cours 11 Flashcards

1
Q

qu’est ce qu’une aphasie

A

L’aphasie est la conséquence
d’une lésion cérébrale
habituellement chez le sujet
adulte (dont le langage atteint
son stade « final »)
▪ Il s’agit d’un trouble acquis, pas
développemental

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2
Q

l’aphasie peut être causé par une lésions du à ….

A

AVC ou accident

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3
Q

AVC peut etre ..

A

AVC peut être:
▪ Ischémique :obstruction d’une artère par la formation d’un caillot
de sang
▪ Hémorragique : causée par la rupture d’un vaisseau
▪ Entraîne un arrêt du transport d’oxygène par le sang à une ou plusieurs
parties du cerveau

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4
Q

les types d’aphasie

A

Aphasies fluentes
❑ L’aphasie deWernicke
❑ L’aphasie anomique
❑ Conduction
❑ Transcorticale-sensorielle

Aphasies non-fluentes
❑ L’aphasie de Broca
❑ L’aphasie transcorticale motrice
(adynamiede laparole)
❑ Transcorticale mixte
❑ L’aphasie globale

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5
Q

les symptômes des aphasies

A

Manifestations
▪ Non-fluence vs. logorrhée
▪ Dysarthrie: Difficulté d’élocution due à une lésion des centres moteurs
▪ Dysprosodie: atténuation de la mélodie du discours (monotonie)
▪ Stéréotypie : émission répétitive d’un même segment linguistique
▪ Manque de mot

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6
Q

autre symptomes

A

Transformations phonétiques Coquelicot = Cotlicot; Mercredi = Mertedi;
Jeudi = Teudi; Samedi = Tamedi

Paraphasies phonémiques Allumette = Palumelle; Cigarette = Ciguerapett

Paraphasies verbales
sémantiques
Table/ Banc, Pied/Main

Néologismes CATABINOUG BIRBRUC

Paraphasie: le patient altère les mots ou substitue des mots paronymiques

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7
Q

les types d’aphasie dépendante de quoi

A

Dépendant du site (locus) de la lésion
Dépendant de l’ampleur de la lésion
(grande ou petite)

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8
Q

aphasie fluente : Wernicke

A

Décrite en 1874 par Carl Wernicke
▪ Symptômes d’expression:
▪ Paraphrases phonémiques et sémantiques
▪ Néologismes
▪ Phrases non cohérentes
▪ Symptômes de compréhension:
▪ Difficulté de la compréhension
▪ Confusion phonémique et sémantique

BA22

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9
Q

aphasie fluente : aphasie conduction

A

Localisation:
▪ Faisceau arqué
▪ Éléments non-touchés:
▪ Fluence du discours
▪ Compréhension modérément affectée
▪ Symptômes:
▪ Paraphrases phonémiques
▪ Manque du mot
▪ Incapacité de répéter(principal symptôme)

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10
Q

aphasie fluente : Aphasie transcorticale sensorielle

A

Symptômes d’expression:
▪ Paraphrasie sémantique
▪ Persévération des idées
▪ Expressions figées
▪ Manque du mot
▪ Symptômes de compréhension:
▪ Difficulté avec les mots isolés
▪ Difficulté avec les phrases complexes

Localisation: déconnexion des
aires corticales associatives du
centre auditivo-verbal

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11
Q

aphasie non fluente: aphasie de broca

A

Aphasie de Broca
▪ Décrite par Paul Broca en 1862
▪ Symptômes d’expression:
▪ Manque du mot
▪ Difficulté avec la syntaxe, agrammatisme
▪ Paraphrases phonémiques
▪ Persévérations, stéréotypie
▪ Symptômes de compréhension:
▪ Difficulté avec les structures syntaxiques complexes
▪ Bonne pour les phrases simples

BA44 BA45

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12
Q

non fluente : aphasie transcorticale motrice

A

Symptômes d’expression:
▪ Pas de spontanéité du discours
▪ Persévérations
▪ Peu de paraphrases
▪ Phrases courtes ou mot seul
▪ Symptômes de compréhension:
▪ Assez bonne compréhension
▪ Possibilité de difficulté avec les structures complexes

