Cours 5 - Dysphagie chez l'enfant, intervention Flashcards

1
Q

Quelle est l’équipe multidisciplinaire en pédiatrie en CH ?

A
  • Parents et enfant (Il faut intégrer le parent dans l’équipe de soins, car ce n’est pas nous qui retournons à la maison avec le bébé).
  • Néonatalogiste pédiatre
  • Pédiatre
  • Pneumologue pédiatre
  • Gastro entérologue pédiatre
  • Orthophoniste
  • ORL
  • Radiologiste (Ciné-déglutition)
  • Neurologue pédiatre
  • Infirmière conseillère allaitement
  • Nutritionniste et technicien en nutrition
     Évaluation des besoins estimés consommés par l’enfant
     Horaire d’alimentation
     Diète particulière (ex maladie métabolique)
     Changement de consistance alimentaire enrichissement calorique
     Changements de voies d’alimentation
  • Ergothérapeute physiothérapeute
     Évaluation du développement moteur, sensoriel et perceptuel global de l’enfant
     Positionnement à l’alimentation (aides techniques, matériel adapté) (Ex. : Fauteuil roulant)
     Implication si doute sur le développement moteur de l’enfant
  • Éducatrice spécialisée (qu’est-ce qui se passe entre les boires ?)
    On pourrait ajouter les infirmières auxiliaires et les préposés aux bénéficiaires.
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2
Q

Quels sont les types d’intervention (3) ?

A

-Chirurgicale (à moins d’être sévère, pas la premier choix)
-Frenectomie (retirer le frein de la langue), laryngoplastie, amygdalectomie (apnée du sommeil, déglutition), gastrostomie (alimentation directement dans l’estomac) trachéotomie (anomalies oesophage, larynx, MOF), Nissen (fundoplicature de Nissen pour traiter RGO si échec tx médical, replis pour renforcer fermeture du SOI), dérivation des glandes salivaires, etc

-pharmacologique
-Atteinte respiratoire : Ventolin, Flovent, etc
-Reflux gastro oesophagien (Pour diminuer l’acide dans l’estomac): Zantac, Prevacid, Motilium
-Salive/sécrétions : Robinul (diminue) Moi stir (hydrate)

-Traitement/interventions
-Médicaux : O2, gavage en continu (Nutrition enteral devrait être le terme utilisé pour gavage), CPAP, etc
-Nutritionnels : enrichissement, gavage, nutriments/recette adaptés aux besoins de l’enfant (pédiatre, néonat MDF ou nutritonniste)
-Orthophoniques
-Autres professionnels
-Évolution (ex. : changer de lait, revenir à un autre…)

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3
Q

Les types d’intervention sont déterminés selon … ?

A
  • La problématique médicale de l’enfant
  • La sévérité du trouble d’alimentation dysphagie et son étiologie
  • L’âge développemental de l’enfant (Ne pas oublier de corriger l’âge si le bébé est prématuré)
  • L’orientation/philosophie de l’équipe
  • La mission de l’établissement (CH, CHU, CRDP, CRDI)
  • Services existants dans la région
  • L’environnement psychosocial (Qui s’occupe du bébé, quels soins reçoit-il, quel est le contexte familial (ex.: nombre d’enfants), y a-t-il un contexte culturel (ex.: réfugié))
  • Degré d’implication possible des parents
  • Autres facteurs? (ex.: déficience intellectuelle des parents, on vulgarise. Pour tous les parents, cette situation est stressante et donc, on peut diminuer au niveau cognitif à cause du stress = importance du support visuel).
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4
Q

Quels sont des exemples d’objectifs d’intervention ?

A
  • Que l’enfant s’alimente de façon sécuritaire (alimentation orale) (ex.: l’enfant est capable de mastiquer, mais s’aspire = non sécuritaire);
  • Que le « parent » soit le meilleur aidant auprès de son enfant mais d’abord et avant tout que bébé ou l’enfant devienne un bon buveur et un bon mangeur (On veut plutôt que le parent soit bon pour observer les signes de faim et de stress de son bébé plutôt qu’il soit bon pour donner la bonne quantité aux boires);
  • Qu’il prenne du poids suffisamment pour assurer son bon développement;
  • Qu’il accepte graduellement une variété d’aliments et de consistances;
  • Qu’il ait du plaisir à s ’alimenter avec des aliments correspondant à son âge ou à son niveau de développement;
  • Que l’enfant ne s’alimente plus par le tube nasogastrique ou la gastrostomie;
  • Qu’il soit autonome pour s’alimenter;
  • Qu’il s’alimente avec la famille, les amis de la garderie, lors des sorties (Et non seulement quand l’orthophoniste est là).
    On peut demander la vision du parent concernant le « pourquoi » il pense que son enfant a des difficultés à l’alimentation.
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5
Q

Quelles sont les particularités des interventions chez les enfants ?

