Cours 6 Flashcards
NÉGLIGENCE DE LA LIGNE DE BASE
Description
C’est l’oubli de la fréquence à laquelle les choses apparaissent dans la réalité.
Ne tiens pas compte des informations statistiques
Néglige les chiffres
Exemple : étude de Kahneman et Tversky (1973)
Mise en contexte présentée aux participants :
« Un groupe de psychologues a interrogé et évalué, à partir d’un test de personnalité, 70 ingénieurs et 30 avocats (les chiffres), tous très performants dans leur pratique professionnelle respective. Ces interviews ont permis de réaliser des descriptions schématiques de ces 70 ingénieurs et 30 avocats.
Vous trouverez sur votre formulaire 5 descriptions choisies au hasard parmi les 100 (autre chiffre) descriptions disponibles. Pour chacune de ces descriptions, veuillez indiquer la probabilité que la personne décrite soit un ingénieur, sur une échelle de 0 à 100. »
Trois conditions expérimentales :
1. Exemple sans description.
« Jacques est âgé de 45 ans. Quelle est la probabilité que Jacques soit un ingénieur? »
2. Exemple de description biaisée. Info qui peut nous laissez penser quelque chose
« Jacques est âgé de 45 ans. Il est marié et a quatre enfants. Il est généralement modeste, consciencieux et ambitieux. Il ne montre de l’intérêt ni pour la politique, ni pour les questions sociales. Il consacre la plupart de son temps libre à ses nombreux loisirs comme le bricolage, la voile, ou la résolution de problèmes mathématiques. Quelle est la probabilité que Jacques soit un ingénieur? »
3. Exemple de description neutre.
« Jacques est âgé de 45 ans. Il est marié et n’a pas d’enfant. Très habile et très motivé, il promet d’être performant dans sa carrière. Il est apprécié par ses collègues. Quelle est la probabilité que Jacques soit un ingénieur? »
Explication
Un produit de l’heuristique de représentativité et de disponibilité
- Selon les résultats, ils se sont plus fiés aux chiffres
- Erreur de la ligne de base, mais explication puisque biaisé par l’explication
- Ils ont OUBLIÉ LES CHIFFRES de départ
Voir photo
Représentativité: jumelage de l’information déjà connu sur un ingénieur
Disponibilité: plus attiré par ce qui est anecdotiques
EFFET DE FORMULATION ET EFFET DE CONTEXTE
Description
Notre jugement est influencé par le contexte d’où proviennent les informations et la façon dont elles sont présentées.
Exemples
1. Étude de Kahneman et Tversky (1984).
2. Gravité des sentences.
Explications
Ø 1. Nous prenons notre décision en fonction de ce qui est plus facile à justifier. (On veut le plus de gens qui vivent et on veut se baser sur quelque chose de sûr. Le programme B n’est pas sûr.) (Je ne veux pas qu’il y ait des morts, alors je me penche vers les probabilités)
Ø 2. Le contexte et la formulation servent d’amorces (amorçage quand je pense à qqchose, et à quelques chose …) à des pensées ou à des schémas en particulier. Contexte= les choix. Il nous amène à penser et à amorcer le crime
Ø Théorie des perspectives.
- Étude de Kahneman et Tversky (1984)
Imaginez que les États-Unis se préparent à une épidémie d’un virus asiatique inhabituel. Le nombre de mortalités estimé est de 600. Deux programmes ont été proposés pour combattre ce virus. Les scientifiques ont estimé l’efficacité de chacun de ces programmes de la manière suivante.
Groupe 1:
- Si le programme A est adopté, 200 personnes vont être sauvées.
- Si le programme B est adopté, il y a un 33% des chances que les 600 personnes soient sauvées et 66% des chances qu’aucune personne ne soit sauvée.
Quel programme choisiriez-vous? Les participants ont choisi A: 72%
Groupe 2:
- Si le programme C est adopté, 400 personnes vont mourir.
- Si le programme D est adopté, il y a un 33% des chances que personne ne meure et 66% des chances que les 600 personnes meurent.