Lésion: déconnexion des aires corticales
associatives du centre verbo-moteur

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13
Q

problèmes avec les études des aphasies

A

Peu ou pas d’aphasies “pures”
▪ Les lésions peuvent varier en termes de
▪ Taille
▪ Localisation
▪ Profondeur
▪ Type
▪ La migration des fonctions est possible

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14
Q

théorie des déficits

A

L’aphasie peut se manifester chez un locuteur de n’importe quelle
langue
▪ Chaque langue possède ses particularités
▪ Des éléments spécifiques sont affectés
▪ Les théories essayent de trouver ce qui est commun à ces éléments

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15
Q

théories des déficits et rôles thêta

A

Le verbe attribue les rôles thématiques aux constituants de la
phrase
▪ Afin d’avoir une signification sémantique dans le contexte de la phrase,
les noms doivent avoir des rôles thématiques
▪ Les campeurs brûlent le bois.
▪ Les campeurs sont les « brûleurs »
▪ Le bois est le« brûlé»
▪ Le verbe(brûler) assigne un rôle sémantique (thématique) aux SNs
▪ Le verbe(brûler)assigne« brûleur » (= agent)à gauche
▪ Le verbe(brûler) assigne« brûlé» (= thème) à droite

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16
Q

suite théorie

A

▪ Le verbe définit un certain nombre et type de rôles (dits “thématiques”).
Ces rôles sont joués par les syntagmes : les “arguments”.
▪ La structure argumentale est la spécification du nombre et type
d’arguments requis par un verbe
▪ Liée à la notion de “transitivité”:
▪ intransitifs= 1 argument
▪ transitifs = 2 arguments
▪ ditransitifs= 3 arguments

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17
Q

Dans certaines langues les cas morphologiques indiquent les
rôles syntaxiques des noms. Par ex.

A

▪ nominatif = sujet
▪ accusatif = objet direct
▪ datif = objet indirect
▪ etc.

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18
Q

théorie de Caramazza et Zurif

A

▪ Étude sur l’assignation des rôles théta par les aphasiques de Broca
▪ Étude sur la compréhension de la syntaxe
▪ But:
▪ déterminer si les aphasiques de Broca savent « qui fait quoi à qui »
selon les rôles thématiques attribués par le verbe dans la structure de
la phrase
▪ Élaboration de la théorie syntaxe-sémantique

▪ Dissociation de la syntaxe et de la sémantique
▪ Phrases sémantiquement réversibles et non réversibles (agent patient sont les deux inanimés= réversible)

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19
Q

conclusions de Caramazza et Zurif

A

▪ Les aphasiques de Broca ont de la difficulté avec la
compréhension des phrases syntaxiquement complexes
▪ On savait déjà que les aphasiques de Broca ont de la difficulté
avec la production de la syntaxe
▪ Théorie précédente:
▪ Broca: production
▪ Wernicke: compréhension
▪ Théorie de Caramazza & Zurif:
▪ Broca: syntaxe
▪ Wernicke: sémantique

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20
Q

les théories des déficits: problèmes

A

▪ Toute la syntaxe ne pose pas de problèmes chez les aphasiques
de Broca
▪ Structures problématiques:
▪ Relatives objet
▪ Question « qu- » objet
▪ Phrases passives
▪ Structures non touchées:
▪ Relatives sujet
▪ Question « qu- » sujet
▪ Phrases actives

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21
Q

structures problématiques

A

Structures problématiques:
▪ Les structures où la forme de surface est différente de la forme de fond
▪ Où la trace n’est pas dans une position similaire au constituant déplacé
▪ Ex: phrases passives

ex :La fille i
[que t i
le garçon embrasse t i] est petite

22
Q

structures non touchées

A

Les structures où la forme de surface est similaire à la forme de fond
▪ Où la trace occupe une position similaire au constituant déplacé
▪ Ex: phrases actives même très longues

ex:
Le garçon i
[qui t i embrasse la fille] est petit

23
Q

hypothèse sur la théories des déficits

A

Hypothèse:
▪ Les aphasiques de Broca assignent les rôles de « agent » et de « thème »
selon la position du constituant dans la forme de surface de la phrase
▪ Dans une langue SVO:
▪ Premier SN: agent
▪ Deuxième SN: thème

