Cours 12 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que les dysfonctions sexuelles?

A

Termes divers : dysfonctions sexuelles, difficultés sexuelles, troubles sexuels,
problèmes sexuels…
Déf. :
🢝 Problème qui perturbe le cycle de la réponse sexuelle et qui limite la capacité de
l’individu à ressentir de la satisfaction sexuelle (Chen et al., 2013)
🢝 Peut affecter toutes les phases de la réponse sexuelle
🢝 Comorbidité de plusieurs dysfonctions sexuelles possible
🢝 Classification selon le DSM-V : Diagnostic and statistical manuel of mental disorders
Clinique : on utilise plus dysfonctions sexuelles ou trouble du fonctionnement sexuel
Réponse sexuelle : désir, excitation, orgasme
Effet domino : si pas capable d’avoir de désir, pas capable d’être excité et donc pas d’orgasme
Pas rare de voir dysfonctions sexuelles avec dyspareunie…
Pas rare d’avoir trouble d’anorgasmie chez femme et éjaculation précoce chez homme

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2
Q

Qu’est-ce qui est évalué dans une évaluation sexologique?

A

Dans un premier temps
Distinction entre stimulation sexuelle inadéquate vs. dysfonction sexuelle effective
Sous-type
Primaire vs. secondaire : Primaire : problématique qui a tout le temps été là (ex. : femme qui n’a jamais eu d’orgasme)
Secondaire : qqch qui se développe dans le temps (ex. : dysfonction érectile avec nouvelle partenaire)
Situationnelle vs. généralisée : Situationnelle : difficulté à maintenir une érection avec une partenaire, mais seul pas de problème par exemple
Généralisée : dans toutes les pratiques érotiques (masturbation, stimulation, relation sexuelle…)

Puis, investigation en profondeur..
Les facteurs liés au partenaire : est-ce qu’il la désire toujours, comment il agit avec elle…
Les facteurs relationnels : communication, distribution de pouvoir dans le couple, vers quel type de partenaire on va tout le temps, qu’est-ce qu’on a tendance à reproduire…
Les facteurs de vulnérabilité individuels : difficultés personnelles, état psychologique de la personne, traumas infantiles, trait évitant…
Les facteurs culturels et religieux : façon d’aller chercher du relativisme, comment la personne perçoit le problème, comment elle a été élevée (ex. : pression de la virginité, 1ere relation doit être signifiante, donc mets de la pression sur le gars -> dysfonction érectile)
Les facteurs médicaux : maladies, symptômes (ex. : diabète), risque de réarriver, donc comment on la contourne

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3
Q

Quelles sont les conditions au diagnostic d’une dysfonction sexuelle?

A

Durée ≥ 6 mois
Souffrance clinique significative
S’assurer que la difficulté sexuelle n’est pas mieux expliquée par … :
Autre affection médicale (ex: atteinte des nerfs pelviens, maladie chronique, paralysie, etc.)
Autre trouble mental non sexuel (trouble dépressif ou bipolaire, TSPT, trouble psychotique)
Effets d’une substance (antidépresseurs, alcool, drogue)
Souffrance relationnelle sévère (violence conjugale)
Dans ces cas, la difficulté sexuelle n’est pas considérée comme un trouble en soi, mais plutôt
comme le symptôme d’un.e autre difficulté/trouble
 Référence vers professionnels approprié (médecin, psychiatre) si nécessaire

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4
Q

Quelles sont les différentes dysfonctions sexuelles?

A

TROUBLE DE L’INTÉRÊT POUR L’ACTIVITÉ SEXUELLE OU DE L’EXCITATION SEXUELLE CHEZ LA FEMME
TROUBLE DE DIMINUTION DU DÉSIR
SEXUEL CHEZ L’HOMME
TROUBLE DE L’ÉRECTION
TROUBLE LIÉ À DES DOULEURS GÉNITO- PELVIENNES OU À LA PÉNÉTRATION
ÉJACULATION PRÉMATURÉE (PRÉCOCE)
ÉJACULATION RETARDÉE/ANÉJACULATION

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5
Q

Quelles sont les manifestations du TROUBLE DE L’INTÉRÊT POUR L’ACTIVITÉ SEXUELLE OU DE L’EXCITATION SEXUELLE CHEZ LA FEMME?

