Cours 5- CLUSTER C: Troubles de personnalité obssesive-compulsive, dépendante et évitante Flashcards

1
Q

Comment définir la personnalité obsessionnelle-compulsive?

A

Mode général de préoccupation par l’ordre, le perfectionnisme et le contrôle mental et interpersonnel, aux dépens d’une souplesse, d’une ouverture et de l’efficacité.

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2
Q

Quels sont les critères du TP obsessionnel-compulsif

A

Préoccupation par les détails, les règles, les inventaires, l’organisation ou les plans au point que le but principal de l’activité est perdu de vue.

Perfectionnisme qui entrave l’achèvement des tâches.

Dévotion excessive pour le travail et la productivité à l’exclusion des loisirs et des amitiés (sans que cela soit expliqué par des impératifs économiques évidents.

Est trop consciencieux, scrupuleux et rigide sur des questions de morale, d’éthique ou de valeurs (sans que cela soit expliqué par une appartenance religieuse ou culturelle).

Incapacité de jeter des objets usés ou sans utilité même si ceux-ci n’ont pas de valeur sentimentale.

Réticence à déléguer des tâches ou à travailler avec autrui à moins que les autres se soumettent exactement à sa manière de faire les choses.

Se montre avare avec l’argent pour soi-même et les autres; l’argent est perçu comme quelque chose qui doit être thésaurisé en vue de catastrophes futures.

Se montre rigide et têtu.

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3
Q

Quelle est la différence entre un trait et un TP obsessionnel compulsif?

A

Immaturité ce son des gens que l’on voit comme très responsible (la maturité être capable de flexibilité, ce dont ce TP n’est pas capabale)

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4
Q

Comment fonctionne le TP obsessionnel compulsif en milieu professionel?

A

Défend mieux leur réputation: ce TP peut accéder à des postes qui mettent en valeur les traits rigides de leur personnalité, le faire se rapprocher du pouvoir.

Toutefois, les traits obsessionnels font en sorte de favoriser l’hésitation (soit la réserve et un manque d’élan). Dans certaines situations, ceci peut se transformer en lâcheté et/ou en intransigeance.

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5
Q

Pourquoi le TP obsessionnel compulsif est moins associé à la criminalité?

A

Comme il aspire à la propreté, à l’obéissance et au conformiste, on le retrouve moins fréquemment associé à la criminalité. Ce que nous allons retrouver sont plutôt certains traits.

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6
Q

Comment décrire le style parental des parents du TP obsessionnel compulsif?

A

Selon les psychanalystes, l’OC est marqué par des parents punitifs, rigides où la haine et l’agressivité se dissimulent sous une surface polie, d’où un contrôle pulsionnel à tout prix. Pour les cognitivistes, c’est l’obéissance pathologique construite autour de l’impression de ne jamais en faire assez.

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7
Q

Pourquoi l’OC s’investit dans des domaines intellectuels?

A

L’OC s’investit parfois dans des domaines intellectuels pour mieux contrôler leurs émotions mais aussi pour être plus forts que les autres, ressemblent sur ce point aux narcissiques. Il s’agit de devenir une copie conforme, ce qui les distingue des narcissiques.

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8
Q

Comment les cognitives caractérisent l’OC?

A

Surinvestissement des cognitions.
Souci permanent d’autonomie.
L’obsession de la vérité.

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9
Q

Quelles sont les croyances fondamentales de l’OC selon les cognitivistes?

A

Observation des lois (conformisme).
Perfection (souci du détail).
Discipline (adéquation du comportement).
Contrôle (émotionnel et pulsionnel).

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10
Q

Pourquoi les cognitivistes considèrent que l’OC a des lacunes d’attention?

A

Les cognitions ne sont plus sélectionnées et s’accumulent de façon anarchique.
Le traitement de l’information est rendu inefficace par le doute et les débordements.

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11
Q

Comment se perçoit l’OC et comment perçoit-il les autres?

A

Se considère sérieux, responsable, consciencieux et efficace.
Les autres sont irresponsables et imprévisibles.

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12
Q

Comment est l’OC dans ses relations interpersonnelles?

A

Dans ses relations interpersonnelles:
égoïste, débordé par ses tâches, difficile d’accès, peu à l’écoute, fuyant lorsque vient le temps de prendre une décision, avare.

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13
Q

Quel est le style cognitif de l’OC?

A

Style inférentiel et consécutif (ceci entraîne cela) qui lui donne cet air rituel et superstitieux dans l’évitement des catastrophes

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14
Q

Comment l’OC gère-t-il ses affects?

