Cours 5 Partie 1 Flashcards

1
Q

Impacts psychologiques d’une blessure de la main (5)

A

 Significatifs au-delà de 2 ans
 Différences individuelles
 S’expriment différemment dans le temps
 Ne sont pas liés à la sévérité de la blessure
 Difficultés pour lesquelles les patients consultent peu

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2
Q

Pourquoi en tenir compte? (5)

A

 Consensus dans les études pour une approche globale
 Dépistage
 Évaluation et traitement des problèmes psychologiques
 Erreur souvent faite de penser que réadaptation physique = guérison psychologique
 Influencent la réadaptation, la qualité de vie et la capacité à réintégrer les rôles sociaux

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3
Q

Troubles de santé mentale chez les blessés de la main (3)

A

 La détresse psychologique peut entraver le rétablissement
Exemple : Personnes ne vont pt pas aller à leur RDV en ergo parce que c’est comme un rappel
 Influence le retour au retour au travail même en l’absence de tous les critères
 Importance du dépistage et d’intervenir tôt

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4
Q

Types de troubles (3)

A

 Trouble de stress post-traumatique : Jusqu’à 38% après un an – (> vétérans)
 Anxiété : Entre 20.6 et 63%
 Dépression : Entre 25.5 et 57%
*Variation dans les études en raison des devis utilisés par les chercheurs MAIS significativement plus élevés que dans la population générale

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5
Q

Types d’impacts psychologiques (4)

A

IMPACTS AFFECTIFS
IMPACTS COGNITIFS
IMPACTS PHYSIOLOGIQUES
IMPACTS COMPORTEMENTAUX

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6
Q

Évolution impacts affectifs

A

 Déclin graduel anxiété, dépression, apparence
 TOUTEFOIS pour émotions négatives (dégout, hostilité et irritabilité) : Pas les plus fort au début, mais reste dans le temps et demeurent élevées
*Pas des émotions faciles à nommer !
 Hostilité : surtout en lien avec contexte de la blessure (ex. : manque de sécurité autour de l’appareil)

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7
Q

Évolution impacts cognitifs

A

 Déclin graduel des cauchemars et de la concentration / attention
 Toutefois demeure plus longtemps et plus élevée pour les flashbacks (pensées de l’événement, images)

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8
Q

évolution impacts physiologiques

A

 Déclin graduel sursaut et membre fantôme
 Toutefois pour difficultés sexuelles : apparaissent à 3 mois pour 30% et déclinent mais demeurent
*Hommes ne vont souvent pas le mentionner spontanément

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9
Q

évolution impacts comportementaux

A

 Déclin pour déni et éviter de regarder la main
*Déni = façon de se protéger, on essaye de se préserver de notre réalité ; on ne peut pas facilement ignorer une main atteinte, donc déni descend vite
 Augmentation pour les trois autres (abus alcool/drogues, problème conjugaux, évitement)
*Évitement (65% à trois mois) ; Plus on essaye de pas penser à quelque chose, plus on y pense

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10
Q

Facteurs psychosociaux et impacts psychologiques : sexe

A

 Hommes : fonctionnalité (travailleur manuel, main = gagne-pain)
 Femmes : esthétique (pas selon la gravité)

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11
Q

Facteurs psychosociaux et impacts psychologiques : âge

A

 Enfants plus résilients
 Adolescents et jeunes adultes: amputation est plus traumatique
 Gens plus âgés vont moins consulter

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12
Q

Facteurs psychosociaux et impacts psychologiques : culture

A

signification de la main dans différentes cultures

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13
Q

Facteurs psychosociaux et impacts psychologiques : éducation

A

 Influence la compréhension des consignes : adapter notre langage pour permettre au patient de prendre une décision éclairée… attention à donner trop d’informations et au «jargon»

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14
Q

Facteurs psychosociaux et impacts psychologiques : support sociale

A

 Facteur de protection par excellence!
 Consensus au plan de la recherche sur TSPT

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15
Q

Facteurs psychosociaux et impacts psychologiques : style de vie

A

 Comment la personne gérait le stress avant l’accident? Consommation? Sportif compétitif? (Bon facteur de motivation mais peut aussi amener à en faire trop)

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16
Q

Facteurs psychosociaux et impacts psychologiques : antécédents traumatiques

A

 Résilience parfois plus forte chez certains alors que d’autres vont revivre traumatisme antérieur et moins bien s’adapter au présent événement

