Cours 6 - L'adolescent, sa famille et le processus de socialisation Flashcards
Quelle est la définition de la socialisation ?
Le processus par lequel l’enfant intériorise les divers éléments de la culture environnante (valeurs, normes, codes symbolique et règles de conduites) et s’intègre dans la vie sociale.
Vrai ou faux. Le processus de socialisation est une étape propre à l’adolescence.
Faux, c’est un processus actif tout au long de la vie.
Socialisation =/= juste à l’adolescence
Quel est l’objectif de la socialisation ?
L’intégration à la société en tant qu’adulte autonome et responsable.
Qu’est-ce qui mène à l’adaptation sociale ?
L’interaction entre l’individu et son milieu.
Qu’est-ce qu’on veut dire par « équilibre » pour l’adaptation sociale?
Qu’il faut un équilibre entre le milieu et l’individu.
Équilibre : dans les interactions de l’individu => définir ses propres caractéristiques et celles des autres ; prendre sa place, mais pas trop ; etc.
Vrai ou faux. Le processus de socialisation repose sur l’interaction entre l’individu et l’environnement. C’est-à-dire que le milieu influence, d’une manière unidirectionnelle, l’individu.
Faux. L’individu peut également influencer son environnement.
Vrai ou faux. Des changements de milieu peuvent affecter développement social de l’individu.
Vrai.
Quelles sont les associations gènes et environnement possible ? Définir chacune d’elle brièvement.
- Passive : prédisposition génétique et environnement compatible
- Active : prédisposition génétique et recherche d’un environnement compatible
- Réactive : prédisposition génétique suscite des réactions de l’environnement (positifs ou négatifs)
Vrai ou faux. Pour chacune des associations gènes-environnement, l’individu a une prédisposition génétique.
Vrai.
Quels sont les différents systèmes du modèle de Bronfenbrenner ? Expliquer ce modèle en une phrase.
- Microsystème
- Mésosystème
- Exosystème
- Macrosystème
Chronosystème
Ce modèle place l’individu au centre des systèmes qui ont une influence sur le développement de la personne.
Quelle est l’approche de Bronfenbrenner ?
Approche écologique du développement humain.
Vrai ou faux. Le microsystème correspond à l’individu et à ses caractéristiques individuelles.
Faux. Le microsystème correspond à tout agent de socialisation en contact direct avec l’individu.
Fournir des exemples pour chacun des systèmes du modèle écologique de Bronfenbrenner.
- Microsystème : Parents, enseignants, fratrie
- Mésosystème : Parents-enseignants ; parents-fratrie
- Exosystème : Emploi du parent (perte d’emploi, promotion)
- Macrosystème : Culture valeurs, normes, politiques
Chronosystème : Moment de la vie de la personne
À quel système correspond chacun des exemples, selon. le modèle écologique de Bronfenbrenner ?
A) La loi sur la protection de la jeunesse
B) La relation entre le père et la mère d’un enfant
C) Licenciement du père
A) La loi sur la protection de la jeunesse : MACRO
B) La relation entre le père et la mère d’un enfant : MÉSO
C) Licenciement du père : EXO
Quelles sont les « étapes » du processus de socialisation ?
- Socialisation primaire
- Socialisation secondaire
Vrai ou faux.
La socialisation primaire se fait avec la famille de l’individu, c’est-à-dire avec la fratrie, les parents, les grands-parents, les oncles et tantes, etc.
Faux. On se concentre sur les liens avec les parents et la fratrie.
Quel est le rôle de la socialisation primaire ?
La socialisation primaire influence les relations futures et la compréhension du monde social de l’individu. Il développe un schème de compréhension du fonctionnement des relations sociales.
En quoi consiste la socialisation secondaire ?
Ça consiste en tout processus postérieur qui permet d’incorporer un individu déjà socialisé dans des nouveaux secteurs du monde objectif de la société.
Expliquez ce le rôle du Mode opératoire interne.
Le MOI influence l’ensemble des relations que l’individu établit par la suite et ça influence sa compréhension du monde social.
À quelle théorie ou concept associe-t-on Bowlby (1958) ?
