Cours 5- La délinquance sexuelle Flashcards

1
Q

Nommez trois raisons pourquoi il serait pertinent de mettre en place des outils de prédiction de la récidive SPÉCIALISÉS pour les délinquants sexuels.

A

1- Certains facteurs apparaissent spécifiques à la récidive sexuelle chez les délinquants sexuels.

2- Les délinquants sexuels commettent souvent d’autres types de crimes alors que les délinquants non-sexuels commettent rarement des délits sexuels.

3- Certains délinquants sexuels persistants présentent des scores plutôt faibles aux outils utilisés pour la récidive générale.

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2
Q

Que dit la méta-analyse de Hanson et Bussière (1998) (4)

A
  • Les facteurs de risque de récidive NON SEXUELLE sont SIMILAIRES chez les délinquants sexuels et chez les délinquants non sexuels.
  • Les meilleurs prédicteurs de la récidive sexuelle sont les facteurs associés à la déviance sexuelle (intérêts sexuels déviants, antécédents de délits sexuels, victime masculine, victime inconnue).
  • Les facteurs ayant trait au mode de vie délinquant sont aussi prédictifs de la récidive sexuelle, mais à un niveau moindre.
  • La négation des délits, les faiblesses de l’empathie envers les victimes et des remords n’étaient pas associées à la récidive sexuelle, mais montraient un lien à la récidive générale.
  • Ils s’attardent davantage aux facteurs statiques, car ils sont plus faciles à coter.
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3
Q

Faites une brève présentation de la STATIQUE-99R

A
  • Elle se cote généralement sur dossier à partir de données relativement simples.
  • Il s’agit de l’instrument d’évaluation du risque de récidive sexuelle le plus utilisé dans le monde.
  • Elle cote seulement des facteurs statiques.
  • Elle est faite pour être utilisée en combinaison (notamment avec la STABLE-2007)
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4
Q

Faites une brève présentation de la STABLE-2007

A
  • Identifie les cibles dynamiques de traitement ou d’intervention. Elle mesure les facteurs de risque dynamiques stables/besoins criminogènes et fournit des indications pour la gestion de cas (cibles d’intervention)
  • Cotée à partir d’entrevues, d’informations collatérales et
    d’informations au dossier.
  • Mesure le changement dans le temps. Le changement des facteurs stables prend généralement plusieurs années.
  • Il s’agit d’un outil de 3e génération.
  • L’échelle est complétée une fois par année.
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5
Q

Pourquoi devons nous utiliser les outils sur quelqu’un qui a fait l’objet de MESURES JUDICIAIRES?

A

Car les outils prédisent la RÉCIDIVE et la PERSISTANCE, et non l’ADHÉSION. Il doit donc y avoir eu une première offense.

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6
Q

Pourquoi n’est-il pas recommandé d’utiliser les outils de prédiction de récidive sexuels chez les adolescents de plus de 17 ans, chez les femmes et chez les personnes qui possèdent de la pornographie juvénile seulement?

A

Adolescent de plus de 17 ans: On peut l’utiliser dans l’objectif qu’il aura 18 ans au moment de sa libération, mais avec prudence. Les adolescents changent rapidement donc on reste prudent.

Femmes: Il n’y a pas assez de délinquantes sexuelles pour établir un taux de base.

Possession porno juvénile: Peut être utilisé pour la recherche. Les taux de récidive quand il y a seulement de la possession est plus faible que les autres délinquants sexuels.

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7
Q

Quels sont les 10 items de la Statique-99R? (Pas besoin de les savoir par cœur, mais savoir les reconnaître)

A

1- Âge à la remise en liberté suite à l’infraction sexuelle répertoriée
2- Cohabitation
3- Condamnation antérieure pour un délit de violence non sexuelle?
4- Parmi les infractions actuelles, condamnation pour un délit de violence non sexuelle?
5- Infractions sexuelles antérieures (Nombres d’accusations vs nombres de condamnations)
6- Nombre de prononcés de peine antérieurs
7- Condamnation pour infraction sexuelle sans contact
8- Au moins une victime sans lien de parenté
9- Au moins une victime inconnue
10- Au moins une victime masculine

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8
Q

Comment fonctionne la façon de comptabiliser le score total de la statique-99R et comment interprétons-nous le résultat ?

A

Il s’agit de faire la SOMME des dix items et on l’interprète comme ça: Niveau I (risque très faible), Niveau II (risque sous la moyenne), Niveau III (risque dans la moyenne), Niveau IVa (risque au-dessus de la moyenne) et Niveau IVb (risque bien au-dessus de la moyenne),
(Je crois pas que c’est à retenir, mais savoir que ce n’est pas : faible, moyen élevé)

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9
Q

Nommez 3 forces de la statique-99R.

