Cours 5 Partie 2 Flashcards

1
Q

Définition douleur

A

« une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à un dommage tissulaire réel ou potentiel ou s’en rapprochant »

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Q

Dimensions douleur

A

 Cause physiologique de la douleur
 Réaction : Sensation désagréable, subjectif

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3
Q

Douleur aigu VS chronique

A

Douleur aigue : Blessure vient d’arriver
Douleur chronique : Blessure est guérie (après 3 mois environ, mais pas toujours vrai ex. : arthrose, lésion toujours la mais douleur chronique)

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4
Q

Rôle de la douleur (2)

A

 Signalisation d’une menace envers l’intégrité corporelle (blessure, maladie) ; Mécanisme de protection, de défense
 Signalisation d’une menace envers l’intégrité de l’être (actualisation de soi, maitrise de soi, relation interpersonnelle…)

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5
Q

Blessure = douleur ?

A

NON
Blessure ≠ douleur ; pas automatiquement de la douleur

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6
Q

Douleur VS expérience de la douleur

A

Douleur :
 Expérience subjective résultant de la nociception, i.e., modulation de l’information sensorielle transmise via le processus neuronal jusqu’au cerveau.
Expérience de la douleur :
 Unique à chaque individu car elle intègre les facteurs biologiques (ex: génétiques, processus neuronal), psychologiques (ex: cognition, émotions, apprentissage) et sociaux (ex: soutien social, culture)

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7
Q

Comprendre la douleur du patient

A

= Comprendre comment le patient réagit à la nociception
- Cognition
- Émotions
- Comportements

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8
Q

Comprendre la douleur du patient : cognitions

A
  • Qu’est-ce que l’information nociceptive signifie-t-elle pour le patient
  • Perçue comme une menace ou gérable ?
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9
Q

Comprendre la douleur du patient : émotions

A
  • Comment le patient se sent face à cette nociception
  • Anxieux, impuissant ou sous contrôle ?
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10
Q

Comprendre la douleur du patient : comportements

A
  • Comment se comporte-t-il en réponse à cette nociception
  • Évitement ? continue sa vie comme avant ? Surutilisation ?
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11
Q

Activités cérébrales et douleur : douleur aigu

A

Plus directement associée aux nociceptions, donc les activités cérébrales se voient plus dans les cortex somatosensoriels
= Plus parties sensorielles qui sont activées

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12
Q

Activités cérébrales et douleur : douleur chronique

A

Les activités cérébrales transfèrent vers les centres cognitifs, affectifs et motivationnels
= Plus parties psychologiques qui sont activées

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13
Q

Anticipation de la douleur (4)

A

 Patient a vraiment mal ou anticipe la douleur ? Anticipation cause de la douleur pour vrai !
 Une anticipation de la douleur active le cortex préfrontal, le thalamus, les cortices somatosensoriel secondaire SII, cingulaire antérieur, pariétal inférieur et insulaire.
 Cela dit, les régions cérébrales activées par anticipation d’avoir mal superposent grandement celles activées par douleur.
 Une réduction d’anticipation de la douleur diminue substantiellement les activations cérébrales reliées à la douleur.

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14
Q

Allodynie c’est quoi

A

L’allodynie se manifeste lorsque des stimuli non-nociceptifs sont perçus douloureux.

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15
Q

Allodynie mécanisme (2)

A

 Ce phénomène se produit lorsque les neurones à large spectre dynamique répondent aux stimuli non-nociceptifs et/ou les interneurones inhibiteurs sont désinhibés par la voie descendante (pas sûre)
 Phénomène de sensibilisation centrale, souvent une hypoesthésie en même temps, car voie tactile inhibé

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16
Q

Facteurs de risque relatifs à la douleur chronique (3)

A

Biologique
Psychologique
Social

17
Q

Facteurs de risque relatifs à la douleur chronique : biologiques

A
  1. Sexe :
    Femmes > Hommes
  2. Comorbidités : plus de comorbidités = plus de douleur
    Pourquoi ? Pourquoi ? Sensibilisation centrale, on a tendance à avoir de la douleur plus facilement
  3. Âge
18
Q

Facteurs de risque relatifs à la douleur chronique : psychologiques (7)

A
  • Anxiété
  • Dépression
  • Détresse
  • Stress
  • Catastrophisme face à la douleur (rumination, impuissance, amplification)
  • Sentiment d’injustice/colère
  • Anticipation de la douleur
19
Q

Facteurs de PROTECTION relatifs à la douleur chronique : psychologique (4)

A
  • Acceptation de la douleur
  • Auto-efficacité de la douleur
  • Pleine conscience
  • Bienveillance/Compassion
20
Q

Facteurs de risque relatifs à la douleur chronique : sociaux (6)

A
  • Support social vs. Solitude (importante de la QUALITÉ du support !)
  • Relation conflictuelle – communication de la douleur (exprimer ses besoins p/r douleur)
  • Attitude soucieuse de l’entourage
  • Attitude des professionnels de la santé (ne pas négliger ce que le patient dit)
  • Éducation
  • Traumatisme à l’enfance (ex. : divorce de parents, négligence parentale, abus physique / psychologique…)
21
Q