Théorie de l’attachement.
À quelle théorie ou concept associe-t-on Ainsworth (1967) ?
Théorie de l’attachement.
Vrai ou faux. Le sentiment de sécurité et la capacité d’exploration d’un individu sont associés, entre autres au statut identitaire de Marcia.
Vrai.
Explorer sur le plan identitaire, selon l’attachement de l’enfant, en fonction de l’attachement de l’enfant.
Qu’est-ce qu’on veut dire par « Qualité > quantité » pour la théorie de l’attachement ?
Qu’il ne suffit pas d’être présent, mais de répondre au besoin de sensibilité de l’enfant et de lui offrir un climat émotif adéquat.
CERCLE DE SÉCURITÉ
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Quels sont les 4 types d’attachement ?
Sécure
Évitant
Ambivalent
Désorganisé
Vrai ou faux. Le style d’attachement développé a des répercussions à long terme.
Vrai.
Selon la théorie de l’attachement, le type d’attachement se développe à quelle période de la vie d’un individu ?
Dans les deux premières années de vie.
Nuance : Tout est malléable. Les expériences vécues entre 0-2 ans marquent, mais les expériences plus tard peuvent influencer la modification de ce schème prédominant.
On peut développer un type d’attachement plus sécure avec le temps, selon le processus de socialisation secondaire.
Définir l’attachement sécure.
Sécure : sécurité et exploration
- Répercussion positive sur adaptation de l’enfant
- Sentiment de sécurité face à ses capacités et face aux autres
- Savoir que base de sécurité qui peut accueillir l’enfant
- Agit d’une manière confiante. Confiance en soi et en l’autre.
Définir l’attachement évitant.
Évitant : sécurité matériel et exploration
- Désengagement ; absence du parent => enfant doit sécuriser lui-même son environnement (il se repli et distance face aux figures d’attachement)
- Enfant plus en retrait et ne cherche pas la réassurance auprès des parents
-Enfants explore tout de même - Profil vers autonomie et grande recherche d’indépendance.
- L’individu en retrait
—> Proximité = exposition à de l’indifférence
—> Aucune réponse à l’enfance => comme à l’enfance, le jeune recherche proximité, mais qu’il y a de l’indifférence, développer autonomie et prendre soin de soi par soi-même
Définir l’attachement ambivalent.
Ambivalent : sécurité variable et exploration restreinte
- Inconstance dans les réponses des parents => confusion chez l’enfants
- Ne sait pas si besoin sera ou non répondu
- Parfois : parent très adéquat, mais par d’autres moments, le parent ne répondra pas
- Parent répond en fonction de son propre besoin.
- Entrave l’exploration
- Interférences créent confusion
- Recherche de proximité importante
- Exploration relative : dépendance à l’Autre
—> Là c’est permis vs là ce ne l’est pas => explorer, mais tout le temps dans la relation à l’autre
—> La personne sera-t-elle là ou non ?
Doute : la personne restera-t-elle ou non ?
Relations amoureuses : la personne restera-t-elle ou non ?
Définir l’attachement désorganisé.
Désorganisé : inadéquation et incohérence des possibilités d’exploration
- Trauma des parents => réponses contradictoires
- Enfant ne sait pas comment abordé
- Inconstance, mais inadéquation dans la réponse aussi.
—> Si réponse : manière inadéquate (Violence ; Dénigration) - Hypervigilance : enfant ne sait pas ce qui se produira.
- Chaos
- Anxiété
- Recherche de proximité et distance au même moment
Schème de : je veux de la proximité, mais une fois que je l’ai, je la rejette. Sinon, l’autre personne va me rejeter.
À quel type d’attachement associe-t-on ces énoncées / mises en situation ?
A) Profil vers autonomie et grande recherche d’indépendance.
B) Sentiment de sécurité face à ses capacités et face aux autres.
C) Un enfant va vers son parent et demande de l’affection. Lorsque celui-ci lui en démontre avec une accolade, l’enfant se dégage de l’étreinte.
D) Lorsque les parents vont déposer leur enfant à la garderie, celui-ci pleure et crie. Il démontre une détresse.
