Cours 1 Flashcards
TMS définition
Atteinte inflammatoire ou dégénérative aux structures musculosquelettiques (MS), y compris les articulations et les nerfs (Ex. : Fx, luxations, lésions tendineuses, LNP, mx rhumatismales…)
TMS apparition
Graduelle (ex. : mouvements répétitifs)
Soudaine (ex. : faux mouvement, blessure)
TMS prévalence
Parmi les travailleurs au Québec (2014-2015) : Un millions de travailleurs québécois, 27.7% (≥15 ans) : travailleuses 33,1% VS travailleurs 22,8%.
Femmes sont désavantagées au niveau anatomiquement : On est plus petite, articulations plus fragiles et fines, on est moins fortes
Femmes plus graduel VS Hommes plus soudain
TMS parties corporelle les plus affectées
Dos > Membre supérieur > Cou > Membre inférieur.
TMS signes / symptômes
Douleur, oedème, inconfort, faiblesse, raideur, picotements, engourdissements
TMS signes / symptômes : variation …
Varié d’un cas à l’autre et d’une phase à l’autre (aigue vs. chronique).
o Aigue : Œdème plus mou ; Niveau de douleur dépend de la blessure ; Douleur au repos
o Sub aigu : Douleur au repos s’est estompé
o Chronique : 3 mois ; Oedeme plus dure ou absent ; Peu avoir de la dlr au repos ou non, douleur à la palpation ou au mouvement ou non
TMS causes / facteurs de risque : physique (2)
Dépassement de la capacité de réparation des structures MS
Exposition à des contraintes du travail biomécaniques (ex. : gestes répétitifs, postures contraignantes, exposition aux vibrations)
TMS causes / facteurs de risque : psychosociaux (2)
Détresse psychologique relié au travail
Réactions physiologiques (neuroendocrinologique, inflammatoires) et augmenter la tension musculaire
Détresse, inflammation et douleur : AXE HORMONALE
Axe HHS (hypothalamo-hypophysaire-surrénale)
Détresse, inflammation et douleur : AXE NEURONALE
Voie descendante de modulation de la douleur
Effet détresse sur l’axe HHS
Lorsque l’on est en détresse, ce système ne fonctionne pas = plus d’inflammation = plus de douleur = renforce la dérégulation de la partie préfrontale et rend encore plus inefficace le mécanisme descendante de modulation de la douleur
Axe HHS : (3)
(hypothalamo-hypophysaire-surrénale)
Stress, cortisole essaye de diminuer l’inflammation
Contrôler par partie préfrontale et amygdale
État d’âme influence ce système
Voie descendante de modulation de la douleur (2)
Rôle : Diminution de la dlr
Fribromyalgie et douleur chronique : cette voie ne fonctionne pas
« ite »
« ite » = il y a inflammation
tendinite
une inflammation du tendon
tendinose
une dégénération du tendon à cause de l’âge et/ou l’usage
Plus au niveau chronique : tendinite il y a 3 ans qui persiste = tendinose
ténosynovite
une inflammation simultanée d’un tendon et de la gaine synoviale qui l’entoure
TMS facteurs de risque relatif à la personne (4)
Personne en situation financière précaire sont plus à risque
Groupe d’âge de 45 an et plus
Femme : Niveau d’activité physique (Sédentaire)
Homme : Statut pondéral (Poids insuffisant)
TMS facteurs de risque relatif au travail : PSYCHOSOCIAL (4)
Exigences psychologiques élevée
Niveau de reconnaissance faible
Niveau de soutien des collègues faible
Harcèlement psychologique
TMS facteurs de risque relatif au travail : PHYSIQUE (7)
Postures contraignantes (inadéquates)
Travail musculaire statique
Mouvements répétitifs
Cadence de travail élevée
Exposition à des agresseurs physiques (ex. : chocs, impacts, pression mécanique, vibration, froid)
Charge MS = la tension dans un muscle, l’étirement d’un tendon, la pression intramusculaire ou la friction d’un tendon dans sa gaine)
Bruit intense
Ampleur du risque de TMS (formule math)
Facteur de risque X Durée / Intensité / Fréquence = Ampleur du risque de TMS
Évaluation biopsychosociale (BPS) de la personne : BIO (3)
- Douleur, inflammation, AA, forces, sensibilité…
- Activités/tâches/gestes (quelles activités sont problématiques ?)