A
  • Principe d’expérience agréable à viser dans nos interventions (Il faut aussi baisser les attentes).
  • Parent et l’enfant sont des partenaires importants et essentiels (Alors, si on voit qu’ils sont en épuisement parental, on peut leur refléter et donner de l’espoir = confiance parentale).
  • Personnel infirmier doit aussi être à l’aise avec les interventions suggérées (CLSC)
  • Collaboration enfant vs adulte
  • Intervention a pour but de développer des habiletés absentes, immatures ou perturbées
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6
Q

Quel est le positionnement adéquat lors de boire ?

A

Voir image

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7
Q

Quelles sont les stratégies d’alimentation à l’Unité néonatale (UNN) ?

A
  • Pression pour réaliser transition d’une alimentation entérale à une alimentation orale (Les parents veulent souvent se départir du tube, car cela les relie à l’hôpital  Profiter du fait qu’ils ont le tube pour installer les boires de manière saine et sans stress)
  • Ancienne philosophie : focus sur la quantité prise par bébé
  • Approches plus récentes: apprendre à reconnaître les signes de bébé (ce qu’il nous communique)
    Interventions en lien avec reconnaissance de signes de stress
    Alimentation basée sur les compétences de l’enfant (Ce qu’il est capable de prendre et non ce qu’il devrait prendre)
    Qualité > quantité
  • Protéger le développement neurologique du bébé
  • Renforcer la relation bébé parent
  • Prévenir problèmes d’alimentation au long cours
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8
Q

Quels sont les soins développementaux individualisés ?

A
  • Début UNN années ’80, plus récents au Québec
  • Théorie du développement
  • Sous-systèmes (comme des noyaux qui s’emboitent les uns dans les autres):
    Autonome (ou physiologique)
    Moteur
    États de veille/sommeil (Un enfant qui dort toujours n’est pas prêt pour les boires).
    Attention/interaction
    Autorégulation/retour au calme
  • Buts de cette pratique:
    Neuroprotection des bébés prématurés
    Reconnaître le sous-système de développement où se situe le nouveau-né et ajuster nos soins en conséquence
  • Expertise de l’ergothérapeute à l’UNN ++
    La suce d’amusement est nécessaire pour les bébés prématurés, pour favoriser la succion non-nutritive.
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9
Q

Quels sont les rôles de l’orthophoniste dans une UNN ?

A
  • Enseigner / soutenir l’équipe (ex.: le processus de déglutition, c’est quoi la bradycardie…)
  • Implanter une approche à l’alimentation (ex: BROSS)
  • Établir des plans d’intervention individualisés
  • Faire en sorte que par notre enseignement, le parent comprenne que leur nouveau-né a un mode de communication unique et que le parent doit apprendre comment reconnaître et répondre aux besoins que l’enfant exprime
  • Ross: L’alimentation est une “conversation” pendant laquelle l’un et l’autre s’ajuste continuellement en fonction des signaux de l’interlocuteur.
  • Alimenter c’est écouter, répondre et changer ce qu’on fait en réponse au partenaire de communication qui est le bébé.
  • Favoriser l’empowerment parental
  • L’orthophoniste est un professionnel des troubles de la communication qui est également impliqué dans l’évaluation et la prise en charge de personnes éprouvant des difficultés de déglutition.
  • À l’unité néonatale, l’orthophoniste évalue et intervient auprès des bébés ayant des difficultés d’alimentation orale, en collaboration avec l’équipe interdisciplinaire et la famille.
  • L’orthophoniste procède à l’évaluation du bébé afin de développer ses habiletés de succion et sa coordination de la succion/déglutition/respiration aux boires, en tenant compte de son niveau de développement global, de ses particularités (ou problématiques) et de son confort à l’alimentation orale.
  • L’orthophoniste propose certaines modifications à l’équipe soignante ainsi qu’aux parents (types de tétines/biberons, techniques pour offrir le biberon, soutien à l’allaitement, enseignement, etc.), et accompagne ces derniers dans la mise en place et la pratique des différentes techniques aux boires, tout en les aidant à reconnaître les signes de difficultés chez leur bébé.
  • Prioriser le développement des habiletés avant l’efficacité

Habileté : Il est capable de faire la succion
Efficacité : Il est capable de le faire efficacement
Endurance : Il est capable de le faire longtemps
Constance : Il est capable de la faire de manière constante.

