cours 5 Flashcards

1
Q

quel sont les 2 grands systèmes de la mémoire

A
  • la mémoire à long terme
  • la mémoire à court terme (mémoire travail)
  • plus la mémoire sensorielle étudiée un peu plus tard
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2
Q

quel est la différence entre mémoire long terme déclarative et non-déclarative

A

déclarative:consciente
non-déclarative: inconsciente

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3
Q

Mémoire à long terme vs mémoire à court terme: pourquoi cette
distinction?

A

1) Empan mnésique (memory span):
2) Courbe d’oubli
3) Effet de récence

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4
Q

empan mnésique

A

Première observation: la mémoire à court terme
* empan mnésique (7 items ± 2)
* Le stockage de la mémoire à court terme a été décrit par
George Miller comme étant sept ± 2 (le nombre magique) ce
qui signifie qu’il varie de cinq à neuf en fonction de la personne
et de la situation)
* L’empan mnésique: nombre d’éléments (en général des chiffres)
que l’on peut restituer immédiatement après les avoir entendus

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5
Q

courbe d’oubli

A
  • Deuxième observation: rappels
    d’éléments à l’intérieur de
    l’empan mnésique diminue
    avec le temps (Peterson &
    Peterson 1959)
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6
Q

effet de récence

A

Troisième observation: effet de
récence; rappel libre
* Quand le rappel a lieu
immédiatement, les premiers et
les derniers éléments de la liste
ont plus de chance d’être
rappelés

après 30
secondes, seuls les éléments du
début de la liste ont une forte
probabilité de rappel

la fin de
la liste serait stockée en MCT et
disparaitrait rapidement après la
présentation

Premiers éléments passent à la
MLT (effet de primauté (primacy
effect)

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7
Q

trois arguments principaux pour distinguer MCT et MLT

A

1) effet de récence qui est typique de la MCT
* effet disparaît si rappel est retardé

(2) lésions chez les amnésiques: peuvent affecter la capacité à
mémoriser de nouveaux stimuli mais n’affecte pas la
mémorisation à long terme; et vice-versa
* Problèmes de MCT: lésions à gauche, près de celles dédiées au
langage (peut avoir problèmes de langages ou non)
* Problèmes de MLT: lésions aux lobes temporaux et à des aires
sous-corticales

(3) études expérimentales montrent que le matériel retenu en
mémoire à court terme est traité par le son (« acoustic coding »),
celui retenu à long terme par le sens
MCT = son
MLT = sens

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8
Q

la mémoire sensorielle

A
  • Mémoire sensorielle:
  • mémoire automatique, fruit de nos capacités perceptives
  • stockage très court: information s’évanouit généralement en moins
    d’une seconde
  • mémoire iconique de la perception visuelle (~ < 1 s)
  • mémoire échoïque de la perception sonore(~ < 2 s)
  • Nous permet de ressentir le monde d’une manière continue sans
    interruption. Seulement une partie des informations entre dans la MCT
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9
Q

mémoire court terme

A

Mémoire à court terme
* dépend de l’attention portée aux éléments de la mémoire sensorielle
* garder en mémoire une information pendant moins d’une minute
environ et de pouvoir la restituer pendant ce délai
* typiquement utilisée dans une tâche qui consiste à restituer, dans l’ordre,
une série d’éléments qui viennent d’être énoncés (par ex. numéro de
téléphone)
* en général, nos facultés nous permettent de retenir entre 5 et 9 éléments
(7±2; empan mnésique, ‘digit span’)

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10
Q

mémoire à court terme sert aussi mémoire travail

A

Mémoire de travail
* extension plus récente au concept de mémoire à court terme
* traitements cognitifs sur les éléments qui y sont
temporairement stockés (e.g. certaines tâches cognitives à
court terme: lecture, écriture, traduction simultanée)

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11
Q

les composantes de la MCT

A

Composantes de la MCT:
* Stockage: (empan mnésique, information à utiliser un peu plus tard,
etc.)
* Boucle phonologique ou articulatoire (répétition des stimuli verbaux;
maintien de la trace mnésique; mémoire de travail dans certaines
définitions)

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12
Q

les 3 grands processus de la mémoire à long terme

A

encodage des faits récents + souvenirs
consolidés

stockage : rétention d’informations plus
durable pour des jours, des semaines
ou même pour toute la vie

restitution (récupération) (inclut le
copiage de l’information dans la MCT
pour effectuer une tâche immédiate)

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13
Q

Comment faire pour que les choses s’inscrivent dans la mémoire
à long terme ?