17
Q

Facteurs psychosociaux et impacts psychologiques (7)

A
  • Sexe
  • Âge
  • Aspect culturel
  • Éducation
  • Support social
  • Style de vie
  • Antécédents traumatiques
18
Q

Stratégies d’adaptation chez les patients (3)

A

 Différences individuelles
 Varient dans le temps ; changement de stratégies à travers le temps
 Stratégie à court et stratégie à long terme

19
Q

Stratégies à court terme (4)

A

 Évitement (peu efficace à long terme ; plus on veut éviter d’y penser… plus on y pense)
 Repenser à l’événement traumatique
o En pensées
o Retour sur les lieux de l’événement
 Maintien du contrôle (confrontation directe et pratique)
o Attitude plus dominante – échantillons composés majoritairement d’hommes selon auteurs de l’étude
 Chercher de l’aide
o Pour les activités quotidiennes
o Support émotionnel, financier

20
Q

Stratégies à long terme (3)

A

 Acceptation / résignation: la stratégie la plus bénéfique
 Reprise des activités : Utiliser les objets différemment
 Adapter les rôles:
o Parfois aide des autres entraîne frustration chez le patient
o Amène collaboration avec autres(proches, collègues) mais peut en amener certain à renoncer aux activités

21
Q

Recommandations pour les interventions (3)

A

 Impliquer les proches
 Tenir compte des aspects psychosociaux : Éviter d’assumer que guérison physique implique guérison psychologique – importance du dépistage
 Adapter les interventions aux activités du patient : Travailler dans une approche centrée sur le patient

22
Q

Modèle de prévention par étapes / Modèle de O’Donnell : objectifs

A

 Mesurer l’efficacité d’un modèle d’intervention psychologique par étapes en milieu hospitalier pour prévenir les troubles de santé mentale

23
Q

Modèle de prévention par étapes / Modèle de O’Donnell : méthodologie

A

 683 patients hospitalisés suite à une blessure grave (accidents de la route , chutes, agressions, accidents de travail) ont accepté de participer à l’étude
 Dépistage dans les jours suivant l’accident –Post traumatic Adjustment Scale (PAS)
 Suivis pendant 12 mois
 Suivi à 4 semaine –366 patients à risque élevé évaluation TSPT, anxiété, dépression
 155 patients avec diagnostic -2 groupes randomisés
o 24 patients : interventions précoces(TCC)
o 22 patients : traitement habituel
 Tous les patients réévalués à 6 et 12 mois
o À partir de 6 mois, on offrait traitement à tous

24
Q

Modèle de prévention par étapes / Modèle de O’Donnell : résultats

A

 Interventions précoces < Traitement habituel pour toutes les variables de santé mentale
 Modèle en étapes efficace pour :
o Dépistage a permis d’identifier 89% des patients ayant développé tr. santé mentale à 12 mois
o Offrir traitement dans les premiers 3 mois
o Diminuer troubles de santé mentale chez patients ayant subi blessure grave

25
Q

Modèle de prévention par étapes / Modèle de O’Donnell : traitement habituel VS TCC

A

*Traitement habituel : RDV en réadapt et on les laisse gérer les symptômes
*Traitement TCC : Technique pour travailler tout de suite le traumatisme, le plus vite on en reparle plus on va avoir de résultats, centré sur l’accident / événement traumatique

26
Q

Étape du modèle de prévention par étapes / Modèle de O’Donnell (3)

A
  • Phase d’impact immédiat (hospitalisation)
  • Phase post-aigu ou post-immédiate (3 jours à 1 mois)
  • Phase chronique
27
Q

Phase d’impact immédiat (hospitalisation) (5)

A

Premiers jours = Approche des premiers soins psychologiques
 Prendre contact
 Répondre aux besoins immédiats
 Favoriser le contact avec les proches
 Donner de l’information
o Selon son domaine professionnel
o Réactions de détresse
o Aide psychologique disponible
 Rappel des forces développés dans d’autres situations difficiles

28
Q

Phase d’impact immédiat (hospitalisation) : comportement attitude

A

Soutien de manière non interventionniste :
- Chaleur humaine et réconfort
- Accueil et validation
- Respect du patient s’il ne souhaite pas parler

29
Q

Phase post-aigu ou post-immédiate (3 jours à 1 mois) (5)

