Cours 5 Flashcards

1
Q

Lorsque vient le temps d’évaluer la motivation, qu’est-il intéressant de se rappeler?

A

→ La motivation est un méta-concept qui se comprend mieux en décrivant les divers aspects qui la compose. La motivation est donc mieux évaluée en tentant d’estimer le degré de présence de chacune des composantes la formant. 

→Tous ne s’entendent pas sur ces dimensions, mais du moins, plusieurs reviennent fréquemment et ce sont elles qui sont présentées. Le but, est d’utiliser ces dimensions de manière à augmenter l’intérêt au changement. 

→La motivation est fluctuante et peut grandement changer au cours d’un même entretien.

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Q

Quelles sont les composantes de la motivation?

A
  • Importance: Vouloir changer
  • Auto-efficacité: Se croire capable
  • Priorité: Être prêt maintenant
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3
Q

Quelles sont les questions de l’échelle de Rollnick - Importance?

A
  1. Sur une échelle de 0 à 10, quel pointage donnez-vous à l’importance de modifier votre comportement face à …?
  2. Qu’est-ce qui vous fait choisir (chiffre répondu par le client) plutôt qu’un (1 ou 2 chiffre plus bas)?
  3. Qu’est-ce qui pourrait faire que vous donniez une importance plus élevée, comme un (1 chiffre plus élevé que celui répondu par le client)?
  4. Faire un résumé des propos et en demandant à la personne ce qu’elle pense du résumé. *Reprendre l’évaluation pour chaque substance ou comportement à changer
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4
Q

Quelles sont les questions de l’échelle de Rollnick - Confiance?

A
  1. Sur une échelle de 0 à 10, quel pointage donnez-vous à votre confiance en vos capacités à modifier votre comportement face à …?
  2. Qu’est-ce qui vous fait choisir (chiffre répondu par le client) plutôt qu’un (1 ou 2 chiffre plus bas)?
  3. Qu’est-ce qui pourrait faire que vous donniez une confiance plus élevée en vos capacités, comme un (1 chiffre plus élevé que celui répondu par le client)?
  4. Faire un résumé des propos et terminer en demandant à la personne ce qu’elle pense du résumé.
    * Reprendre l’évaluation pour chaque substance ou comportement à changer
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5
Q

Quelles sont les trois échelles auto-rapportées les plus connues? Quelles sont leurs difficultés?

A
  • Readiness to Change Questionnaire – RCQ (Heather et autres, 1993), traduit en français par Tremblay, J. (UQTR – RISQ) www.risqtoxico.ca 
-University of Rhode Islande Change Assessment Scale – URICA (DiClemente et Hughes, 1990) 
-Stages of Change Readiness and Treatment Eagerness Scale – SOCRATES (Miller et Tonigan, 1996)
  • Leurs difficultés: Difficultés à endosser des items affirmant la négation d’un problème, difficultés d’interprétation, RCQ est modifié pour pallier le plus possible à ces inconvénients 

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6
Q

Décrire les autres composantes de la motivation.

A

-Le degré de reconnaissance du problème aide à différencier les personnes qui sont au stade de précontemplation de celles au stade de contemplation 
-Son désir de changer est un indice de l’importance de changer comme cela apparaît au stade de contemplation 
-L’identification de moyens concrets de changement arrive généralement au stade de préparation 
-Une faible confiance en ses capacités de changement (dimension de Rollnick) peut être la source d’une apparente volonté de ne pas changer car la personne est certaine qu’elle ne peut y arriver 
-Réalisme dans ses attentes de changement: parfois les personnes sont fortement confiantes en leurs capacités de changement mais on peut les aider à réfléchir au réalisme de leurs attentes 
-Poser des gestes de changement est un indicateur clair du stade d’action 
-Lorsque la personne a prévu quoi faire en cas de rechute, elle se situe souvent au stade de maintien

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7
Q

Quel est l’objectif des stratégies qui visent à développer les divergences?

A

-Objectif: Faire prendre conscience de l’écart entre la situation actuelle de la personne (reliée à ses habitudes de vie, à ses comportements) et la situation qu’elle désire.

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8
Q

Quels sont les deux objectifs des stratégies qui visent à développer les divergences?

A
  • Donner du feedback à la personne quant à son usage de substances (ou de jeux de hasard et d’argent) en la comparant à des normes cliniques ou populationnelles
  • Réfléchir sur ses valeurs
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9
Q

Quel est l’objectif de donner du feedback?

A

-Objectif: Faire prendre conscience qu’il y a un écart entre sa consommation et celle des personnes qui lui sont apparentées (en âge et en genre) ou des normes/seuils cliniques

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10
Q

Quel est le contexte d’utilisation de donner du feedback?

