Cours 5 Flashcards
EXACTITUDE DE NOS PREMIÈRES IMPRESSIONS
Nous pouvons commettre des erreurs, mais…
Malgré les limites de notre perception, certains facteurs peuvent nous aider à former des impressions plus exactes des autres.
Ø Les indices visuels venant de la personne observée (caractéristiques physiques, tenue vestimentaire, comportements et expressions non verbales).
Ø Le fait que certains traits de personnalité s’accompagnent de comportements particuliers.
Ø Les propos exprimés verbalement par la personne.
Ø Notre volonté à être exact.
Ø Notre connaissance des risques d’erreur.
Ø L’utilisation de stratégies mentales efficaces.
TENIR COMPTE DU CONTEXTE
Ø Exactitude globale.
Lorsque nous portons un jugement général sur une personne, c’est-à-dire indépendamment du contexte dans lequel nous l’observons, il peut arriver que notre jugement soit exact ou non.
Mais le risque de se tromper est plus élevé parce que la personne peut être différente selon le contexte dans lequel elle se trouve.
Quel type d’erreur sommes-nous susceptibles de commettre?
Ø Exactitude circonscrite.
Lorsque nous évaluons une personne en lien avec un contexte précis, il y a plus de chances que notre jugement soit exact.
Le manque d’exactitude globale = erreur d’attribution fondamentale
AJOUT DE NOUVELLES INFORMATIONS
Plus le percevant a l’opportunité de recueillir de nouvelles informations sur la personne observée, plus il peut clarifier son impression (développement de son concept de la personne).
Par contre, si les nouvelles informations ne concordent pas avec l’impression initiale, le percevant peut éprouver de la difficulté à adapter son impression, parce que cela exige un effort cognitif plus grand. Il en résulte que l’impression initiale a tendance à demeurer intacte.
Enfin, il appert que même si l’impression initiale change, ce n’est généralement qu’en partie ou de manière graduelle.
BIAIS CONFIRMATIFS
3
HCP
Confirmation d’hypothèse
Cherchez les infos qui confirme ce qu’on sait déjà, être attentif aux infos qu’on sait déjà
Persistance des croyances
Tendance à discréditer les informations qui contredisent les croyances existantes et à réinterpréter les faits de manière à confirmer ces croyances.
Prophétie qui s’autoréalise
Processus par lequel les croyances d’un percevant par rapport à une autre personne l’amène à adopter certains comportements qui, eux, amènent l’autre personne à se comporter de façon à confirmer les croyances initiales du percevant
EXEMPLE DE LA CONFIRMATION D’HYPOTHÈSE
Étude de Chapman et Chapman (1967, 1969)
Les chercheurs ont présenté à des psychologues et à des étudiants en psychologie des cas de patients hypothétiques présentant des problématiques diverses. Chaque cas était accompagné d’un diagnostic (paranoïa, problème d’impuissance, etc.) et du dessin d’un bonhomme, censé avoir été fait par le patient.
Résultats :
- Les participants surestiment la fréquence des signes présents dans le dessin en fonction de la problématique du patient. Par exemple, lorsqu’ils savent qu’ils jugent un paranoïaque, ils trouvent davantage de gros yeux dans les dessins; quand ils pensent que le patient est préoccupé par sa masculinité, ils trouvent davantage de larges épaules et de musculature développée. (
- Cet effet s’avère très résistant aux données contradictoires, puisque, en présence de rapports qui témoignent du contraire, les participants ne corrigent pas leurs conclusions et continuent à se baser sur leurs théories.
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Exemple de la persistance des croyances
Les participants ont interprété la performance d’Hannah en fonction de leurs croyances initiales (i.e. leurs attentes). Cette étude montre que lorsque les gens ont une croyance sur quelque chose, ils peuvent interpréter les nouvelles informations pour aller dans le même sens que leur croyance. Les participants ont interprété les résultats selon leurs croyances
p.192. ÉTUDE: SE CONCENTRER SUR LES 3 ÉTAPES !!!
