Cours 1 Flashcards

1
Q

TMS définition

A

Atteinte inflammatoire ou dégénérative aux structures musculosquelettiques (MS), y compris les articulations et les nerfs (Ex. : Fx, luxations, lésions tendineuses, LNP, mx rhumatismales…)

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2
Q

TMS apparition

A

 Graduelle (ex. : mouvements répétitifs)
 Soudaine (ex. : faux mouvement, blessure)

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3
Q

TMS prévalence

A

 Parmi les travailleurs au Québec (2014-2015) : Un millions de travailleurs québécois, 27.7% (≥15 ans) : travailleuses 33,1% VS travailleurs 22,8%.
 Femmes sont désavantagées au niveau anatomiquement : On est plus petite, articulations plus fragiles et fines, on est moins fortes
 Femmes plus graduel VS Hommes plus soudain

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4
Q

TMS parties corporelle les plus affectées

A

 Dos > Membre supérieur > Cou > Membre inférieur.

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5
Q

TMS signes / symptômes

A

 Douleur, oedème, inconfort, faiblesse, raideur, picotements, engourdissements

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6
Q

TMS signes / symptômes : variation …

A

Varié d’un cas à l’autre et d’une phase à l’autre (aigue vs. chronique).
o Aigue : Œdème plus mou ; Niveau de douleur dépend de la blessure ; Douleur au repos
o Sub aigu : Douleur au repos s’est estompé
o Chronique : 3 mois ; Oedeme plus dure ou absent ; Peu avoir de la dlr au repos ou non, douleur à la palpation ou au mouvement ou non

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7
Q

TMS causes / facteurs de risque : physique (2)

A

 Dépassement de la capacité de réparation des structures MS
 Exposition à des contraintes du travail biomécaniques (ex. : gestes répétitifs, postures contraignantes, exposition aux vibrations)

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8
Q

TMS causes / facteurs de risque : psychosociaux (2)

A

 Détresse psychologique relié au travail
 Réactions physiologiques (neuroendocrinologique, inflammatoires) et augmenter la tension musculaire

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9
Q

Détresse, inflammation et douleur : AXE HORMONALE

A

Axe HHS (hypothalamo-hypophysaire-surrénale)

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10
Q

Détresse, inflammation et douleur : AXE NEURONALE

A

Voie descendante de modulation de la douleur

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11
Q

Effet détresse sur l’axe HHS

A

Lorsque l’on est en détresse, ce système ne fonctionne pas = plus d’inflammation = plus de douleur = renforce la dérégulation de la partie préfrontale et rend encore plus inefficace le mécanisme descendante de modulation de la douleur

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12
Q

Axe HHS : (3)

A

(hypothalamo-hypophysaire-surrénale)
 Stress, cortisole essaye de diminuer l’inflammation
 Contrôler par partie préfrontale et amygdale
 État d’âme influence ce système

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13
Q

Voie descendante de modulation de la douleur (2)

A

 Rôle : Diminution de la dlr
 Fribromyalgie et douleur chronique : cette voie ne fonctionne pas

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14
Q

« ite »

A

 « ite » = il y a inflammation

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15
Q

tendinite

A

une inflammation du tendon

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16
Q

tendinose

A

une dégénération du tendon à cause de l’âge et/ou l’usage
Plus au niveau chronique : tendinite il y a 3 ans qui persiste = tendinose

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17
Q

ténosynovite

A

une inflammation simultanée d’un tendon et de la gaine synoviale qui l’entoure

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18
Q

TMS facteurs de risque relatif à la personne (4)

A

 Personne en situation financière précaire sont plus à risque
 Groupe d’âge de 45 an et plus
 Femme : Niveau d’activité physique (Sédentaire)
 Homme : Statut pondéral (Poids insuffisant)

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19
Q

TMS facteurs de risque relatif au travail : PSYCHOSOCIAL (4)

A

 Exigences psychologiques élevée
 Niveau de reconnaissance faible
 Niveau de soutien des collègues faible
 Harcèlement psychologique