A

Contient ses émotions et ses débordements pulsionnels: en fait, les abhorre.
Conçoit les affects comme des idées.
Froid et entretient peu de considérations pour la souffrance des autres

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15
Q

Où sont les limites de l’OC?

A

Le surmenage et l’échec (tout comme le narcissique) peuvent favoriser la dépression.

Lorsqu’il y a échec des défense de contrôle, l’OC peut exploser dans la colère, sombrer dans le désir de vengeance et le règlement de compte. * C’est de cette manière qu’il est possible de croire que l’OC puisse verser dans des comportements inadéquats visant à assurer son contrôle (harcèlement, intimidation) pouvant déboucher sur la violence interpersonnelle si son contrôle est compromis. En ceci, il ressemble au narcissique.

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16
Q

Quelles sont les différences et ressemblance entre le TO OC et le TOC?

A

Différentiel avec le TOC: pour certains, le TP serait une forme mineure du TOC. Ce qui différencie les deux: le plan de traitement. Le TOC est sous l’égide du médical alors que le TP est structuré

Comorbidité avec dépression.

Associé à l’abus sexuel et les sévices durant l’enfance.

17
Q

Comment définir la personnalité dépendante?

A

Besoin général et excessif d’être pris en charge qui conduit à un comportement soumis et «collant» et une peur de la séparation.

18
Q

Quelles sont les caractéristiques du TP dépendant?

A

A du mal à prendre des décisions dans la vie courante sans être rassuré ou conseillé de manière excessive par autrui.

A besoin que d’autres assument les responsabilités dans la plupart des domaines importants de sa vie.

A du mal à exprimer un désaccord avec autrui de peur de perdre son soutien ou son approbation (ne pas tenir compte d’une peur réaliste de sanction).

A du mal à initier des projets ou à faire des choses seul (par manque de confiance en son propre jugement ou en ses propres capacités plutôt que par manque de motivation ou d’énergie).

Cherche à outrance à obtenir le soutien et l’appui d’autrui, au point de faire volontairement des choses désagréables.

Se sent mal à l’aise ou impuissant quant il est seul par crainte exagérée d’être incapable de se débrouiller.

Lorsqu’une relation proche se termine, cherche de manière urgente une autre relation qui puisse assurer les soins et le soutien dont il a besoin.

Est préoccupé de manière irréaliste par la crainte d’être laissé à se débrouiller seul.

19
Q

Pourquoi le TP dépendant est une personnalité trompeuse?

A

La personnalité la plus trompeuse parce que sa docilité la fait paraître comme coopérative alors que se dissimule une dynamique résistante du fait qu’elle «s’accroche» en thérapie et au thérapeute. Il donne l’apparence d’un lien thérapeutique: le dépendant va s’accrocher et chercher activement à maintenir le lien peu importe.

20
Q

Comment le TP dépendant est souvent diagnostiqué?

A

Les motifs de consultation: manque de confiance en soi, timidité, problèmes de couple.

Peut se diagnostiquer lors de consultation pour un problème concomitant à l’axe I: dépression, anxiété, phobie ou toxico-dépendance, anorexie mentale.

21
Q

Comment le TP dépendant se perçoit et perçoit les autres?

A

Se voit faible, incompétent, impuissant.

L’inverse: soit forts, compétents, habiles, protecteurs. Les figures d’autorité (les médecins, par exemple) sont fortement idéalisés.

22
Q

Comment le TP dépendant gère-t-il ses affects? Quelle croyance entretient-il?

A

Dans la soumission, l’inhibition, dans la quête de protection, de réassurance.
«Seul, je suis impuissant».

23
Q

Quels comportements a le TP dépendant?

A

La personnalité dépendante est l’inverse de l’autonomie: incapacité à exprimer ses besoins, ses préférences, des opinions, à prendre des initiatives. Elle a besoin d’être constamment réassurée, cherche activement des conseils.

Elle s’efface dans la relation, ne choisit rien, vérifie auprès de l’autre ce qu’elle doit faire et penser. Elle peut aussi se victimiser lorsque ses besoins de dépendance ne sont pas répondus.

L’entourage peut également devenir exaspéré et parfois sombrer dans la violence familiale par fatigue d’avoir à réassurer, entourer, être présent.

Elle tend à s’attacher aux personnes altruistes, «sauveuses» ou encore, à l’inverse, dominantes, parfois toxiques et violentes.

24
Q

Quelles différences et ressemblances existent-ils entre le TP limite et le TP dépendant?