A

La répétition n’est pas suffisante
* Une des façons de mémoriser les choses: la profondeur de traitement
* Cela signifie que plus vous réfléchissez à quelque chose, plus vous
essayez d’y ajouter du sens, plus il est facile de s’en souvenir
* Comprendre un sens, utiliser une rime ou une imagerie visuelle, etc.

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14
Q

quels sont les parties du cerveau impliquées dans la mémoire

A

▪ Mémoire à long terme : hippocampe, lobes
temporaux, système limbique, striatum, amygdales
(aussi émotions, sexualité, réponse aux odeurs)

▪ Mémoire à court terme : cortex préfrontal (plus
système limbique pour le passage à la MLT),
hippocampe

▪ Mémoire sensorielle : à peu près tout, en particulier
les aires auditives et visuelles

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15
Q

quel est la différence entre la mémoire épisodique et sémantique (declarative/mémoire explicite)

A

Mémoire épisodique :
événements biographiques,
expériences

Mémoire sémantique : faits,
concepts relatifs à la connaissance
du monde, mots et leur sens,
définitions de mots parlés,
« fluence »

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16
Q

la partie du cerveau relié à habiletés, habitudes,
mémoire procédurale

A

striatum

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17
Q

la partie du cerveau relié à conditionnements
classiques
simples
émotionnels;

A

agmydale

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18
Q

la partie du cerveau relié à apprentissage
associatif

A

hippocampe
cervelet

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19
Q

la partie du cerveau relié à
amorçage
(priming)

A

néocortex

20
Q

la partie du cerveau relié à apprentissages
non-associatifs
réflexes
conditionnés

A

réseaux contrôlant
les réflexes (e.g.
cervelet)

21
Q

mémoire associative

A

type de mémoire déclarative, habileté à
apprendre et se rappeler du lien entre deux stimuli (e.g.
odeur/chanson particulière reliée à un endroit, une personne,
etc.)
* hippocampe, surtout

22
Q

que fait l’hippocampe dans la mémoire

A

Localisation : le lobe temporal
médian
* Fait partie du système limbique
* Formation et la récupération de
souvenirs en mémoire à long terme
(déclarative)
* Consolidation des traces de
mémoire

23
Q

à quoi sert le système limbique

A

Ensemble de structures comprenant les
amygdales, l’hippocampe et l’hypothalamus
* Fonctions : traitement des émotions,
mémoire, pulsions sexuelles

24
Q

à quoi sert le striatum

A

mémoire procédurale

25
Q

caractéristiques de la MCT

A

Caractéristiques générales:
1. Limite de stockage (empan mnésique, sept éléments
d’information ± 2) :
2. Effet de récence
3. Effet de primauté
* Dans une liste d’objets, les premiers mentionnés sont les mieux
mémorisés
* Ceux au centre sont les moins bien mémorisés
* Interaction avec l’attention
* MT continue à se développer jusqu’à l’adolescence

26
Q

rôles déterminants de la MCT

A
  • Rôle déterminant dans:
  • la compréhension/la production du langage
  • la résolution des problèmes
  • la réalisation de tâches de complexités variables
  • l’acquisition de nouvelles connaissances
  • le traitement des images et de l’espace, etc.
  • Ex. traiter des phrases surtout longues ou complexes, résoudre des
    problèmes d’arithmétiques
27
Q

autres caractéristiques MCT

A
  • Si l’information est suffisamment
    significative elle passe de la mémoire
    sensorielle à l’étape de la MCT
  • Plus longue que la mémoire
    sensorielle, mais toujours limitée à
    quelques secondes ou minutes
  • La capacité de MCT est limitée à
    quelques éléments, tels que les
    chiffres d’un numéro de téléphone ou
    les lettres d’un nom
  • La durée de la mémoire à court terme
    peut être étendue par la répétition
  • La capacité de la mémoire à court
    terme peut être étendue grâce à des techniques de chunking (regrouper
    des éléments d’information, comme
    par ex. le numéro de téléphone: xxxxx-xx ).
  • Chunk – morceau, unité d’information
28
Q

les 4 composantes de la mémoire de travail

A

Boucle phonologique
* Buffer épisodique
* Calepin visuo-spatial
* Administrateur central