- Poste de travail/outils de travail/organisation du travail
Évaluation biopsychosociale (BPS) de la personne : PSY (2)
- Dimension affective (ex. : détresse, anxiété, colère, dépression, …)
- Mécanismes d’adaptation/style de coping (ex. : évitement des tâche vs. non-respect de la douleur)
Évaluation biopsychosociale (BPS) de la personne : SOCIAL (3)
- Lien/réaction de son entourage (famille, travail, …)
- Revenu ? (ex. : assurance privé, CNESST, l’assurance-emploi du Canada (https://www.canada.ca/fr/services/prestations/ae/assuranceemploi-maladie.html)
- Soutien social ?
Traitement médical
- médication
- chirurgie
Traitement réadaptation
- éducation thérapeutique
- symptômes
Traitement médical : chirurgie :
Infiltration de cortisone
- Évidence d’effet à court terme pour certaines conditions (ex. : tendinite de De Quervain, doigt en gachette)
- Complications sérieuses (fragilisation des tissus mous) = MAX 3 fois par année
Traitement réadaptation : éducation thérapeutique (2)
- Intervenir sur les FdeR qui sont modifiables (activités / taches / gestes douloureux, poste de travail, stress lié au travail)
- Travailler sur le mécanisme d’adaptation (style de coping) négatif si présent afin de minimiser le risque de chronicisation
Modèle de peur-évitement
voir image ppt
Interventions au niveau des FdeR physique relatifs au travail (5)
Alterner des taches physiquement exigeantes et moins exigeantes
Changer les méthodes de travail (principes ergonomiques)
o Articulations dans leur plan anatomique le plus stable
o Éviter la force/étirement excessif
o Utiliser les articulations les plus fortes, utiliser plusieurs articulations
Micro pauses (activity pacing)
Étirement fréquent
Organisation de la routine quotidienne
Modifications ergonomiques but + (2)
But : diminuer les tensions MS non-nécessaires
Postures ergonomiques : Debout / Assis
Ce que l’on peut changer plus facilement (position et type) : Clavier et Souris
Posture ergonomique debout (3)
- Travail de précision (ex. : couture) : La surface de travail devrait se situer à 5 cm au-dessus de la hauteur des coudes, et un appui coude est nécessaire.
- Travail léger (ex. : chaîne de montage)
Travail physique : La surface de travail devrait se situer de 5 à 10 cm sous la hauteur des coudes. - Travail physique : Surface de travail de 20 à 40 cm au-dessous du coude.
Posture ergonomique assis : posture
Asseyez-vous droit, les épaules carrées.
Vos hanches et vos genoux doivent former des angles de 90 degrés lorsque vous êtes assis.
Posture ergonomique assis : chaise doit soutenir …
Une chaise doit soutenir le milieu et le bas de votre dos, vos cuisses et vos fesses.
Posture ergonomique assis : dossier chaise doit être …
Le dossier doit être en contact avec le creux de votre dos. Si le support lombaire de votre chaise est inadéquat, placez une petite serviette roulée dans le creux de votre dos.
Posture ergonomique assis : chaise : hauteur
Ajustez la hauteur de votre chaise afin que vos pieds reposent à plat sur le sol. Si vous ne pouvez pas abaisser votre siège, utilisez un repose-pieds. Vos hanches doivent être légèrement plus hautes que vos genoux.
Posture ergonomique assis : chaise : inclinaison
Dans la plupart des circonstances, le siège de votre chaise doit être parallèle au plancher ou incliné légèrement vers le haut.
Posture ergonomique assis : chaise : accoudoirs
Vérifiez que les bras de votre chaise sont à la bonne hauteur. S’il vous faut voûter les épaules, ils sont trop hauts. Si vos coudes ne les atteignent pas, ils sont trop bas. Certaines personnes trouvent qu’une chaise sans accoudoirs est plus confortable.