A

Manifestations :
Peu ou pas d’intérêt envers les activités sexuelles
Peu ou pas de fantaisies imaginatives sexuelles
Absence de prises d’initiatives dans les activités sexuelles et généralement peu de réceptivité envers les prises d’initiatives du/de la partenaire (le partenaire la sent froid/inhibée sexuellement, bcp de stratégies d’évitement, pas vouloir poser de gestes affectueux)
Peu ou pas de sensations d’excitation (lubrification, corps ne répond pas) ou de plaisir sexuel (en lien avec des caresses génitales ou non-génitales, décrites comme ça me gosse, c’est envahissant…).
Peu ou pas d’intérêts pour les stimuli érotiques internes (pensées sexuelles/penser à des souvenirs sexuels) ou externes (porno, avance du partenaire…) (i.e. verbaux, visuels, écrits).
+
Détresse clinique significative
Dans la sexualité féminine, désir et excitation sont assez imbriqués
Des gens qui ont déjà éprouvé de l’intérêt envers la sexualité

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6
Q

Quelles sont les manifestations et la prévalence du TROUBLE DE DIMINUTION DU DÉSIR
SEXUEL CHEZ L’HOMME?

A

Manifestations :
Déficience ou absence de pensées érotiques, de fantaisies sexuelles et de désir de s’engager dans des activités sexuelles
Prévalence :
6% des jeunes hommes (18-24 ans)
41% des hommes plus âgés (66-74 ans)
Trouble qui a tendance à augmenter avec l’âge
Thérapeute doit prendre en compte l’âge, responsabilités de vie de la personne…, alors qu’on ne fait pas ça avec les femmes (comme si c’était normal qu’avec l’âge, ça diminue)

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7
Q

Quels sont les deux sous-types des problèmes de désir?

A

Sous-types :
Désir hypoactif :
🢝 Absence ou diminution persistante et répétée du désir sexuel et/ou absence ou peu de
pensées/fantasmes érotiques, Diminution graduelle de la sexualité à travers le temps, déjà eu un point d’intérêt pour la sexualité
Aversion sexuelle :
Aversion/répulsion excessive pour les contacts sexuels avec partenaire, Coche de plus au niveau du dégout, vouloir repousser la sexualité., elle est vue comme sale, mal, ceux qui aiment trop la sexualité sont mauvais…, parfois, on est dans un post-trauma, si ont vécu un trauma sexuel, ce qui est relié à la sexualité rappelle ça. Aussi lié aux phobies sexuelles/anxiété, peur des germes… Nait dans un terreau fertile

Parmi les dysfonctions sexuelles les plus difficiles à traiter car peu/pas de leviers
d’intervention et motivation souvent extrinsèque : Pas de leviers : pas de fantasmes, pas d’intérêt pour la sexualité, pas de motivation, difficulté à pointer les zones érogènes, la personne ne vient pas d’elle-même, souvent le conjoint la conjointe qui lui dit qu’elle doit régler son problème

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8
Q

Quelles sont les causes courantes de trouble de désir?

A

En réponse à autre dysf. : dyspareunie, vaginisme, anorgasmie, éjaculation prématurée, tr. érectiles
Détresse psychologique : anxiété, dépression, stress
Faible estime personnelle, corporelle et/ou sexuelle (désir sexuel passe d’abord par soi, on doit être turned on…)
Attitudes négatives/restrictives/conservatrices envers la sexualité
Gêne, honte, culpabilité, relation d’ambiguïté envers plaisir sexuel (gens qui ont bcp de responsabilité voient sexualité comme perte de temps)
Adhésion à des scripts sexuels stéréotypés
Désintérêt amoureux/sexuel dans le cadre d’une relation à LT
Conflits conjugaux
Antécédents traumas (agression sexuelle, viol, violence conjugale, inceste)
Croyances religieuses

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9
Q

Comment un trouble du désir peut-il être masqué?

