Cours 3 - Prédiction et jugement clinique Flashcards

1
Q

Vrai ou Faux : les programmes les plus efficaces comportent un certain nombre de caractéristiques communes

A

Vrai. 18 principes sont déterminés comme révélateurs d’une intervention efficace (les 3 + importantes : Risque, Besoin, Réceptivité)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Vrai ou Faux : nous devrions concentrer la majorité de nos ressources sur les personnes ayant un faible risque de récidive

A

Faux. nous devrions concentrer la majorité de nos ressources sur les personnes ayant un HAUT risque de récidive

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Pourquoi faut il une évaluation valide du risque de récidive ?

A

Il faut disposer d’une évaluation valide du risque de récidive afin d’adapter l’intensité de la prise en charge au niveau de risque des personnes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Vrai ou Faux : Il n’est jamais nécessaire de travailler sur les besoins non-criminogènes, on doit uniquement se concentrer sur les besoins criminogènes

A

Faux, cela peut parfois être pertinent

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Qu’est-ce qu’une méta-analyse ?

A

Une recension systématique de dizaines, de centaines d’études indépendantes, menées sur un problème donné et partageant un certain nb de caractéristiques clairement identifiées. Elle fonde ses analyses sur l’agrégation des résultats fournis par chacune des études recensées

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Que permet une méta-analyse ? (2 raisons)

A

Elle accroît considérablement la portée des analyses

Elle permet généralement de tirer des conclusions à partir d’un échantillon composé de plusieurs centaines, milliers, de participants

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Vrai au faux : la taille de l’effet correspond à l’écart entre les taux de récidive

A

Vrai

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Vrai ou Faux : Les besoins criminogènes ont une taille moyenne d’effet plus petite que ceux des besoins non-criminogènes.

A

Faux, c’est les besoins non-criminogènes qui ont une taille moyenne d’effet plus petite

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Nommez les 8 domaines les plus associés à la récidive en général (Big 8)

A
Famille et couple
Ecole et travail
Toxicomanie
Loisirs et activités récréatives
Attitudes antisociales
Fréquentations délinquantes
Histoire criminelle et antisociale
Personnalité antisociale
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Donnez trois exemples de besoins criminogènes communs à tout type de récidive.

A
  • Présence de caractéristiques d’une personnalité antisociale
  • Présence d’attitudes antisociales
  • Problématique de toxicomanie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Donnez deux exemples de besoins criminogènes spécifique à la récidive sexuelle.

A
  • Présence d’un intérêt sexuel déviant

- Préoccupations sexuelles envahissantes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quelle est la différence entre réceptivité générale et spécifique ?

A

Générale : il faut utiliser les stratégies comportementales, cognitivo-comportementales et propres à l’apprentissage social

Spécifique : il faut adapter les stratégies et les modes d’intervention aux styles d’apprentissage, à la motivation et aux caractéristiques personnelles et démographiques de la personne

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Touchant la réceptivité générale, quelles caractéristiques font partie de celles les plus notables/retrouvées chez les auteurs d’infractions ?

A

Pensées, valeurs et représentations criminelles.
Ils partagent un certain nb de distorsions cognitives,
Ils externalisent le blâme,
Ils ont un raisonnement moral problématiques,
Et ils ont des schémas de dominance.
MAIS ils adoptent parfois une position de victime, dans laquelle ils ont des biais d’attribution hostile.
Ces modes en pensée sont entretenus par des pairs antisociaux

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quels sont les facteurs les plus corrélés positivement à l’efficacité des interventions (+ ils ont les caractéristiques, + il y a de chances pour que le programme soit efficace) ? (8, sont classées du + au - corrélé)