Souris (6)
- D’approche facile
- Poignet neutre
- Avant-bras supporté
- Prise légère
- Doigts reposant légèrement sur la souris
- Pression légère sur les boutons
Évaluation d’une tendinite, tendinose ou ténosynovite (3)
Explorer l’intégrité des structures
Localisation de la douleur au repos, à la palpation et aux mouvements qui provoquent de la douleur
Tests de provocation
Conditions vu dans le cours
1) Épicondylose (épicondylite) latérale
2) Tendinite de De Quervain
3) Doigt en gâchette (ténosynovite)
4) Rupture de poulie de fléchisseur
5) Lésion du ligament collatéral ulnaire (LCU) du pouce
1) Épicondylose (épicondylite) latérale : diagnostic différentiel
DDx (diagnostic différentiel): le syndrome du tunnel radial (Attention: les deux peuvent co-exister)
1) Épicondylose (épicondylite) latérale (2)
« Tennis elbow »
Douleur à l’origine des tendons extenseurs (ECRB / ECRL > EDC), autours de l’épicondyle latéral, soit au repos, à la palpation, ou lors de l’extension du poignet ou doigts
1) Épicondylose (épicondylite) latérale : test de provocation (4)
- Test de Cozen **Prof
- Test de Mills *Sera pas à l’examen
- Test de Maudsley
- Test de dynamomètre **Prof
1) Épicondylose (épicondylite) latérale : test de cozen
Avant-bras en pronation, coude/poignet en extension ©,
résistance appliquée en flexion au poignet.
ECRL / ECRB
1) Épicondylose (épicondylite) latérale : test de maudsley
Même avec le test de Cozen sauf la résistance appliquée au D3.
EDC ; Extension D2 et D3 avec résistance
MOIN FIABLE
1) Épicondylose (épicondylite) latérale : test de dynamomètre
Coude flexion vs. extension. Si le patient ressent plus de douleur et/ou la force est moindre lorsque le coude est étendu, le test est considéré positif.
Physiologiquement on peut exercer plus de force en extension qu’en flexion = Extension sera plus difficile sur problème au niveau des extenseurs (épicondylite)
1) Épicondylose (épicondylite) latérale : phase 1 (3)
= Inflammation / fibroplasie
Dure quelques jours à quelques semaines
Présence de douleur au repos et/ou inflammation
1) Épicondylose (épicondylite) latérale : phase 2 (4)
= Fibroplasie / maturation
Absence de douleur au repos, mais possible d’avoit douleur aux activités lors de certains gestes
Si mal traitée, risque de chronicisation…(donc peut durer quelques années, patients peuvent devenir invalide !)
Bon dosage des exercices est important…
1) Épicondylose (épicondylite) latérale : traitement phase 1 (3)
- Éducation thérapeutique
Intervention sur FdeR modifiables, mécanisme d’adaptation - Gestion de la douleur
Orthèse – port continuel, Froid/chaleur, Médication - Étirement des muscles atteints ECRL / ECRB et/ou EDC SANS DOULEUR (pour restaurer la longueur tendinomusculaire)
Extension du coude, pronation, flexion et déviation cubitale du poignet (5-30 sec, 3-5 rép, aux 2-3h).
1) Épicondylose (épicondylite) latérale : traitement phase 2 (3)
- Éducation thérapeutique
Intervention sur FdeR modifiables, mécanisme d’adaptation) - Gestion de la douleur
Orthèse – port au besoin, taping neuro-dynamique*, Rx, froid/chaleur) - Exercices SANS ou MINIMUM DE DOULEUR
* Étirement : idem de la phase 1
* Exercice isométrique* : coude, avant-bras, poignet et main
* Exercice concentrique et excentrique* : types d’exercice le plus exigent, favorisent le remodelage a/n jonction musculo-tendineuse, les activités fibroblastiques, la production de collagène, diminution de la douleur.
Concentrique = extension poignet
Excentrique = flexion poignet
*5-10 rép avec poids d’une lb 3-5 sec x 1-2 séances/jour, si cela devient facile, augmenter le nombre de répétition ad 10, ensuite la durée (ad 10 sec), ensuite le nombre de séance/jour.
1) Épicondylose (épicondylite) latérale : chirurgie (3)
Indiquée si Tx conservateurs s’avérent échecs après 6-12 mois (mais selon mes expériences, on peut toujours travailler).