29
Q

boucle phonologique

A

Boucle phonologique (aide à la mémorisation): BA 6, BA 40

Stockage phonologique
* Maintient et manipule les informations de nature
acoustique (surtout provenant du langage)

Boucle articulatoire
* Système de répétition (mentale); recodage
phonologique des informations verbales
présentées visuellement
* Mener des tâches cognitives qui ont une composante
langagière (lecture, écriture, compréhension orale…)

Mémorisation d’un mot:
* Mécanisme : on le répète en tête (mots plus facilement
mémorisés oralement qu’à l’écrit)
* Boucle phonologique: stockage phonologique + mécanisme de
répétition
* Durée de la présence de la trace du mot parlé (1-2 sec.)

30
Q

trois raisons de l’existence de la boucle phonologique

A
  1. erreurs de mémorisation de Conrad
    * plus difficile de se remémorer, dans l’ordre, des séquences de lettres
    qui se ressemblent acoustiquement
  2. Les mots longs sont plus difficiles à se remémorer que les courts
  3. Les stimuli visuels plus difficiles à se remémorer si un sujet doit, en
    même temps, les composer avec un stimulus oral
    * Pas une question de simple distraction : le bruit « non-linguistique »
    n’a pas le même effet
31
Q

buffer épisodique

A

Lie l’information de plusieurs sources (par ex. combinaison d’info
visuelle et verbale) pour les envoyer à la MLT
* mémoire – à court terme – d’un film, d’une histoire, etc. (stockage
temporaire)
* patients qui ont des problèmes de MLT peuvent se souvenir à court
terme d’un film, par ex.
* lié à la MLT et à la mémoire sémantique
* ‘chunking’

32
Q

calepin visuo-spatial

A

Stocke de façon temporaire les images visuospatiales et les maintient disponibles durant leurs
traitements
* Planification spatiale (itinéraire, orientation)
* Pas influencée par l’acoustique
* Dominance dans l’hémisphère droit
* Tâches simples : lobe occipital
* Tâches complexes : lobe pariétal
* Un mot est plus facilement retenu (i.e. passé à la MLT) si il
est « imaginable » (évoque une image);
* Imagerie = stratégie mnémotechnique efficace

33
Q

l’administrateur central

A
  • gère les trois systèmes dépendants (« slave systems »).
  • En cas de surcharge, répartit la tâche dans les deux calepins
    (ce qui explique pourquoi la performance est ralentie)
  • Récupération d’information d’autres sous-systèmes (par. ex. la
    MLT)
  • Sélectionne les stratégies et intègre les informations
  • Surtout, mais pas uniquement, les lobes frontaux
34
Q

lien entre mémoire orale et mémoire visuelle

A

Séquences parlées par soi-même plus facile à mémoriser que
séquences visuelles (ex: étudier en lisant à voix haute)
* Raison : articulation des séquences à mémoriser les stockent
temporairement dans la mémoire échoïque du système
sensorielle

35
Q

Boucle phonologique comme moteur d’acquisition du lexique

A
  • Participants avec les troubles développementaux du langage
  • Intelligence non-verbale moyenne, capacités de lecture 2 ans en arrière
    que chez les normaux
  • Difficultés de compréhension et répétition de non-mots (habilités de
    répétition quatre ans derrière les normaux)
  • Difficultés non dues à la compréhension ou la production du langage
  • Difficultés corrélées avec faible empan mnésique verbal
  • Conclusion: déficits dans le fonctionnement de la boucle phonologique
36
Q

la mémoire et les enfants TDL

A
  • Première mesure à 4 ans
  • Deuxième mesure à 5 ans
  • Déterminer la relation entre la capacité de répétition et
    le niveau de vocabulaire
  • Résultats : meilleure capacité de répétition de non-mots
    à 4 ans => bon vocabulaire à 5 ans
37
Q

calepin visuo-spatial et langage

A

Tâches de lecture
* Déplacement précis du début d’une ligne à la fin
* Maintien d’une représentation de la page
* Habiletés cognitives et capacité de l’information du calepin visuospatial pourrait jouer un rôle important dans la compréhension du
langage