A

Un trouble du désir peut masquer des difficultés sexuelles de tout autre ordre. Par exemple…
🢝 Sexualités atypiques: fétichisme, voyeurisme,
exhibitionnisme, paraphilies, sado-maso.
🢝 Questionnement quant à l’orientation sexuelle, à la genralité
🢝 Relation(s) extraconjugale(s)
🢝 Dépendance à la pornographie
Toujours se masturbant de la même façon en écoutant le même contenu, pas équivalent à la réalité en terme de stimulation

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10
Q

Quelles sont les manifestations typiques et la prévalence des troubles érectiles?

A

rois manifestations typiques :
Difficulté marquée/incapacité à obtenir une érection
Difficulté marquée à maintenir une érection
Diminution marquée de la rigidité de l’érection
Manifestations cliniques : atteinte à l’identité sexuelle/estime de soi, peur ou évitement
des activités sexuelles, refuge dans la masturbation/pornographie
 Chez le/la partenaire : ↓ satisfaction sexuelle et ↓ désir sexuel
Prévalence : difficile à évaluer : ±13-21% hommes âgés de 40-80 (↑ après 50 ans)
Vécu comme une atteinte à l’identité sexuelle, à l’estime de soi (ne se sent pas homme…), pas rare que c’est présent avec dépression (agressivité, mèche courte)
Les premières fois que ça arrive, le/la partenaire se montre compréhensif (ça arrive), mais après plusieurs fois, ça les dérange
Si ce n’est pas questionné directement, les patients n’ont pas tendance à le dire
Porno augmente les dysfonctions érectiles, atteinte de l’orgasme…

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11
Q

Quelles sont les causes courantes des dysfonctions érectiles?

A

Anxiété de performance
Consommation de pornographie
En réponse à autre dysfonction sexuelle : baisse/absence désir
Détresse psychologique : anxiété, dépression, stress
Conflits relationnels
Faible estime personnelle, corporelle et/ou sexuelle (insécurité)
Complexe d’infériorité envers partenaire ou envers ex du/de la partenaire (se comparer mentalement aux exs, sont comme en compétition avec eux, avec son ex ça devait être meilleur)
Adhésion à scripts sexuels stéréotypés
Antécédents traumas (TSPT, agression sexuelle, inceste)
 Important de vérifier habitudes de consommation (alcool, tabac, drogues) et mauvaises habitudes de vie
Tout homme qui a une dysfonction érectile éprouve de l’anxiété de performance, et elle peut être la cause, l’amplification et la conséquence
Habitudes de vie peuvent avoir un impact aussi : alcool, drogue, malbouffe…
En clinique, on demande s’il a toujours des érections spontanées (matinales) pour s’assurer que la mécanique fonctionne toujours

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12
Q

Qu’est-ce qu’un TROUBLE LIÉ À DES DOULEURS GÉNITO- PELVIENNES OU À LA PÉNÉTRATION?

A

Anciennement distincts (dyspareunie + vaginisme), maintenant applicable +
Déf. : douleurs persistantes et récurrentes (réelles ou anticipées) au niveau des organes génitaux avant, pendant et/ou après le rapport sexuel.
🢝 F : brûlures, élancements, pressions, crampes
🢝 H : douleurs au pénis/gland/testicules, douleurs à l’éjaculation et douleurs postorgasmiques
Ou vaginisme chez :
Difficultés persistantes et récurrentes provoquées par de fortes contractions musculaires involontaires (spasmes) du premier tiers du vagin et de l’orifice vaginal au moment de la pénétration vaginale, donc pas possible d’avoir une pénétration.
 Pénétration vaginale = pratique sexuelle la plus susceptible d’être à la source du
ressenti douloureux
Hommes, femmes, trans…
Peur de la douleur est un élément clé dans les troubles de la douleur

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13
Q

Quelles sont les causes courantes de la dyspareunie et du vaginisme pour les femmes?

