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Psychométrie > Cours #5 > Flashcards

Cours #5 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la personnalité

A

Les caractéristiques de la personne qui permettent d’expliquer les patrons de comportements, de pensées et d’affects qui sont persistants, récurrents.

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2
Q

Les tests objectifs (types d’items, de réponses, d’échelle, de correction..)

A

TYPE ITEMS
- Courts, clairs, simples

TYPE DE REPONSES
- Réponses fermées

TYPE D’ÉCHELLES
- Vrai Faux
- Likerts
- Choix forcés

TYPE DE CORRECTION
- Rapide
- Ne nécessite aucun jugement

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3
Q

Les tests objectifs : usage

A

Évaluation normative de la personnalité

Documenter les changements suite à une thérapie

Choix de carrière

Recherche fondamentale: la nature et la structure de la personnalité

Facteur explicatif pour d’autres variables

Exemple: rendement scolaire, performance au travail, etc.

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4
Q

Les tests objectifs : contexte d’utilisation

A

Thérapie individuelle
Thérapie de couple
Thérapie familiale
Sélection du personnel
Coaching
Orientation
Recherche

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5
Q

Les tests objectifs : contexte d’utilisation

A

Thérapie individuelle
Thérapie de couple
Thérapie familiale
Sélection du personnel
Coaching
Orientation
Recherche

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6
Q

Couverture des construits : 2 types

A

Spécifique + Large spectre

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7
Q

Converture des construits spécifique : details

A

Mesure 1 construit.
Génère un seul score.

Peu d’items.
Environ 10 minutes.

  • Cible souvent une population précise et limitée.
  • Les groupes normatifs sont souvent des échantillons de convenance.
  • Facile à compiler et à interpréter.
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8
Q

Deux types d’orientation

A

Normale + anormale

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9
Q

Orientation normale

A

“Performance typique»

Principalement utilisés en sélection, coaching, orientation de carrière et en recherche

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10
Q

Couverture de construits : large spectre

A

1) Mesure plusieurs construits.

2) Génère plusieurs scores.
- Aucun score global.
- Certaines échelles sont courtes (effet négatif sur la fiabilité).

3) Beaucoup d’items.
4) Environ 45 minutes

5) Plusieurs applications.
6) Grands groupes normatifs.
7) Émergence de rapports narratifs.

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10
Q

Orientation anormale

A

Caractéristiques anormales

Pathologies

Problèmes

Principalement utilisés dans un contexte
clinique et en recherche

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11
Q

Tests objectifs : normale et spécifique

A
  • Plupart des travaux de session
  • Échelle introversion / extroversion
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12
Q

Tests objectifs : normale large

A
  • Neo-Pi-R
  • 16-PF
  • Jackson Personality Inventory (JPI)
  • Personality Research Form (PRF)
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13
Q

Tests objetifs : anormale spécifique

A

Beck Depression Inventory (BDI)
Beck Anxiety Inventorie (BAI)
Inventaire d’anxiété situationnelle et de trait (STAI)

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14
Q

Tests objectifs : anormale large

A

Minnesota Multiphacis Personnaly Inventory (MMPI)
Inventaire clinique multiaxial de Milion (MCMI)

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15
Q

Principaux problèmes : c’est quoi un patron de réponses

A

Tendance consciente ou inconsciente à répondre d’une certaine manière «en dehors» du but de l’instrument
(c.-à-d. indépendamment de comment la personne se sent ou est vraiment).

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16
Q

Principaux problèmes, liste

A
  1. Acquiescement/ désapprobation
  2. Réponses aléatoires
  3. Gestion des impressions
  4. Désirabilité sociale
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17
Q

Def acquisement / desaprob

A

Tendance consciente ou inconsciente à répondre principalement
«oui» ou «non».

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18
Q

Réponses aléatoires def

A

Par fatigue, désintérêt, manque de crédibilité
du test…

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19
Q

Gestion des impressions def

A

Tendance consciente visant à répondre d’une
certaine manière.

Gestion favorable des impressions
Gestion défavorable des impressions

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20
Q

Détecter et résoudre les problèmes : 4 choses à faire

A
  1. Fréquences empiriques extrêmes
  2. Constance dans les réponses à des items similaires
  3. Équilibre dans la direction des items
  4. Contrôle du niveau de désirabilité sociale des items
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21
Q

Fréquences empiriques extrêmes

A

Établissement d’un taux au-delà duquel certains patrons de réponses sont «anormaux» ou «étranges».

Nécessite un échantillon de participants représentant la population normale. Ces participants n’ont aucune raison de fournir autre chose que des réponses honnêtes.

