Cours 5 - Mesure et évaluation Flashcards

1
Q

Dans quels domaines pouvons-nous retrouver la mesure ? Donne des exemples pour chaque.

A
  • Physique : énergie, masse, force, longueur, poids, etc.
  • Biologie : rythme cardiaque, pouls, taux de métabolisme, etc.
  • Économie : produit national brut, taux de chômage, etc.
  • Loisir : performance sportive, cote d’un film, etc.
  • Éducation : notes en mathématiques, français, etc.
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2
Q

Quel est le rôle de la mesure en psychologie ?

A
  • Définir certaines caractéristiques du comportement.
  • Décrire/prédire des différences au niveau du comportement.
  • Prédire des changements au niveau du comportement.
  • Expliquer les « pourquoi/comment » de ces changements.
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3
Q

La qualité de ces définitions, descriptions, prédictions, explications et d’autres aspects du comportement humaine dépendra de quoi ?

A

De la qualité de la mesure (validité, fidélité, norme, sensibilité, etc.)

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4
Q

Qu’est-ce que la mesure ?

A

Un ensemble de méthodes utilisées pour donner une description caractéristique d’un phénomène/d’un comportement.

Spécifiquement, la mesure est une opération qui consiste à associer, selon certaines règles, des symboles (souvent numériques) …
- À des objets
- Des événements, et/ou
- Des individus (des comportements des individus)
… De façon à évaluer le degré auquel ils présentent certains attributs.

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5
Q

Comment rendre les symboles numériques représentatifs ?

A

En les accompagnant d’une unité de mesure.

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6
Q

Quelle mesure soulève le plus de problème ?

A

La mesure des attributs psychologiques.

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7
Q

Vrai ou faux.

La mesure des attributs physiques ne soulève aucun problème.

A

Vrai.

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8
Q

Pourquoi la mesure des attribut psychologique est-elle plus complexe ?

A

Plus de variables à définir et à contrôler pour obtenir un résultat réaliste, valide et fidèle. L’erreur associée aux attributs psychologiques est plus grande.

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9
Q

Pour quelle raison existe-t-il des règles qui régissent le processus de mesure ?

A

Les procédés d’obtention d’une mesure doivent être explicites (clairs).

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10
Q

Vrai ou faux.

On doit tout de même interpréter la mesure des attributs physique et la mesure des attributs psychologiques de la même façon.

A

Faux.

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11
Q

Vrai ou faux.

Les procédés d’obtention d’une mesure doivent être explicites (clairs).

A

Vrai.

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12
Q

Vrai ou faux.

L’erreur associée aux attributs psychologiques est plus petite.

A

Faux.

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13
Q

À quoi contribue la formulation rigoureuse des règles ?

A

À ce que les résultats soient reproductibles.

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14
Q

Vrai ou faux.

Lors de la reproduction des résultats, les résultats doivent être les mêmes.

A

Faux, à peu près les mêmes.

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15
Q

Quelles sont les avantages de la mesure ?

A

La mesure, en plus de permettre une quantification, donne une description plus « objective » et s’avère plus économique en temps (et en argent) qu’une évaluation « subjective » conçue pour fournir des informations comparables.

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16
Q

Complète la phrase :

La mesure, en plus de permettre une ___, donne une description plus « ___ » et s’avère plus ___ en temps (et en ___) qu’une évaluation « ___ » conçue pour fournir des informations comparables.

A
1- Quantification
2- Objective
3- Économique
4- Argent
5- Subjective
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17
Q

Qu’est-ce que l’évaluation ?

A

Opération qui consiste à porter un jugement de valeur ou à accorder une valeur à un objet ou à une personne en la comparant avec un critère donné.

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18
Q

Que faut-il pour porter un jugement de valeur ?

A

L’unité de mesure et les limites du phénomène.

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19
Q

Qui est à l’origine de la classification des échelles de mesure ?

A

Stanley Smith Stevens 1946

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20
Q

Vrai ou faux.

La classification des échelles de mesure a été adoptée par convention.

A

Vrai.

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21
Q

Vrai ou faux.

Les autres sciences approuvent la classifications des échelles de mesure.

A

Faux, il la critique.

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22
Q

Quelles sont les échelles de mesure ?

A
  • Nominale
  • Ordinale
  • Intervalle
  • Ratio/proportionnelle
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23
Q

Complète la phrase :

La classification d’une échelle serait plutôt une affaire de…

A

Convention et d’utilité.

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24
Q

Complète la phrase :

Par convention et ___, les techniques ___d’analyses statistiques sont ___ avec les données relatives aux ___ ___ (incluant les attributs psychologiques).

A

1- Utilité
2- Puissantes
3- Compatibles
4- Attributs humains

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25
Q

Qui suis-je ?

Je suis la forme la plus simple de classification.

A

Échelle nominale.

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26
Q

Quelles sont les caractéristiques des échelles nominales ?