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TRAITEMENT DE L’INFORMATION SOCIALE
PROCESSUS DE BASE
3 étapes
- Observer
- Stockage/mémorise (déformation possible)
- On ramène l’info à notre conscience
ÉTAPES DU TRAITEMENT DE L’INFORMATION
Stimuli en provenance de l’environnement -> mémoire sensorielle ATTENTION -> mémoire à court terme-> mémoire à long terme
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Mémoire sensorielle: contient beaucoup d’infos bref (très bref moment) 5sec
Attention: plus on porte attention à quelque chose, plus l’info va se rendre loin dans notre mémoire
Mémoire à court terme: (mémoire de travail) c’est le maintenant. Premier lieu où passe la nouvelle information. Ex: je vois quelqu’un échapper son téléphone dans le métro. Contient un nombre limité d’élément à la fois (5 à 9). Les informations circulent. Si on se répète une information sans cesse, l’information reste dans le court terme. Reste 30sec.
Mémoire à long terme: toutes les informations de toute notre vie, illimité. Si on oublie, les informations sont difficilement accessibles. Pour qu’une info disparaissent à tout jamais, il faut qu’il y ait un dommage au cerveau. Même si l’info est là, elle n’est pas nécessairement facilement accessible.
PROBLÈMES LIÉS À L’ATTENTION
SPDV
Ø Problème d’attention sélective.
Causé par le fait de diriger son attention sur un stimulus en particulier.
Ø Problème d’attention partagée.
Causé par le fait de diriger son attention sur plusieurs stimuli à la fois. (Écouter deux conversations en même temps)
Ø Problème de distraction.
Causé par l’intervention de stimuli externes (entendre un bruit) ou internes (notre ventre gargouille, je réfléchi à autre chose)
Ø Problème de vigilance.
Causé par la rêverie, les absences psychologiques, la réflexion, la somnolence. (On part dans la lune)
PROCESSUS DE RÉCUPÉRATION
Ø Rappel.
Retrouver une information en la cherchant dans notre mémoire. (Ex: aux examens)
Ø Rappel sériel.
Rappel d’informations dans un ordre précis. (Alphabet)
Ø Reconnaissance.
Reconnaissance d’une information familière après y avoir été exposée. (Odeur)
Ø Amorçage.
Activation d’associations mnésiques suite à la présentation d’un stimulus (soleil = chaleur = été = vacances = voyages) association
Amorcer certaines informations
EXEMPLE : L’OEIL DE LA CAMÉRA
Est-ce que le policier à été agressif. Plus d’info = plus fiable. L’attention a un impact sur comment on va percevoir une situation.
p.461-469 à lire
Façons de stocker de l’info dans notre cerveau
Catégorie
Catégories (sociale) (regroupement de personnes)
Structures mentales qui incluent tous les objets, personnes ou événements partageant les mêmes caractéristiques typiques.
Façons de stocker de l’info dans notre cerveau
Schéma
Schémas (regroupement d’informations)
Peut avoir des schéma sur des catégories sociales
Structures mentales qui incluent des informations reliées entre elles
TOUT (tout tout tout) ce qu’on connait sur quelque chose sont regroupé (ex: avocat)
Les schémas sont personnels à chacun, car on vit toute des expériences différentes
Schéma complexe lorsqu’on a plusieurs informations
Quelques types de schémas
Ø Schémas sur le soi. LE PLUS COMPLEXE QU’ON A (p.80-93)
Ø Schémas sur les personnes que nous connaissons. (Mère)
Ø Schémas sur les types de personnalité. (Décrire des types de perso ex: décrit moi une personne sportive)
Ø Schémas sur les rôles sociaux. (Comportement qu’on s’attend d’une personne ex : prof, pompier) aussi appelé stéréotype
Ø Schémas sur les groupes sociaux. (C’est quoi un genre masculin)
Ø Schémas sur les événements. (Je vais au restaurent et je m’attends à un service bla bla, je sais ce qui va arriver)
UTILITÉS ET INCONVÉNIENTS DES CATÉGORIES ET DES SCHÉMAS
Utilités
Ø Organiser et simplifier les informations dans notre mémoire à long terme.
