Cours 5 - Les pairs Flashcards

1
Q

Vrai ou faux

L’importance accordée à la famille augmente durant l’enfance et l’adolescence jusqu’à dépasser celui des pairs (temps, influences, confidences).

A

Faux. L’importance accordée aux pairs augmente durant l’enfance et l’adolescence jusqu’à dépasser celui de la famille (temps, influences, confidences).

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2
Q

Qu’est-ce qui explique la place plus importante que prend les pairs à l’adolescence (3)?

A
  • Diversification des modes de relations avec les pairs
  • Établir des relations d’amitié réciproque est un apprentissage central à l’enfance et à l’adolescence
  • Premières relations amoureuses significatives
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3
Q

Les pairs contribuent-ils au développement de l’individu positivement ou négativement?

A

Les pairs participent au développement normatif de l’individu, mais seraient aussi impliqués aux difficultés émergeant à cet âge.

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4
Q

Choix de réponses

Les changements à l’adolescence sont vécues à quel(s) plan(s)?
a) social
b) sexuel
c) cognitif
d) cérébral
e) psychologique

A

Toutes ces réponses

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5
Q

Pourquoi s’intéresse-t-on aux pairs délinquants comme facteur criminogène?

A

Selon des données officielles aux USA, 73% de la délinquance est commise avec un ou plusieurs jeunes.

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6
Q

Quels sont les deux modèles de relation qui nous intéressent dans le cadre de ce cours?

A
  • Modèle causal
  • Modèle des causes communes
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7
Q

Qu’est-ce que le modèle causale propose sur de la relation entre pairs délinquants et la délinquance? Comment ce modèle qualifie-t-il cette relation?

A

Les pairs délinquants et la délinquance exerceraient, tous deux, une influence causale sur l’autre construit. Les pairs délinquants influencent la délinquance, vice-versa.
La relation entre les pairs délinquants et la délinquance est une relation causale réciproque.

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8
Q

Vrai ou faux

La délinquance passée est un mauvais prédicteur de la délinquance future.

A

Faux

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9
Q

Qu’est-ce que le modèle des causes communes proposes sur la relation entre les pairs délinquants et la délinquance? Comment ce modèle qualifie-t-il cette relation?

A

L’association entre les pairs délinquants et la délinquance serait due à des variables tierces liées à ces deux concepts.
La relation entre les pairs et la délinquance est une relation artificielle.

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10
Q

Quelle est la conclusion que l’on peut retenir du modèle causal et du modèle des causes communes? Laquelle des propositions est vraie?

A

Même si certains facteurs communs expliqueraient une partie de l’association entre les pairs délinquants et la délinquance, il est généralement accepté que ce facteur exercerait une influence sur les compt. délinquants. En fait, entretenir des relations avec des pairs délinquants serait l’un des meilleurs prédicteurs de la délinquance future (mais dont l’influence ne serait pas nécessairement causale, ou seulement en partie).

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11
Q

Qui sont les jeunes les plus à risques de s’entretenir avec des pairs délinquants (7)?

A
  • Enfants/Ados irritables, agressifs; impulsifs, faible régulation des émotions et du comportement…
  • Ceux rejetés par les pairs « conventionnels » (prosociaux)
  • Désir d’être associés à des gens plus similaires
  • Peu de supervision parentale, +++ temps libre
  • Recherche de sensations fortes
  • Histoire d’échec à l’école, difficultés familiales
  • Certains quartiers où il y a plus de groupes délinquants, plus de violence…
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12
Q

Quelles sont les principales raisons pour lesquelles un jeune s’affilierait avec des pairs délinquants (6)?

A
  • Statut et prestige
  • Protection
  • Opportunités d’acquérir des biens souhaités ou de l’argent
  • Peur du ridicule / rejet / victimisation si refuse
  • Pour prendre part à un code de conduites permettant de légitimer les comportements antisociaux
  • Plaisir
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13
Q

Question du cours

Dans quels contextes l’influence des pairs délinquants est-elle plus grande (6)?