A
  • Permets de regrouper des individus en fonction des caractéristiques communes.
  • Il n’y a pas d’ordre inhérent à la mesure !
  • Ce sont des échelles non ordonnées (non ordonnable).
  • Aucune opération arithmétique (+, -, x, ÷) n’est permise.
  • Chaque observation se trouve dans une seule catégorie (exclusivité).
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27
Q

Quelles sont les statistiques possibles selon l’échelle nominale ?

A

Fréquence et pourcentages (mode, le + utilisé).

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28
Q

Donne 3 exemples d’échelles nominales.

A

Sexe, couleur des yeux, lieu de naissance, métier.

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29
Q

Selon l’échelle nominale, de quoi dépend la rigueur de la discrimination ?

A

Des capacités de l’évaluateur. Amène aux réflexions qualitatives.

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30
Q

À quoi est limitée l’utilisation de l’échelle nominale et pourquoi ?

A

Aux sciences humaines, car elle ne fournit pas d’indications sur l’amplitude des attributs (plus grand, plus petit, plus que l’autres, moins que l’autre, etc.)

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31
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’échelle ordinale ?

A
  • Il doit avoir un ordre inhérent (croissant, décroissant).
  • Les symboles numériques attribués aux individus sont des rangs.
  • Pas de garantie que la différence/distance entre 1 et 2 soit la même que 4 et 5.
  • Elle n’admet pas le zéro absolu (absence de l’attribut ou phénomène).
  • On ne peut pas encore dire combien de fois plus que… (on fait qu’ordonner) –> monde qualitatif
  • La relation entre les observations est transitive : si A>B, et B>C alors A>C !
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32
Q

Quelle est l’erreur structurale de l’échelle ordinale ?

A

Ne traite pas le « jamais », ni le « ne s’applique pas » dans l’échelle de type Likert.

33
Q

Vrai ou faux.

L’échelle ordinale admet le zéro absolu.

A

Faux.

34
Q

Peut-on calculer la moyenne d’une échelle ordinale ?

A

Non.

35
Q

Peut-on calculer la moyenne d’une échelle ordinale de type Likert ?

A

Oui.

36
Q

Pourquoi peut-on calculer la moyenne d’une échelle ordinale de type Likert ?

A

Par convention seulement.

37
Q

Quelle est la statistique la plus utilisée dans l’échelle ordinale ?

A

La médiane.

38
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’échelle d’intervalle ?

A
  • Égalité des intervalles
  • Permettent la mesure des différences entre les degrés de présence des attributs, mais elles n’indiquent pas l’amplitude absolue de ces degrés.
  • Elles n’admettent pas le zéro absolu
  • Le point zéro est définie de façon arbitraire.
39
Q

Donne 3 exemples de l’échelle d’intervalle.

A

Température (celcius), heure, latitude, longitude.

40
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’échelle proportionnelle ?

A
  • Connaît la distance entre le zéro absolu et la position 1 d’un objet ou d’un individu sur un continuum défini selon un attribut donné (les nombres représentent donc de façon réelle le degré de présence d’un attribut chez un individu).
  • Seule échelle qui accepte l’absence du phénomène.
  • On peut aussi établir que l’individu 2 présente le double du degré de l’attribut présenté par l’individu 1, par exemple.
41
Q

Qu’utilisons-nous en psychométrie concernant les statistiques ?

A

Un échantillon de contenu et un échantillon d’individus.

42
Q

Quel est le problème d’échantillonnage ?

A

Gérer ces deux échantillons (contenu et individu), simultanément.

43
Q

Quelle est la façon typique de faire face au problème d’échantillonnage ?

A

Tenir compte explicitement d’un échantillon, en gardant à l’esprit que l’autre peut éventuellement influencer sur les résultats.

44
Q

Quelle est l’approche préconisée en psychométrie lors de l’élaboration d’un instrument de mesure ?

A

On utilise un échantillon d’individus suffisamment grand pour que l’erreur d’échantillonnage se rapportant aux individus soit peu importante. La représentativité de l’échantillon du contenu du test devient alors la préoccupation centrale.

45
Q

Complète la phrase :

Pour autant que l’échantillon des sujets soit suffisamment ___, la précision d’un test sera ___ du nombre de ___ de l’échantillon et sera directement reliée au ___ du test, c’est-à-dire au nombre d’items.

A

1- Grand
2- Indépendante
3- Sujets
4- Contenu

46
Q

De quoi se préoccupe la théorie des tests ?

A

Du contenu (et non pas des personnes).

47
Q

Que permettent les normes ?

A

L’interprétation des résultats.

48
Q

De quelle façon sont établit les normes ?

A

De façon empirique.

49
Q

Quelles sont les considérations initiales des normes ?

A

Il suffit de situer le score brut de tout individu à l’intérieur de la distribution des scores des membres de l’échantillon de normalisation, de façon à préciser sa position relative au sein de ce groupe :

o Le score coïncide-t-il avec la performance moyenne du groupe normatif ?
o Est-il légèrement inférieur à cette moyenne ?
o Se situe-t-il près de l’extrémité supérieure de la distribution ?