A
  • Indice composite de qualité d’implémentation (respect du programme)
  • Support individuel (ajouté aux modalités du groupe)
  • Nombre d’heures totales
  • Nombre de sessions par semaine
  • Nombre d’heures par semaine
  • Gestion de la colère
  • Pratique-démonstation-recherche (marche mieux quand fait par le chercheur)
  • Restructuration cognitive
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quels sont les facteurs les plus corrélés négativement à l’efficacité des interventions (+ ils ont les caractéristiques, - il y a de chances pour que le programme soit efficace) ? (2)

A
  • ICC et autre suivi VS ICC seule

- Proportion d’abandon

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Vrai ou Faux : Plus on respecte les principes RBR, plus les interventions sont efficaces pour réduire la récidive

A

Vrai

17
Q

Sur quelle approche se base la réceptivité générale ? Quel est l’objectif de cette approche ?

A

Sur les Interventions Cognitivo-Comportementales (fondements théoriques dans les modèles d’apprentissage social, ex : théorie d’apprentissage social)

L’objectif général est d’accompagner les personnes dans la modification de leurs réponses comportementales lorsque celles-ci apparaissent inadaptées (les techniques sont nombreuses et variées)

18
Q

Donner deux exemples de ce sur quoi on doit s’attarder pour respecter la réceptivité spécifique. (8)

A
Niveau de psychopathie
Motivation au changement
Genre
Culture
Personnalité en général
Capacité à évoluer en groupe
Troubles mentaux
Styles d'apprentissage
19
Q

Pour quelles raisons (2) faut-il prendre en compte les besoins non-criminogènes ? Donner un exemple de besoin non criminogène.

A

Ils sont nécessaires à l’élaboration d’une alliance de travail

Ils sont susceptibles de constituer des facteurs de réceptivité spécifique

Exemple : Etat dépressif/faible estime de soi

20
Q

Vrai ou Faux : les principes RBR respectés sont moins efficaces pour réduire la récidive chez les délinquants sexuels.

A

Faux, les résultats sont similaires

21
Q

Vrai ou Faux : les programmes respectant les principes RBR sont encore plus efficaces quand ils sont réalisés en milieu fermé

A

Faux, en milieu ouvert

22
Q

Que permet le modèle RBR ? (3)

A

Il permet :

  • D’évaluer les principaux besoins en matière d’intervention afin d’allouer de manière plus optimale les ressources professionnelles
  • D’identifier les personnes présentant les risques et les besoins les plus élevés, mais aussi ceux présentant les besoins les plus faibles
  • D’uniformiser les pratiques d’évaluation
23
Q

Que rappellent les travaux sur les pratiques les plus efficaces pour réduire la récidive ? (4)

A
  • Les bénéfices d’offrir des interventions intensives aux personnes présentant le plus de besoins criminogènes
  • Les faibles risques et besoins peuvent bénéficier d’un encadrement moins intensif
  • Les bénéfices d’une intervention en milieu ouvert (favoriser libération rapide et des peines alternatives)
  • Favoriser la réinsertion sociale a comme bénéfice la réduction de la récidive
24
Q

Que signifie une évaluation fiable ? Une évaluation valide ?

A

Fiable : deux évaluateurs arrivent à la même conclusion sur le risque et les besoins

Valide : l’évaluation permet de prédire la récidive et bien orienter l’intervention

25
Q

Vrai ou faux: l’intensité du suivi (volume + densité) est lié au succès du suivi?

A

Vrai. Pour que les interventions soient pleinement efficaces, il faut se rencontrer un certain nombre de fois dans un certain nombre de temps (volume + densité).

26
Q

Qu’est-ce qu’un effet iatrogène?

A

Effet négatif produit par le traitement, en l’occurence, l’augmentation de comportements déviants ou délinquants à la suite d’une intervention.

27
Q

Quel est le besoin criminogène qui a le plus gros effet sur la récidive?

A

Famille et couple (29%)

28
Q

Combiens de facteurs RBR devons-nous respecter pour affirmer que cette approche fonctionne?

A

À partir de 2 facteurs sur 3 de respectés, ça fonctionne.