A

-Contexte d’utilisation:
→ À la suite d’une évaluation structurée
→ Donner les résultats de l’évaluation de façon structurée en les comparant à des normes populationnelles 
→ À l’aide de la transcription des résultats dans un rapport personnalisé (rapport qui est laissé à l’usager après l’entrevue) 
→ Sur le plan éthique, éviter de remettre les résultats du questionnaire à une personne sans accompagner cette remise d’explications, de soutien et d’aide à la compréhension 


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11
Q

Quels sont les éléments généraux de donner du feedback?

A

-Éléments généraux:
→ Attitude d’informateur, de journaliste, de Colombo pour les sceptiques dans le but de semer le doute tout en étant neutre
→Dans un esprit motivationnel: collaboration, évocation, acceptation et compassion 
→ En utilisant les outils communicationnels suivants: questions ouvertes, valorisation, reflets et résumé 
→Présenter une question à la fois, encourager les réactions et questions de l’usager 


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12
Q

Quel est l’objectif de réfléchir sur ses valeurs?

A

-Objectif: Susciter la divergence en favorisant la prise de conscience concernant la contradiction ou l’écart entre le comportement de consommation et les valeurs intrinsèques de la personne.

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13
Q

Quel est le contexte d’utilisation de réfléchir sur ses valeurs?

A

-Contexte d’utilisation:
→ En début de relation afin de développer le lien thérapeutique, lui démontrer que nous nous intéressons à elle dans ce qu’elle désire le plus (ses valeurs) 
→ Personnes en précontemplation/contemplation qui sont réticents à discuter de leur consommation 
→ Afin d’augmenter l’importance du changement

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14
Q

Qui doit s’occuper de la discorde dans une relation thérapeutique?

A

L’intervenant

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15
Q

Que faire si l’usager ne se sent pas compris?

A

→ But de l’intervention: exprimer de l’empathie

→ Utiliser la technique du reflet (éviter les hypothèses)

→ Revenir sur ses propos, avouer ne pas bien comprendre, parfois s’excuser

→ Modifier sa façon actuelle de faire, changer de ton

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16
Q

Que faire si l’usager se sent brimé dans son autonomie, dans sa liberté de choix?

A

→ But de l’intervention: respecter l’autonomie de l’usager:
→ Replacer le pouvoir d’agir dans les mains du sujet, renforcer et reconnaître son autonomie de choix

→ Il peut changer ou ne pas changer

→ Susciter les propres solutions de la personne

17
Q

Quel est l’objectif de partager informations et conseils de manière collaborative sur un sujet?

A

Donner de l’information ou une expertise de manière collaborative et en respectant l’autonomie de la personne afin qu’elle prenne une décision éclairée, sans pression et qu’elle s’oriente vers le changement

18
Q

Quel sont les postulats de partager informations et conseils de manière collaborative sur un sujet?

A

En partageant de l’information neutre, des faits et en redonnant le pouvoir décisionnel à la personne, cela permet d’augmenter les connaissances, de corriger des fausses croyances, des préjugés et de respecter l’autonomie et le libre arbitre

19
Q

Quel sont les contextes d’utilisation de partager informations et conseils de manière collaborative sur un sujet?

A

→Lorsque le client est réceptif et qu’il n’y a pas de discorde

→Lorsque le client le demande explicitement

→ Lorsque l’intervenant désire augmenter les connaissances de l’usager (suite aux questions de repérages, sur les symptômes de sevrage, sur les liens entre une substance et la santé mentale, etc.)

→ À la fin de la rencontre: bilan de la situation, options suite à la rencontre et références potentielles

20
Q

Qu’est-ce que la technique «demander-fournir-demander» (partager informations et conseils de manière collaborative sur un sujet)?

A
  1. Demander ce que la personne sait déjà sur le sujet ou ce qu’elle entrevoit comme solution ou si elle désire en savoir davantage
  2. Partager (avec sa permission) de l’information ou des conseils adaptés à la perspective de la personne (les conseils sont fréquemment donnés en termes de menu d’options);
    → Pour éviter la tension de devoir plaire au thérapeute, il est aussi intéressant de mentionner que ces options viennent de personnes déjà rencontrées par le thérapeute ou de recherches.
    
→ De plus, donner à la personne le droit de n’en prendre aucune ou de les transformer à sa guise pour les adapter à elle. 

  3. Demander ce qu’elle en pense ou ce qu’elle compte faire avec ces nouvelles informations (faire évoquer sa réaction).
21
Q

Quelles sont les étapes de partager informations et conseils de manière collaborative sur un sujet?

A
  1. Demander ses connaissances, son point de vue
  2. Partager de l’information neutre à partir de ce que l’usager vient de dire
  3. Demander son opinion sur les nouvelles informations