A

Choisir 3 réponses parmi celles-ci:
• Facteurs de risque valides, sélectionnés de manière empirique.
• Règles explicites de combinaison des facteurs (On essaie de tenir compte de toutes les situations possibles, c’est pourquoi le manuel est très épais).
• Estimations explicites de la probabilité de récidive.
• Robuste à travers les milieux et les échantillons.
• Coté relativement aisément à partir d’informations facilement disponibles.
• Bonne fidélité interjuges.

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10
Q

Nommez trois faiblesses de la Statique-99R.

A

Nommez trois éléments parmi ceux-ci:
1- Précision de la prédiction modérée seulement
2- Faussement simple
• Règles de cotation suscitent une certaine confusion
• Nécessité d’être attentif aux règles de cotation
3- N’inclut pas des facteurs importants associés au risque
• Déviance sexuelle (Phallométrie)
• Testing, entrevues, observations
• Tous les facteurs dynamiques
4- Les taux de récidive varient en fonction des types d’échantillons. (3 condamnations en 15 ans vs 3 condamnations en 1 an)

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11
Q

Quelle est la question fondamentale qui sous-tend le jugement professionnel des facteurs de risque dans la STABLE-2007?

A

Comment cet individu se comportera-t-il dans les prochains 6 - 12 mois ?

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12
Q

Quels éléments sont utilisés lors de la cotation de la STABLE-2007 (sources d’information) et de quoi dépend (en partie) la qualité des données?

A

Sources d’information:

  • Tous les renseignements disponibles
  • Renseignements historiques et récents (sources collatérales)
  • Entrevue avec le délinquant

La qualité des données dépend en partie de la COLLABORATION DU DÉLINQUANT. La capacité d’établir un lien avec la personne évaluée et les techniques d’entrevue sont donc importantes.

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13
Q

Comment établir un lien avec le client et favoriser sa collaboration?

A

En l’informant du but de l’évaluation, du rôle qu’il aura à y jouer et des avantages pour lui d’être honnête en entrevue.
- L’utilisation de l’approche d’entretien motivationnel est une bonne idée.

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14
Q

Comment poser des questions plus difficiles à des délinquants sexuels?

A
  • Essayer de normaliser d’avance les réponses (Demander: Quand est-ce que vous avez commencez à vous masturber en pensant à de jeunes garçons? plutôt que de demander s’il l’a déjà fait. Ça amène un côté implicite qu’il l’a déjà fait et ça rend cela plus facile pour lui d’en parler.)
  • Montrer que nous sommes ouvertes à l’idée d’entendre certaines réponses. (Pas nécessairement de les approuver, mais juste entendre sans réagir)
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15
Q

Comment fonctionne la façon de comptabiliser le score total de la STABLE-2007 et comment interprétons-nous le résultat ?

A

Il s’agit de faire la SOMME des items.

Le score s’interprète en densité des besoins criminogènes FAIBLE MOYEN ou ÉLEVÉ.

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16
Q

Quelles sont les limites de la STABLE-2007?

A

Les résultats à la Stable2007 n’ajoutaient pas à la valeur prédictive de la Statique-99R pour 3 sous-groupes de délinquants:
• Les délinquants d’origine autochtone;
• Les délinquants présentant une déficience intellectuelle;
• Les délinquants ayant une histoire d’hospitalisation psychiatrique.

  • Avec ces sous-groupes, la Stable-2007 peut être utile pour identifier certaines des cibles d’intervention, et, dans une certaine mesure, leur importance. Cependant, il faut être prudent lorsqu’il est question d’établir des taux de récidive absolus (X % sur Y années).
  • Les attitudes soutenant les agressions sexuelles ne sont pas mesurées à la STABLE. Quand elles sont présentes, elles constituent un facteur de risque.
17
Q

La STABLE-2007 a-t-elle une bonne valeur prédictive ?

A
  • Prise isolément la valeur prédictive de la STABLE-2007 est d’amplitude modérée (AUC =0,674, soit plus faible que celle de la Statique-99R).
  • Cependant, la STABLE-2007 ajoute à la valeur prédictive de la Statique-99R pour tous les types de récidive.
18
Q

Nommez trois avantages des outils actuariels en général?