E) Dans de nouvelles situations, l’enfant repousse son parent et exprime qu’il peut « le faire seul », malgré l’anxiété qu’il peut vivre.
F) Réponse parfois adéquate et parfois inadéquate du parent (p.ex. par la violence ou la dénigration).
G) Le parent accompagne son enfant dans son exploration et l’enfant accepte cet accompagnement.
A) Profil vers autonomie et grande recherche d’indépendance. ÉVITANT
B) Sentiment de sécurité face à ses capacités et face aux autres. SÉCURE
C) Un enfant va vers son parent et demande de l’affection. Lorsque celui-ci lui en démontre avec une accolade, l’enfant se dégage de l’étreinte. DÉSORGANISÉ
D) Lorsque les parents vont déposer leur enfant à la garderie, celui-ci pleure et crie. Il démontre une détresse. AMBIVALENT
E) Dans de nouvelles situations, l’enfant repousse son parent et exprime qu’il peut « le faire seul », malgré l’anxiété qu’il peut vivre. ÉVITANT
F) Réponse parfois adéquate et parfois inadéquate du parent (p.ex. par la violence ou la dénigration), DÉSORGANISÉ
G) Le parent accompagne son enfant dans son exploration et l’enfant accepte cet accompagnement. SÉCURE
À quel style d’attachement associe-t-on les troubles de comportements extériorisés ?
Attachement insécure.
Quels sont les auteurs ayant contribués à l’élaboration des styles parentaux ?
Baumrind (1967) : exercices démocratique, autoritaire et permissif.
Maccoby et Martin (1983) : élargissement du schéma.
Vrai ou faux.
Le type de parentalité est défini par le climat émotif entre le parent et l’adolescent.
Faux. Le type de parentalité est défini par les niveaux de sensibilité et de contrôle qui crée (ou créent?) un climat émotif entre le parent et l’adolescent.
Qu’est-ce que la sensibilité pour le type de parentalité.
C’est l’ajustement de la chaleur du parent, selon le développement de l’enfant. C’est la réponse du parent aux besoins de son enfant d’une manière aidante et chaleureuse selon son âge et ses caractéristiques individuelles.
La sensibilité s’exprime par :
1. Affection
2. Chaleur
3. Autonomie
4. Soutien émotionnel
Qu’est-ce que le contrôle pour le type de parentalité.
C’est l’établissement de limites et la constance de ce cadre.
C’est l’affirmation par le parent de son autorité en fixant des limites aux comportements de son enfant et en appliquant des conséquences lorsque ces limites sont enfreintes.
Le contrôle s’exprime par :
1. Degré d’affirmation
2. Prescription de règles
3. Prescription du respect des conventions sociales
4. Conséquences lorsque les limites sont enfreintes.
Quels sont les types de contrôle pour le type de parentalité ?
Contrôle psychologique
Contrôle comportemental
Par exemple :
- Entrer dans un resto. Demander à son enfant de retirer sa casquette.
- Si tu ne la retire pas, nous n’irons pas au cinéma (psychologique)
- Si l’enfant ne retire pas sa casquette : serrer le bras de son enfant (cpmental)
Quels sont les styles parentaux (Maccoby et Martin, 1983) ?
- Style autocratique
- Style désengagé
- Style démocratique
- Style permissif
À quel style parental associe-t-on cette mise en situation ?
Une mère a vécu une séparation. Elle a été victime de violence conjugale : elle en subit encore les répercussions. Présentement en dépression, elle consulte un psychologue. Lors de sa thérapie, elle doit se concentrer sur son propre vécu et effectuer beaucoup d’introspection. La mère se sent. débordée par ses propres problèmes, ce qui fait que sa fille se sent seule. Elle aimerait lui parler de l’école et de ses amis. Par contre, sa mère est rarement disposée pour discuter. L’adolescente se sent laissée à elle-même.
Désengagé.
À quel style parental associe-t-on cette mise en situation ?
Un couple a deux adolescents. Ils sont parfois décrits comme « des petits monstres ». Dès que les ados demandent quelque chose, les parents leur donne. Si un parent demande de respecter une consigne, par exemple de sortir les poubelles ou de ne pas marcher sur la pelouse des voisins, les ados ne le font pas. Les parent démontrent beaucoup de chaleur envers leurs enfants.