Si personne de l’échantillon ne répond «J’ai des amis dans la plupart des grandes villes canadiennes», on pourrait conclure qu’une personne à qui on administre l’instrument par la suite et qui répond «oui» affiche une tendance à la désirabilité sociale ou à la gestion favorable des impressions.

Plusieurs de ces items sont «dissimulés» dans l’instrument.
- «Les journaux ne rapportent qu’un tissu de mensonges»
- « Je cours le 100 mètres en moins de 11 secondes »
- « J’aime tout le monde »

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22
Q

Constance dans les réponses à des items similaires

A

Si une personne «laisse parler sa personnalité», elle devrait répondre de manière constante à des items similaires.

Le manque de constance (souvent déterminé empiriquement) peut être un signe d’un problème.

Ex :
Item 1 : J’aime être avec d’autres personnes.
Item 39: J’aime les activités de groupe.
Item 129: J’aime être avec d’autres personnes

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23
Q

Équilibre dans la direction des items

A

Le fait de faire varier systématiquement la direction logique des items et des réponses permet de détecter la tendance à l’acquiescement ou à la désapprobation ou encore, l’effort conscient de répondre au hasard.

Item 1: J’aime être avec d’autres personnes.
Item 39 : J’aime les activités de groupe.
Item 129: Je n’aime pas être avec d’autres personnes.
Item 4422: Je n’ai pas de plaisir lors des activités de groupe

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24
Q

Contrôle du niveau de désirabilité sociale des items

A

Dans le cas des tests à choix forcés exclusivement:

  • Des experts agissent comme juges et déterminent le niveau de désirabilité sociale de chacun des items.
  • Les items égaux au niveau de la désirabilité sociale sont ensuite placés en paires.
  • Il en résulte qu’aucun des items n’est plus tentant du point de vue de la désirabilité sociale.
  • Seule la personnalité devrait être la «cause» de la réponse choisie.
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25
Q

Interpréter les patrons de réponses : indices de validité de réponses des participants

A

Les scores évaluant ces problématiques sont des indices de validité

Ils ne parlent pas du test, mais des réponses d’un participant

Du degré de confiance envers les résultats obtenus de CE participant

Si un problème est détecté, cela peut nécessiter des ajustements au score ou mener à l’invalidation des résultats de ce participant

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26
Q

Développement des tests objectifs : 5 méthodes

A
  1. Méthode par le contenu
  2. Méthode par le critère empirique
  3. Analyse factorielle
  4. Approche théorique
  5. Approche combinée
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27
Q

Méthode par le contenu : def

A

Il s’agit d’une approche logique, rationnelle où la construction des items se fait en fonction de la compréhension de ce qu’on cherche à mesurer

Exemple : MMPI-2 / i02 : Je mange avec appétit (Dépression-faux

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28
Q

Méthode par le contenu : avantages et inconvénients

A

AVANTAGES
- Simple
- Facile, particulièrement lorsqu’on comprend le construit
- Bonne validité d’apparence

INCONVÉNIENTS
- Fortement dépendant de la compréhension du construit
- Sensible à la désirabilité sociale et aux patrons de réponses

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29
Q

Méthode par critère empirique : def

A

Choix d’items qui distinguent les personnes «normales» de celles faisant partie d’un groupe spécifique.

Exemple : MMPI-2 / i01 : J’aime lire les revues de mécanique (Répression-faux)

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30
Q

Méthode par critère empirique : avantages et inconvénients

A

AVANTAGES
-Directe et simple
-Met l’accent sur ce qui compte sur le plan pratique

INCONVÉNIENTS

  • Approche essentiellement athéorique qui limite les instruments à la détection
  • Nécessite de très bien identifier les participants du groupe spécifique
  • Sensible au problème de chevauchement des distributions
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31
Q

Analyse factorielle def

A

À partir d’une grande banque d’items, cette méthode statistique permet d’identifier les dimensions sous-jacentes aux items, selon les réponses fournies.

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32
Q

Analyse factorielle : avantages et inconvénients

A

AVANTAGES
-Regroupe les items
-Il est possible de trouver ou de confirmer les dimensions

INCONVÉNIENTS
-Les résultats dépendent de la qualité et de la quantité des items
- Méthodologie complexe nécessitant beaucoup d’interprétation et de jugement ; souvent l’objet de débats d’experts
- Donne l’impression que les résultats sont définitifs, mais ce n’est pas le cas

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33
Q

Approche théorie : def + av/incnv

A

Les items sont générés selon une ou des théories existantes.

