Cours 2 - Notions de psychométrie Flashcards

1
Q

Quels sont les objectifs de l’évaluation du risque et des besoins ? (5)

A
  • Prévenir les délits et les délits violents
  • Offrir des pistes d’intervention
  • Structurer les discussions et favoriser la cohérence et la transparence du processus décisionnel
  • Stimuler la communication à propos du risque
  • Protéger les droits des personnes
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2
Q

Que permet une évaluation précise du risque ?

A

Compréhension nuancée de son risque de violence et offre un cadre permettant d’orienter le traitement visant à réduire le risque de violence.

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3
Q

Quelles sont les limites du principe de l’évaluation du risque et des besoins (3)?

A

L’évaluation du risque = logique probabiliste : aucune certitude n’est possible (Ex : qqun peut faire partie d’un groupe qui récidive peu mais quand même récidiver).

Le risque de violence dépend du contexte.

La qualité de l’évaluation du risque dépend de la qualité de l’information disponible, et de l’évaluateur.

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4
Q

Qu’est-ce que le sophisme statistique ?

A

Lorsqu’on dit que si le groupe auquel l’individu appartient a un taux de récidive X%, que l’individu en faisant partie a X% de chance de récidiver.
Ex : Si ce groupe a 5% de taux de récidive, Georges a 5% de chances de récidiver = FAUX

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5
Q

Qu’est-ce que la fidélité?

Quand se pose-t-elle?

A

La fidélité fait référence à la précision et la constance des résultats fournis par un instrument de mesure. Ainsi, un instrument ayant une bonne devrait mesurer de manière constante un même phénomène d’une fois à une autre.

Elle se pose lorsqu’on :

  • administre un même instrument à différents moments,
  • administre un ensemble différent d’items jugés équivalents
  • administre le test sous différentes conditions.
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6
Q

Quelles sont les sources d’erreur lors de la mesure d’un score de fidélité?

A
  • Stabilité dans le temps : variation temporelles d’un score
  • Cohérence interne : variations des contenus (relations entre les items)
  • Homogénéité : Variations des contenus (plusieurs indicateurs sont corrélés ensemble)
  • Équivalence des versions : variations des contenus mais s’applique rarement en criminologie
  • Fidélité entre les évaluateurs : variations interjuges
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7
Q

Quels sont les 4 moyens couramment utilisés pour estimer la fidélité?

A
  1. Stabilité (temporelle) : Constance des réponses obtenues lors de prises réétées d’une mesure dans les mêmes conditions et auprès des mêmes personnes. Technique : Test re-test (2 passations avec un lapse de temps de 2 à 4 semaines).
  2. Consistance interne (ou cohérence) : Homogénéité des énoncées d’un instrument, lien entre chaque indicateur de l’instrument et les autres indicateurs de l’échelle (plus ils sont corrélés, plus ils représentent bien l’échelle de mesure). Technique : Comparer les énoncés et indicateurs de la recherche.
  3. Équivalence : Degré de corrélation entre deux versions ou deux formes parallèles d’instrument. S’ils sont fidèles et donc équivalents, on devrait obtenir une forte corrélation entre les deux. Ex : PCL et PCL-R.
  4. Harmonie inter-juge (fidélité et accord) : Degré de concordance entre les différents observateurs qui évaluent un phénomène avec les mêmes instruments de mesures.
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8
Q

Qu’est-ce que la validité ?

A

Capacité d’un instrument à mesurer ce qu’il prétend mesurer.

Ex : La PCL-R mesure-t-elle bel et bien la psychopathie ?

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9
Q

Quels sont les 3 grands types de validité?

