Cours 6 Flashcards

1
Q

Sur le plan cognitif, l’une des avancées majeures de la période de 2-3 ans (18-30 mois) est l’apparition de la ?

A

capacité à utiliser la représentation symbolique.

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2
Q

Représentation symbolique?

A

L’utilisation d’idées, d’images, ou d’autres symboles pour représenter des objets ou des événements.

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3
Q

Les capacités représentationnelles des enfants sont surtout (mais non uniquement) observables par?

A

observables par leur utilisation du langage.

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4
Q

Langage: ?

A

Système abstrait de symboles arbitraires pouvant se combiner de multiples façons gouvernées par des règles afin de communiquer de l’information.

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5
Q

Les composantes du langage ? (5)

A

1- Phonologie
2- Morphologie
3- Sémantique
4- Syntaxe
5- Pragmatique

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6
Q

Les composantes du langage
1- Phonologie?

A

– règles pour combiner les sons et en faire des mots (hibou vs. bouhi)

●Chaque langue a ses propres phonèmes, des sons contrastés les uns des autres qui peuvent changer la signification d’un mot (é-è; u-eu-ou; b-p): soeur vs. sourd; nouilles vs. nuit; poulin vs. poulet

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7
Q

Les composantes du langage
- Morphologie?

A

– règles pour combiner des morphèmes afin de former ou modifier des mots

●Les plus petites unités signifiantes d’une langue sont appelées des morphèmes. Ce sont des unités signifiantes en elles-mêmes (beau, vert, édifice vs. bras-brassée, possible-impossible).

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8
Q

Les composantes du langage
- Sémantiques?

A

signification des mots et des phrases (cet homme vient d’accoucher)

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9
Q

Les composantes du langage
- Syntaxe?

A

– règles pour organiser les mots et en faire des phrases (maman aime papa; papa aime maman; papa maman aime)

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10
Q

Les composantes du langage
- Pragmatique?

A
  • règles qui gouvernent la conversation et l’utilisation sociale du langage (patron vs. meilleur ami; enfant vs. adulte)
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11
Q

Compréhension et production

Les enfants ont besoin à la fois d’habiletés ? et ? pour avoir une conversation.

A

Habiletés expressives et réceptives

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12
Q

Compréhension et production
- habileté expressive?
- habileté réceptive?

A
  • Habiletés expressives : habiletés de langage utilisées pour
    exprimer des idées en mots (production).
  • Habiletés réceptives : habiletés de langage utilisées pour comprendre ce que les autres personnes disent (compréhension).
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13
Q

Compréhension et production :

Le développement des habiletés ? tend à précéder légèrement celui des habiletés ?.

A

Le développement des habiletés réceptives tend à précéder légèrement celui des habiletés expressives.

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14
Q

Apprendre les patrons sonores :

  • Stades de la période de vocalisation prélinguistique pendant la 1ère année : (4)
A

1- gazouillement (2 mois – plaisir; voyelles)

2- babillage (6 mois – combinaisons de syllabes; ma-ma-ma; ka-pa-ta)

3- babillage de conversation (8-10 mois – produit les sons de la langue de ses parents, et reproduit les patrons sonores vocaux; intonation de question vs. affirmation)

4- apparition des 1ers mots (vers un an)

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15
Q

Les premiers mots :
- Quel âge la plupart des enfants commencent à prononcer leurs premiers mots réels identifiables?

A

Vers 1 an

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16
Q

Les premiers mots :
- ces premiers mots référent généralement à quoi?

A

Ces premiers mots réfèrent généralement à des personnes et objets avec lesquels ils interagissent fréquemment:
- parents, fratrie
- animaux domestiques
- parties du corps
- jouets et vêtements

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17
Q

Styles d’apprentissage du langage?
(2)

A

Style référentiel: Les mots réfèrent aux objets et événements (noms: lit, jus, fête).