Ø Guider notre attention sur certaines informations présentes dans notre environnement. (Un policier qui fait la circulation)
Ø Évaluer et interpréter plus rapidement les nouvelles informations (objets, personnes, événements). (Voir quelqu’un courir (peut être sportif, peut courir après son autobus))
Inconvénients
Ø Sélectionner certaines informations plutôt que d’autres. (Confirmation d’hypothèse)
Ø Transformer les informations recueillies. (Persistances des croyances)
Ø Sauter rapidement à des conclusions. Cette personne est habillée en sport = elle est sportive
Ø Augmentation du risque d’erreur.
Heuristiques
Raccourcis mentaux qui réduisent les activités mentales complexes en des jugements simples et rapides.
Ø Ces raccourcis incitent les gens à employer leurs catégories et schémas afin de traiter plus rapidement et avec moins d’efforts les informations présentes dans leur environnement.
Utile mais pas fiable puisqu’il peut y avoir des erreurs
TYPES D’HEURISTIQUES et règle
DASAR
Règle: Processus cognitifs qui permet de faire rapidement des estimations
Ø Heuristique de représentativité.
Processus par lequel il y a jumelage de l’information de notre environnement social avec des prototypes ou schémas déjà existants, afin de porter un jugement basé sur la ressemblance entre les deux. JUMELAGE ET RESSEMBLENCE (est-ce que cette personne ressemble à mon schéma d’un type de personne, oui ou non) RÉPONSE TOUJOURS OUI OU NON
Ø Heuristique de disponibilité.
Processus par lequel l’information rapidement rappelée est utilisée afin de porter un jugement.
- QUANTITÉ d’informations
- ACCESSIBILITÉ de l’information
Je travaille à l’hôpital, les informations médicales sont accessibles dans ma tête et je connais beaucoup de chose sur le sujet
Ø Heuristique d’ancrage (et d’ajustement).
Processus par lequel un événement similaire est utilisé comme POINT DE RÉFÉRENCE pour parvenir à une estimation. L’estimation est ajustée en tenant compte des particularités de la situation actuelle. Réponse plus nuancée. Ancrage: Est-ce que je fais plus d’exercices que le point de référence (3x par semaine selon les experts). L’estimation: quel est ma grandeur, je sais que mon frère est 6’, alors je dois être 5’5.
Ø Heuristique affective.
Processus par lequel une réaction affective est utilisée comme point de référence pour porter un jugement. Comment je me sens MAINTENANT pour juger ce qu’il se passe.
Ø Heuristique par simulation.
nous tentons de déterminer ce qui arrivera dans l’avenir ou de déterminer ce qui s’est produit dans le passé en se basant sur les connaissances acquises. SCÉNARIO.
ERREURS DE JUGEMENT (expliquer par les heuristiques)
RECONSTRUCTION DES SOUVENIRS (encadré p.64)
Description
Nos souvenirs ne sont habituellement pas des copies exactes de nos acquisitions et de nos expériences passées. Ils sont en partie construits au moment de l’emmagasinage et de la récupération.
Exemple : étude de Loftus et Palmer (1974)
Vidéo: accident. Estimer la vitesse des autos. On change un mot dans la question.
Environ à quelle vitesse circulaient les voitures lorsqu’elles …
… se sont frappées (hit)?
… se sont fracassées (smashed)?
… sont entrées en collision (collided)?
… se sont heurtées (bumped)?
… se sont touchées (contacted)?
Explications
Ø Lors de l’élaboration de nos souvenirs, nous utilisons inconsciemment nos connaissances et nos croyances pour combler les lacunes.
Ø C’est parfois un produit de l’heuristique affective