A
  1. Validité de contenu : Liée à la représentativité de l’échantillon de comportements ou d’indicateurs. Généralement jugée à l’aide d’expert ou par la recension des écrits et notre niveau de connaissance du thème de recherche car aucun test statistique ne nous renseigne sur elle. «Quoi mettre?»
  2. Validité de construit : Degré de concordance entre le concept abstrait et la définition opérationnelle du concept, soit les indicateurs manifestes et mesurables. (Ex : Si c’est vrai que ça mesure l’impulsivité, on devrait pouvoir voir des liens statistiques avec d’autres construits. Normalement les hommes sont plus impulsifs que les femmes, ainsi, si mon construit est valide, je devrais avoir plus d’hommes impulsifs que de femmes).
  3. Validité reliée à un critère : Degré de concordance entre la mesure générée par l’instrument et un critère externe. 2 types :
    a) Validité concourante (concomitante) : Les deux mesures sont administrées/colligées au même moment. Ex : Je mesure l’impulsivité et je regarde s’il y a des marque d’impulsivité dans le dossier de l’individu.
    b) Validité prédictive : Le test est administré bien avant la mesure du critère. Ex : Je mesure l’impulsivité et j’attends la sortie du détenu pour l’évaluer et avoir ma réponse. *un des aspects les plus importants en ce qui concerne la validité en criminologie clinique.
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10
Q

Vrai ou Faux : Un instrument peut être fidèle et manquer de validité.

A

Vrai.

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11
Q

Vrai ou Faux : Un instrument peut être valide et ne pas être fidèle.

A

Faux, un instrument dont la validité est établie est nécessairement fidèle. Ex : On diagnostique avec des symptômes, donc si on ne s’entend pas sur les symptômes (validité), comment pouvons-nous arriver au bon diagnostic (fiabilité)?

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12
Q

Comment estimer la validité prédictive?

A

Corrélation (bisériale de point)

L’aire sous la courbe ROC

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13
Q

Lecture : Quelles sont les buts de l’évaluation du risque des PPSMJ?

A
  • Estimer le risque que les PPSMJ manifestent à nouveau des comportements violents.
  • Déterminer les meilleures façons de prévenir la violence.
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14
Q

Lecture : Quelles sont les étapes de l’évaluation du risque ? Sur quoi la réflexion porte-t-elle (4)?

A

Réflexion :
sur l’intensité de l’intervention et du suivi individuel,
sur les cibles prioritaires d’intervention,
sur les modalités à préconiser,
et sur les caractéristiques des PPSMJ susceptibles d’influer sur le déroulement d’une intervention.

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15
Q

Vrai ou Faux : Le taux de récidive est une mesure imparfaite et peu utile.

A

Faux, c’est une mesure imparfaite mais utile.

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16
Q

Quelle est la limite de la mesure de la récidive ?

A

Les sources officielles sous estiment le CHIFFRE NOIR des infractions et les données issues de sources non officielles risque d’être entachées par la DÉSIRABILITÉ sociale ou la peur des conséquences punitives.

17
Q

Quels sont les biais qui rendent le jugement clinique moins efficace ?

A
Biais émotifs 
Biais cognitifs (biais de disponibilité ou d’accessibilité, biais de représentativité, biais d’ancrage).
18
Q

Qu’est-ce qui distingue le JPS et les évaluations actuarielles ?

A

Pour les JPS, la pondération des facteurs de risque reléve du choix du professionnel, ce qui rend la création de tableaux normatifs du taux de récidive impossible. Actuarielle n’est pas suffisant pour réaliser une évaluation complète de la personne.

19
Q

Quels sont les 11 sections du LS/CMI ?

A

1 à 8 pour évaluer le risque et proposer un plan d’intervention et 9 à 11 pour documenter le processus d’intervention.

1 : Cœur de l’instrument, 43 items sur les nuits grands domaines liés à la récidive. Permet de consigner les forces des personnes (facteurs de protection).
2 : Consigner les facteurs particuliers associés aux risques et besoins.
3 : Documenter les antécédents d’expérience carcérale et les aspects sécuritaires.
4 : Documenter les différents besoins non criminogènes
5 : Réceptivité spécifique
6 : Sommaire de la question du risque. Possibilité de consigner la dérogation clinique ou administrative, à la hausse ou la baisse même si très rare.
7 : Représentation géographique de l’évaluation et résume les principaux besoins criminogènes.
8 : Synthèse écrite de l’évaluation du risque et des besoins. Utile pour documenter les décisions des évaluateurs.
9 : dresser un plan d’action, ouvrir discussion sur le plan et la formalisation des étapes et des moyens à préconiser pour une bonne réinsertion sociale.
10 : Registre d’avancement ; espace pour documenter les progrès en période de suivi.
11 : Documenter la fin du suivi, après remise en liberté ou après période de suivi en milieu ouvert.

