Cours 3 - Prédiction et jugement clinique Flashcards
Vrai ou Faux : les programmes les plus efficaces comportent un certain nombre de caractéristiques communes
Vrai. 18 principes sont déterminés comme révélateurs d’une intervention efficace (les 3 + importantes : Risque, Besoin, Réceptivité)
Vrai ou Faux : nous devrions concentrer la majorité de nos ressources sur les personnes ayant un faible risque de récidive
Faux. nous devrions concentrer la majorité de nos ressources sur les personnes ayant un HAUT risque de récidive
Pourquoi faut il une évaluation valide du risque de récidive ?
Il faut disposer d’une évaluation valide du risque de récidive afin d’adapter l’intensité de la prise en charge au niveau de risque des personnes
Vrai ou Faux : Il n’est jamais nécessaire de travailler sur les besoins non-criminogènes, on doit uniquement se concentrer sur les besoins criminogènes
Faux, cela peut parfois être pertinent
Qu’est-ce qu’une méta-analyse ?
Une recension systématique de dizaines, de centaines d’études indépendantes, menées sur un problème donné et partageant un certain nb de caractéristiques clairement identifiées. Elle fonde ses analyses sur l’agrégation des résultats fournis par chacune des études recensées
Que permet une méta-analyse ? (2 raisons)
Elle accroît considérablement la portée des analyses
Elle permet généralement de tirer des conclusions à partir d’un échantillon composé de plusieurs centaines, milliers, de participants
Vrai au faux : la taille de l’effet correspond à l’écart entre les taux de récidive
Vrai
Vrai ou Faux : Les besoins criminogènes ont une taille moyenne d’effet plus petite que ceux des besoins non-criminogènes.
Faux, c’est les besoins non-criminogènes qui ont une taille moyenne d’effet plus petite
Nommez les 8 domaines les plus associés à la récidive en général (Big 8)
Famille et couple Ecole et travail Toxicomanie Loisirs et activités récréatives Attitudes antisociales Fréquentations délinquantes Histoire criminelle et antisociale Personnalité antisociale
Donnez trois exemples de besoins criminogènes communs à tout type de récidive.
- Présence de caractéristiques d’une personnalité antisociale
- Présence d’attitudes antisociales
- Problématique de toxicomanie
Donnez deux exemples de besoins criminogènes spécifique à la récidive sexuelle.
- Présence d’un intérêt sexuel déviant
- Préoccupations sexuelles envahissantes
Quelle est la différence entre réceptivité générale et spécifique ?
Générale : il faut utiliser les stratégies comportementales, cognitivo-comportementales et propres à l’apprentissage social
Spécifique : il faut adapter les stratégies et les modes d’intervention aux styles d’apprentissage, à la motivation et aux caractéristiques personnelles et démographiques de la personne
Touchant la réceptivité générale, quelles caractéristiques font partie de celles les plus notables/retrouvées chez les auteurs d’infractions ?
Pensées, valeurs et représentations criminelles.
Ils partagent un certain nb de distorsions cognitives,
Ils externalisent le blâme,
Ils ont un raisonnement moral problématiques,
Et ils ont des schémas de dominance.
MAIS ils adoptent parfois une position de victime, dans laquelle ils ont des biais d’attribution hostile.
Ces modes en pensée sont entretenus par des pairs antisociaux
Quels sont les facteurs les plus corrélés positivement à l’efficacité des interventions (+ ils ont les caractéristiques, + il y a de chances pour que le programme soit efficace) ? (8, sont classées du + au - corrélé)
- Indice composite de qualité d’implémentation (respect du programme)
- Support individuel (ajouté aux modalités du groupe)
- Nombre d’heures totales
- Nombre de sessions par semaine
- Nombre d’heures par semaine
- Gestion de la colère
- Pratique-démonstation-recherche (marche mieux quand fait par le chercheur)
- Restructuration cognitive
Quels sont les facteurs les plus corrélés négativement à l’efficacité des interventions (+ ils ont les caractéristiques, - il y a de chances pour que le programme soit efficace) ? (2)
- ICC et autre suivi VS ICC seule
- Proportion d’abandon