Cours 12 : les relations intergroupes Flashcards
Stéréotype et auto stéréotype
Croyance d’une personne à l’égard des caractéristiques des membres d’un groupe
Peut-être pour mon groupe et les autres
Toutes les informations qu’on a sur un groupe (côté cognitif, pas de sentiments)
Croyances/connaissance
Peut être positif ou négatif
auto stéréotype : Stéréotype se rapportant à son propre groupe
Préjugé
Attitude négative injustifiable envers les membres d’un groupe.
Base cognitive et affectif. Je déteste ce groupe
Peut avoir préjugé positif, mais en psycho sociale on étudie plus les préjugés négatifs
Aspect conatif: le préjugé nous motive à certains comportements (souvent négatifs)
Discrimination
Comportement négatif dirigé contre les membres d’un groupe
Peut être positif, mais les chercheurs étudient plus les comportements négatifs = discrimination inverse et positive
Basé sur les préjugés, mais pas toujours. Discrimination sans avoir de préjugé, soit la discrimination institutionnelle. Dans une institution, il existe loi ou règlement qui discrimine les gens.
Ex: les hommes homosexuels n’avaient pas le droit de donner du sang sils avaient eu des relations sexuelles dans la dernière année. Les gens qui appliquent les règlements n’ont pas nécessairement un préjugé, elle est obligée d’avoir un comportement discriminant.
Endogroupe
Notre groupe d’appartenance.
Exogroupe
Groupe auquel nous n’appartenons pas
Certaines catégories sociales sont plus susceptibles de faire face à des préjugés et à de la discrimination. L’ampleur de ces manifestations a motivé la description et l’étude de phénomènes particuliers incluant, par exemple :
- Le racisme (groupes ethniques);
- Le sexisme (appartenance sexuelle);
- La xénophobie (personnes étrangères);
- L’antisémitisme (Juifs);
- L’homophobie (personnes homosexuelles);
- La transphobie (personnes transgenres);
- L’âgisme (groupes d’âge);
- Le capacitisme (personnes ayant un handicap psychologique ou physique).
THÉORIE DE LA PRIVATION RELATIVE
(Crosby, 1976, 1984; Davis, 1959; Stouffer et al., 1949)
Privation relative:
Sentiment de mécontentement, de colère ou d’injustice qui est dépendant de la comparaison.
Stouffer (1949) fut le premier s’intéresser de manière scientifique à la privation relative. Lors d’une recherche effectuée auprès de soldats américains lors de la Deuxième Guerre mondiale, il a remarqué que les plaintes pour des promotions étaient exprimées plus fortement dans les forces de l’air que dans la police militaire. Or, davantage de promotions étaient attribuées dans les forces de l’air.
Pourquoi y’a tant de monde qui en ont et moi je n’en ai pas.
On se sens moins laisser quand c’est one in a million
Plus l’injustice est grande, plus que je le veux ???
Cinq conditions pour qu’il y ait de la privation relative :
- La personne voit que quelqu’un d’autre possède X.
- Elle veut X.
- Elle sent qu’elle a le droit d’avoir X.
- Elle sent que c’est faisable d’avoir X.
- Elle ne se sent pas responsable du fait de ne pas avoir X.
Plus l’écart entre ce que j’ai et ce que je pense mériter est grand, plus le sentiment de privation relative est fort.
Plus le sentiment de privation relative est fort, plus la personne est tentée d’agir pour réduire l’écart entre la situation actuelle et les attentes subjectives.
Le sentiment de privation relative se manifeste le plus souvent collectivement plutôt qu’individuellement.
Quand on se compare, et qu’on sent qu’on est injustement traité, on peut développer des sentiments de jalousie et être fâché. Créer des préjugés (sentiments négatifs) sur les autres
Les préjugés selon la SOCIALISATION
- Certains préjugés sont acquis durant l’enfance, à partir des modèles sociaux.
- Très tôt, l’enfant commence à prendre conscience des différences entre les catégories sociales : vers 1 an, il perçoit les différences sexuelles; vers 3 ans, il commence à se questionner sur les différences observables.