A

Choisir trois éléments parmi ceux-ci:
• Basés sur des facteurs associés EMPIRIQUEMENT à la récidive (violente ou sexuelle);

  • Les éléments évalués sont bien définis opérationnellement et lorsque la formation, la pratique et la supervision sont adéquates, on constate de BONS (ou très bons) ACCORDS INTERJUGES;
  • Le jugement repose sur une DÉMARCHE PLUS TRANSPARENTE que le jugement clinique non structuré.
  • Les outils actuariels statiques ont montré une MEILLEURE VALEUR PRÉDICTIVE que le jugement clinique non structuré. Cependant une des limites des outils statiques est qu’ils permettent peu de guider l’intervention.
  • Leur valeur prédictive, modérée, est établie empiriquement et est significativement SUPÉRIEURE à celle issue du jugement clinique non structuré.
  • Quand on tient compte de leurs limites, l’utilisation des outils actuariels appropriés est la MEILLEURE FAÇON de répondre à la question « Quelle est la probabilité que monsieur X commette de nouveau un délit sexuel dans les 3, 5 ou 10 prochaines années? ».
  • L’ajout d’instruments utilisant des facteurs DYNAMIQUES permet de mieux identifier quelles devraient être les CIBLES D’INTERVENTION ET DE SUPERVISION.
19
Q

Nommer une des raisons pourquoi il y a moins de crimes sexuels condamnés que de crimes sexuels commis.

A
  • Il y a de nombreux délinquants sexuels qui ont commis un crime sexuel, mais qu’en raison d’une entente entre avocat (plea bargaining), il sera accusé seulement d’une infraction non-sexuelle. (Vol, introduction par infraction, voies de fait, etc.)
20
Q

Comment les taux de récidive varient-ils avec le temps chez les délinquants sexuels?

A
  • Les délinquants sexuels sont plus à risque de récidiver dans les premières années après la libération et ensuite ça diminue considérablement.
21
Q

Quelle est la différence entre le taux de récidive d’auteurs d’inceste vs ceux qui agressent de jeunes garçons avec lesquels ils n’ont pas de lien?

A

Inceste: taux de récidive relativement bas.

Jeunes garçons extrafamilial: taux de récidive relativement élevé.

22
Q

Est- ce que le fait d’avoir été abusé à l’enfance augmente les risques de récidive?

A
  • Être abusé dans ton enfance augmente les chances de devenir un délinquant sexuel. Par contre, cela n’a aucun impact sur les taux de récidive. (Pas parce que tu as été abusé dans ton enfance que tu vas plus récidiver que les autres délinquants sexuels.)
23
Q

Que pouvons-nous dire sur l’efficacité des traitements donnés aux délinquants sexuels?

A
  • Les délinquants sexuels qui ont complété un traitement sont MOINS à risque de récidiver que ceux qui n’ont fait aucun traitement.
  • Les interventions les plus efficaces sont celles qui suivent RBR. (RBR : pas un traitement en soi, mais ce sont des lignes directrices à suivre pour bâtir un traitement efficace.)
  • Les programmes qui n’adhèrent à aucun des principes RBR n’ont pas d’effet sur la récidive et certains peuvent même contribuer à AUGMENTER la récidive.
24
Q

Dans la STABLE-2007, que mesure l’item « Influences sociales importantes » ?

A
  • Cet item s’intéresse à la mesure dans laquelle le sujet a des fréquentations délinquantes et des sources de soutien prosociales dans sa vie.
  • L’idée est de tenter de déterminer quelles sont les sources d’influence sur l’auteur d’infraction sexuelle. Pour chaque personne, on évalue si son influence est positive, négative ou neutre.
  • Un élément à améliorer: Évaluer les sources d’influences sur internet.
25
Q

Dans la STABLE-2007, que mesure l’item « Capacité d’avoir une relation stable » ?

A
  • Cet item a trait à la capacité du délinquant à établir ET maintenir une relation intime.
  • L’item comprends 2 volets; un qui mesure les relations précédentes et un qui mesure les relations actuelles.
26
Q

Dans la STABLE-2007, que mesure l’item « Identification émotive aux enfants » ?

A
  • Cet item ne s’applique qu’avec les auteurs d’infractions sur des enfants.
    • Il ne s’agit pas ici de relations parent-enfant
    • Les agresseurs extra-familiaux de garçons sont plus souvent « enfantins » eux-mêmes.
    • Les délinquants incestueux attribuent plus souvent des caractéristiques adultes aux victimes.
27
Q

Dans la STABLE-2007, que mesure l’item « hostilité envers les femmes » ?

A
  • l’auteur d’infractions tend à percevoir les femmes comme manipulatrices, malhonnêtes, qui aiment contrôler les hommes. Il a des attitudes sexistes et est incapable de nouer de bonnes relations avec les femmes (Faire de la généralisation).
  • Dans le contexte du PSD (Hanson et coll., 2017), l’item a montré un lien linéaire avec tous les types de récidive, y compris la récidive sexuelle.
28
Q

Dans la STABLE-2007, que mesure l’item « Rejet social et solitude » ?