Désinsertion des muscles épicondyliens et libération du nerf radial au besoin (c’est rare)
Complications : lésion du nerf radial (nerf interosseux postérieur)
2) Tendinite (tendinose) de De Quervain (3)
Sténose (rétrécissement) du 1e compartiment d’extenseurs du poignet (APL et EPB)
ténosynovite sténosante
les tendons ne glissent pas bien dans la gaine fibreuse = douleur
2) Tendinite (tendinose) de De Quervain : signes et symptômes (5)
Douleur:
o côté radial du poignet (surtout a/n styloïde radial) (repos, palpation)
o ⇧ avec les mouvements du poignet et/ou du pouce
Épaississement du ligament réinaculum dorsal a/n du 1e compartiment
Inflammation/œdème
⇩ AA/force au poignet et/ou au D1
Difficulté à utiliser le pouce et/ou soulever des charges lourdes
2) Tendinite (tendinose) de De Quervain : test de provocation
Finkelstein :
Tout le monde a un peu mal en le faisant ; PROF : on peut le faire avec la main ouverte à la place (IMAGE)
2) Tendinite (tendinose) de De Quervain : facteurs de risque (5)
Femmes > hommes
35 et 55 ans
Main dominante
Préhension forcée ou répétitive combinée avec déviation ulnaire du poignet, abduction répétitive du D1 et/ou flexion répétitive de la MP du D1
Professions : cuisinier, infirmier…
2) Tendinite (tendinose) de De Quervain : Ddx (3)
Ostéoarthrose de la base du pouce
Syndrome de l’intersection (quelques cm proximal au poignet où se trouve l’intersection des APL / EPB et ECRB / ECRL)
Syndrome de Wartenberg (atteinte nerveuse de la branche superficielle du nerf radial)
2) Tendinite (tendinose) de De Quervain : traitement réadaptation (3)
idem épicondylite latérale
* Enseignement
* Gestion de la douleur
* Programme d’exercices (phases 1 et 2)
2) Tendinite (tendinose) de De Quervain : infiltration de cortisone (7)
- Efficacité de 62-96%
- Semble avoir un haut taux de recurrence après 3 mois
- Nombre maximal d’infiltration recommandé 1-3/an
- Complications : rupture de tendons, dépigmentation cutanée, syndrome de Wartenberg
- Efficacité similaire à thérapie de la main si prise en isolation
- Plus efficace si combinée avec l’orthèse
- Moins efficace si présence de syndrome métabolique (Db, obésité, HTA )
2) Tendinite (tendinose) de De Quervain : Phase 1 traitement
- Éducation thérapeutique
Intervention sur FdeR modifiables, mécanisme d’adaptation - Gestion de la douleur
Orthèse** – port continuel, Rx, froid/chaleur
**Attention au nerf radial !!! - Étirement des muscles atteints APL / EPB SANS DOULEUR (pour restaurer la longueur tendino- musculaire)
Extension du coude, pronation, flexion et déviation cubitale du poignet, flexion MP et adduction du D1 (5-30 sec, 3-5 rép, aux 2-3h).
2) Tendinite (tendinose) de De Quervain : Phase 2 traitement
- Éducation thérapeutique
Intervention sur FdeR modifiables, mécanisme d’adaptation) - Gestion de la douleur
Orthèse – port au besoin*, taping neuro-dynamique**, Rx, froid/chaleur)
*Orthèse augmente la raideur articulaire et diminue les tonus musculaire (déconditionnement) – alors avertissez le client de porter aux moments judicieux (jour, activités douloureuse, et/ou nuit) - Exercices SANS ou MINIMUM DE DOULEUR
* Étirement APL / EPB : idem de la phase 1
* Exercice isométrique* : coude, avant-bras, poignet et main
* Exercice concentrique et excentrique*** :
*5-10 rép avec poids d’une lb 3-5 sec x 1-2 séances/jour, si cela devient facile, augmenter le nombre de répétition ad 10, ensuite la durée (ad 10 sec), ensuite le nombre de séance/jour.
3) Doigt en gâchette (à ressort) (ténosynovite) (3)
Ténosynovite sténosant digitale
Conflit mécanique entre le tendon et la poulie fibreuse (A1, A2, ou A3)
A1 = MP
Épaississement du tendon et/ou la gaine synoviale
3) Doigt en gâchette (à ressort) : signes et symptômes (4)
Douleur (repos, palpation, mouvements du doigt)
Nodules (due à l’épaississement des tissus)
Accrochage ou blocage du doigt en flexion ou extension (majorité en flexion).