Permissif (ugh)
Quel style parental favorise :
A. L’auto-contrôle
B. L’individualité
Quel style parental NE favorise PAS :
A. Exploration
B. Responsabilisation
Quel style parental favorise :
A. L’auto-contrôle : Démocratique
B. L’individualité : Permissif
Quel style parental NE favorise PAS :
A. Exploration : Désengagé
B. Responsabilisation : Autocratique
Quel style parental est associé positivement avec l’attachement sécure ?
Démocratique
Que veut-on dire par « Chaleur et engagement => réceptivité à l’influence parentale »
L’enfant comprend que le parent met des limites et respecte ces limites. L’enfant est influencé par le parent.
Meilleur auto-contrôle du jeune.
Selon le macrosystème, que peut-on dire sur la culture et l’exercice du rôle parental ?
Le style parental doit être évalué selon la culture, puisque les attentes, les valeurs et les interactions sociale varient selon les groupes ethniques.
Il peut y avoir des différences dans l’expression et l’interprétation des pratiques parentales.
Ça dépend des systèmes dans lesquels nous sommes.
Occident : + proximité
Orient : - proximité
Quel est le rôle des relations fraternelles pour la socialisation ?
Les relations fraternelles influencent l’adaptation de l’individu, à court et à long terme.
L’influence varie à travers le temps.
Élaborez sur l’influence des relations fraternelles.
L’influence varie à travers le temps.
Vers l’adolescence, il y a une ambivalence entre la chaleur et les conflits.
Les relations changent : il y a moins d’interactions (c.-à-d. qu’ils n’habitent plus le même milieu), moins de conflits et plus d’intimité (c.-à-d. de la proximité et des confidences) entre une fratrie avec le temps.
S’il y a présence de rivalité entre les enfants, cela influencera également les relations extra-familiales.
Élaborez sur le lien entre la relation entre les parents et celle fraternelle.
Les relations dans la fratrie semblables à celles des parents.
Avec les relations fraternelles, qu’est-ce qui favorise la libre expression des sentiments ?
L’intimité et l’égalité.
Avec les relations fraternelles, qu’est-ce qui favorise les habiletés nécessaires à la socialisation ?
La réciprocité et la complémentarité.
Nommez les dimensions des relations fraternelles.
- Fratrie intense ou contrastée
- Fratrie conflictuelle
- Fratrie harmonieuse ou consensuelle
- Fratrie non engagée ou tranquille
Quels sont les deux pôles influençant les dimensions des relations fraternelles ?
Proximité affective et conflits.
Définissez un fratrie intense et contrastée.
Relation fusionnelle, où l’individualité est difficile.
Comme ils sont toujours ensemble, il y a plus de conflits.
Définissez une fratrie conflictuelle.
Grande distance entre les membres de la fratrie.
Les conflits sont élevés, même s’ils ne sont pas toujours ensemble.
Définissez une fratrie consensuelle et harmonieuse.
L’affection est reconnue et il y a une appréciation mutuelle entre les membres.
Il y a peu de conflits et le lien est entretenu.
Définissez une fratrie non engagée ou tranquille.
Il n’y a pas de conflits ni de liens entretenus.
Nommez quelques facteurs d’influence des relations fraternelles.à
Expliquez leur influence.
A. Position dans la fratrie :
L’aîné a un rôle de protecteur, soutien, conseil, responsabilité et autorité. Il peut augmenter la confiance en soi et l’adaptation.
Les plus jeunes se querellent moins avec l’aîné.
B. Sexe des membres de la fratrie
Soeur-soeur : + d’intimité, entraide et partage des difficultés. Il peut aussi y avoir + de rivalité.
Frère-frère : ceux qui ont le moins d’intimité
C. Différences d’âge
Si la différence est grande : moins d’intimité et souvent moins de rivalité et de conflits (l’aîné peut avoir quitté le nid et la distance diminue les conflits)
D. Qualité des liens entre les parents
Si bonnes relations avec les parents : moins d’hostilité entre la fratrie.