Style expressif: Les mots réfèrent aux formules sociales ou comportements (bye, merci, dodo).

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18
Q

Styles d’apprentissage du langage :

  • Il semble que les enfants adoptent l’un ou l’autre style en raison de?
A

Il semble que les enfants adoptent l’un ou l’autre style en raison de facteurs familiaux (style de langage des parents) et culturels (influençant le style de langage des parents; modèle écologique).

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19
Q

La croissance du vocabulaire :
- poussée du vocabulaire?

A

Poussée de vocabulaire: Augmentation soudaine dans l’acquisition des mots vers 18 mois.

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20
Q

La croissance du vocabulaire :
- caractéristiques de la croissance du vocabulaire? (4)

A

●Le vocabulaire moyen à 18 mois est de 50 mots, puis il y a une augmentation spectaculaire du vocabulaire

●Au cours de la période préscolaire, selon les périodes l’enfant moyen apprend quelques nouveaux mots par semaine, parfois même par jour

●Vocabulaire réceptif des enfants considérablement plus grand que vocabulaire productif/expressif

●Énormes variations autour des moyennes

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21
Q

Apprendre la signification des mots :

  • Une avancée importante se produit lorsque l’enfant découvre?
A

Une avancée importante se produit lorsque l’enfant découvre que chaque chose porte un nom.

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22
Q

Apprendre la signification des mots :

  • La première étape pour apprendre les mots est de ?
A

La première étape pour apprendre les mots est de les extraire du flot du discours que l’enfant entend: mettre les limites entre les mots au bon endroit.

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23
Q

Apprendre la signification des mots :

  • Erreurs de segmentation ?
A

Erreurs dans la distinction des limites entre les mots dans une phrase (allé au chalet; alléo; grand-maman alléo sa maison).

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24
Q

Apprendre la signification des mots

  • L’une des choses qui contribue à l’augmentation rapide du vocabulaire est ?
A

l’attention conjointe :

  • Tendance des enfants en apprentissage du langage et de leurs partenaires de conversation adultes à porter attention aux mêmes choses.
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25
Q

Apprendre la signification des mots :
- attention conjointe développement chez enfants : a 3-4 mois, 10-11 mois et avantage si fréquente?

A
  • Dès 3 ou 4 mois, les bébés ont tendance à regarder dans la même direction que les adultes, à suivre leur regard.
  • Vers 10 ou 11 mois, cette habileté est bien développée, car l’enfant réalise que la direction du regard de quelqu’un procure de l’information importante.
  • Les enfants exposés à l’attention conjointe fréquemment voient leur langage se développer plus rapidement (« tu regardes le lapin »; « as-tu faim? »)
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26
Q

Apprendre la signification des mots :

  • Dès 2 ans et même avant, les enfants peuvent utiliser la ? (qui est favorisée par l’attention conjointe) pour apprendre de nouveaux mots.
A

Détection rapide :
- Capacité de l’enfant à utiliser des indices contextuels pour inférer de façon rapide et relativement exacte la signification d’un mot non-familier (“donne-moi le bol, pas la tasse”; “donne-moi le bol”)

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27
Q

Erreurs dans l’apprentissage des mots:

  • quelles sont les deux erreurs?
A
  1. sous-extension :
  • Une erreur sémantique fréquente est la sous-extension.
  • Usage trop restreint d’un mot
  • exemple: appeler les camions-jouets “camion”, mais pas les véritables camions sur la route; appeler poupées celles de la maison mais pas celles à la garderie
  1. Sur-extension :
  • Une autre erreur fréquente: la sur-extension
  • Usage trop global d’un mot
  • exemple: appeler un autobus “camion”; appeler les marionnettes des “poupées”
  • Souvent intentionnel: meilleure approximation parmi les mots que l’enfant connaît
28
Q

Apprendre les règles morphologiques

  • Les 1ers mots des enfants sont généralement des ?
A

morphèmes (unité signifiante en elle-même: papa, chat, soulier, lait, jus,…).

