Cours 5 Flashcards
D’où vient l’adulte émergent?
Jeffrey Arnett (2000) est le premier à identifier une période charnière du développement située entre l’adolescence et l’âge adulte (« emerging adulthood »).
Apparition des termes « adulescent », « youthood » et
« post-adolescence » dans la littérature scientifique au début des années 2000
Prise de conscience que les jeunes adultes tendent à retarder de grandes étapes de vie : cohabitation, parentalité, carrière, etc.
Comment se définit un adulte émergent?
Individus âgés de ± 18 à 30 ans
Correspond à la génération Z
Caractérisé par un sentiment d’être trop vieux pour être des adolescents, mais trop
jeunes pour être des adultes
Tâche développementale : quête identitaire expérimentation!!
Idée de se connaitre, trouver qui on est, devenir cette personne qu’on désire être
Beaucoup d’expériences pour confirmer ou infirmer ce qu’ils pensent d’eux-mêmes
Quelles sont les 5 composantes de l’adulte émergent?
Exploration identitaire
Instabilité : Si reste encore chez les parents, toujours une dépendance à la nourriture, avoir un toit, donc période instable
Focalisation sur soi-même : Les jeunes adultes se basent sur eux-mêmes pour se construire, on repose sur nous-même pour faire des choix significatifs
Sentiment « d’entre-deux » : au niveau de la comparaison générationnelle
Possibilités : choix nombreux apportent bcp de possibilité, sentiment de pages blanches
Est-ce vrai que les jeunes adultes ne veulent pas s’engager?
Non
L’amour et l’intimité sont autant recherchés et valorisés
Dépend de la définition de s’engager, comment on voit c’est quoi s’engager
Moins de pression d’être marié à 25 ans…
Qu’est-ce qui change chez les jeunes adultes comparés aux générations d’avant?
Besoins changent dans l’intimité (comparé aux générations d’avant)
Besoin de sécurité ↓
Besoin d’exploration ↑
Besoin moins prononcé de mettre une étiquette définie sur la nature de la relation entretenue
Principale différence : désillusion à l’égard du couple romantique (idéal du couple romantique est en déclin, car les gens se séparent…)
Le couple monogame demeure la configuration relationnelle priorisée pour entretenir des relations sexuelles
Changements relationnels qui s’inscrivent davantage dans la continuité que dans la
rupture
Individualisation du processus relationnel
Moins besoin d’identifier la relation
Reprend le couple monogame, mais on l’adapte à nos propres besoins, on modifie les paramètres dans lesquels notre relation va s’inscrire
Processus relationnel : on va plus personnaliser qui on est, ce dont on a besoin, on peut expérimenter…
Qu’est-ce que la peur de l’intimité?
Difficulté, voire incapacité, d’un individu – en raison d’une anxiété latente - à partager ses pensées et ses sentiments profonds avec une personne estimée et valorisée (Descutner et Thelen, 1991; Bumby et Hansen, 1997).
Et/ou
Difficulté, voire incapacité, à démontrer de l’autonomie et à se sentir confortable dans une relation de dépendance relative avec une personne estimée
Peur de se révéler à l’autre, peur d’être vulnérable
OU
Tout ce que l’autre aime, je l’aime aussi, je calque sur l’autre comme ça il ne va pas me rejeter
Comment se passe la peur de l’intimité dans un contexte relationnel?
La peur de se perdre soi-même
Peur de la composante de dépendance relative inhérente à la relation amoureuse.
Peur de perdre son autonomie
La peur de perdre l’autre
Peur de la désapprobation et du rejet
Recherche de fusion : proximité physique et émotionnelle.
Difficulté à tolérer la différence.
Quelles sont les deux principes de base dans l’intimité et la sexualité des jeunes adultes?
Deux principes de base :
Sexualité plastique : sexualité pouvant être modelée en fonction de besoins, de
préférences et de limites individuelles. Sexualité ≠ pénétration pénis-vagin
Amour confluent : amour actif et conditionnel.
≠ amour romantique (vivre toute notre vie ensemble)
Amour confluent : ensemble jusqu’à temps qu’on s’aime plus, les deux sont actifs dans la relation
Terreau fertile pour ↑ de l’utilisation de la séduction en ligne
Comment se passe la séduction chez les adultes émergents?
Les + nombreux à avoir recours à la rencontre en ligne
Réputation d’être des séducteurs moins habiles
dans la culture populaire…
Cela s’expliquerait par (Pinksy, 2019) :
Lacunes dans la communication réelle (vs.
communication virtuelle) : On n’arrive pas toujours à traduire ce qu’on veut dire dans la réalité
Plus grande peur du rejet : Peur d’avoir échoué à séduire qqun
Ambivalence envers la séduction elle-même (rupture avec les scripts sexuels traditionnels, mouvement post-#MeToo) : Jeunes adultes ont plus peur de poser un geste de séduction qui ne serait pas acceptable, respectueuse (veut pas faire de la séduction coercitive)
Quels sont les avantages de la séduction en ligne?
oFacilité d’utilisation et compatibilité avec « la vie d’aujourd’hui »
Sentiment de contrôle
Multiplications des opportunités
Facilite le sexe occasionnel
Permet de quantifier sa désirabilité sexuelle (est-ce que les autres sont attirés par moi)
Élargissement du bassin de réseau social habituel
Possibilité d’entretenir plusieurs relations à la fois
Efficace
Filtration
Contribue à créer plus de couples interraciaux
Quelles sont les limites de la séduction en ligne?
Superficialité
Discrimination
Ratio rencontres satisfaisantes <
insatisfaisantes
Très stratégique
Discrimination rapide sur la base du physique
Donne lieu à des scénarios possibles virtuellement, mais pas dans la réalité
Comment se passe la sexualité des jeunes adultes?
Majorité d’individus actifs sexuellement
8 H/10 et 9 F/10 ont eu première relation sexuelle vaginale
Vingtaine = pic de la prise de risques dans la sexualité (ITSS, grossesses non-
désirées/avortement, usage d’alcool/drogue)
Expérimentation ++
41% ont 1 partenaire sexuel dans une période d’un an
Sexting est une pratique répandue (consensuelle et non-consensuelle…)
Avoir eu un partenaire du même sexe est + répandu chez jeunes femmes 27% que hommes 11% ).
5% ont vécu une relation sexuelle de groupe (« trip à trois » ou +)
Sexualité + conso cannabis : 11% de façon épisodique à fréquente
Satisfaction sexuelle? Plutôt satisfaits capacité à nommer ses besoins et à répondre aux besoins du/de la partenaire, curiosité, plaisir et absence de regret.
Qu’est-ce que le paradoxe du choix?
C’est un concept à la fois psychologique et économique qui suggère qu’avoir accès à une abondance de choix, plutôt que d’augmenter notre capacité à prendre des décisions, mène le plus souvent à des sentiments d’anxiété, de solitude et de déprime (Schartz, 2004)
Plus nous avons de choix, plus il est difficile d’en faire un et d’être convaincu qu’il est « le meilleur ».
Qu’est-ce que la peur de raté quelque chose?
Nouvelle forme d’anxiété sociale qui est caractérisée par la crainte constante de manquer quelque chose.
État de constante comparaison avec les autres.
En lien direct avec l’utilisation de téléphones
intelligents et de réseaux sociaux.
Dans la relation amoureuse, cela se traduit par :
Hésitations, doutes, craintes de ne pas faire le
“bon choix” de partenaire.
Difficultés d’engagement.
Quels sont les manifestations du paradoxe du choix?
La peur de rater quelque chose
Attitude du pêcheur
Ambiguïté relationnelle