A
  • Majorité des amis sont délinquants
  • Cohésion et stabilité du groupe
  • Approbation de la délinquance
  • Pression à commettre des compts. délinquants
  • Peu de supervision parentale
  • Dépend des types de comportements délinquants
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14
Q

Vrai ou faux

Dans les groupes de pairs délinquants, la commission de délits en groupe a tendance à s’estomper à l’âge adulte.

A

Vrai. Pour les jeunes en général, c’est vrai. À l’âge adulte, une minorité des crimes sont commis en groupe. À l’âge adulte, les crimes commis en groupe dans la minorité des cas.

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15
Q

Vrai ou faux

Les groupes de pairs délinquants composés majoritairement d’hommes n’incluent généralement pas de filles (et vice-versa).

A

Vrai

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16
Q

Choix de réponses

Dans les rares cas où les filles sont inclues dans les groupes de pairs délinquants composés majoritairement d’hommes, quelle place ont-elles (2)?
a) Elles ont un rôle secondaire.
b) Elles ont une main forte sur les activités du groupe.
c) Elles sont respectées.
d) Elles sont utilisées.

A

a) et d)

17
Q

Vrai ou faux

Dans les groupes de pairs délinquants, la qualité de l’amitié est généralement moindre que celle des groupes non-délinquants.

A

Vrai

18
Q

Quel était le but de l’étude de Cambridge-Somerville Youth?

A

On voulait donner aux jeunes qui grandissent dans un environnement antisocial des opportunités pour prévenir la délinquance en offrant des services et du soutien.

19
Q

Nomme 3 services qui ont été offerts aux garçons du groupe expérimental de l’étude de Cambridge-Somerville.

A
  • Interventions individualisées
  • Aide pour les problèmes familiaux
  • Tutorat académique
  • Accès facilité à des soins médicaux ou psychiatriques
  • Participation à des camps d’été
  • Majorité des participants ont été mis en contact avec les Scouts, YMCA, ou autres programmes communautaires
  • Bref, que des choses positives
20
Q

Nomme les effets retrouvés chez les garçons du groupe expérimental de l’étude de Cambridge-Somerville 30 ans après le début de l’étude (7).

A
  • Plus enclins à commettre des crimes (selon des mesures auto-rapportées et officielle)
  • Plus enclins à montrer des signes d’alcoolisme
  • Manifestaient plus de symptômes de troubles de santé mentale
  • Parmi ceux qui sont décédés, les hommes du groupe expérimental sont morts à un plus jeune âge
  • Plus enclins à rapporter au moins une maladie reliée au stress – en particulier, haute pression sanguine, problèmes cardiaques
  • Plus enclins à occuper des emplois moins prestigieux
  • Étaient plus enclins à rapporter qu’ils n’étaient pas satisfaits de leur travail
  • Bref, des effets très négatifs et accablants
21
Q

Comment peut-on expliquer les effets iatrogènes de l’étude de Cambridge-Somerville (3)?

A
  • Contagion des pairs : l’inclusion de jeunes ayant des difficultés ET des jeunes sans difficulté au sein du programme a construit des situations propices à l’entraînement à la déviance (Dishon, 2005)
  • Le programme aurait pu induire des conséquences négatives dues à l’étiquetage associé à la participation à l’étude
  • Le programme pourrait avoir créé un sentiment de dépendance aux services d’aide et soutien. L’arrêt des services auraient pu être vécu difficilement pour certains jeunes (ex, abandon)
22
Q

Qu’est-ce qu’on entend par effet iatrogène?

A

Ce sont des effets néfastes sur une population à travers l’application d’outils de promotion de la santé ou de protection.

23
Q

Vrai ou faux

L’influence criminogène des pairs délinquants existent seulement à l’adolescence.

A

Faux

24
Q

Vrai ou faux

L’effet criminogène de certains facteurs d’influence sociale s’appliquent uniquement aux pairs.

A

Faux

25
Q

Choix de réponses

… est un processus social à éviter dans les interventions de groupe.
a) L’entrainement à la déviance (contagion par les pairs)
b) L’apprentissage de stratégies prosociales
c) L’augmentation des stratégies antisociales

À changer

A

a)