24
Q

hypothèse TDH « trace deletion hypothesis »

A

Les traces sont effacées
▪ Les rôles théta sont attribués selon la position des SN dans la phrase et
l’ordre canonique de la langue
▪ Ex: les phrases actives ne sont pas touchées mais les phrases passives
posent un problème
▪ Les données de différentes langues semblent confirmer l’hypothèse de
l’effacement de la trace (TDH)

25
Q

aphasie et bilinguisme

A

Une meilleure récupération dans:
* la L1 chez le bilingue, pour des lésions postérieures
* la L2 pour des lésions frontales SELON l’âge d’acquisition
* Si les aires sont partagées lors du bilinguisme, cela perturbera
L1 et L2 (Obler et al; Paradis et al. - aphasies parallèles) Green,
2005
* Les résultats ne sont pas si clairs…

26
Q

loi de ribot vs loi pitres

A

Loi de Ribot: 1ere langue acquise, la mieux
conservée

Loi de Pitres: langue la plus utilisée, la mieux
conservée

27
Q

code switching

A

alternance de code
18% des patients montrent des difficultés de contrôle des langues
(Junqué, Vendrell et Vendrell, 1995)
Cependant le « code-switching » peut aussi être vu comme
stratégie compensatoire (Ijalba et al. 2004)

28
Q

dysphasie: trouble développemental du langage
(TDL)

A

TDL sont des troubles du langage qui affectent la production et la
compréhension
▪ Précédemment, TPL, TSL (ou SLI en anglais): troubles purement
langagiers, c.-à-d. qu’ils ne sont pas liés à des troubles de
développement cognitif, ni causés par des lésions du cerveau
➢les capacités non langagières ne semblent pas être affectées
* Dissociation entre le langage et autres habilités cognitives
➢suggère l’organisation modulaire du cerveau

29
Q

différente appellations

A
  • Dysphasie
  • Specific Language Impairment (SLI)
  • Trouble spécifique du langage (TSL)
  • Trouble primaire du langage (TPL)
  • Trouble développemental du langage (TDL)
30
Q

TDL manifestations

A

Trouble neurodéveloppemental présent à la naissance
TDL se manifeste par des difficultés importantes de langage et de
communication qui peuvent être présentes dans les sphères suivantes :
* la phonologie / la production des sons
* la morphosyntaxe ( flexion)
* la sémantique
* le vocabulaire
* la pragmatique / cognition sociale
* le discours

31
Q

autres manifestation

A
  • Phonologie: Trouble des sons de la parole (TDSP)

Trouble
phonologique :
Production de patrons phonologiques normalement observés chez
les enfants plus jeunes et des patrons non-développementaux

Trouble
d’articulation :
Production des substitutions constantes ou distorsions sur un ou
quelques phonèmes (particulièrement ceux qui se développent
tardivement)

Dyspraxie verbale: Production imprécise et inconstante: des erreurs normalement
observées chez les enfants plus jeunes. Pronostic: amélioration plus
lente et besoin de travail explicite sur les connaissances motrices.

32
Q

difficulté avec accord en genre (TDL)

A

Erreur d’accord en
genre (déterminants,
adjectifs), Royle et al,
2010 : enfants de 5 ans
:
→Ex. TDL : Le grenouille
jaune; le canard verte;
_ canard rouge

33
Q

difficulté avec flexion et accord verbal (TDL)

A

→Difficulté
d’acquisition du
participe passé (Royle
& Thordardojr, 2008)
→Accord en nombre
(sujet-verbe) des
verbes irréguliers,
erreurs toujours
présentes à 15 ans

34
Q

difficulté avec syntaxe (TDL)

A

→ Structures de
phrases simples
(SVCC), chute de mots
et de syntagmes.

