Cours 1 - Introduction Flashcards

1
Q

Nommez trois activités que peuvent exercer les membres de l’OPCQ.

A
  • ÉVALUER LES FACTEURS CRIMINOGÈNES ET LE COMPORTEMENT DÉLICTUEUX (de la personne ainsi que les effets d’un acte criminel sur la victime)
  • DÉTERMINER UN PLAN D’INTERVENTION(et en assurer la mise en œuvre)
  • (Soutenir et rétablir les capacités sociales de la personne contrevenant et de la victime dans le but de) FAVORISER L’INTÉGRATION DANS LA SOCIÉTÉ (de l’être humain en interaction avec son environnement) (#3)
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2
Q

En quelle année la théorie du « Nothing works » est-elle apparue et qui en est l’auteur?

A

1974 et Martinson (#5)

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3
Q

Quelles sont les prémisses du « Nothing works » et quelle fut sa contribution?

A

Martinson a observé la manière dont on évalue les délinquants et sa conclusion est que « Nothing works » et que les programmes élaborés n’étaient pas assez concluants.

Cette théorie a contribué à ce que les professionnels améliorent leurs pratiques et travaillent mieux. (Laissent des traces de leur travail, se font évaluer, etc.) (#6)

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4
Q

Quels sont les objectifs et les principes du systeme de justice au Canada? Quelle est donc la place de la réduction de la récidive au Canada?

A

Les objectifs et les principes du système de justice stipulent que le système correctionnel doit, entre autres, aider à la réadaptation du délinquant et à leur réinsertion sociale au moyen de programmes appropriés dans les pénitenciers ou dans la collectivité (utilitarisme). Théoriquement, la réduction de la récidive a donc une grande place au Canada. (#7)

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5
Q

Nommez une tension que le « Nothing Works » a amené dans le milieu politique ainsi que la conséquence de cette dernière.

A

Il est inscrit noir sur blanc que la réduction de la récidive est un objectif du système de justice au Canada et que les intervenants doivent donner des programmes en ce sens, mais lorsqu’ils le font, la recherche dit que c’est inconcluant. (#7)

Conséquence: réduction des aides gouvernementales

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6
Q

Quel est le modèle d’intervention le plus probant en matière de prévention de la récidive?

A

RBR

Le modèle R-B-R a montré son efficacité pour prévenir la récidive générale, la récidive violente, la récidive sexuelle et tend également à s’avérer probant auprès d’une population de PPSMJ présentant une problématique de santé mentale.

. Il s’agit actuellement du modèle de prévention de la récidive dominant au Canada

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7
Q

Expliquez le caractère relatif de la notion d’efficacité.

A

Aucun modèle d’intervention ne peut être qualifié d’efficace « en soi » et l’efficacité reste une notion toujours dépendante d’un objectif initial.

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8
Q

Dans le principe du besoin, nommez les différents types de facteurs de risques et expliquez-les brièvement.

A

Facteurs de risques statiques: Facteurs immuables qui ne se modifient pas à travers le temps.

Facteurs de risque dynamiques stables: Caractéristiques stables, c’est-à-dire dont l’évolution se fait sur plusieurs mois ou plusieurs années (par exemple, des attitudes antisociales)

Facteurs de risques dynamiques aigus: Facteurs dont l’évolution est plus soudaine (sur quelques jours, voire quelques heures), de telle sorte qu’ils constituent des facteurs précipitant du passage à l’acte (par exemple, l’abus de substances)

Les besoins non-criminogènes (qui ne sont pas en lien avec le risque de récidive) devraient aussi êtres abordés tout en gardant à l’esprit qu’une intervention structurée autour des facteurs de risque dynamiques reste indispensable.

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9
Q

Dans le principe de réceptivité générale, quelles sont les approches et les techniques d’intervention à privilégier?

A

Les approches cognitivo-comportementales structurées, celles ayant pour bases les principes d’apprentissage social, sont les plus à même de réduire la récidive.

Pour ce qui est des techniques d’intervention, celles-ci sont directement empruntées aux interventions cognitivo-comportementales classiques: analyse fonctionnelle, restructuration cognitive, jeux de rôle, analyse des coûts et des bénéfices, autoobservation ou encore psycho-éducation. Des techniques plus spécifiques, comme l’entretien de type motivationnel, peuvent également s’avérer pertinentes.

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10
Q

Quels sont les points à tenir en compte dans le principe de la réceptivité spécifique?

A

Les modes de compréhension,
la personnalité,
les points forts (ou ressources)
ou encore la motivation.

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11
Q

Qui suis-je: il s’agit du principe du R-B-R le plus délicat à mettre en application.

A

La réceptivité spécifique.

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12
Q

Nommez un des trois constats concernant l’efficacité du modèle RBR.

A

Le respect des principes du R-B-R permet une efficacité cumulative.

Le respect de ces trois principes permet une réduction moyenne du taux de récidive de 26 %.

À l’inverse, les interventions qui n’adhèrent à aucun de ces trois principes tendent à faire augmenter la récidive (!), particulièrement lorsqu’il s’agit d’interventions en milieu fermé.

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13
Q

Vrai ou faux: Les programmes sont plus efficaces lorsqu’ils sont offerts en milieux fermés.

A

Faux. Ils sont plus concluants lorsqu’ils sont offerts en milieux ouverts. (Parce qu’ils peuvent mettre leurs acquis en application de façon concrète.)

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