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10
Q

Quelles sont les interventions possibles avant le début de l’alimentation orale ?

A
  • Prendre le bébé
    Lien affectif
    Lien parent satiété
    Stabilité physiologique
  • Offrir la suce d’amusement (pendant le gavage)
  • Tremper suce d’amusement dans le lait (si autorisé par équipe médicale)
  • Soins buccaux avec compresse imbibée de lait maternel
  • Compresse d’allaitement ou pièce de vêtement avec l’odeur de la mère dans le lit du bébé
  • Environnement calme et stable
  • Stimulations orales et non orales
    Stimulation de la bouche et du visage positive et agréable
    Stimuler réflexes des points cardinaux, de succion non nutritive
    Ex: caresses, baisers
  • L’intégration des parents aux soins (enfant environnement famille)
  • Succion non nutritive
    Est une méthode de retour au calme
    Régularise la respiration
    Aide le nouveau-né à maintenir un niveau d’éveil calme
    Stimule la fonction gastrique et facilite le processus digestif
    Stimule la production de salive qui contient des enzymes digestives
    Aide le bébé à gérer ses sécrétions en stimulant la déglutition
    Chez enfant malade et prématuré on recommande la suce d’amusement alors qu’on recommande de la retarder chez bébé à terme le temps que l’allaitement soit bien établi.
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11
Q

Quelles sont les indices qui permettent d’identifier que le bébé est prêt à s’alimenter ?

A
  • Environnement (interaction, calme)
  • Stabilité physiologique
    Signes vitaux stables, coloration, tonus musculaire, état d’éveil, stabilité
  • Signes de faim (Peuvent être moins présents parce que le bébé est en gavage continu, c’est un moment de faire du gavage en bolus pour essayer de développer les signaux de faim).
    Éveil, mouvements mains/pieds/tête, bouge mains vers le visage, etc.
    Le bébé sera plus compétent au boire s’il démontre des signes de faim
    Pourquoi un bébé peut être meilleur avec un suce qu’avec le biberon (même si la tétine est pareille). En fait, il y a plus de « choses » à gérer avec le biberon (respiration-succion-déglutition). Il peut aussi y avoir des différences au niveau sensoriel (ex.: température et goût différents).
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12
Q

Quels sont les conseils pour favoriser un boire de qualité ?

A
  • État général du bébé avant et pendant le boire
    Il peut être normal que le bébé fasse moins d’événement lors du boire avec le parent (car le parent devient plus alerte aux signaux de son bébé et s’ajuste davantage avant que ça arrive). Administrativement parlant, il doit y avoir un nombre de jour consécutif sans événements cardiaques pour que le bébé puisse partir.
  • Position sécuritaire et favorisant stabilité (position latérale)
  • Constance de la personne qui alimente bébé
  • Attention exclusive sur le bébé tout au long du boire
  • Permettre des périodes de sommeil ininterrompu
  • Réaliser certaines actions pour supporter ou stimuler le bébé à boire
    Adapter le type et le débit de la tétine (biberon et allaitement)
    Induire des pauses respiratoires (surtout début de boire) « Pacing »
    o « Pacing » ou rythmer le bébé
    o Ex: basculer la tétine aux 2 3 succions sans sortir complètement la tétine hors de la bouche pendant 1 à 2 sec. ou attendre la reprise visible de la respiration
    Stimuler lorsque bébé s’endort (mi-fin boire): soutien à l’endurance
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13
Q

Quelles sont les autres principes d’intervention chez les prématuré ?