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20
Q

TMS facteurs de risque relatif au travail : PHYSIQUE (7)

A

 Postures contraignantes (inadéquates)
 Travail musculaire statique
 Mouvements répétitifs
 Cadence de travail élevée
 Exposition à des agresseurs physiques (ex. : chocs, impacts, pression mécanique, vibration, froid)
 Charge MS = la tension dans un muscle, l’étirement d’un tendon, la pression intramusculaire ou la friction d’un tendon dans sa gaine)
 Bruit intense

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21
Q

Ampleur du risque de TMS (formule math)

A

Facteur de risque X Durée / Intensité / Fréquence = Ampleur du risque de TMS

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22
Q

Évaluation biopsychosociale (BPS) de la personne : BIO (3)

A
  • Douleur, inflammation, AA, forces, sensibilité…
  • Activités/tâches/gestes (quelles activités sont problématiques ?)
  • Poste de travail/outils de travail/organisation du travail
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23
Q

Évaluation biopsychosociale (BPS) de la personne : PSY (2)

A
  • Dimension affective (ex. : détresse, anxiété, colère, dépression, …)
  • Mécanismes d’adaptation/style de coping (ex. : évitement des tâche vs. non-respect de la douleur)
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24
Q

Évaluation biopsychosociale (BPS) de la personne : SOCIAL (3)

A
  • Lien/réaction de son entourage (famille, travail, …)
  • Revenu ? (ex. : assurance privé, CNESST, l’assurance-emploi du Canada (https://www.canada.ca/fr/services/prestations/ae/assuranceemploi-maladie.html)
  • Soutien social ?
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25
Q

Traitement médical

A
  • médication
  • chirurgie
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26
Q

Traitement réadaptation

A
  • éducation thérapeutique
  • symptômes
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27
Q

Traitement médical : chirurgie :

A

Infiltration de cortisone
- Évidence d’effet à court terme pour certaines conditions (ex. : tendinite de De Quervain, doigt en gachette)
- Complications sérieuses (fragilisation des tissus mous) = MAX 3 fois par année

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28
Q

Traitement réadaptation : éducation thérapeutique (2)

A
  • Intervenir sur les FdeR qui sont modifiables (activités / taches / gestes douloureux, poste de travail, stress lié au travail)
  • Travailler sur le mécanisme d’adaptation (style de coping) négatif si présent afin de minimiser le risque de chronicisation
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29
Q

Modèle de peur-évitement

A

voir image ppt

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30
Q

Interventions au niveau des FdeR physique relatifs au travail (5)

A

 Alterner des taches physiquement exigeantes et moins exigeantes
 Changer les méthodes de travail (principes ergonomiques)
o Articulations dans leur plan anatomique le plus stable
o Éviter la force/étirement excessif
o Utiliser les articulations les plus fortes, utiliser plusieurs articulations
 Micro pauses (activity pacing)
 Étirement fréquent
 Organisation de la routine quotidienne

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31
Q

Modifications ergonomiques but + (2)

A

But : diminuer les tensions MS non-nécessaires
 Postures ergonomiques : Debout / Assis
 Ce que l’on peut changer plus facilement (position et type) : Clavier et Souris

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32
Q

Posture ergonomique debout (3)

A
  1. Travail de précision (ex. : couture) : La surface de travail devrait se situer à 5 cm au-dessus de la hauteur des coudes, et un appui coude est nécessaire.
  2. Travail léger (ex. : chaîne de montage)
    Travail physique : La surface de travail devrait se situer de 5 à 10 cm sous la hauteur des coudes.
  3. Travail physique : Surface de travail de 20 à 40 cm au-dessous du coude.
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33
Q

Posture ergonomique assis : posture

A

Asseyez-vous droit, les épaules carrées.
Vos hanches et vos genoux doivent former des angles de 90 degrés lorsque vous êtes assis.

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34
Q

Posture ergonomique assis : chaise doit soutenir …

A

Une chaise doit soutenir le milieu et le bas de votre dos, vos cuisses et vos fesses.