S’il y a un traitement différentiel, cela peut augmenter les conflits
(Si les parents tendent à répondre aux besoins d’un et non à l’autre : tension entre les enfants.
Doute : quelle est ma valeur ? augmentation des conflits dans la fratrie).
Quelle est la tâche développementale incontournable de la socialisation secondaire ?
De conquérir son indépendance et apprendre à faire des choix de façon responsable, en harmonie avec soi-même et son milieu.
La socialisation secondaire est la socialisation extérieure à la bulle famille. L’adolescent doit sortir de sa bulle familiale pour avoir une vie sociale autonome. Que risque-t-il de se produire si l’ado ne le fait pas ? Comment se sentira-t-il ?
Conflits internes et sentiments d’étouffement.
À l’adolescence, les relations avec les parents se transforment. Élaborez.
Une relation plus égalitaire s’installe. Le parent a moins ascendance sur l’ado.
L’ado idéalise moins son parent. Il réalise que son parent a aussi des besoins. Il comprend qu’il a une incidence sur sa vie et que son parent a une vie, des craintes, des espoirs.
Pour que l’ado développe son autonomie, il doit y avoir moins de commandements. Le parent comprend que son enfant doit construire son monde indépendant. Le parent comprendre l’importance de la coopération versus les commandements.
Un ajustement doit être fait de part et d’autre. Si la compréhension des besoins est réciproque, il y aura une bonne communication entre le parent et l’enfant.
Nommez l’élément moteur du processus de socialisation, dans la transformation de la relation avec les parents.
La qualité des rapports.
S’il y a un respect mutuel ; un sentiment d’appartenance ; de la chaleur et de l’affection entre l’ado et les parents, quel sera l’impact pour le processus de socialisation ?
L’ado :
- Se sentira bien dans sa peau
- Aura une bonne estime de soi
- Aura une attitude positive face à l’avenir
Une relation positive favorise le développement des compétences. Il ira vers les autres, car il se sentira bien et respecté. Les enfants reproduisent ses relations avec les autres.
S’il y a discorde ; mépris ; l’hostilité entre l’ado et les parents, quel sera l’impact pour le processus de socialisation ?
L’enfant
- Se sentira mal dans sa peau
- Aura une faible estime de soi
- Sera pessimiste face à l’avenir
Une relation négative favorisera l’isolement de l’enfant : il ira moins exploré et ira moins vers les autres.
Donnez un exemple de conflit parents-ados concernant un sujet personnel et une convention sociale.
Exemple 1
Sujet perso : partage des tâches
Convention sociale : développer autonomie et responsabilité
Exemple 2
Sujet perso : choix vestimentaire
Convention sociale : préoccupation à l’égard de la sexualité
Exemple 3
Sujet perso : heure de retour à la maison
Convention sociale : sécurité et risques
Vrai ou faux. À la fin de l’adolescence, les conflits parents-ados deviennent plus fréquents en raison des multiples divergences d’opinions qui émergent (c.-
-d. que l’ado développe des valeurs et attentes qui peuvent s’éloigner de ceux de ses parents, en raison de la socialisation secondaire).
Faux. Les conflits diminuent
Vrai ou faux. Au milieu de l’adolescence, les conflits parents-ados deviennent plus intenses. Les relations de l’ado deviennent plus importantes et acquièrent des valeurs plus distinctes que celles de ses parents. L’ado démontre moins de flexibilité en tentant de rester avec son groupe d’appartenance. L’intensité diminue par rapport à l’intensité de la pré adolescence.
Vrai.
Vrai ou faux. Le pic de conflits est un indicateur de problèmes sérieux et durables dans la relations parents-ados.
Faux. Ce ne l’est pas.
Vers quel âge observe-t-on le pic de conflits parents-ados ? (En termes d’intensité et non de fréquence)
14 ans.
Le sexe du parent a un impact pour la relation parent-enfant. En ordre croissant, quelle dyade de parent-enfant (selon sexe) est du moins au plus intime.
- Mère - fille
- Mère - fils
- Père - fils
- Père - fille
Définir les compétences sociales.