A

Favoriser la QUALITÉ et non la quantité aux boires! La qualité mènera à la qualité!
* Utiliser les comportements avant, pendant et après le boire pour en déterminer le succès et non pas le volume
* Ne jamais forcer les boires!
Passer au gavage s’il y a lieu
* Cesser le boire:
Lorsque l’enfant démontre des signes de satiété ou de désintérêt/désengagement, si instable physiologiquement brady, etc
* Tenter une pause (rot) avant d’envisager un arrêt complet du boire
* Être en relation et communiquer avec bébé dès la naissance pendant les boires, les soins et les périodes d’éveil:
Rassure l’enfant
L’aide à se stabiliser
Favorise le bon développement des habiletés
Accélère les apprentissages

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14
Q

Qu’est-ce que l’approche SOS ?

A
  • Approche transdisciplinaire d’évaluation et d’intervention développée par Kay Toomey, Ph.D. psychologue, en collaboration avec des orthophonistes, des ergothérapeutes, des nutritionnistes et des médecins;
  • Traitement des enfants avec difficultés d’alimentation et de prise de poids;
  • Approche globale centré sur l’enfant et sa famille, qui intègre les éléments suivants:
    o Intégration sensorielle, développement moteur global et oral, comportement et apprentissage, aspects nutritionnel et médical et la communication (!)
  • L’acceptation de l’enfant à s’alimenter est spécifique et basée sur ses expériences passées (Un enfant qui a été forcé = alimentation pas dans le plaisir = évitement (jette les nourriture, court…))
  • Étapes d’acquisition de compétences basé sur le développement normal de l’enfant
  • Implantation d’étapes dans un but de désensibilisation progressive
  • Intervention/stimulation individuelle ou en groupe
  • Résultats : Gain staturo pondéral et variété d’aliments augmentée de 41%
  • L’acte de manger est divisé en une trentaine d’étapes de progression vers la normale
  • Les progrès sont évalués objectivement selon ces étapes:
    Tolérer la présence de l’aliment (ex.: tourner la tête, se sauver, avoir des nausées = est souvent vu comme des comportements).
    Interagir avec l’aliment (Tâter la nourriture avec la fourchette)
    Le sentir
    Le toucher
    Lui goûter
    Le manger
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15
Q

Quels sont quelques principes transmis aux parents en alimentation ?

A
  • L’aliment doit être essayé au moins 10 fois avant de considérer que l’enfant ne l’aime pas (Attention à notre vision d’adulte de « il l’a essayé et il ne l’aime plus »)
  • Les réactions de l’enfant sont le plus souvent physiologiques et non pas pour faire réagir les parents ou prendre le contrôle
  • Jouer avec la nourriture fait partie du développement normal.
  • Cracher la nourriture fait partie du développement normal et est un mécanisme de protection. Ne pas rester à cette étape cependant (ex. : Vomi= volcan).
  • N’essuyer la bouche qu’à la fin du repas (On peut laisser l’enfant tranquille, car on lui envoie le message que ce n’est pas bien d’être sale. On peut essuyer le bébé à l’extérieur de la chaise haute).
  • Éviter le mélange des purées
  • Assiette d’apprentissage (Peut être entre les repas)
  • Être spécifique dans notre renforcement
    Ex: « Bravo! Tu as goûté à la viande! »
  • Ne pas poser de questions et ne pas dire « non » (en affirmation)
    Parler en « Tu peux… » « Croque dans le biscuit comme moi. »
     Éviter les questions ouvertes.
     Éviter « Non! Ne jette pas ta nourriture par terre », dire plutôt « La nourriture, c’est sur la tablette ».
  • Ne pas utiliser de la nourriture comme renforcement
    Favoriser le renforcement verbal
  • Établir une routine à faire à tous les repas
    Aviser du repas à venir 5 minutes avant
    Se laver les mains
    S’asseoir
    On passe les assiettes et on se sert (L’enfant peut se servir et mettre la portion qui veut.)
    On mange
    On nettoie
  • L’enfant doit manger à toutes les 2 ½ 3 heures (donc 4 à 6 fois/jour et non 3 fois/jour).
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16
Q

Quoi faire avant même d’intervenir ?

A
  • Explications aux parents des étapes de développement normal des habiletés orales à l’alimentation
  • Support visuel, démonstration
17
Q

Quels sont des conseils pour développer les habiletés orales motrices ?