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35
Q

Posture ergonomique assis : dossier chaise doit être …

A

Le dossier doit être en contact avec le creux de votre dos. Si le support lombaire de votre chaise est inadéquat, placez une petite serviette roulée dans le creux de votre dos.

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36
Q

Posture ergonomique assis : chaise : hauteur

A

Ajustez la hauteur de votre chaise afin que vos pieds reposent à plat sur le sol. Si vous ne pouvez pas abaisser votre siège, utilisez un repose-pieds. Vos hanches doivent être légèrement plus hautes que vos genoux.

37
Q

Posture ergonomique assis : chaise : inclinaison

A

Dans la plupart des circonstances, le siège de votre chaise doit être parallèle au plancher ou incliné légèrement vers le haut.

38
Q

Posture ergonomique assis : chaise : accoudoirs

A

Vérifiez que les bras de votre chaise sont à la bonne hauteur. S’il vous faut voûter les épaules, ils sont trop hauts. Si vos coudes ne les atteignent pas, ils sont trop bas. Certaines personnes trouvent qu’une chaise sans accoudoirs est plus confortable.

39
Q

Souris (6)

A
  • D’approche facile
  • Poignet neutre
  • Avant-bras supporté
  • Prise légère
  • Doigts reposant légèrement sur la souris
  • Pression légère sur les boutons
40
Q

Évaluation d’une tendinite, tendinose ou ténosynovite (3)

A

 Explorer l’intégrité des structures
 Localisation de la douleur au repos, à la palpation et aux mouvements qui provoquent de la douleur
 Tests de provocation

41
Q

Conditions vu dans le cours

A

1) Épicondylose (épicondylite) latérale
2) Tendinite de De Quervain
3) Doigt en gâchette (ténosynovite)
4) Rupture de poulie de fléchisseur
5) Lésion du ligament collatéral ulnaire (LCU) du pouce

42
Q

1) Épicondylose (épicondylite) latérale : diagnostic différentiel

A

DDx (diagnostic différentiel): le syndrome du tunnel radial (Attention: les deux peuvent co-exister)

43
Q

1) Épicondylose (épicondylite) latérale (2)

A

 « Tennis elbow »
 Douleur à l’origine des tendons extenseurs (ECRB / ECRL > EDC), autours de l’épicondyle latéral, soit au repos, à la palpation, ou lors de l’extension du poignet ou doigts

44
Q

1) Épicondylose (épicondylite) latérale : test de provocation (4)

A
  • Test de Cozen **Prof
  • Test de Mills *Sera pas à l’examen
  • Test de Maudsley
  • Test de dynamomètre **Prof
45
Q

1) Épicondylose (épicondylite) latérale : test de cozen

A

Avant-bras en pronation, coude/poignet en extension ©,
résistance appliquée en flexion au poignet.
ECRL / ECRB

46
Q

1) Épicondylose (épicondylite) latérale : test de maudsley

A

Même avec le test de Cozen sauf la résistance appliquée au D3.
EDC ; Extension D2 et D3 avec résistance
MOIN FIABLE

47
Q

1) Épicondylose (épicondylite) latérale : test de dynamomètre

A

Coude flexion vs. extension. Si le patient ressent plus de douleur et/ou la force est moindre lorsque le coude est étendu, le test est considéré positif.
Physiologiquement on peut exercer plus de force en extension qu’en flexion = Extension sera plus difficile sur problème au niveau des extenseurs (épicondylite)

48
Q

1) Épicondylose (épicondylite) latérale : phase 1 (3)

A

= Inflammation / fibroplasie
 Dure quelques jours à quelques semaines
 Présence de douleur au repos et/ou inflammation

49
Q

1) Épicondylose (épicondylite) latérale : phase 2 (4)

A

= Fibroplasie / maturation
 Absence de douleur au repos, mais possible d’avoit douleur aux activités lors de certains gestes
 Si mal traitée, risque de chronicisation…(donc peut durer quelques années, patients peuvent devenir invalide !)
 Bon dosage des exercices est important…