50
Q

Dans le but d’établir de façon plus précise la position exacte d’une personne à l’intérieur de l’échantillon normatif, que doit-on faire du score brut ?

A

Le transformer en une mesure relative (centile).

51
Q

Quelles sont les 2 fonctions des centiles (mesures relatives) ?

A

1- Ils déterminent la position relative de l’individu à l’intérieur de l’échantillon normatif et permettent de comparer sa performance à celle d’autres personnes.

2- Ils permettent de comparer directement la performance d’une même personne à différents tests

52
Q

Quel est l’un des principaux objectifs de la méthode statistique ?

A

Organiser et systématiser des données quantitatives de façon à en faciliter l’interprétation.

53
Q

Quelle est la première étape de mise en ordre d’un tel chaos de données brutes ?

A

Regrouper ces scores sous forme d’une distribution de fréquences, puis éventuellement sous le forme d’un graphique (histogramme) ou d’une courbe.

54
Q

Qu’indique la courbe normale ?

A

La majorité des sujets se regroupent autour de la partie centrale de l’étendue et leur nombre diminue progressivement de chaque côté.

55
Q

Comment peut-on également décrire un groupe de scores ?

A
  • Mesures de tendance centrale
  • Mesures de variabilité
  • Mesures de distribution
56
Q

Quelles sont les mesures de tendance centrale ?

A

Mode
Médiane
Moyenne
etc.

57
Q

Quelles sont les mesures de variabilité ?

A

Étendue
Écart-type
etc.

58
Q

Comment appelle-t-on une courbe très plate ?

A

Une courbe platykurtique.

59
Q

Comment appelle-t-on une courbe très haute, mais peu applatie ?

A

Une courbe leptokurtique

60
Q

Comment appelle-t-on une courbe normale ?

A

Une courbe avec un aplatissement modéré.

61
Q

Vrai ou faux.

L’interprétation de l’écart-type est particulièrement claire lorsqu’elle s’applique à une distribution normale (ou quasi normale).

A

Vrai.

62
Q

Dans la distribution normale, quel type de relation peut-on observer ?

A

Une relation directe entre l’ÉT et le pourcentage de sujets.

63
Q

Que permettent les normes intragroupes ?

A

Celles-ci permettent de situer la performance d’un individu en fonction de celle du groupe normatif (même âge et/ou même niveau scolaire).

64
Q

Qu’est-ce qu’un centile ?

A

Un centile correspond au pourcentage des personnes de l’échantillon de normalisation dont le score est inférieur à un score brut donné.

65
Q

Complète la phrase :

Plus le centile est bas, plus le score de l’individu est …

A

Faible.

66
Q

Un score brut inférieur à tout autre score obtenu dans l’échantillon de normalisation recevra un centile de combien ?

A

Zéro.

C0 ou C<1

67
Q

Un score brut plus élevé que tout autre score de l’échantillon de normalisation recevra un centile de combien ?

A

Cent. (C100 ou C>99)

68
Q

Qu’est-il important de prendre en considération en ce qui a trait aux centiles ?

A

Ces centiles ne représentent pas nécessairement un score brut nul (absence du phénomène) ou un score brut parfait !

69
Q

Quelle est l’échelle de mesure des centiles ?

A

Certains auteurs classent les centiles comme des échelles ordinales (distance entre les résultats pas la même) et d’autres les classent comme des échelles d’intervalles.

70
Q

Quelles sont les avantages des centiles ?

A

1- Ils sont faciles à calculer
2- Ils sont facilement compris
3- Ils sont universellement applicable (enfants ou adultes)
4- Ils conviennent à tous les types de tests (d’aptitudes ou personnalité).

71
Q

Quel est l’inconvénient des centiles ?

A

L’inégalité des distances entre les unités.

72
Q

On dit que la mesure des attributs psychologiques a plus de variable à définir et à contrôler pour obtenir un résultat réaliste. Comment est l’évaluation de ce résultat en question ?

A

Rationnelle.

73
Q

Qu’est-ce que le procédés d’obtention d’une mesure ? Et à quoi sont-ils reliés ?

A

Aux règles.

Comment j’ai mesuré ?

74
Q

Vrai ou faux.

Il existe des règles précises qui régissent le processus de mesure.

A

Vrai.

75
Q

Comment peut-on qualifier les intervalles (la distance qui les sépare) dans l’échelle d’intervalle ?

A

Unité linéaire de mesure.

76
Q

Vrai ou faux.

L’échelle ordinale peut être transformée en échelle numérique.

A

Faux.

77
Q

Qui suis-je ?

Les nombres représentent donc de façon réelle le degré de présence d’un attribut chez un individu.

A

Échelle proportionnelle.

78
Q

Comment sont interprétés les scores des tests psychologiques ?

A

En se référant aux normes.

79
Q

Qu’est-ce que les normes ?

A

La performance au test d’un échantillon de normalisation (scores).