A

Antécédents de traumas (agression sexuelle, mutilation génitale, accouchement traumatique, viol, inceste)
Perfectionnisme (difficulté avec le plaisir dans la vie, moins capable de se laisser aller)
En réponse à autre dysf. sexuelle : trouble du désir, trouble de l’excitation sexuelle
Peurs de la pénétration, du pénis, de la douleur, abandon ou rejet du partenaire
Manque d’autonomie/d’individuation (ex: relation mère-fille fusionnelle)
Malaise ou culpabilité vs plaisir sexuel
Détresse psychologique : anxiété, dépression, stress
Proportion significative de causes médicales :
Anomalies des organes génitaux (hymen, vagin) cicatrices suite à accouchement, épisiotomie, infections chroniques (dont ITSS), endométriose, diabète, ménopause, etc.
Évaluation médicale recommandée
Souvent, peur de la pénétration est associée à la peur du pénis, des hommes (en lien avec un trauma), portion symbolique de la dyspareunie
Si on augmente le désir, pt pas de douleur
Trauma : parfois perception d’intrusion
Question systématique posée au client : avez-vous consulté un médecin (pour savoir que le problème n’est pas mécanique)

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14
Q

Quelles sont les causes courantes de la dyspareunie pour les hommes?

A

Antécédents de traumas (agression sexuelle, mutilation génitale, viol, inceste)
En réponse à autre dysf. sexuelle : trouble du désir, évitement de la sexualité
Malaise ou culpabilité vs plaisir sexuel
Détresse psychologique : anxiété, dépression, stress
Proportion significative de causes médicales :
Maladie de La Peyronie (courbure de la verge) et phimosis (62%)
Déchirure du frein du pénis
Troubles dermatologiques (lichen scléreux, balanite)
Évaluation médicale recommandée
Phimosis : affection du pénis ou clitoris, empêche rétraction du prépuce ou capuchon du clitoris, incision pour dérouler la peau ou circoncision

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15
Q

Quelle est la symbolique de la dyspareunie/vaginisme?

A

Douleurs au moment des relations sexuelles : réponse à une menace réelle ou imaginée
Stratégie d’évitement :
Cercle vicieux de la peur : situation de peur, réaction de peur, évitement, sentiment de soulagement, renforcement de la peur, augmentation du danger perçu, mémorisation de l’expérience et appréhension
Renforcement du trouble douloureux
Tant qu’on n’affronte pas la douleur/la peur, on l’entretient
Distorsions cognitives renforcent la peur, accentuent l’anxiété de performance…

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16
Q

Quelles sont les manifestations de l’éjaculation précoce?

A

Manifestations :
Un trouble récurrent ou persistant de l’éjaculation survenant approximativement dans un délai d’une minute lors de la pénétration vaginale et avant que l’individu l’ait souhaité
Définition hétérocentrée qui pose problème …
Le critère de temps n’est pas établi pour les activités sexuelles non vaginales
 Survenue peut être avant, au moment ou tout juste après la pénétration - ou même ne pas concerner la pénétration…!
Difficulté à ressentir correctement les sensations pré-éjaculatoires, à déterminer l’imminence de l’éjaculation et à exercer contrôle volontaire sur celle-ci avant de dépasser le point de non-retour
Difficulté à établir des critères clairs et précis (ex. : la durée)
Problème davantage subjectif, ça dépend de ce que la personne pense qui est assez long
Sous stimulation continue et adéquate, majorité des hommes éjaculent en dedans de 2 minutes, donc caractéristique normale du corps humain.
Ne ressente pas le point de non-retour, donc doit apprendre à mieux gérer la montée excitatoire

17
Q

Quelles sont les causes courantes de l’éjaculation précoce?