50
Q

1) Épicondylose (épicondylite) latérale : traitement phase 1 (3)

A
  1. Éducation thérapeutique
    Intervention sur FdeR modifiables, mécanisme d’adaptation
  2. Gestion de la douleur
    Orthèse – port continuel, Froid/chaleur, Médication
  3. Étirement des muscles atteints ECRL / ECRB et/ou EDC SANS DOULEUR (pour restaurer la longueur tendinomusculaire)
    Extension du coude, pronation, flexion et déviation cubitale du poignet (5-30 sec, 3-5 rép, aux 2-3h).
51
Q

1) Épicondylose (épicondylite) latérale : traitement phase 2 (3)

A
  1. Éducation thérapeutique
    Intervention sur FdeR modifiables, mécanisme d’adaptation)
  2. Gestion de la douleur
    Orthèse – port au besoin, taping neuro-dynamique*, Rx, froid/chaleur)
  3. Exercices SANS ou MINIMUM DE DOULEUR
    * Étirement : idem de la phase 1
    * Exercice isométrique* : coude, avant-bras, poignet et main
    * Exercice concentrique et excentrique* : types d’exercice le plus exigent, favorisent le remodelage a/n jonction musculo-tendineuse, les activités fibroblastiques, la production de collagène, diminution de la douleur.
    Concentrique = extension poignet
    Excentrique = flexion poignet
    *5-10 rép avec poids d’une lb 3-5 sec x 1-2 séances/jour, si cela devient facile, augmenter le nombre de répétition ad 10, ensuite la durée (ad 10 sec), ensuite le nombre de séance/jour.
52
Q

1) Épicondylose (épicondylite) latérale : chirurgie (3)

A

 Indiquée si Tx conservateurs s’avérent échecs après 6-12 mois (mais selon mes expériences, on peut toujours travailler).
 Désinsertion des muscles épicondyliens et libération du nerf radial au besoin (c’est rare)
 Complications : lésion du nerf radial (nerf interosseux postérieur)

53
Q

2) Tendinite (tendinose) de De Quervain (3)

A

 Sténose (rétrécissement) du 1e compartiment d’extenseurs du poignet (APL et EPB)
 ténosynovite sténosante
 les tendons ne glissent pas bien dans la gaine fibreuse = douleur

54
Q

2) Tendinite (tendinose) de De Quervain : signes et symptômes (5)

A

 Douleur:
o côté radial du poignet (surtout a/n styloïde radial) (repos, palpation)
o ⇧ avec les mouvements du poignet et/ou du pouce
 Épaississement du ligament réinaculum dorsal a/n du 1e compartiment
 Inflammation/œdème
 ⇩ AA/force au poignet et/ou au D1
 Difficulté à utiliser le pouce et/ou soulever des charges lourdes

55
Q

2) Tendinite (tendinose) de De Quervain : test de provocation

A

Finkelstein :
Tout le monde a un peu mal en le faisant ; PROF : on peut le faire avec la main ouverte à la place (IMAGE)

56
Q

2) Tendinite (tendinose) de De Quervain : facteurs de risque (5)

A

 Femmes > hommes
 35 et 55 ans
 Main dominante
 Préhension forcée ou répétitive combinée avec déviation ulnaire du poignet, abduction répétitive du D1 et/ou flexion répétitive de la MP du D1
 Professions : cuisinier, infirmier…

57
Q

2) Tendinite (tendinose) de De Quervain : Ddx (3)

A

 Ostéoarthrose de la base du pouce
 Syndrome de l’intersection (quelques cm proximal au poignet où se trouve l’intersection des APL / EPB et ECRB / ECRL)
 Syndrome de Wartenberg (atteinte nerveuse de la branche superficielle du nerf radial)

58
Q

2) Tendinite (tendinose) de De Quervain : traitement réadaptation (3)

