactives proactives. Plus extériorisé qu’intériorisé. Je suis intimidé et au lieu d’être recourbé je vais pogner les nerfs (battre) et alimente le cercle vicieux en adoptant des comportements perturbateurs pour provoquer l’intimidatrice, car 2 raisons : 1) j’ai eu l’air fou aux yeux des pairs. Les paris peuvent percevoir ma réaction comme inapproprié et ensuite augmente les risques de rejet, augmente les risques que personne ne veut de moi et augmente les chances d’intimidation. 2) alimente d’avantage l’intimidatrice. Réactive l’agressivité de l’intimidatrice et contribue à alimenter le conflit et augmente les risques de récidives.

54
Q

Quels sont les facteurs de risque interpersonnel de l’intimidation?

A

Le rejet social.

55
Q

Qu’est-ce que le rejet social?

A

Souvent associé à des difficultés sur le plan comportemental (manque d’habileté sociales), ce qui augmente considérablement les risques de subir de l’intimidation.

56
Q

Quel est le facteur de protection le plus important contre l’intimidation à l’adolescence? Pourquoi?

A

Les relations amicales, c.-à-d. l’appréciation positive et l’attirance mutuelle que se témoignent deux individus.

Pourquoi? Plus de confiance, intériorise moins et peut en parler si vit des difficultés à la maison, semble moins vulnérable et triste. Les amis sont d’excellent cobayes pour se pratiquer à communiquer et s’affirmer et développer des habiletés sociales ce qui est moins attrayant pour des intimidateurs.

57
Q

V ou F : Même si un adolescent vit de l’intimidation, il peut tout de même avoir quelques relations amicales satisfaisantes?

A

Vrai. Ce n’est pas qu’on vit de l’intimidation qu’on n’a pas de réseau social, on est juste plus à risque.

58
Q

Quels sont les conséquences fréquentes de l’intimidation?

A
  • Manifestation de comportements agressifs
  • Insatisfaction sociale
  • Faible estime de soi
  • Solitude
  • Symptômes dépressifs et anxieux
  • Abandon scolaire
  • Idéations suicidaires et passage à l’acte.
59
Q

V ou F : Un seul événement de victimisation peut être fortement dommageable pour l’adolescent?

A

Vrai. Imaginons l’intimidation chronique.

60
Q

V ou F : Les filles considèrent posséder un sentiment de compétence plus élevé pour les métiers féminins et les garçons considèrent posséder un sentiment de compétence plus élevé pour les métiers masculins?

A

Vrai, les filles sont portées plus vers la relation d’aide et les soins tandis que les gars sont plus vers le scientifique et manuel (malgré la stéréotypisation et a une influence).

61
Q

Les représentations que les étudiants entretiennent à l’égard des disciplines influencent leurs résultats scolaires et leurs intentions d’orientation future. Pourquoi?

A

L’estime de soi scolaire vient influencer les notes et les notes influence ce qu’on veut faire dans la vie. Lien avec prophétie auto-réalisante.

62
Q

V ou F : Avec ou sans aide, la plupart des adolescents parviennent à s’orienter vers un choix de carrière?

A

Vrai, mais pour certain l’indécision perdure jusqu’à l’âge adulte.

63
Q

Quels sont les 2 types d’anxiété?

A

Anxiété-trait
Anxiété-état

64
Q

Qu’est-ce que l’anxiété trait?

A

Anxiété-trait : L’anxiété représente ici la cause de l’indécision. Je suis tellement anxieuse que je n’arrive pas à trouver ce que je veux faire dans la vie.

65
Q

Qu’est-ce que l’anxiété état?

A

Anxiété-état : L’anxiété représente ici une conséquence de la situation d’indécision. Les deux peuvent venir ensemble. Si je suis anxieuse et que je ne peux pas prendre de décision et le fait de pas prendre de décision me donne de l’anxiété…

66
Q

L’absence d’engagement dans une profession est-elle liée à l’anxiété-trait ou à l’anxiété-état?