A

Âge (prévalence + élevée chez + jeunes)
Anxiété de performance
Détresse psychologique : anxiété (dont anxiété sociale), dépression, stress
Faible estime personnelle, corporelle et/ou sexuelle
Complexe d’infériorité envers partenaire ou envers ex du/de la partenaire
Attitude et réaction de la partenaire aux évènements précédents
Difficulté à se sentir « connecté » à ses propres sensations sexuelles
Défaut d’apprentissage : difficulté à reconnaître sensations pré-orgasmiques, point de non- retour, manque de contrôle volontaire sur réflexe éjaculatoire, difficulté à réguler le désir sexuel lors sexualité avec partenaire(s), toujours se masturber de la même façon
Effet spectateur : effet de se voir aller plutôt que de ressentir la relation sexuelle
Plus on craint d’éjaculer rapidement plus on a tendance à le faire
Au début, partenaire comprend, mais si ça dure, lui dit de régler son problème

18
Q

Quelles sont les manifestations de l’éjaculation retardée/anéjaculation?

A

Manifestations :
Retard marqué à l’éjaculation
Absence ou diminution marquée de la fréquence de l’éjaculation
Peut se présenter sous forme d’orgasme sans éjaculation (éjaculation sèche) ou sous forme d’éjaculation rétrograde
Et ce, malgré niveau adéquat de stimulation sexuelle
Plainte sexuelle masculine la moins fréquente (!)
Retard = notion subjective …
« Auto-diagnostic » ou plainte du/de la partenaire
Source de tension dans le couple : sentiment d’être moins sexuellement désirable chez le/la
partenaire
Recherche de grossesse

19
Q

Quelles sont les causes courantes de l’éjaculation retardée/anéjaculation?

A

Épuisement/fatigue
Détresse psychologique : anxiété, dépression, stress
Inattention, difficulté de concentration ou difficulté à « faire fi » des stimuli internes ou externes (« TDA de la sexualité »)
Résultat d’un conditionnement à stimulus sexuel spécifique (routine rigide de masturbation, fétichisme, consommation de pornographie)
En réponse à un trauma ou à des difficultés relationnelles/stresseurs (ex: séparation)

 Effet secondaire de certains anti-dépresseurs … vérifier médication!
Leurs pensées ont tendance à aller ailleurs pendant la sexualité
Fait du bien, mais pas assez pour atteindre l’orgasme
Égoïsme sain : comment se considérer soi d’abord, tout en s’assurant que la partenaire soit bien

19
Q

Quelles sont les manifestations du trouble de l’orgasme chez la femme?

A

Manifestations :
Absence ou retard persistant ou répété de l’orgasme
Intensité nettement réduite des sensations orgasmiques
« De nombreuses femmes ont besoin d’une stimulation clitoridienne pour atteindre l’orgasme »  anorgasmie vaginale lors de la pénétration ≠ considéré comme un trouble de l’orgasme (très important)
 Méconnaissance du cycle de la réponse sexuelle (D-E-O) et de son propre corps
 Interroger masturbation, fréquence + modes excitatoires
 Anorgasmie relationnelle : qui sont capables d’atteindre l’orgasme seule, mais pas capable de se laisser aller avec l’autre
S’il n’y a pas eu de stimulation clitoridienne, pas lieu à un diagnostic
Tendance à avoir une sexualité plus calquée sur les besoins de l’autre
Doit savoir comment on peut avoir du plaisir (quand on se masturbe, comment on vient), savoir ce qui nous intéresse sexuellement

20
Q

Quelles sont les causes courantes du trouble de l’orgasme chez la femme?