A

idem épicondylite latérale
* Enseignement
* Gestion de la douleur
* Programme d’exercices (phases 1 et 2)

59
Q

2) Tendinite (tendinose) de De Quervain : infiltration de cortisone (7)

A
  • Efficacité de 62-96%
  • Semble avoir un haut taux de recurrence après 3 mois
  • Nombre maximal d’infiltration recommandé 1-3/an
  • Complications : rupture de tendons, dépigmentation cutanée, syndrome de Wartenberg
  • Efficacité similaire à thérapie de la main si prise en isolation
  • Plus efficace si combinée avec l’orthèse
  • Moins efficace si présence de syndrome métabolique (Db, obésité, HTA )
60
Q

2) Tendinite (tendinose) de De Quervain : Phase 1 traitement

A
  1. Éducation thérapeutique
    Intervention sur FdeR modifiables, mécanisme d’adaptation
  2. Gestion de la douleur
    Orthèse** – port continuel, Rx, froid/chaleur
    **Attention au nerf radial !!!
  3. Étirement des muscles atteints APL / EPB SANS DOULEUR (pour restaurer la longueur tendino- musculaire)
    Extension du coude, pronation, flexion et déviation cubitale du poignet, flexion MP et adduction du D1 (5-30 sec, 3-5 rép, aux 2-3h).
61
Q

2) Tendinite (tendinose) de De Quervain : Phase 2 traitement

A
  1. Éducation thérapeutique
    Intervention sur FdeR modifiables, mécanisme d’adaptation)
  2. Gestion de la douleur
    Orthèse – port au besoin*, taping neuro-dynamique**, Rx, froid/chaleur)
    *Orthèse augmente la raideur articulaire et diminue les tonus musculaire (déconditionnement) – alors avertissez le client de porter aux moments judicieux (jour, activités douloureuse, et/ou nuit)
  3. Exercices SANS ou MINIMUM DE DOULEUR
    * Étirement APL / EPB : idem de la phase 1
    * Exercice isométrique* : coude, avant-bras, poignet et main
    * Exercice concentrique et excentrique*** :
    *5-10 rép avec poids d’une lb 3-5 sec x 1-2 séances/jour, si cela devient facile, augmenter le nombre de répétition ad 10, ensuite la durée (ad 10 sec), ensuite le nombre de séance/jour.
62
Q

3) Doigt en gâchette (à ressort) (ténosynovite) (3)

A

 Ténosynovite sténosant digitale
 Conflit mécanique entre le tendon et la poulie fibreuse (A1, A2, ou A3)
A1 = MP
 Épaississement du tendon et/ou la gaine synoviale

63
Q

3) Doigt en gâchette (à ressort) : signes et symptômes (4)

A

 Douleur (repos, palpation, mouvements du doigt)
 Nodules (due à l’épaississement des tissus)
 Accrochage ou blocage du doigt en flexion ou extension (majorité en flexion).
 Difficulté à bouger le doigt (de façon fluide)

64
Q

3) Doigt en gâchette (à ressort) : distance de glissement des FDS / FDP (3)

A

 Plus ça glisse ; plus il y a de friction avec la poulie
 Il faut dire au patient de faire le moins possible de griffe et de poing
 AU MOINS : immobiliser IPP

65
Q

3) Doigt en gâchette (à ressort) : Facteurs de risque (5)

A

 Femmes > Hommes
 50 – 60 ans
 Pression répétée à la poulie A1 > A2, A3 (plus rare)
 Flexion prolongée en « crochet » ou en «poing»
 Autres conditions : arthrite, Db, hypothyroïdie, STC, Dupuytren

66
Q

3) Doigt en gâchette (à ressort) : phase 1 traitement

A
  1. Éducation thérapeutique
    Intervention sur FdeR modifiables, mécanisme d’adaptation
  2. Gestion de la douleur
    Orthèse** – port continuel, Rx, froid/chaleur
    VOIR IMAGE EN BAS
  3. Étirement des muscles atteints FDS / FDP SANS DOULEUR (pour restaurer la longueur tendino-musculaire)
    Extension du poignet et doigts (5-30 sec, 3-5 rép, aux 2-3h).
67
Q