38
Q

buffer épisodique et langage

A
  • Processus exécutifs, un des facteurs principaux qui détermine
    l’empan mnésique
  • Empan mnésique bon prédicteur de plusieurs habiletés cognitives,
    dont la compréhension de texte
  • Donc : le buffer épisodique joue un rôle dans la compréhension
    en lecture
39
Q

mémoire long terme et langage

A

Modèle déclaratif-procédural (Ullman 2001, 2004; Ullman &
Pierpont, 2005) – mémoire à long terme
* Vise à réconcilier le langage avec les autres fonctions cognitives
* Langue = lexique + grammaire
* mémoire déclarative sous-tend le lexique mental
* mémoire procédurale sous-tend les opérations en cause dans la
grammaire mentale

40
Q

mémoire déclarative et lexique

A

Stockage de mots
*Réguliers
*Irréguliers (cheval-chevaux)
Structure argumentale
*Aimer [agent, thème]

41
Q

mémoire procédural et grammaire

A

règles, dépendances de structure
*Syntaxe (Ph = SN SV, passif)
*Morphologie régulière
(‘cat’/’cats’)

42
Q

les 2 modèles du traitement de la morphologie

A

Modèle à système unique:
* Mémoire associative:
* Stockage des formes
lexicales
* Liens d’association entre les
mots
* La morphologie émergerait des
liens d’association entre les
mots
(connexionnisme te modèle en réseau)

Modèle à double système:
1. Règles morphologiques
stockées indépendamment
2. Mémoire associative :
blow/blew, grow/grew;
bind/bound/, find/found;
drink/drunk, shrink/shrunk;
bear/bore, swear/swore,
etc.
(mots et règles et modèle de généralisations minimales)

43
Q

le connexionnisme

A

Tous les mots sont stockés dans
la mémoire et les relations entre
les formes du présent et du
passé sont saisies par un
mécanisme associatif (pattern
associator).

L’accès direct aux mots fréquents
est grandement facilité, alors que
les mots moins fréquents sont
construits par analogie avec
d’autres mots fréquents

pas de règles morphologiques

44
Q

le modèle en réseau

A

Les mots sont liés entre eux par des schémas abstraits qui émergent
des associations lexicales de force différente déterminée par l’usage

Un mécanisme unique de traitement de formes régulières et
irrégulières
▪ Des patrons productifs s’étendent aux nouveaux mots via des
schémas sur la base d’un contenu, phonologique et sémantique,
partagé (par ex. l’affixe – s en anglais est un marquer du pluriel dont
le contenu phonologique et sémantique est partagé par la majorité
des noms au pluriel).
➢ Il n’y a pas de règles morphologiques

45
Q

le double système

A

Les enfants commencent à produire des erreurs de surrégularisation à peu près en même temps quand ils
commencent à utiliser de façon consistant la flexion –ed de
verbes réguliers .
* Un indice que l’enfant a appris une règle
* Limites: il y a des langues ou il n’y a pas de règle générale
(par défaut) mais les enfants font des erreurs de
surgénéralisation (par ex. Dabrowska 2001,2004 sur le
génitif en polonais)

46
Q

le passé composé et TDL

A

Difficultés à
produire des formes
du passé

Difficultés plus
fortes avec des
verbes peu
fréquents ou
nouveaux

Les enfants
semblent utiliser la
mémoire déclarative
pour produire des
réponses
Système unique du
traitement
morphologique

La grammaire est donc déficiente
* Les enfants peuvent développer certaines
stratégies compensatoires:
* Mémorisation
* Application de règles métalinguistiques
* Analogie