Difficulté à bouger le doigt (de façon fluide)
3) Doigt en gâchette (à ressort) : distance de glissement des FDS / FDP (3)
Plus ça glisse ; plus il y a de friction avec la poulie
Il faut dire au patient de faire le moins possible de griffe et de poing
AU MOINS : immobiliser IPP
3) Doigt en gâchette (à ressort) : Facteurs de risque (5)
Femmes > Hommes
50 – 60 ans
Pression répétée à la poulie A1 > A2, A3 (plus rare)
Flexion prolongée en « crochet » ou en «poing»
Autres conditions : arthrite, Db, hypothyroïdie, STC, Dupuytren
3) Doigt en gâchette (à ressort) : phase 1 traitement
- Éducation thérapeutique
Intervention sur FdeR modifiables, mécanisme d’adaptation - Gestion de la douleur
Orthèse** – port continuel, Rx, froid/chaleur
VOIR IMAGE EN BAS - Étirement des muscles atteints FDS / FDP SANS DOULEUR (pour restaurer la longueur tendino-musculaire)
Extension du poignet et doigts (5-30 sec, 3-5 rép, aux 2-3h).
3) Doigt en gâchette (à ressort) : phase 2 traitement
- Éducation thérapeutique
Intervention sur FdeR modifiables, mécanisme d’adaptation) - Gestion de la douleur
Orthèse – port au besoin*, taping neuro-dynamique**, Rx, froid/chaleur) - Exercices SANS ou MINIMUM DE DOULEUR
* Étirement FDS ET FDP : idem de la phase 1
* Exercice isométrique* : coude, avant-bras, poignet et main
* Exercice concentrique et excentrique* :
*5-10 rép avec poids d’une lb 3-5 sec x 1-2 séances/jour, si cela devient facile, augmenter le nombre de répétition ad 10, ensuite la durée (ad 10 sec), ensuite le nombre de séance/jour.
Efficacité : 87 % 1 an post-Txt ! Très récurrent. Renforcement doit être TRÈS graduel + IMPORTANCE ENSEIGNEMENT
3) Doigt en gâchette (à ressort) : meilleur immobilisation
bloc mobile de flexion IPP/ipd
3) Doigt en gâchette (à ressort) : infiltration de cortisone (5)
1x = succès d’environ 37% à 91% à 6 mois (plus bas à un an)
Plus de succès si on peut palper un nodule
Plus de succès si moins de 6 mois
Moins de succès si diabète ou DASH plus ou égal à 40 (Sheikh et al.,2014)
37% auront de la douleur et situation de handicap important après un an
4) Rupture de poulie de fléchisseur (2)
Étirement, déchirure patielle ou © d’une poulie
L’A2 et l’A4 plus fréquement atteintes
Attaché directement à l’os VS les autres sont attachés à la plaque palmaire
4) Rupture de poulie de fléchisseur : signes et symptômes (5)
Douleur autours de la poulie blessé (au repos, à la palpation, aux mouvements)
Oedème autours de la poulie du doigt
Diminution de AAA (flx/ext), si contracture, AAP aussi, par consequent, diminution de force
Arc-boutement (bowstring)
Si non traité, contractures articulaire et tendineuse possible
4) Rupture de poulie de fléchisseur : causes (2)
Flexion forcée IPP et/ou IPD (400N de force appliqué sur la poulie)
Sports (ex. : escalade, football américain)
4) Rupture de poulie de fléchisseur : orthèse de protection pour les types 3-4
0-2 mois
Taping (en H si A3 touché, sinon circonférentiel) et/ou orthèse en thermoplastique peut être mise en place avec une tape non-élastique.
2-6 mois
Taping (en H si A3 touché) et anneau (thermoplastique ou métallique)
4) Rupture de poulie de fléchisseur : mobilisation / exercice pour les types 3-4
PO quelques jours
* Glissement tendineux doux afin de prévenir des adhérences de la poulie.
* Surveiller l’effet d’arc-boutement (bowstring).
PO 2-3 semaines : Activités légères
PO 3-4 semaines : Exercice du poing soutenu
PO 6-8 semaines : Exercice avec résistance légère
PO 12 semaines : Exercices avec résistance élevée
*Pour les types 1-2, avancer la progression d’exercices plus vite qu’indiqué en respectant la douleur.