A
  • Faciliter l’apprentissage des habiletés avec les purées
    Débuter avec une purée lisse (consistance yogourt) ou plus claire au besoin
    Utilisation du doigt avant la cuillère au besoin
    Débuter un repas par une purée connue et appréciée
    Alternance entre une cuillérée et la suce d’amusement au besoin
    Alterner entre une purée connue et non connue
    Purée texturée: n’est pas un chemin obligatoire
  • Développer la latéralisation de la langue (vers 8-10 mois, avant = antéro-postérieure, le but n’est pas qu’il le mange, ne doit pas pouvoir croquer)
    Avec un solide très dur (hard munchable) que l’enfant ne pourra croquer (ex: carotte entière pelée, réglisse durcie)
    Avec des solides fondants (ex: Cheetos , muffin)
    Avec un aliment collant déposé sur le coin des lèvres (ex: yogourt, Nutella)
    Truc : le mettre dans notre bouche pour vérifier la consistance.
  • Pour faciliter l’apprentissage avec les solides
    Introduire après quelques bouchées de purée les morceaux
    Déposer un solide mou dans les joues / entre les molaires
    Donner un modèle et dire « Croque, croque, croque! »
    Alterner avec cuillère(s) de purée lisse au besoin seuil sensoriel
    Alterner entre morceau facile et difficile (gestion orale motrice et sensorielle)
     Utiliser des indices tactiles et visuels (Utiliser des analogies comme la pelle mécanique (langue), le feu d’artifice (pour vomir))
    Progresser vers les solides mous (fromage orange, nouille, fruit mûr sans pelure, légume cuit sans pelure, rôtie sans croute) puis vers les solides mous se dispersant davantage (ex: riz, couscous)
    Adapter l’enseignement selon les habiletés orales à développer
    Professeur de mastication!
    Explorateurs sensoriels
    Filet de mastication +/-
18
Q

Quels sont les préalables pour progresser vers une alimentation par la bouche et cesser le gavage :

A
  • Supervision médicale et nutritionnelle
  • Stable au niveau médical et respiratoire
  • Poids adéquat
  • Bonne tolérance digestive
  • Habiletés orales minimales pour s’alimenter dans un temps acceptable
  • Ajustement horaire de gavage par l’équipe médicale nutritionnelle
19
Q

Quelles sont des méthodes possibles pour réduire le gavage ?

A
  • Rencontres coordonnées avec pédiatre, nutritionniste et orthophoniste pour convenir d’un plan d’intervention
  • Diminution graduelle selon augmentation pris per os, arrêt du gavage le jour.
  • Offrir par la bouche ce que l’enfant peut prendre et poursuivre le développement des habiletés
    *Évolution et variabilité
20
Q

Quelles sont les recommandations non pharmacologiques sécuritaires et appuyées scientifiquement pour le traitement du reflux gastro oesophagien chez les enfants

A
  • Recommandations à haute confiance :
    Positionnements maintien du bébé en position verticale pendant 20 30 minutes après le boire, position latérale gauche Tête du lit surélevée. **Maintenir les nourrissons sur le dos au sommeil
    Épaississement des liquides (lait qui épaissit en milieu acide = estomac)
    Réduction des volumes et de la fréquence des boires en fonction de l’âge et du poids
    Diète d’élimination de la protéine de lait de vache
  • Recommandation à faible confiance :
     Rots, ostéopathe, probiotiques
    Suce d’amusement
    o Améliore la stabilité physiologique et performances d’alimentation orale chez le prématuré hospitalisé mais peu d’effet sur le RGO Peu d’études
  • Recommandation à niveau de confiance nul :
    Homéopathie, acupuncture, hypnose
    o Manque d’évidences claires ou de rationnel physiologique.
21
Q

Quelques faits saillants sur l’écoulement salivaire

A
  • Écoulement salivaire normal chez l’enfant et diminue habituellement vers 15-18 mois alors que les habiletés orales et sensorielles de l’enfant s’améliorent
    -Enfants normaux devraient réaliser la plupart des activités sans écoulement salivaire à 24 mois
    -Après 4 ans, l’écoulement salivaire, lorsque l’enfant est réveillé, est considéré anormal
    -Environ 10% des enfants avec paralysie cérébrale ont des problèmes d’écoulement salivaire avec possibilité d’aspiration (moins fréquent)
    -Normal avant 2 ans, accentué lors des poussées dentaires (ORL CHUL)
    Lien de l’enfant qui peut être fragilisé si le parent est pris au dépourvu