- En ce qui concerne les préjugés, le jeune enfant agit au départ par imitation de ses modèles. Puis, vers l’âge de 2-3 ans, il commence à intérioriser les préjugés sexistes; et vers l’âge de 3-5 ans, il commence à intérioriser les préjugés raciaux. Les préjugés se renforcent graduellement jusqu’à l’âge de 7 ans environ. Ils peuvent ensuite se maintenir ou diminuer à l’adolescence. Après, il y a souvent cristallisation. (Maintient, difficile de changer le préjugé)
- Il s’agit davantage d’une influence informative (nous envoie des informations comment voir certains groupes). (Gars vs fille dans les magasins de jouets)
ex: Volleyball de plage: homme = bermudas, femmes = maillot bikini (sexy)
INFLUENCE SOCIALE sur les préjugés
- L’influence sociale se produit par le biais de la conformité au groupe de référence.
- Les gens n’osent pas exprimer leurs croyances allant à l’encontre du groupe de référence par peur du rejet, de réactions hostiles et pour être acceptés. Ils se conforment alors aux normes sociales véhiculées dans le groupe.
- La pression sociale engendre la soumission publique. La soumission publique peut, petit à petit, se transformer en soumission réelle et intériorisée.
- L’influence sociale a surtout pour conséquence d’amener un maintien des préjugés.
- Il s’agit davantage d’une influence normative.
Si je veux être accepter dans le groupe, je vais dire comme les autres, pas parce que je suis d’accord, mais parce que je ne veux pas être rejeter. Peut-être intériorisé et se convaincre.
PERSONNALITÉ AUTORITAIRE
3 caractéristiques
(trait de personnalité et nous influence dans tout ce que je fais dans la vie)
Trois caractéristiques fondamentales
Soumission autoritaire
Acceptation de manière inconditionnelle d’une autorité morale idéalisée, accompagnée d’un profond désir d’être associé au symbole de l’autorité et de faire partie de l’endogroupe idéalisé. (Respecter les supérieurs)
Conventionnalisme
Conformité aux traditions et aux conventions sociales, dont la nécessité d’obéir aux lois et aux règlements en place. (Les normes sociales aussi) (respecter à la lettre)
Tendance à l’agression autoritaire
Surveillance des manquements aux règlements et aux valeurs traditionnelles, puis condamnation et punition des coupables. (Vouloir punir)
PERSONNALITÉ AUTORITAIRE
Exemples d’attitudes et de comportements
- Refus du changement. (Fermé)
- Rigidité intellectuelle (fermé aux nouvelles idées).
- Soumission facile à l’autorité.
- Admiration inconditionnelle pour ceux qui ont du pouvoir.
- Exercice maximal du pouvoir envers les subordonnés.
- Ethnocentrisme.
Ethnocentrisme
Croyance d’une personne selon laquelle son endogroupe est supérieur aux exogroupes.
Les autres sont moins bon
Conclusion sur les personnalité autoritaire:
Pour ceux qui ont une personnalité autoritaire, le fait d’avoir un grand respect pour l’ordre établi et un manque d’ouverture favorisent le développement et le maintien de préjugés.
DÉPLACEMENT VERS UN BOUC-ÉMISSAIRE
Bouc émissaire:
Personne ou groupe de personnes à qui l’on attribue injustement la responsabilité de tous les torts, de toutes les fautes
Beaucoup plus facile de prendre une personne vulnérable comme bouc émissaire
Dans la société: connait mal la langue, pas beaucoup d’argent pour se défendre …
Facile de dire que c’est la faute des immigrants quand ils sont plus vulnérables dans la société.
QUAND UN INDIVIDU NE CORRESPOND PAS À UNE CATÉGORIE
Categorisation et les 3 situation
ex: Catégorie sociale (femmes, homme, trans)
Categrorisation: Processus par lequel on perçoit les personnes comme membre d’un groupe ou d’une catégorie plutôt que comme des individus
3 situations:
1. Catégorie des chanteurs rock: toutes les caractéristiques = XWYZ
Nouvelle personne = juste WXY «Ah je pensais que toute les chanteurs rock était comme ça, mais non»
2. Parfois, ça prend plus qu’une personne afin de changer notre image de la catégorie.
3. Y’a des gens qui créer une sous-catégorie (exception), la perception devient erronée, la personne n’accepte pas qu’elle a tort. Dangereux pour la perduration des préjugés.
PHÉNOMÈNE D’ASSIMILATION-DIFFÉRENCIATION
Assimilation
Accentuation des ressemblances entre les individus appartenant au même groupe.
Différenciation
Accentuation des différences entre les individus appartenant à des groupes distincts.
La combinaison de ces deux processus amène les gens à percevoir à tort que les membres de l’exogroupe sont très différents de ceux de l’endogroupe.
On voit juste deux groupes différents, on oublie qu’ils sont tous des emojis.
Pour réduire les préjugés, il faut se concentrer sur les ressemblances.