29
Q

Apprendre les règles morphologiques :

  • Les ? de la langue s’ajoutent graduellement (unités de langage qui ont peu de signification en soi mais changent la signification des mots et des phrases)
A

Les morphèmes grammaticaux de la langue s’ajoutent graduellement (unités de langage qui ont peu de signification en soi mais changent la signification des mots et des phrases) : pluriels irréguliers, féminin, contraires, etc.

  • Lion – lions; cheval – chevaux
  • Animateur –animatrice mais courageux-courageuse et fatigué-fatiguée
  • Possible - impossible
30
Q

Apprendre les règles morphologiques :

  • Le développement morphologique démontre que l’apprentissage du langage implique ?
A

l’apprentissage de règles, non seulement une accumulation de connaissances “par coeur”.

31
Q

Apprendre les règles morphologiques :

  • Sur-application de règles?
A

Sur-application de règles:

Erreurs linguistiques par lesquelles un enfant applique une règle morphologique à un mot qui constitue une exception à cette règle.

• exemple: un lion une lionne, donc un dindon une dindonne
• exemple: j’ai marché, j’ai regardé, donc j’ai boiré (bu)

32
Q

Premières phrases :

  • Vers 18-24 mois, les petits commencent à?
A

Vers 18-24 mois, les petits commencent à assembler des mots (2-3, puis de plus en plus)

33
Q

Premières phrases :

Les premières phrases prennent habituellement la forme de ?

A

discours télégraphique

34
Q

Premières phrases :
- Discours télégraphique?

A

Discours télégraphique:

  • Style de discours dans lequel les mots non essentiels à la signification de la phrase (articles, conjonctions, prépositions) sont omis.

veux jus
moi dehors
papa maison

35
Q

Premières phrases :

  • Le discours télégraphique contient rarement ?
A

Le discours télégraphique contient rarement d’énormes erreurs comme « maman ma »

36
Q

Premières phrases :

  • Mais son sens est souvent ? les adultes doivent ?
A

Mais son sens est souvent ambigu, les adultes doivent utiliser le contexte, le regard, les gestes, etc. pour bien saisir

●Je veux aller dehors; je suis dehors; j’étais dehors ce matin?

●Papa est à la maison; papa arrive à la maison; papa, je veux retourner à la maison.

37
Q

Premières phrases :

  • Les enfants peuvent comprendre des phrases ?
A

Les enfants peuvent comprendre des phrases beaucoup plus complexes que celles qu’ils produisent

38
Q

Former des phrases :
- Dans tout langage, les mots appartiennent à des ?

A

Dans tout langage, les mots appartiennent à des classes, comme les noms, les verbes, et les adjectifs.

39
Q

Former des phrases :

  • classes de mots détention?
A

Classe: Catégorie de mots dans une langue qui remplissent des fonctions similaires dans la construction des phrases.

40
Q

Former des phrases :

  • Les règles de syntaxe précisent ?
A

Les règles de syntaxe précisent comment les mots appartenant à différentes classes peuvent se combiner pour faire des phrases (Léo aime papa; papa aime Léo vs. il aime papa; papa aime il)

41
Q

Former des phrases :

Apprendre comment tout cela fonctionne est un ?

Et pourtant, pratiquement tous les enfants réussissent à ?

Cette information est entreposée dans ?

Ce n’est que des années plus tard, à l’école primaire et secondaire, que les enfants comprennent?

A
  • défi énorme.
  • à extraire et généraliser ces règles à partir du discours qu’ils entendent autour d’eux.
  • leur mémoire procédurale.
  • comprennent consciemment (mémoire déclarative) ce qu’ils ont appris inconsciemment.
42
Q

Les théories nativistes mettent l’accent sur ?

A

sur les facteurs biologiques innés.

43
Q

Selon Chomsky, une partie du cerveau est ?