Évaluation en ergothérapie : 3 aspects

A
  1. Aspects physiques (personne/environnement)
     tel qu’on a vu à date
     la douleur : Spontanée (au repos = anticipation) ? Provoquée par la palpation ou par certains gestes (nociception)?
  2. Aspects psychosociaux
     Affects
     Sociaux
  3. Aspects occupationnels
     DASH, ULFI…
     Horaire occupationnel
     Activités
     Principes ergonomiques
22
Q

Interventions de base (4)

A
  • Créer un environnement thérapeutique sans préjugé et confortable pour le patient de s’exprimer.
  • Donner plus d’informations au patient sur sa condition médicale et sur les traitements prescrits.
  • Mettre l’accent sur les effets positifs du traitement et éviter d’insister trop sur les effets négatifs.
  • Offrir des interventions basées sur les données probantes.
23
Q

Interventions spécifique (6)

A
  1. Éducation neurophysiologique de la douleur
  2. Exposition graduelle
  3. Respiration profonde
  4. Auto-gestion
  5. Méditation en pleine conscience
  6. PGAP
24
Q

Éducation neurophysiologique de la douleur (ÉND) est associée à …

A

L’efficacité de l’ÉND est associée aux améliorations des cognitions (croyances) relatifs à la douleur, à l’intensité de la douleur et des fonctions psychologiques, physiques et sociales.

25
Q

ÉND aide les patient à : (3)

A

 à apprendre comment les pensées, émotions et comportements sont associés aux douleurs.
 à comprendre les concepts de nociception et la pertinence d’intervention biopsychosociale.
 à comprendre que la douleur reflète les menaces perçues qui ne sont pas nécessairement reliées à des lésions, ainsi, il est plus facile pour eux d’accepter des exercices qui pourront améliorer leur condition.

26
Q

Exposition graduelle (EG) (2)

A

 Basé sur le modèle peur-évitement
 Le niveau d’exposition à l’exercice/activité sera graduellement augmenté d’un niveau tolérable à un moins tolérable en termes de degré de participation, durée et peur.

27
Q

EG efficacité

A
  • Un essai randomisé contrôlé (2016) a démontré l’efficacité d’EG en réduisant la douleur et la peur et améliorant les capacités fonctionnelles chez les patients souffrant du syndrome complexe régional de la douleur au MS.
28
Q

Respiration profonde
Comment ?

A
  • Trouver un moment seul et ne pas se faire déranger.
  • S’assoir ou s’allonger confortablement pour pouvoir se relâcher complètement.
  • Fermer les yeux
  • Réduire son rythme respiratoire à environ 5-6 respirations/min (5-6 sec pour l’inspiration et 5-6 sec pour l’expiration).
  • Respirer par le nez tout en douceur et de façon diaphragmatique (à l’inspiration, le ventre devrait légèrement se gonfler et revenir plat à l’expiration).
  • Il n’y a pas de pause entre l’inspiration et l’expiration.
  • Concentrer son attention sur sa respiration. Lorsqu’on se rend compte que son esprit vagabonde dans plein de pensées, ramener son attention sur la respiration et sur les sensations dans son corps.
29
Q

Auto-gestion : Les principes (7)

A

1) bâtir l’auto-efficacité
2) auto-surveillance (self-monitoring)
3) établir des objectifs et planifier des actions
4) prise de décision
5) résolution de problème
6) personnalisation (self-tailoring)
7) partenariat entre patients et cliniciens

30
Q

Auto-gestion : aborder les différents aspects de la vie (7)

A

 Dosage des activités
 Consommation des aliments/ROH/tabac/médicaments
 Exercice/activités physiques
 Sommeil
 Principes ergonomiques
 Activités sociales /loisirs
 Aspects psychologiques (pensées constructives, distraction, amélioration d’affect, relaxation/visualisation).

31
Q

Auto-gestion : efficacité

A

 Une étude longitudinale : la combinaison d’anti-dépresseurs avec AG a amélioré les habiletés d’auto-gestion pour douleur et dépression chez les patients atteints de lombalgie ou de cervicalgie chronique.
 Une revue systématique sur l’AG utilisant des technologies (en ligne, répondeur intéractif, téléphone) : efficacité variée (faible à forte) sur la douleur et les capacités fonctionnelles, démontrée.

32
Q

PGAP : Progressive Goal Attainment Program (6)

A

 Élaboré par le Dr M Sullivan (psychologue)
 Adressé aux individus avec douleur chronique, syndrome de stress posttraumatique, dépression, etc.,
 Un programme de 10 semaines offert par ergo, physio, infirmier, TS… certifiés.
 2 jours de formation, donné partout au monde
 visant le RAT, optimiser les rôles sociaux (famille, travailleur, …)
 Portion psychothérapique adressant l’aspect psy (catastrophisme, sentiment d’injustice, etc…)