Habiletés personnelles et interpersonnelles permettant d’établir des relations fonctionnelles et réciproquement satisfaisantes avec des personnes ou des groupes.
Quels sont les deux facteurs déterminants des compétences sociales.
Qualités personnelles (p.ex. les ressources internes du jeune et l’équilibre entre la sociabilité et l’individualité).
Apparence physique
Quel élément est un exemple de ressources internes du jeune ?
A. Établir des relations avec les autres
B. Capacité de faire une interprétation appropriée du contexte
C. Capacité de résoudre des problèmes
C. Capacité de résolution de problèmes
Nommez les ressources internes du jeune et expliquez.
A) Estime de soi positive :
- Aller vers les autres et créer des relations
- Être à l’écoute des autres
- Pas dans la méfiance de l’autre
B) Sentiment d’efficacité
- Impression d’agir sur ce qui nous arrive
- Atteindre buts fixés
- Accompagné dans le développement: Échec et rebondir
C) Se mettre à la place de l’autre
- Réciprocité
- Ne pas prendre toute la place
D) Résolution de problèmes
- Quand on a la capacité à l’abstrait : se mettre à la place de l’autre, donc résoudre des problèmes.
- Si dilemme : analyser la situation
- Quand capacités + évoluées : développement compétences sociales
- Juger si la situation est inadéquate
Expliquez en quoi l’équilibre entre la sociabilité et l’individualité est importante pour le le développement des compétences sociales.
Il est important d’être apte à entretenir des contacts sociaux tout en étant capable d’agir par soi-même.
Cela permet de s’ouvrir aux autres, tout en ayant un espace pour le respect de sa propre individualité.
Si trop dans la sociabilité : sentiment d’étouffement ; répondre seulement aux exigences du monde social ; pas de capacité à être seul ; toujours dans l’attente de l’Autre
Si trop dans l’individualité : isolement (ø développement des compétences sociales) ; répondre seulement aux exigences du monde privé du jeune
Expliquez en quoi l’apparence physique est importante pour le le développement des compétences sociales.
Les opportunités ne sont pas les mêmes, selon l’apparence du jeune (c.-à-d. l’apparence physique en fonction des exigences esthétiques du le milieu).
Selon l’apparence : inclusion ou exclusion
Vrai ou faux. À l’adolescence, l’apparence physique détermine l’estime de soi.
Faux. C’est CENTRAL.
L’apparence physique occupe une grande plus à l’adolescence :
- L’apparence est valorisée dans la société ;
- Les ados répondent à cette pression (apparence = central pour l’estime de soi).
Pourquoi dit-on que le développement de l’autonomie est une résultant de la socialisation ?
Car l’autonomie est d’assumer ses responsabilité et de décider seul. Cela requiert de prendre en considération les éléments autour de soi : considérer l’autre dans la décision fait partie du développement des compétence sociales.
C’est l’adhésion volontaire aux choix (?). C’est-à-dire que le choix est « auto-approuvé », ce qui crée un sentiment de bien-être supérieur et une meilleure capacité d’adaptation sur le plan social.
Quels sont les trois types d’autonomie ? Expliquez-les brièvement.
A) Autonomie émotionnelle : maîtrise des affects, des pulsions, des sentiments et des frontières personnelles
B) Autonomie comportementale : maîtrise des actions et de leurs conséquences
C) Autonomie idéologique : maîtrise des valeurs et des idées
À quel type d’autonomie faisons-nous référence ?
A) Différenciation personnelle sur le plan émotionnel
B) Établir des frontières entre ce qui est soi et ce qui ne l’est pas
C) Assumer les conséquences de ses actions
D) Sensibilité aux pressions des autres
E) Importance des rôles sociaux
A) Différenciation personnelle sur le plan émotionnel ÉMOTIONNELLE
B) Établir des frontières entre ce qui est soi et ce qui ne l’est pas ÉMOTIONNELLE
C) Assumer les conséquences de ses actions RESPONSABILISATION
D) Sensibilité aux pressions des autres COMPORTEMENTALES
E) Importance des rôles sociaux RESPONSABILISATION