A

 Période propice pour l’évaluation et le dépistage
 Informer des réactions possibles
 Normaliser les réactions
 Rassurer: chaque personne récupère à son rythme
 Si détresse significative, référer pour de l’aide psychologique

30
Q

Phase post-aigu ou post-immédiate (3 jours à 1 mois) : comportement attitude

A

Attitude de surveillance attentive et bienveillante

31
Q

Phase chronique (6)

A

 Lien de confiance avec les différents intervenants peut amener les confidences
 Patients consultent peu spontanément : peur d’être vu comme fou, faible, manque d’accès aux ressources, etc.
 Informer que le traitement psychologique fait partie du programme
 Majorité des patients vont s’adapter
 Chez patients ayant subi blessure traumatique de la main l’état de santé mentale à 3 mois est un bon prédicteur de l’adaptation à long terme
 Pour cas complexe, en l’absence de traitement, la durée moyenne du trouble est de 5 ans

32
Q

CEVARMU

A

CENTRE D’EXPERTISEPOUR LES PERSONNES VICTIMES DE TRAUMATISME PAR AMPUTATION OU NÉCESSITANT UNE REVASCULARISATION MICROCHIRURGICALE D’URGENCE
 Centre d’expertise en réimplantation du CHUM
 Offre des services aux patients de tout le Québec ayant subi une réimplantation ou revascularisation d’urgence à la suite d’un accident traumatique de la main : Chirurgicaux, ergothérapie, service social, psychologie

33
Q

CEVARMU : Phase d’impact immédiat (5)

A

 Premières 72 heures – au chevet du patient
 Période ou les réactions intenses sont normales (pleurs, flashbacks, cauchemars, etc.)
 Tous les professionnels peuvent normaliser ces réactions et rassurer le patient
 Remise des fiches santé (informations sur les aspects psychologiques d’une blessure traumatique)
 Intervention du psychologue pour les cas de détresse élevée

34
Q

CEVARMU : Phase aigu / post-immédiat (5)

A

 Au chevet ou contact téléphonique lors du retour en région
 Étape du dépistage par l’équipe du TSPT/dépression à partir de l’ÉPAT–Échelle prédictive d’adaptation au trauma
 Si patient présente des risques élevés de TSPT ou dépression (et non de risque suicidaire) : requête en psychologie : Patient sera rencontré au chevet ou contacté au téléphone deux semaines après l’événement
 Si le risque est faible : fin de l’intervention
 Si le risque est élevé : le patient sera orienté vers une ressource psychologique de sa région

35
Q

CEVARMU : Phase chronique (4)

A

 Suivi à un mois et 6 mois
 Mesure de l’état psychologique du patient :
o État de stress post-traumatique (PCL5)
o État dépressif (PHQ-9)
 Facteurs de risque et de protection post-traumatique :
o Douleur
o Soutien social perçu
o Reprise des activités
 Interventions psychologiques offertes au patient qui présente un trouble de santé mentale : approche d’interventions précoces centrées sur le trauma (TCC –nb de séances selon jugement du professionnel en région)

36
Q

Rôle de l’ergothérapeute face aux enjeux psychologiques (10)

A

 Reconnaître qu’ils existent
 Attention aux difficultés psychologiques moins apparentes
 Certaines difficultés apparaissent plus tard et ne sont pas rapportées – parfois les plus douloureuses
 Importance du dépistage
 Rôle de l’ergothérapeute est central dans la réadaptation – proximité et fréquence amènent le patient à se confier
 Impliquer les proches dans le traitement
 Miser sur les stratégies d’adaptation positives
 Rassurer et normaliser dans les premières semaines…
 … par la suite, sensibiliser le patient à l’importance de traiter les enjeux psychologiques ET les enjeux physiques et de réadaptation
 Référence en psychologie ou psychiatrie selon difficultés démontrées par le patient

37
Q

Comme intervenant, être à l’affût de … (10)

A

 Douleur +++
 Réactions à l’apparence de la main
 Colère, irritabilité
 Changement dans les habitudes de consommation
 Vision pessimiste du futur
 Manque d’acceptation
 Difficultés de sommeil
 Changement d’appétit
 Difficulté de retour au travail
 Isolement

38
Q

Deux symptômes qui vont probablement prédire un trouble de santé mentale

A

 Douleur +++
 Réactions à l’apparence de la main

39
Q

Nom modèle vu dans le cours

A

Modèle de prévention par étapes / Modèle de O’Donnell