Quel programme choisiriez-vous? Les participants ont choisi D: 78%
- Gravité des sentences
Mathieu, un homme de 19 ans, a été arrêté pour avoir assailli une personne dans l’intention de la tuer. Mathieu plaide coupable. C’est son premier délit. Sur la base de cette information limitée, quelle sentence recommanderiez-vous?
2 groupes qui n’ont pas les mêmes choix
- Une petite amende
- Une brève période de probation
- Un mois de prison
- Six mois de prison) 36% ont choisis parmi les 4
- Deux ans de prison 34%
- Cinq ans de prison 26%
- Six mois de prison 9
- Deux ans de prison 16
- Cinq ans de prison
- Dix ans de prison
- Vingt-cinq ans de prison
- La prison à vie) 73% ont choisis parmi les 4
EFFET DE FORMULATION ET EFFET DE CONTEXTE
Théorie des perspectives (Kahneman et Tversky, 1979)
Il s’agit d’une théorie économique qui décrit la manière dont les individus évaluent de façon asymétrique leurs perspectives de perte et de gain (voir le graphique).
Il en va de même pour notre évaluation des objets, des personnes et des événements : nous percevons les aspects négatifs comme étant plus négatifs qu’ils le sont en réalité tandis que nous percevons les aspects positifs de manière assez réaliste.
On a tendance à voir les choses plus négatifs que ce que s’est
PENSÉE MAGIQUE (pensée primitive)
Et les lois
PCS
Description
C’est une pensée impliquant des suppositions qui ne se basent sur aucun rationnel. Pas logique
Lois de la pensée magique (être capable de biens différencier)
1. Loi de l’influence sur le monde physique : les pensées, les paroles et les actes peuvent influencer le monde physique en échappant aux lois de la physique. (Mariage = voir la mariée avant le mariage porte mal chance, touche du bois)
2. Loi de la contagion : quand deux objets se touchent ou se trouvent à proximité l’un de l’autre, ils se transmettent des propriétés qui peuvent durer longtemps après la transmission. (La machine qui donne un billet gagnant de loto est chanceuse) pour la contagion = il faut qu’il y ait eu dans le passer un évènement chanceux ou malchanceux (maillot chanceux)
3. Loi de la similarité : les choses qui se ressemblent ont des propriétés communes (pas vouloir manger des araignées en chocolat parce que c’est dégueu, ce n’est pas logique mais c’est plus fort que nous)
Explications
Ø Manque de réflexion.
Ø Croyances acquises par la socialisation.
Ø Effet du stress. (Lorsqu’on perd le contrôle, on a besoins d’être rassuré)
Plus on est stressé, moins on réfléchi
EFFET DE PRIMAUTÉ ET EFFET DE RÉCENCE
Effet de primauté
Description
Nous accordons plus de poids aux informations reçues en premier.
Exemple : étude de Asch (1946)
Voir le cours 4 : Formation d’impressions et attributions (partie 2).
Explications
Ø Les gens souhaitent développer une vision cohérente et s’en tiennent alors aux premières impressions, ne tenant pas compte des informations subséquentes qui entrent en contradiction avec elles. La signification des nouveaux traits est alors ajustée aux informations déjà connues.
Ø Lien avec la persistance des croyances.
Effet de récence
Description
Nous accordons une plus grande importance à l’information RÉCENTE. (Pas dernière)
Dernières minutes
Explication
Ø L’information est plus fraîche en mémoire. Elle ne subit alors pas d’interférence causée par des informations qui seraient présentées par la suite.
EFFET DE DILUTION
Description
La personne reçoit une série d’informations diagnostiques (i.e. pertinentes/utile) par rapport à un jugement social. Puis une nouvelle information non diagnostique (i.e. Sans lien avec les autres) est amenée. L’extrémité du jugement premier est alors diluée par cette information. L’information inutile réduit l’impact de l’information utile.
Exemple : études de Nisbett et al. (1981) et de Zukier (1982)
Caroline est une étudiante qui consacre environ trois heures par semaine à étudier en dehors des cours. Quelle serait, d’après vous, sa moyenne universitaire?
Judith est une étudiante qui consacre environ trois heures par semaine à étudier en dehors des cours. Judith a quatre plantes dans son appartement. Durant la semaine, elle se couche vers minuit. Elle a un frère et deux sœurs. Sa plus longue période de fréquentation amoureuse a été de quatre mois. Elle se décrit comme étant souvent de bonne humeur. Quelle serait, d’après vous, sa moyenne universitaire?