3) Doigt en gâchette (à ressort) : phase 2 traitement

A
  1. Éducation thérapeutique
    Intervention sur FdeR modifiables, mécanisme d’adaptation)
  2. Gestion de la douleur
    Orthèse – port au besoin*, taping neuro-dynamique**, Rx, froid/chaleur)
  3. Exercices SANS ou MINIMUM DE DOULEUR
    * Étirement FDS ET FDP : idem de la phase 1
    * Exercice isométrique* : coude, avant-bras, poignet et main
    * Exercice concentrique et excentrique* :
    *5-10 rép avec poids d’une lb 3-5 sec x 1-2 séances/jour, si cela devient facile, augmenter le nombre de répétition ad 10, ensuite la durée (ad 10 sec), ensuite le nombre de séance/jour.
    Efficacité : 87 % 1 an post-Txt ! Très récurrent. Renforcement doit être TRÈS graduel + IMPORTANCE ENSEIGNEMENT
68
Q

3) Doigt en gâchette (à ressort) : meilleur immobilisation

A

bloc mobile de flexion IPP/ipd

69
Q

3) Doigt en gâchette (à ressort) : infiltration de cortisone (5)

A

 1x = succès d’environ 37% à 91% à 6 mois (plus bas à un an)
 Plus de succès si on peut palper un nodule
 Plus de succès si moins de 6 mois
 Moins de succès si diabète ou DASH plus ou égal à 40 (Sheikh et al.,2014)
 37% auront de la douleur et situation de handicap important après un an

70
Q

4) Rupture de poulie de fléchisseur (2)

A

 Étirement, déchirure patielle ou © d’une poulie
 L’A2 et l’A4 plus fréquement atteintes
Attaché directement à l’os VS les autres sont attachés à la plaque palmaire

71
Q

4) Rupture de poulie de fléchisseur : signes et symptômes (5)

A

 Douleur autours de la poulie blessé (au repos, à la palpation, aux mouvements)
 Oedème autours de la poulie du doigt
 Diminution de AAA (flx/ext), si contracture, AAP aussi, par consequent, diminution de force
 Arc-boutement (bowstring)
 Si non traité, contractures articulaire et tendineuse possible

72
Q

4) Rupture de poulie de fléchisseur : causes (2)

A

 Flexion forcée IPP et/ou IPD (400N de force appliqué sur la poulie)
 Sports (ex. : escalade, football américain)

73
Q

4) Rupture de poulie de fléchisseur : orthèse de protection pour les types 3-4

A

0-2 mois
Taping (en H si A3 touché, sinon circonférentiel) et/ou orthèse en thermoplastique peut être mise en place avec une tape non-élastique.
2-6 mois
Taping (en H si A3 touché) et anneau (thermoplastique ou métallique)

74
Q

4) Rupture de poulie de fléchisseur : mobilisation / exercice pour les types 3-4

A

PO quelques jours
* Glissement tendineux doux afin de prévenir des adhérences de la poulie.
* Surveiller l’effet d’arc-boutement (bowstring).

PO 2-3 semaines : Activités légères

PO 3-4 semaines : Exercice du poing soutenu

PO 6-8 semaines : Exercice avec résistance légère

PO 12 semaines : Exercices avec résistance élevée

*Pour les types 1-2, avancer la progression d’exercices plus vite qu’indiqué en respectant la douleur.
**S’il y a de la douleur autour de la poulie blessée, les exercices/gestes sont contreindiqués.