20
Q

Quelles sont les étapes d’utilisation lors de l’évaluation avec JPS ?

A
  • Recueillir l’information à propos de la PPSMJ
  • Cotation des items de l’instrument.
  • Déterminer la pertinence clinique de chacun des indicateurs et déterminer la force du lien causal avec le passage à l’acte.
  • Réfléchir sur les scénarios susceptibles de passage à l’acte sur la base des informations recueillies avant + contexte de vie.
  • Déterminer les stratégies d’interventions les plus cohérentes au regard de l’évaluation du risque.
21
Q

Quel est le principal intérêt de la courbe ROC en criminologie ?

A

Son utilité en prédiction.

22
Q

Plus l’aire sous la courbe ROC augmente, plus la capacité prédictive de l’instrument est _________ pour prédire un phénomène donné.

A

Grande.

23
Q

Quelles sont les quatre possibilités de prédiction dans la courbe ROC?

A
  • Détection réussie / vrai positif
  • Détection manquée / faux négatif (on a mal «protégé la société»)
  • Fausse alarme / faux positif (injustice sociale)
  • Rejet réussi / vrai négatif

Ainsi, un bon instrument produira plus de «vrais» que de «faux».

24
Q

Qu’est-ce que la sensibilité et que représente-t-elle en criminologie ?

A

Probabilité d’avoir un test positif lorsqu’on est malade.

En criminologie, c’est la capacité du test à détecter les récidivistes.

25
Q

Qu’est-ce que la spécificité et que représente-t-elle en criminologie ?

A

Probabilité d’avoir un test négatif quand on est pas malade.

En criminologie, c’est la capacité du test à détecter les non-récidivistes.

26
Q

Vrai ou faux : Un test sensible manque rarement les sujets atteints de la maladie (ou les récidivistes).

A

Vrai, on est capable de détecter les personnes malades ou les récidivistes.

27
Q

Vrai ou Faux : Un test spécifique dit souvent qu’un sujet est malade alors qu’il ne l’est pas.

A

Faux, il affirme rarement qu’un sujet est malade alors qu’il ne l’est pas. On est capable de bien identifier les personnes saines (ou les non-récidivistes).

28
Q

Exercice : En appliquant les notions de sensibilité et de spécificité de la courbe ROC, expliquez l’enjeu autour des tests antigen COVID (tests rapides).

A

L’enjeu était surtout autour du fait que les tests avaient plusieurs failles au niveau de la sensibilité, puisqu’il y avait un fort taux de faux négatif et qu’on ne détectait pas la maladie.

29
Q

Vrai ou Faux : Une courbe ROC est un graphe de la proportion de vrais positifs (sensibilité) par rapport à la proportion de faux positifs d’un test au fur et à mesure que change le seuil de décision.

A

Vrai! En bref, c’est la probabilité qu’un récidiviste choisi au hasard ait une cote (ou un score) plus élevée qu’un non-récidiviste également choisi au hasard à notre instrument.

30
Q

Bien que la plupart des coefficients de l’aire sous la courbe ROC (AUC) y soient inférieurs, quel est le coefficient idéal (seuil)?

A

0,70-0,71.

31
Q

Vrai ou faux: l’évaluation du risque et des besoins sert à prédire l’ADHÉSION à la criminalité.

A

Faux. Ils servent à prédire la PERSISTANCE. (savoir ce qui fait que les gens RESTENT dans la criminalité)

32
Q

Vrai ou faux: la vaste majorité des outils criminologiques (ex. l’échelle de Hare, etc..) sont catégoriels.

A

Faux, il sont dimensionnels (continuum)

33
Q

Quel est le type de validité le plus important en criminologie clinique?

A

La validité prédictive.