A
  • Individus ayant vécu des problèmes d’attachement qui ont généré des carences au niveau des habiletés sociales contribuant à des déficits au niveau de l’intimité se manifestant entre autres par des sentiments plus fréquents de solitude.
  • Il s’agit de l’item qui est coté de façon prédominante à partir de l’autorévélation du délinquant.
  • Si la personne n’a pas de réseau de soutien, il y a deux options. Soit elle n’en veut pas OU elle ressent le rejet et en souffre (Le deuxième choix est plus à risque).
29
Q

Dans la STABLE-2007, que mesure l’item « Manque d’intérêt à l’égard d’autrui » ?

A
  • Capacité à avoir de l’empathie (dans plusieurs circonstances et pas seulement 1 événement).
  • Les délinquants qui ont une cote élevée à cet item sont généralement décrits comme égoïstes, prêts à être cruels pour satisfaire leurs besoins. Ils apparaissent indifférents au bien-être et aux droits des autres, sauf si cela affecte leurs intérêts.
30
Q

Dans la STABLE-2007, que mesure l’item « Gestes impulsifs » ?

A
  • Mode de vie impulsif, recherche des gratifications immédiates au détriment de conséquences négatives à long terme.
  • Plus la personne est impulsive, plus il est difficile pour elle de faire et de maintenir des changements.
  • Le comportement se manifeste dans plusieurs contextes et n’est pas représenté seulement par les antécédents de délinquance sexuelle. (6 sphères à explorer : finances, travail, loisirs, logement, relations interpersonnelles/interactions, autres)
31
Q

Dans la STABLE-2007, que mesure l’item « Faibles aptitudes cognitive pour la résolution de problème » ?

A
  • Gens qui sont incapables de bien identifier les problèmes de la vie quotidienne et de les régler.
  • Prend de mauvaises décisions, n’a pas de plan à long terme, ne voit pas les conséquences de ses gestes, etc..
32
Q

Dans la STABLE-2007, que mesure l’item « Émotions négatives/ hostilité » ?

A
  • Les émotions négatives dont on parle ici sont une tendance à se sentir hostile, victimisé et à éprouver du ressentiment, ce qui rend la personne plus vulnérable à l’effondrement émotionnel quand elle vit du stress. Voient le verre à moitié vide.
  • Cependant, les manifestations de détresse, comme la dépression et l’anxiété, la faible estime de soi n’ont pas montré de lien avec la récidive sexuelle.
33
Q

Dans la STABLE-2007, que mesure l’item « Libido/ Préoccupations sexuelles » ?

A
  • Personnes qui ont un intérêt anormalement intense pour le sexe + sexualité impersonnelle. Porter une intérêt à la FRÉQUENCE des pensées et des comportements sexuels.
  • Il faut que le délinquant PERÇOIVE ses pulsions ou préoccupations comme intrusives ou excessives (et qu’ils soient effectivement excessifs).
  • Dans la méta-analyse de Hanson et Morton-Bourgon (2004), il avait une corrélation entre les préoccupations sexuelles et toutes les formes de récidive (sexuelle, violente et générale).
34
Q

Dans la STABLE-2007, que mesure l’item « Recours à la sexualité comme mécanisme d’adaptation » ?

A
  • Lien entre leur états émotifs et la fréquence de leur fantaisies déviantes et de leurs activités masturbatoires. Le délinquant utilise des pensées ou comportements sexuels pour composer avec des stress ou des émotions négatives. L’expression sexuelle peut être utilisée pour atténuer la colère, l’humiliation ou la frustration.

• Il peut s’agir de pensées sexuelles ‘’normales’’ ou déviantes.
• On peut observer ce mécanisme d’adaptation dans plusieurs situations (réaction au stress professionnel, familial et interpersonnel).
Ex. Un conflit peut augmenter leurs envies sexuelles (Comme manger ses émotions).

35
Q

Dans la STABLE-2007, que mesure l’item « Intérêts sexuels déviants » ?

A
  • Construit central qui est le plus corrélé avec la récidive pour les agresseurs d’enfants, mais ce n’est pas aussi clair avec les adultes.
  • Comportement sexuel déviant ne veut pas nécessairement dire INTÉRÊTS sexuels déviants.

Intérêt: Le délinquant est-il excité ou intéressé sexuellement par des personnes, objets ou activités qui sont illégales, inappropriées ou hautement inhabituelles ?
• Exemples : les enfants, les adultes non consentants, le voyeurisme, l’exhibitionnisme, le travestisme, la coprophilie et le fétichisme.

36
Q

Dans la STABLE-2007, que mesure l’item « Coopération dans le cadre de la supervision » ?

A
  • La propension à ne pas respecter les règles et l’autorité est une caractéristique centrale de la conduite criminelle. Elle a été associée tant à la récidive générale qu’à la récidive sexuelle.
  • Si on croit qu’il respectera ses conditions ou pas. Dans quelle mesure est-ce qu’il s’engage dans une démarche de changement? S’il est récalcitrant, désengagé, s’il travaille contre nous, etc…