35
Q

passé composé et TDL

A

Difficultés à
produire des formes
du passé

Difficultés plus
fortes avec des
verbes peu
fréquents ou
nouveaux

Les enfants
semblent utiliser la
mémoire déclarative
pour produire des
réponses

La grammaire est donc déficiente

36
Q

stratégie compensatoires TDL

A

Mémorisation
* Application de règles
métalinguistiques
* Analogie

37
Q

TDL et sémantique, lexique et vocabulaire

A
  • Vocabulaire conceptuel et abstrait plus difficile que vocabulaire concret
    → Concepts spatiaux versus objets
  • L’accès lexical peut être déficitaire
    →Trouble de l’accès lexical
  • En vieillissant, difficulté avec la polysémie, les métaphores et la morphologie
    dérivationnelle
38
Q

TDL et discours, pragmatique

A

Discours peut être désorganisé
* Intention de communication limitée ou inappropriée
* Particulièrement reliée à la compréhension des inférences et du langage indirecte

39
Q

traits typiques TDL

A

Apprentissage lent du langage (émergence tardive)
* Difficultés avec l’accord, le temps et la morphologie flexionnelle
* Difficultés avec le jugement de grammaticalité
* Autres connaissances grammaticales peuvent être affectées:
* Acquisition des mots et surtout des verbes (Rice at al. 1994).
* Déficits phonologiques (substitutions de phonèmes)
* Etc.
* Mais! Il n’y a pas de problèmes avec le mouvement (par ex. en
allemand, langue V2, les enfants avec TDL déplacent le verbe
conjugué dans la 2me position)

40
Q

caractéristique TDL

A

production verbale indistincte
▪ discours peu structuré
▪ manque de vocabulaire
▪ absence de questions
▪ Incapable d’exprimer des demandes spécifiques
▪ Difficulté à comprendre le sens profond, les concepts abstraits ou la
distinction entre ce qui est important et ce qui ne l’est pas

41
Q

production et TDL

A

▪ Discours avec hésitations
▪ Utilisation de mots généraux (chose, truc,
…)
▪ Paraphasie phonémique
▪ Absence de déterminants
▪ Phrases courtes
▪ Difficulté d’expressions de demandes
▪ Difficulté à raconter des faits vécus,
relater des événements

42
Q

TDL et compréhension

A

Compréhension du message au sens
littéral
▪ Ex: « tombé dans les pommes »
▪ Similaire à l’autisme: « peux-tu me passer
le sel? »
▪ Difficulté avec les métaphores, les
expressions, les tournures de phrase
▪ Difficulté avec le sarcasme
▪ Difficulté avec certains types de
questions
▪ Notion de contraire: petit-grand

43
Q

impact du TDL

A
  • Vie sociale
  • De l’isolement et des difficultés sur le plan des habiletés
    sociales peuvent être présents.
  • Apprentissages scolaires
  • Le langage est la base de la numératie (calcul), de la lecture
    et de l’écriture !
  • Le langage englobe aussi la capacité à utiliser l’information
    et à accéder aux connaissances.
  • Abstraction et généralisation des connaissances
  • Les apprentissages devront être réalisés dans divers
    contextes, en utilisant de nombreux exemples et
    répétitions.
  • Estime de soi
  • Les jeunes ayant un TDL peuvent avoir une faible estime
    d’eux-mêmes, particulièrement à l’adolescence.
44
Q