A

Anxiété-trait, car absence d’engagement comme indécision. Qui ensuite génère de l’anxiété-état.

67
Q

Quels sont les facteurs ayant une influence sur le choix de carrière?

A
  • La génétique… Exemples? Talent inné, handicap, genre…
  • Les événements environnementaux. Le processus d’embauche ressemble à quoi, à contrat ou travail stable.
  • Les expériences d’apprentissage… Exemples? Des apprentissages moi scolaire positif (identité scolaire positive), enseignant que j’ai adoré et qui ont inspiré ou laissé tomber car les profs sont mauvais.
  • Représentation fantasmatique de l’emploi. « Ça paye bien ». Vedette.
  • Le choix de carrière colle bien à ma personnalité? Enseignante introvertie et pas aimer parler.
  • Crainte de briser l’homéostasie? Exemples? Équilibre dans la famille et teinté par les valeurs familiales dans la famille. Exemple, père décédé et mère monoparentale. Frère plus vieux et la mère met de l’argent de côté pour que je fasse médecine. Je l’ai vu travailler, mais moi veut être journaliste.
68
Q

À quelle attitude parentale attribuez-vous l’exemple suivant :
« C’est pour toi que tu travailles alors fais ce que tu veux, tant que tu ne viennes pas pleurer sur mon épaule après lorsque tu regretteras ce que tu as fait. »

A

Peu de soutien, donc parent obstacle. On n’impose pas des corvées, mais une forme d’indifférence. Fait ce que tu veux, je me désengage. Je ne vais pas te soutenir, plante-toi si tu veux.

69
Q

À quelle attitude parentale attribuez-vous l’exemple suivant : Julie souhaiterait plus que tout au monde obtenir le soutien de ses parents dans sa vie scolaire. Toutefois, ses parents priorisent qu’elle garde ses sœurs cadettes lorsque besoin est plutôt qu’aller à l’école. Par son gardiennage, Julie a découvert qu’elle voulait devenir éducatrice en enfance et se montre motivée à l’école.

A

Processus inversé, malgré le manque de soutien, elle fait l’inverse que ce que j’aurais pu faire.

70
Q

Croyez-vous que la majorité des responsabilités associées à la réussite scolaire de l’adolescent revient à l’école, à l’élève ou aux parents?

A

Partagé. Et le pourcentage peut varier avec l’âge (pour développer l’autonomie).

71
Q

À partir de l’exemple suivant, identifiez les facteurs de risque distaux, intermédiaires et proximaux, ainsi que les facteurs de protection auxquels John fait face.
Décrivez aussi les indicateurs de décrochage présents :
John, âgé de 14 ans, a redoublé l’an dernier. Depuis le début de la nouvelle année scolaire (nous sommes fin octobre), John a déjà séché 30 jours d’école. Le directeur de l’école rencontre la mère de John et lui annonce que depuis la rentrée, John fume fièrement des joints de cannabis lors des récréations. La mère de John savait que ce dernier fumait la cigarette (elle lui payait ses dépenses tabagiques), savait qu’il consommait de l’alcool, mais elle ignorait qu’il consommait du cannabis. La mère de John semble se responsabiliser des comportements de son fils, mentionnant avoir vécu des moments difficiles au cours de la dernière année et qu’elle n’aurait peut-être pas bien géré ces situations qui auraient pu nuire à John (elle aurait mis à la porte le père de John découvrant que ce dernier lui était infidèle et elle vivrait difficilement le départ de son fils aîné pour l’université dans une autre ville).
Depuis, elle et John seraient quasi en couple dit-elle timidement avec le sourire. Elle parviendrait difficilement à mettre ses limites (comme toujours d’ailleurs) et elle aurait préalablement justifiées toutes les absences scolaires de John sans motif valide.
John apprécierait un de ses enseignants qui pourtant est autoritaire envers lui et il en serait de même avec un des surveillants de l’école. Il aurait de l’intérêt pour le Baccalauréat en ingénierie.