Plus grande moyenne universitaire pour Caroline que Judith
Condition!!!!!
L’information diluante doit être dite à la toute fin.
Explications
Ø La communication suit des règles. Une de ces règles est que l’information communiquée doit être pertinente pour la formation de notre jugement. Si l’information n’est pas pertinente, ça nous déstabilise. (Déstabilisé par: pourquoi il me dit ça ??)
Ø L’information devient saillante à cause de sa nature inappropriée.
Ø En nous concentrant sur les informations inutiles, nous perdons de vue l’information cruciale.
EFFET DE L’HUMEUR
Description
Il existe une relation entre l’humeur et le fonctionnement cognitif. Notre humeur influence à la fois la cible de notre attention, l’emmagasinage et la récupération des informations perçues, ainsi que nos comportements. Bref, le fait d’être de bonne humeur ou de mauvaise humeur nuance la façon dont nous percevons le monde qui nous entoure.
Explication
Ø Modèle d’infusion des affects (Forgas, 1995). On infuse le thé dans l’eau chaud (eau = jugement)
Selon ce modèle, l’influence des affects est plus grande quand l’individu s’engage dans un processus de réflexion plus approfondi. Plus je laisse les feuilles de thé (ce que je ressens) dans l’eau (jugement), plus le thé est fort.
Deux mécanismes :
Ø Heuristique affective : nous nous servons de nos affects comme une information pour juger une personne, un événement ou un stimulus. Ce que je ressens maintenant
Ø Amorçage : quand nous sommes de bonne humeur, nos sentiments positifs servent d’amorces à des cognitions positives; quand nous sommes de mauvaise humeur, nos sentiments négatifs servent d’amorces à des cognitions négatives.
Quand chacun de ces mécanismes agit-il?
Ø Quand le sujet à évaluer a moins d’importance pour l’individu et que ce dernier ne cherche pas à avoir le maximum d’exactitude : le MÉCANISME D’HEURISTIQUE est activé. On ne va pas ressentir le besoin d’y penser et de réfléchir (invitation resto et cinéma, pas amis proches, est-ce que je feel plus cinéma ou resto, comme je me sens MAINTENANT
Ø Quand le sujet à évaluer est important pour l’individu et que ce dernier est motivé à examiner toutes les informations pertinentes : le mécanisme D’AMORÇAGE est activé (j’ai des billets pour aller dans le sud, j’ai deux amis que je peux inviter. On va y réfléchir bien plus (évènements antérieurs)
Contamination mentale:
Enfin, il est à noter que même si nous tentons de faire abstraction d’une information dans notre jugement social, nous sommes influencés par l’émotion qui y est associée.
Très difficile de ne pas prendre en compte comment on feel
Ex: étude de Edwards et Bryan
Lire les infos sur un accusé qui a attaqué une femme
1. Dossier avec infos avec beaucoup de détails négatifs émotifs
2. Dossier avec infos très neutre et simple
Quand vous allez juger l’accusé
1er groupe: Ignorer ce qu’Il a fait avant
2: on ne leur dit rien
Finalement:
1. Juge l’accusé plus sévèrement
Ignorer ce qu’il a fait avant: on juger l’accusé encore plus sévèrement que ceux qu’on leur a dit de ne pas ignorer
Effet de rebond = participants de la première colonne
Si on dit de ne pas faire quelque chose = plus de chances qu’on le fasse
Effet de rebond: penser à quelque chose encore plus, parce que on ne veut pas y penser.
CROYANCE
Système de croyances:
Représentation mentale d’un ensemble de croyances (pas d’émotions) par rapport à une personne, un objet ou un thème.
Lien cognitif entre un objet et un attribut (l’info: je trouve que l’exam est difficile). (Objet psychologique: tous ce qui peut exister qu’on peut avoir de l’information (mère, cuba, paix, sapin)
Lien cognitif entre deux objets.