**S’il y a de la douleur autour de la poulie blessée, les exercices/gestes sont contreindiqués.
5) Lésion du ligament collatéral ulnaire (LCU) du pouce (5)
Ligament collatéral ulnaire du pouce
« gamekeeper’s thumb/skier’s thumb »
Lésions (étirement, déchirure partielle ou ©) du LCU principal ou accessoire
20-30% avulsion osseuse de la base de P1 du D1
Une lésion de Stener à considérer en cas de déchirure © du LCU (64-87%)
5) Lésion du ligament collatéral ulnaire (LCU) du pouce : signes et symptômes (4)
Douleur autours de la MP du D1
Oedème autours de la MP du D1
Instabilité articulaire MP du D1
Faiblesse ou incapacité de faire une pince
5) Lésion du ligament collatéral ulnaire (LCU) du pouce : causes (2)
Mvt répétitif du D1 (ex. arbitre sportif)
Traumatisme par déviation radiale de MP du D1 (ex. : pince forcée, ski, hockey, soccer, basket, volleyball)
5) Lésion du ligament collatéral ulnaire (LCU) du pouce : FdR
PAR (polyarthrite rhumatoïde)
5) Lésion du ligament collatéral ulnaire (LCU) du pouce : classification : type 1 (description + traitement)
Description : Étirement du LCU (principal ou accessoire)
Traitement : conservateur
5) Lésion du ligament collatéral ulnaire (LCU) du pouce : classification : type 2 (description + traitement)
Description : Déchirure partielle du LCU (principal ou accessoire)
Traitement : conservateur
5) Lésion du ligament collatéral ulnaire (LCU) du pouce : classification : type 3 non stener (description + traitement)
Description :
Déchirure complète du LCU principal si présence d’une laxité articulaire en DR à MP à 30-40 de flexion : DR > 3-40 ou > 15 comparé à la déviation ulnaire (DU) (figure 1 et 2)
Déchirure complète du LCU accessoire si présence d’une alxité articulaire en déviation radiale (DR) à MP à 0 : DR > 35 ou > 15 comparé à la DU (figure 3 et 4)
Traitement : conservateur
5) Lésion du ligament collatéral ulnaire (LCU) du pouce : classification : type 3 stener (description + traitement)
Description : Déchirure complète de LCU et l’aponévrose de l’adducteur du D1 empêche le LCU de se coller
Traitement : chirurgie
5) Lésion du ligament collatéral ulnaire (LCU) du pouce : traitement conservateur types 1-3 non stener : orthèse de protection
0-4/6 semaines
Orthèse spica courte pour immobiliser la MP (24/7 sauf pour hygiène)
4-6 semaines
Taping ou orthèse spica courte au besoin (pour activités forçantes)
5) Lésion du ligament collatéral ulnaire (LCU) du pouce : traitement conservateur types 1-3 non stener : mobilisation / exercice
0-4 / 6 semaines : IP flexion et extension
2-4 semaines : MP flexion et extension sans douleur (AA limité)
3-4 semaines : Pince latérale légère
8 semaines : Pince latérale forcée
*S’il y a de la douleur autour du LCU, les exercices / gestes sont contre indiqués
5) Lésion du ligament collatéral ulnaire (LCU) du pouce : traitement conservateur 3 stener : orthèse de protection
0-6 semaines
Orthèse spica courte pour immobiliser la MP (24/7 sauf pour hygiène)
6 semaines
Taping ou orthèse spica courte au besoin (pour activités forçantes)
5) Lésion du ligament collatéral ulnaire (LCU) du pouce : traitement conservateur 3 stener : mobilisation / exercice
0-6 semaines : IP flexion et extension
6 semaines :
- AAA / P complet
- Renforcement graduel
12 semaines : Aucunes restriction
*S’il y a de la douleur autour du LCU, les exercices / gestes sont contre indiqués
Mouvement isométrique VS concentrique / excentrique
Iso : pas de mouvement
Concentrique/excentrique = mouvement
Position orthèse pour APL avec le moins de tension
= le contraire de l’étirement (extension légère + déviation radiale du poignet et abduction du D1 légèrement)
= pour tendinite/tendinose de De Quervain