A

En réponse à autre dysf. sexuelle (dyspareunie, vaginisme, trouble de l’intérêt sexuel/excitation sexuelle)
🢝 Stimulation sexuelle inadéquate ou mauvais apprentissage
🢝 Antécédents de traumas (agression, viol, inceste)
🢝 Peur de s’abandonner au plaisir
🢝 Détresse psychologique : anxiété, dépression, stress
🢝 Vie familiale et/ou sociale perturbée
🢝 Faible estime personnelle, corporelle et/ou sexuelle
🢝 Attitude négative envers sex. et influence de la religion
Anorgasmie relationnelle :
🢝 Présence d’un.e partenaire en tant que stresseur/difficulté d’abandon
🢝 Difficulté à se centrer sur ses propres ressentis
🢝 Schéma d’abnégation
🢝 Partenaire ayant une dysfonction sexuelle
🢝 Partenaire peu présent, peu attentif, incompatible
🢝 Monotonie érotique/ennui
🢝 Difficulté à reproduire mode excitatoire
Peur de devenir accro au sexe
Séparation, conflits, difficultés d’ordre familiales impactent la capacité à se laisser aller

21
Q

Quelles sont les conséquences des dysfonctions sexuelles?

A

🢝 Détresse !!!
🢝 Anxiété et stress
🢝 Peur de l’échec  anxiété de performance  cercle vicieux de l’évitement
🢝 Cause et/ou conséquence de la difficulté sexuelle
🢝 Peur du rejet du partenaire
🢝 Sentiment d’incompétence
🢝 Sentiment de culpabilité
🢝 Frustration
🢝Incompréhension/aliénation
Isolement et sentiment d’être « seul » 
« souffre en silence » (n’en parle pas)
🢝 Retrait affectif (ne plus avoir de contacts affectueux…)
🢝 Conflits dans le couple + insatisfaction conjugale
🢝 Séparation
🢝 ↓ du plaisir sexuel
🢝 ↓ de la satisfaction sexuelle
🢝 ↓ de l’épanouissement sexuel
🢝 ↓ de la qualité de la vie sexuelle + vie en général
Sentir qu’on ne sera pas capable de rester avec l’autre, car j’ai un problème sexuel…

22
Q

Comment varie le traitement des dysfonctions sexuelles?

A

Varie en fonction:
Du professionnel consulté : médecin, physiothérapeute, psychologue, sexologue clinicien, etc.
De l’approche privilégiée : médicale, manuelle (physiothérapie), pharmacologique, psycho- sexologique (psychodynamique, TCC, interactionnelle-systémique, humaniste-existentielle, etc.)
Prise en charge multidisciplinaire recommandée pour dysfonctions sexuelles présentant combinaisons de symptômes psychologiques et biophysiologiques
Ex: prise en charge de la dyspareunie :
Physiothérapie pelvienne (techniques de respiration, éducation périnéale, utilisation de
dilatateurs)
Sexothérapie (travail de l’évitement, identification de la menace (réelle ou imaginée),
érotisation de la pénétration, etc.)

23
Q

Qu’est-ce que la thérapie psycho-sexuelle?

A

Sexothérapie
Déf. : forme spécialisée de psychothérapie visant le traitement des troubles sexuels
Individuelle ou en couple
But : ↑ la satisfaction sexuelle et/ou la qualité de
vie sexuelle de l’individu (ou du couple)
Traitement recommandé dans la majorité des cas
de dysfonctions sexuelle
Objectifs thérapeutiques dépendent des clients

24
Q

Quels sont les principes de base du traitement des dysfonctions sexuelles?

A

Responsabilité mutuelle  idéal d’impliquer le/la partenaire : Distribuer différemment les responsabilités dans le couple
La sexualité n’est pas innée : Érotisme est ce qui distingue la sexualité humaine d’animale, l’exposition fait en sorte qu’on développe des habiletés
Symptôme sexuel = signification + fonction : N’apparait pas pour rien, peut avoir une fonction dans la dynamique de couple…
Contrôle de l’anxiété = éliminer le stress de performance
Intervention personnalisée : pas une recette! : Doit savoir c’est quoi ses forces et limites…

25
Q

Quelles sont les différentes stratégies thérapeutiques?