Lien entre fumer et cigarette (objet-objet)
Objet—————Attribut
Objet—————Objet
Opinion
Expression d’une croyance
Attitude
État mental et neuropsychologique de préparation à répondre, organisé à la suite de l’expérience et qui exerce une influence directrice et dynamique sur la réponse de l’individu à tout objet et situation qui s’y rapporte. (Gordon Allport, 1935)
Évaluation générale, positive ou négative, d’une personne à l’égard d’un objet psychologique. (Bédard, Déziel et Lamarche, 2017)
État mental: basé sur croyances, information qu’on a de quelque chose
État neuropsychologique: on les ressent (affectif)
Dès qu’on ajoute à une croyance un affecte, on a une attitude
Préparation à répondre: Cognitif, affectif et conatif
Attitude = pas inné, on les développe.
Dynamique et directrice: Donne de l’énergie et nous dirige
Ø Il est cognitif à la base.
Ø Ça inclut les individus.
Ø Il peut être concret (personne) ou abstrait (noël, une fête), réel ou imaginaire (objet d’attitude).
Ø Quand une attitude y est liée, on parle d’objet d’attitude
Objet psychologique
Tout ce qu’il est possible de se représenter.
CARACTÉRISTIQUES DE L’ATTITUDE
VOIR PHOTO
Ø Direction valence (+/-)
Ø Intensité force de l’affecte
Ø Centralité importance relative qu’on apporte
2Façons de regarder la centralité:
1. Regarde les croyances par rapport l’objet d’attitude et si quelque chose nous touche plus sentiment = plus important
2. Certains objets d’attitude sont plus importants que d’autre
Ø Certitude subjective conviction, à quel point on croit à quelque chose
Ø Accessibilité. Facilité d’activation (temps de latence=temps pour réagir avant de peser sur le bouton dans un quiz) plus facile à activer car plus présente dans notre vie.
Ø Ambivalence (peut hésiter avant de répondre) (P.139 !!!!!!!!!!!!)
Ø Niveau de conscience explicite (conscient = je sais pourquoi j’aime mon ami) ou implicite (inconscient) P.170 ENCADRÉ
P.124 ENCARDÉ MESURE DU TEMPS
STRUCTURE UNIPOLAIRE ET STRUCTURE BIPOLAIRE
La paix = positif = tout le monde pense ça donc = unipolaire
Bipolaire = positif et négatif = BFF défaut et qualité
Valence = faire l’étude du positif et du négatif ???
MODÈLE TRIPARTITE RÉVISÉ
VOIR PHOTO!!!
- 3 composantes de l’esprit humain peuvent ensemble former notre attitude de façons cohérente. Ex: moufette =
Cognitif = sens pas bon
Affectif = dégout, crainte
Conatif = motivation, énergie qui va nous mener à partir
- 3 composantes de l’esprit humain peuvent être contradictoire
Peuvent mener à être ambivalent
Texter au volant = on sait qu’il y a un danger mais j’ai envie de répondre au texto
Clash affectif et cognitif - 3 composantes de l’esprit humain affectent la réponse indépendamment sans tenir compte de l’attitude habituelle de la personne
Paul craint le feu. Il voit de la fumer dans une maison (cognitif), il court et va chercher l’enfant en feu car empathie (affectif).
Contraire à son habitude. Motivation autre (conatif)
INFLUENCE DES ATTITUDES SUR LE COMPORTEMENT
THÉORIE DE L’ACTION RAISONNÉE
VOIR PHOTO
Attitude, norme subjective et contrôle comportemental qui influence les comportements. PLUS C’EST POSITIF, PLUS C’EST FORT COMME COMPORTEMENT
Attitudes: croyances personnelles
Norme subjective: ce que JE pense que les autres penses
Contrôle comportemental: est-ce que je suis capable de faire (les ressources internes et externes qu’on croit posséder)
MODÈLE DU PROCESSUS ATTITUDE-COMPORTEMENT
Voir photo!!
Les normes sociales et activation de l’attitude se passe en même temps
Exemple : vous rencontrez un itinérant (objet)
Positif et négatif.
Je connais les normes, est-ce que je les respecte ou non
Les normes sociales: comment on réagit en société habituellement dans certaines situations
Différent de norme subjective = ce que les gens que je connais pense
Pas question de contrôle.