A

Facteurs distaux : les caractéristiques familiales (elle a mis le père infidèle à la porte). Les caractéristiques démographique (John est un garçon et il est vieux).

Facteurs intermédiaires : les problèmes psychosociaux (John consomme des substances et il est en partie appuyé par sa mère).

Facteurs proximaux : on n’en sait pas vraiment.

Facteurs de protection : remplacer le vide causé par le départ de son père par des hommes en position d’autorité (il y a un lien de qualité entre étudiant-prof puisqu’il les apprécie, ce qui est un facteur de protection). Il possède une capacité de se projeter dans l’avenir scolaire (il a un intérêt, un but, pour devenir ingénieur ce qui peut motivateur dans la poursuite de ses études).

Indicateurs : Absentéisme, mais semble peu retirer de bénéfices lorsqu’il sèche ses cours et ne semble pas vraiment vouloir abandonner les cours
Si John par son absentéisme tentait de lancer un message à sa mère, selon vous, cela serait quoi?
« Je veux pas être ton remplaçant de conjoint et de fils aîné, je veux retrouver ma place en tant que fils cadet! »

72
Q

DOCUMENTAIRE DÉCROCHAGE :
Quelle stratégie de gestion de classe était utilisée par l’enseignante de Raphaël qui lui a donné une note de 0 parce qu’il avait oublié ses affaires?

A

Une gestion autocratique.

73
Q

DOCUMENTAIRE DÉCROCHAGE :
Quel profil d’élève est Max, soit celui que chaque fois qu’un enseignant lui nomme une critique, il le prend mal?

A

Profil découragés et démobilisés, car il quitte trouvant que ça ne sert à rien.

74
Q

DOCUMENTAIRE DÉCROCHAGE :
V ou F : Un adolescent qui décroche peut décrocher pour une seule raison?

A

Faux, c’est un cumul de raison (ils croient ne pas avoir de place dans l’école pour réussir, harcèlement, etc.).

75
Q

DOCUMENTAIRE DÉCROCHAGE :
Selon les enseignants de cette vidéo, quel est leur plus grand défi?

A

Ne pas dévaloriser l’élève et être capable de voir une personne et non juste un élève.

76
Q

DOCUMENTAIRE DÉCROCHAGE :
Qu’est-ce qui fait que les adolescents décrocheurs vivent souvent de la solitude?

A

Car on leur dit de s’y mettre, mais ce n’est pas parce qu’il a été signalé de s’y mettre l’essentiel est fait, mais sans leur expliquer ce que ça veut dire. Il faudrait expliquer pourquoi et comment s’y mettre.

77
Q

DOCUMENTAIRE DÉCROCHAGE :
Quelle est la première raison pour 80% des adolescents d’aller à l’école?

A

Pour fréquenter leurs amis.

78
Q

DOCUMENTAIRE DÉCROCHAGE :
Pourquoi certains élèves qui réussissent bien finissent tout de même par décrocher?

A

Ils ont une énorme attente envers l’école. Ils pensent acquérir l’autonomie et son infantilisé. Ils veulent s’exprimer et non se faire réprimer.

79
Q

DOCUMENTAIRE DÉCROCHAGE :
Qu’est-ce que les enseignants reprochent aux méthodes d’évaluation?
On leur demande de noter et non d’évaluer. On leur demande de dire ce qu’ils savent faire ou pas, mais avec des notes qui ne veulent rien dire sur ce qu’ils savent faire ou pas faire.

A

Ils reprochent aussi que les filières pour se spécialiser sont seulement basé sur la note et qu’il devrait y avoir d’autres compétences qui y sont évalués.

80
Q

DOCUMENTAIRE DÉCROCHAGE :
V ou F : L’écart entre l’élite et les moins bons élèves diminue depuis les dernières années?

A

Faux, il est toujours plus grand (amplification des inégalités).