75
Q

5) Lésion du ligament collatéral ulnaire (LCU) du pouce (5)

A

 Ligament collatéral ulnaire du pouce
 « gamekeeper’s thumb/skier’s thumb »
 Lésions (étirement, déchirure partielle ou ©) du LCU principal ou accessoire
 20-30% avulsion osseuse de la base de P1 du D1
 Une lésion de Stener à considérer en cas de déchirure © du LCU (64-87%)

76
Q

5) Lésion du ligament collatéral ulnaire (LCU) du pouce : signes et symptômes (4)

A

 Douleur autours de la MP du D1
 Oedème autours de la MP du D1
 Instabilité articulaire MP du D1
 Faiblesse ou incapacité de faire une pince

77
Q

5) Lésion du ligament collatéral ulnaire (LCU) du pouce : causes (2)

A

 Mvt répétitif du D1 (ex. arbitre sportif)
 Traumatisme par déviation radiale de MP du D1 (ex. : pince forcée, ski, hockey, soccer, basket, volleyball)

78
Q

5) Lésion du ligament collatéral ulnaire (LCU) du pouce : FdR

A

 PAR (polyarthrite rhumatoïde)

79
Q

5) Lésion du ligament collatéral ulnaire (LCU) du pouce : classification : type 1 (description + traitement)

A

Description : Étirement du LCU (principal ou accessoire)
Traitement : conservateur

80
Q

5) Lésion du ligament collatéral ulnaire (LCU) du pouce : classification : type 2 (description + traitement)

A

Description : Déchirure partielle du LCU (principal ou accessoire)
Traitement : conservateur

81
Q

5) Lésion du ligament collatéral ulnaire (LCU) du pouce : classification : type 3 non stener (description + traitement)

A

Description :
Déchirure complète du LCU principal si présence d’une laxité articulaire en DR à MP à 30-40 de flexion : DR > 3-40 ou > 15 comparé à la déviation ulnaire (DU) (figure 1 et 2)

Déchirure complète du LCU accessoire si présence d’une alxité articulaire en déviation radiale (DR) à MP à 0 : DR > 35 ou > 15 comparé à la DU (figure 3 et 4)

Traitement : conservateur

82
Q

5) Lésion du ligament collatéral ulnaire (LCU) du pouce : classification : type 3 stener (description + traitement)

A

Description : Déchirure complète de LCU et l’aponévrose de l’adducteur du D1 empêche le LCU de se coller
Traitement : chirurgie

83
Q

5) Lésion du ligament collatéral ulnaire (LCU) du pouce : traitement conservateur types 1-3 non stener : orthèse de protection

A

0-4/6 semaines
Orthèse spica courte pour immobiliser la MP (24/7 sauf pour hygiène)
4-6 semaines
Taping ou orthèse spica courte au besoin (pour activités forçantes)

84
Q

5) Lésion du ligament collatéral ulnaire (LCU) du pouce : traitement conservateur types 1-3 non stener : mobilisation / exercice

A

0-4 / 6 semaines : IP flexion et extension
2-4 semaines : MP flexion et extension sans douleur (AA limité)
3-4 semaines : Pince latérale légère
8 semaines : Pince latérale forcée
*S’il y a de la douleur autour du LCU, les exercices / gestes sont contre indiqués

85
Q

5) Lésion du ligament collatéral ulnaire (LCU) du pouce : traitement conservateur 3 stener : orthèse de protection

A

0-6 semaines
Orthèse spica courte pour immobiliser la MP (24/7 sauf pour hygiène)
6 semaines
Taping ou orthèse spica courte au besoin (pour activités forçantes)

86
Q

5) Lésion du ligament collatéral ulnaire (LCU) du pouce : traitement conservateur 3 stener : mobilisation / exercice

A

0-6 semaines : IP flexion et extension
6 semaines :
- AAA / P complet
- Renforcement graduel
12 semaines : Aucunes restriction
*S’il y a de la douleur autour du LCU, les exercices / gestes sont contre indiqués

87
Q

Mouvement isométrique VS concentrique / excentrique

A

Iso : pas de mouvement
Concentrique/excentrique = mouvement

88
Q

Position orthèse pour APL avec le moins de tension

A

= le contraire de l’étirement (extension légère + déviation radiale du poignet et abduction du D1 légèrement)
= pour tendinite/tendinose de De Quervain