A

ÉDUCATION SEXUELLE
RÉDUCTION DE L’ANXIÉTÉ
RESTRUCTURATION COGNITIVE
TECHNIQUES DE RÉGULATION DU DÉSIR SEXUEL
TRAVAIL SUR L’IMAGINAIRE ET SUR
LE POTENTIEL ÉROTIQUE
STRATÉGIES RELATIONNELLES/CONJUGALES
TRAVAIL DU PROCESSUS ÉMOTIONNEL

26
Q

Qu’est-ce que l’éducation sexuelle?

A

Très utile lorsque l’étiologie de la DS suggère une méconnaissance du corps, une stimulation inadéquate, une absence de préliminaires.
Informations sur la réponse sexuelle (chaîne D-E-
O)
Physiologie de la réponse sexuelle (interactions du système nerveux autonome (SNA) parasympathique et sympathique) + système de récompense du cerveau Avant la chaine deo, il doit y avoir eu autre chose (prise de contact, moment privilégié…)
Planche anatomique
Informations techniques sur positions sexuelles, anatomie, cycles reproducteurs, etc.

27
Q

Qu’est-ce que la réduction de l’anxiété?

A

Ensemble de stratégies visant la relaxation, la détente
Techniques de respiration
Méditation en pleine conscience
Désensibilisation systématique
Techniques de visualisation combinée à relaxation profonde
Accolade relaxante (câlin jusqu’à ce qu’on se sente complètement relaxé)
Sensate focus (massage érotique pour relaxer, commence pas par parties génitales)
Clé dans la sexothérapie
Travaille à développer des stratégies de relaxation…
Méditation : se rattacher aux 5 sens, qu’est-ce que je vois, entends, sens…
Visualisation profonde : se voir répéter des comportements sexuels…

28
Q

Qu’est-ce que la restructuration cognitive?

A

Auto-observation/identification des distorsions cognitive (ex : colonnes de Beck)
🢝 Surgénéralisation : « ça va toujours arriver… »
🢝 Minimisation : « c’était pas grave… c’était rien… »
🢝 Lecture de pensée (de l’autre; souvent erronée…)
🢝 Mauvaise fortune/malchance
🢝 Pensées impératives : « je dois… »
🢝 Catastrophe : « elle va me tromper/me quitter… »
Modification des scripts et des scénarios sexuels
Étiquetage des distorsions cognitives « in vivo » (est-ce que tu t’es rendu compte de ce que tu viens de dire)
Désamorçage des peurs et des idées reçues envers la sexualité
Technique d’impact
Quand on laisse passer des distorsions cognitives, peut donner l’impression qu’on confirme ce qu’il dit

29
Q

Qu’est-ce que les techniques de régualtion du désir sexuel?

A

Techniques visant à mieux reconnaître la progression du désir en fonction des ressentis corporels (ex: reconnaître point de non-retour)
Masturbation avec présence attentive (en étant vrm focalisé sur sensations sexuelles, pour que la personne vienne réhabiter son corps, la douche est un endroit sensoriel (chaleur, bruit…), donc pratique pour faire fi des distractions)
Technique arrêt-départ : quand excitation trop haute, arrête
Technique de compression : quand excitation sexuelle monte, se retire et vient appuyer au niveau du frein et de la couronne du gland, saisie la personne et réduit l’excitation
Exercices de sensibilisation progressive
🢝 Interdit de se masturber/sexe pendant x temps
🢝 Exercices progressifs de stimulation sexuelle personnelle et mutuelle
Comment mieux gérer/moduler son désir sexuel

30
Q

Qu’est-ce que le travail sur l’imaginaire et sur le potentiel érotique?