TDL aspect génétique

A

origines plupart génétiques

affecte souvent membres même famille

+ fréquents chez garçons

45
Q

autisme

A
  • Trouble du spectre de l’autisme (TSA): un trouble neurodéveloppemental
    avec des répercussions d’intensité variable sur la communication, les
    interactions sociales et le comportement d’une personne
  • Spectrum (5 types de déficit):
  • Autistic disorder
  • Rett’s disorder
  • Childhood disintegrative disorder
  • Pervasive development disorder
  • Asperger (autistes fonctionnels)
  • Aspects génétiques et neurophysiologiques
  • Système nerveux déficient
46
Q

autisme et problèmes dans 3 grands domaines

A
  1. Interaction sociale
    * « déconnecté » de l’environnement
    * aucun intérêt à socialiser, collaborer, etc
  2. Communication
  3. Comportement
    * Se frapper la tête
    * Enlever ses vêtements
    * Lancer de la nourriture
    * Mettre des objets dans des contenants
    * Crier
    * Etc.
47
Q

autisme et communication

A
  • Productions langagières « différentes »
  • Retard dans le processus d’acquisition (sauf pour les Asperger)
  • Aspects typiques
  • Recours à l’écholalie
  • Difficultés pragmatiques (initier une conversation, un sujet, référence
    déictique, développement et partage d’un sujet)
  • Problèmes avec « role taking » (difficulté à appréhender une perspective
    externe)
  • Difficulté avec Théorie de l’esprit (attribution d’état mental)
48
Q

autisme et langage

A
  • Au plan strictement linguistique, le processus de prise de
    décision dans la production d’un énoncé est très complexe :
  • Formulation d’une idée
  • Choix des éléments lexicaux
  • Connaissance de la structure de la phrase
  • Insertion lexicale
  • Connaissance des règles (passivisation, interrogation, etc.)
  • Ordre des mots
  • Règles de la prosodie
  • Etc.
49
Q

autisme et métalinguistique

A

La situation se complique au plan métalinguistique

  • Connaître l’intention de l’interlocuteur
  • Connaître son niveau de connaissance
  • La phrase est-elle formulée avec un sous-entendu accessible à
    l’interlocuteur
  • Formalité ou informalité de la situation (registres)
  • Déficience à la Théorie de l’esprit (« mind-reading) – plus facteurs
    linguistique impliqués dans la formulation d’un énoncé = troubles du
    langage.
50
Q

théorie de l’esprit

A

Le terme de « théorie de l’esprit » (en anglais theory of mind) a été introduit
par Premack et Woodruff (1978)
* décrit la capacité de l’être humain à interpréter son propre comportement
et celui des autres en faisant des inférences sur des états mentaux tels
que les désirs, les croyances ou les intentions

  • Pourquoi « théorie »? Pour Premack et Woodruff, le terme de « théorie » était
    justifié car l’être humain construit une théorie sur des phénomènes
    inobservables, les états mentaux, et l’utilise pour faire des prédictions sur
    lui-même et les autres
51
Q

étapes développement de la TDE

A

Vers l’âge de 18 mois: attention conjointe et de pointage protodéclaratif

▪ Entre 18 et 24 mois: intégration de deux concepts, celui de « faire
semblant de » et celui de « désirer »

▪ Entre l’âge de 3 et 4 ans: la capacité à comprendre les « fausses
croyances » (false belief). Avant cette période, l’enfant pense que les
autres personnes savent les mêmes choses que lui

▪ Vers l’âge de 6 à 7 ans: la compréhension des « fausses croyances de
second ordre »

▪ Vers l’âge de 9 à 11 ans: la résolution des problèmes dits de « faux pas »

52
Q

autisme et TDE

A

▪ Études ont montré une atteinte majeure de la TDE dans l’autisme

▪ Dans les formes les plus graves d’autisme, les enfants ne font pas preuve de:
▪ capacité d’attention conjointe à l’âge habituel
▪ n’utilisent pas le pointage protodéclaratif

▪ Donc, ils ne développent pas ultérieurement leur capacité de TDE:
▪ incapables de « faire semblant de »
▪ ne pourront résoudre régulièrement des problèmes de fausse croyance
▪ les tests de fausse croyance de premier ordre peuvent être réussis par une
minorité de patients autistes, dotés des meilleures capacités verbales, sans retard
mental et répondant aux critères diagnostiques de syndrome d’Asperger (BaronCohen, 1997)