A

Ce qui la distingue de la personnalité limite: l’acceptation syntone de son besoin de l’autre, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’ambivalence.

Tout comme chez le limite, les interventions tendent à nourrir la dynamique: chez le dépendant, il s’agit de besoin de prise en charge (peur de la solitude) alors que chez le limite, c’est l’évitement du vide.

25
Q

Le TP dépendant est plus diagnostiqué chez les femmes (4 pour 6)l Qu’est-ce qui en favorise l’apparition?

A

L’angoisse de séparation chez l’enfant, pouvant se développer, par exemple, suite à une maladie grave.

Des parents qui n’ont pas encouragé suffisamment l’autonomie ou l’expression émotionnelle de la colère, surtout, sans être puni sévèrement ou encore la surprotection (donne une image d’un monde menaçant), parents indifférents, phobiques, anxieux, ambivalents (selon la théorie de l’attachement).

26
Q

En quoi le TP dépendant est associé à la pédophilie?

A

Homme sur des jeunes garçon: faible estime, problèmes identitaires, se sentent mal dans un monde d’adulte (c’est leur paraphilie qui fait en sorte qu’ils sont pédophiles et non leur dépendance ou leur trouble de personnalité)

27
Q

Comment définir la personnalité évitante?

A

Mode général d’inhibition social, de sentiments de ne pas être à la hauteur et d’hypersensibilité au jugement négatif d’autrui.

28
Q

Quelle sont les caractéristiques du TP évitant?

A

Évite les activités sociales professionnelles qui impliquent des contacts importants avec autrui par crainte d’être critiqué, désapprouver ou rejeté.

Réticence à s’impliquer avec autrui à moins d’être certain d’être aimé.

Est réservé dans les relations intimes par crainte d’être exposé à la honte ou au ridicule.

Craint d’être critiqué ou rejeté dans les situations sociales.

Est inhibé dans les situations interpersonnelles nouvelles à cause d’un sentiment de ne pas être à la hauteur.

Se perçoit comme socialement incompétent, sans attrait ou inférieur aux autres.

Est particulièrement réticent à prendre des risques personnels ou à s’engager dans des nouvelles activités par crainte d’éprouver de l’embarras.

29
Q

Qu’est-ce que le TP évitant?

A

Il s’agit du dérèglement du mécanisme de survie de tenter de devenir «invisible».

Il évite la scène sociale, peut même s’en victimiser, par peur de la critique, de la désapprobation, du rejet et du ridicule.

Tout comme le dépendant, il possède une mauvaise estime de soi. Mais à l’inverse, il évite pour ne pas être exposé. L’expérience des relations avec les autres tend à confirmer leurs pires appréhensions parce que l’estime est si faible qu’elle tient de la distorsion cognitive.

Et en raison de cette faible estime, il ne peut se fier à lui et les remarques de l’autre le blesse, l’humilie, ne le rassure pas. Il préfère donc éviter.

La différence avec le TP schizoïde: l’évitant est plus attentif et intéressé à l’autre alors que le schizoïde est indifférent.

30
Q

Comment le TP évitant se perçoit soi et les autres?

A

dévalorisation, incapacité, incompétence, vulnérabilité.
Se sentant comme un imposteur, il doit se cacher pour ne pas être démasqué.

Les autre sont supérieurs, inaccessibles, humiliants dans leur sollicitude.

31
Q

Comment le TP évitant gère ses affects?

A

L’évitement dans la solitude: fuit les plaisirs comme la douleur. Il se réfugie dans un monde fantasmatique et d’idylles imaginaires.

32
Q

Quelles croyances a le TP évitant?

A

«Vaut mieux être seul que mal accompagné».

33
Q

Quel est le style cognitif du TP dépendant?

A

Le processus de pensée est marquée par la distractabilité: due à l’hésitation, l’indécision, la perplexité, ce qui fait en sorte que les pensées s’embrouillent.

Les distorsions cognitives sont importantes en lien avec la faible estime de soi.

34
Q

Avec quoi le TP évitant entre en comorbidité?

A

la dépression et l’hypocondrie

35
Q

Comment le TP évitant peut en venir à la méfiance?

A

La rêvasserie peut mener à des élans interprétatifs et ainsi à la méfiance.

36
Q

Avec quel criminalité le TP évitant agit en complémentarité?

A

Le TP complémentaire au dépendant dans le phénomène de la pédophilie.

Évitant de l’adulte, dépendant du plaisir sexuel que lui donne l’enfant (paraphilie)