A
  • est spécialement adaptée pour l’apprentissage du langage parce que le langage a évolué en même temps que le cerveau humain.
44
Q

Ceci serait « l’équipement d’acquisition du langage »?

A

un système d’habiletés innées qui aide les enfants à comprendre aisément les règles de base du langage humain.

45
Q

Résultats de recherche à l’appui de la perspective de Chomsky :

  • Aires du cerveau spécialisées pour le langage? (2)
  • quels type d’études?
A

Aires du cerveau spécialisées pour le langage :

●Aire de Broca
●Aire de Wernicke

Études génétiques (jumeaux etc.)

46
Q

Les aires de Broca et de Wernicke?

A

Mais relation complexe entre structures cérébrales et langage.

Coopération nombreuses régions.

47
Q

Le consensus actuel :

  • La plupart des chercheurs contemporains s’entendent pour dire que ?
A

les facteurs innés sont insuffisants pour expliquer le développement du langage.

48
Q

Le consensus actuel :

  • Il n’y a aucun doute que les ? contribuent aussi au développement du langage.
A
  • les facteurs environnementaux contribuent aussi au développement du langage.
49
Q

Le consensus actuel :

  • Les questions portent sur les façons dont ces?
A

deux types d’influences interagissent pour affecter le développement du langage.

50
Q

Perspective interactionniste?

A

Perspective interactionniste: un environnement social riche permet d’actualiser la tendance innée des enfants à apprendre le langage.

51
Q

L’environnement de
l’apprentissage du langage :

  • Discours destiné à l’enfant?
A

Modifications que les adultes font à leur langage lorsqu’ils s’adressent à des petits :

  • Simplification grammaticale, phrases courtes
  • Voix plus haute, intonations exagérées
  • Séparations plus marquées, prononciation claire
  • Répétition des mêmes mots dans plusieurs contextes
52
Q

L’environnement de
l’apprentissage du langage :

  • Autres influences bénéfiques sur le développement du langage? (4)
A

●Parler à l’enfant (même avant qu’il ne puisse répondre)

●Conversations parent-enfant

●Lecture de livres avec l’enfant

●La sensibilité et la synchronie parentales!

53
Q

Aspects non-linguistiques de la représentation symbolique :

La pensée représentationnelle :

  • Selon Piaget, la grande avancée cognitive de la période 18-24 mois, puis 2-3 ans, est l’émergence ?
  • Le langage est seulement l’une des manifestations des?
A
  • l’émergence de la pensée représentationnelle ou symbolique (capacité à utiliser une chose pour en représenter une autre qui n’est pas là)
  • capacités représentationnelles en émergence.
54
Q

Piaget :
pensée représentationnelle ou symbolique :

  • nommez en deux
A
  • Jeu symbolique
  • Relation entre les symboles de la réalité
55
Q

Qu’est ce que le jeu symbolique?

A

Terme utilisé pour décrire un jeu lors duquel les enfants font semblant de faire quelque chose.

Ex : faire semblant de parler au téléphone, jeux de cuisine, caisse, jouer un rôle comme au docteur, parent, espion..

56
Q

Évolution du jeu symbolique?
A, b, c

A

a) de plus en plus éloigné de la réalité
b) de moins en moins égocentrique
c) de plus en plus complexe et social

57
Q

Le jeu symbolique :
- A) de plus en plus éloigné de la réalité?
(Avant 2 ans, dès 2 ans, dès 3 ans)

A

Avant 2 ans:
- le jeu symbolique se fait avec des objets réalistes (poupées, petits animaux, ustensiles en plastique)

Dès 2 ans :
- le jeu symbolique se fait avec des objets substituts (l’oreiller est un bébé, le bloc est une voiture, le balai est un cheval)

Dès 3 ans :
- la plupart des enfants comprennent qu’un objet substitut peut avoir différentes fonctions dans différents scénarios.