A

Travail de la désirabilité érotique (auto-identification des
atouts, qualités en tant qu’amant.e)
Diversification des expériences sensuelles et sexuelles
Exposition à de nouveaux stimuli érotiques (ex: lectures et/ou balados
érotiques, jouets sexuels)
Exploration et expérimentation
Masturbation
Analyse des rêves érotiques/de la fantasmatique et imaginaire érotique (fantasme du roi/de la reine)
Idée de se réapproprier notre cinéma intérieur, réappropier la sexualité…, plus on entraine notre cerveau, plus c’est possible d’avoir des scénarios fantasmatiques qui ont de l’effet
Qu’est-ce que t’as expérimenté et qu’est-ce que tu voudrais essayer (couple lt tombe facilement dans routine), qu’est-ce que tu peux mettre de l’avant qui t’intéresse
Quand sont exposés à différentes histoires, peuvent mettre des mots sur ce qui les turn on et off.
Masturbation : où est-ce que tu vas quand tu te masturbes sans porno
Rêve : symbole manifeste (faire du cheval) -> vouloir dominer. Roi et reine : test projectif, cône guidé, imagine que tu es roi ou reine, décrit ce que tu vois (décrit physiquement, comment marche le royaume). Ensuite, dit que t’es derrière un miroir double et dans 1ere pièce, tu vois ce que tu aimes, 2e aime pas…

31
Q

Quelles sont les stratégies relationnelles/conjugales?

A

Communication intime et sexuelle
Identification et gestion des tensions/conflits
Accolade en pleine conscience
Activité de sensibilisation corporelle/sensate focus
Arriver à nommer au partenaire turn on et off

32
Q

Qu’est-ce que le travail du processus émotionnel?

A

Processus émotionnel : ressentir  identifier  accepter  exprimer
Reconnaître les réactions physiologiques associées à l’émotion vécue au moment de l’expérience de la sexualité
Identifier le registre émotionnel vécu au moment de la sexualité
Validation émotionnelle + développement de l’auto-validation (pas dire qu’elle a raison, mais que c’est valide/justifié)
Affirmation de l’émotion (auprès du/de la partenaire…), assertivité (assumer pleinement qui on est et comment on est)
Travail de régulation émotionnelle
Travail de la communication
ÉCOUTE

33
Q

Qu’est-ce que le viagra est qu’est-ce que ça fait?

A

Viagra, Cialis, Levitra
Traitement oral des troubles érectiles
🢝 Pas des pilules magiques :
🢝 Aucun effet sur le désir
🢝 Ne provoquent pas l’érection en elle-même  facilitent la vasocongestion seulement…
🢝 Béquille qui peut entériner la dysfonction érectile (développer confiance envers la médication et non pas envers soi-même)
🢝 Effets secondaires :
🢝 Rougeurs/rougissements
🢝 Maux de tête
🢝 Risque de priapisme
Viagra, Cialis, Levitra
Traitement oral des troubles érectiles
🢝 Pas des pilules magiques :
🢝 Aucun effet sur le désir
🢝 Ne provoquent pas l’érection en elle-même  facilitent la vasocongestion seulement…
🢝 Béquille qui peut entériner la dysfonction érectile (développer confiance envers la médication et non pas envers soi-même)
🢝 Effets secondaires :
🢝 Rougeurs/rougissements
🢝 Maux de tête
🢝 Risque de priapisme

34
Q

Quels sont les effets des drogues et substances sur la fonction sexuelle?

A

Alcool, marijuana, cocaïne, méthamphétamines (crystal meth), MDMA (ecstasy), héroïne, kétamine (hallucinogène), LSD (acide), poppers (inhalants), MDPV (bath salts et cie…)…
↓ inhibitions
↑ sensations physiques
🢝 ↑ désir sexuel
🢝 ↑ plaisir sexuel
🢝 ↑ pression sanguine immédiate  ↑ excitation et capacité érectile
🢝 MAIS
🢝 Altération hormonale
🢝 ↑ des troubles et dysfonctions à moyen et long terme…
🢝 Dose trop élevée : renversement des effets
À faible dose, la plupart des drogues augmentent le désir sexuel, mais au lt, créent des dysfonctions sexuelles… (fausse couche chez la femme…)
Biais d’optimisme : vu que j’en prends ce soir, ça va être super le fun…