*plus abstrait, moins ancré dans la réalité

58
Q

Le jeu symbolique :
- B) de moins en moins égocentrique?
(Avant 2 ans, 2-3 ans, dès 3 ans)

A

Avant 2 ans:
- le scénario implique uniquement l’enfant lui-même
- ex: il fait semblant de voler

2-3 ans :
- l’es scénario implique toujours l’enfant lui-même, mais pas uniquement; d’autres personnages sont impliqués.
- ex: il fait semblant de voler et qu’il y a d’autres enfants qui volent avec lui et il fait semblant de leur parler.

Dès 3 ans :
- le scénario peut ne pas du tout inclure l’enfant
- ex: scénario pourrait ne pas l’inclure, donc plus centré sur lui : faire semblant d’être pilote d’avion (fait semblant d’être quelqu’un d’autre)

59
Q

Le jeu symbolique :
- C) de plus en plus complexe et social:
(2) plus Jeu socio-dramatique?

A
  • Petit à petit les enfants pourront développer des scénarios de plus en plus complexes
  • Ils pourront notamment intégrer d’autres enfants, et les scénarios d’autres enfants, à leurs propres scénarios.

Jeu socio-dramatique
:
- Jeu symbolique impliquant plus d’un enfant. Commence vers 2 ans, augmente rapidement pendant la période préscolaire.

60
Q

Les bénéfices du jeu symbolique?

Le jeu symbolique favorise plusieurs sphères du développement de l’enfant? (6)

A

●Imagination, créativité
●Compétence sociale
●Contrôle de l’attention
●Mémoire
●Raisonnement logique
●Habiletés langagières

61
Q

Les amis imaginaires :

  • Une forme particulière de?
  • On a longtemps crû qu’avoir un ami imaginaire était signe?
  • La recherche suggère que? (2)
A

Une forme particulière de jeu symbolique est d’interagir avec un ami imaginaire

On a longtemps crû qu’avoir un ami imaginaire était signe d’un problème émotif ou cognitif

La recherche suggère que ce n’est pas le cas : peut avoir des effets positifs =

  • favoriser la Cognition sociale (comprendre les autres et les relations interpersonnelles)
  • favoriser la Sociabilité (ne s’enferme pas avec cet ami imaginaire mais au contraire encourage à aller vers les autres)
62
Q

Relations entre les symboles et la réalité :

Représentation duelle?

A

Représentation duelle :
- Compréhension qu’un objet symbolique est à la fois un objet en soi et la représentation de quelque chose.

63
Q

Relations entre les symboles et la réalité :

Objets symboliques?

A

Objets symboliques: symboles qui ressemblent aux objets qu’ils représentent :
➢Maquette de maison
➢Carte du quartier
➢Dessin
➢Photos, vidéos

64
Q

Compréhension de la
représentation duelle?

2 ans, 2 ans et demi, 3 ans

A

2 ans :
- Ne peuvent trouver un jouet dont on leur a montré la localisation sur une photo ou vidéo

2 ans et demi :
- Peuvent, dans 80% des cas, trouver un jouet dont on leur a montré la localisation sur une photo ou vidéo

3 ans:
- Comprennent bien la dualité: une photo est une photo en soi, mais représente aussi un lieu et des objets réels. Utilisent bien les objets symboliques pour acquérir de l’information sur le monde qu’ils représentent.

65
Q

Une grosse étape!

  • Passe de devoir manipuler des objets pour comprendre le monde, à pouvoir?
A

manipuler des “idées abstraites”, des symboles:

●Mots
●Actions symboliques
●Objets symboliques

66
Q

Ce qu’il reste à faire…..

Malgré les importantes avancées cognitives décrites, l’enfant de 2 ans et demi, trois ans, présente encore d’importantes limites cognitives :

A

●Peuvent manipuler des symboles, mais pas de façon logique

●Capacités de mémoire limitées

●Ne comprennent pas qu’il se passe des choses dans leur tête et dans celles des autres