AVANT
- Permet une définition opérationnelle des items, des dimensions et des construits en général
- Facilite l’avancement des connaissances

INCONV
- L’instrument est bon et utile si la théorie est vraie
- Il est fort complexe de faire un instrument qui couvre 100% de la théorie

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33
Q

Approche combinée

A

Dans la réalité:
- Pour dresser la première liste d’items, généralement approche par contenu.

  • La compréhension de la personnalité est influencée par les théories.
  • L’approche par critère empirique est souvent utilisée.
  • Des analyses factorielles sont toujours effectuées.
34
Q

Tests ordi : avantages

A

Réponses + honnêtes dans certains cas

Une réaction + positive

Moins de papier!

Moins de risques de se tromper en comptabilisant les scores

Peut générer un rapport narratif (descriptif ou «consultatif»)

35
Q

Tests ordi : inconvénients

A

Doit aussi être validé?

La qualité du test est sujette au «biais du programme»

Impression de précision scientifique

36
Q

Rapport narratif automatique : cest quoi ?

A

Un programme informatisé interprète les résultats d’un test et rédige un rapport automatisé.

37
Q

Validation des rapports narratifs : méthode 1 et méthode 2

A

MÉTHODE 1
Comparer les similitudes des rapports «automatisés» à des rapports faits par des cliniciens/experts

Méthode limitée par la «validité» d’interprétation du clinicien et des critères d’évaluations

MÉTHODE 2
Les patients comparent leur rapport à un «faux» rapport et disent dans lequel ils se reconnaissent

Problème au niveau de l’effet Barnum

38
Q

Effet barnum

A

Aussi appelé «effet de validation subjective» ou «biais de validation personnelle».

Processus qui fait qu’un individu se reconnaît dans ce qu’il croit être la description globale ou générale de lui-même.

Un énoncé Barnum est un énoncé spécifique au sujet de la personnalité d’un individu, tellement général que la majorité des individus se reconnait dans celui-ci.

L’effet Barnum apparaît surtout lorsque les descriptions sont flatteuses ou positives.

39
Q

Rapports narratifs : validation

A

1) L’information au sujet de la validation de rapport narratif est relativement rare.

2) Les quelques études de validation démontrent que les rapports automatisés sont adéquats soit de manière globale OU pour la plupart de leurs parties
- Toutefois, l’effet Barnum pose problème et vient modérer cette conclusion.

3) Habituellement, un psychologue doit signer ses rapports d’évaluation.
- Dans le cas d’un rapport automatisé, ce n’est pas clair qui est responsable de l’interprétation ou de ses conséquences..

40
Q

L’avenir des tests objectifs

A

Temps de réponse

Passation, correction et rapports «automatisés»

Temps d’utilisation du psychologue

41
Q

L’avenir des tests objectifs

A

Temps de réponse

Passation, correction et rapports «automatisés»

Temps d’utilisation du psychologue

42
Q

Techniques projectives : caractéristiques principales

A

Stimuli au sens ambigu

Réponse construite

Cotation : longue et nécessite beaucoup le jugement

La plupart des tests projectifs ne requièrent pas d’habiletés de lecture

Les tests projectifs sont moins sensibles à la gestion des impressions

43
Q

Techniques projectives : fondées sur…

A

L’hypothèse projective

« Si le stimulus d’un item est ambigu, la réponse du sujet sera déterminée par la dynamique de la personnalité»

NB. Connexion historique
(mais pas nécessairement)
avec l’approche psychanalytique

44
Q

Usage tests projectifs en clinique

A

Évaluation dans un contexte clinique et scolaire

Source d’information pour les hypothèses cliniques

Beaucoup de sondages confirment l’usage fréquent de ces tests

45
Q

Usages tests projectifs en recherche

A

Nombreuses recherches sur leurs caractéristiques psychométriques

Les tests projectifs servent souvent de critère dans des études sur des dimensions de la personnalité et du fonctionnement intellectuel

46
Q

Exemples tests projectifs

A

Rorschach Inkblot Test

Thematic Apperception Test (TAT)

Rotter Incomplete Sentence Blank (RISB)

46
Q

Rorsach : but, acteurs clés, conditions d’administration

A

BUT
- Évaluer le fonctionnement psychique d’une personne, le degré d’intégration de son identité, ses mécanismes de défense et sa tolérance au stress

ACTEURS CLÉS
- Administrateur - exige une formation très approfondie
- Utilisateur – exige une formation très approfondie
- Concepteur – Hermann Rorschach était un psychiatre suisse

COND D’ADMIN
- Durée généralement entre 45 et 90 minutes

47
Q

Rorsachach : définition, théorie et critères choisis

A

DEF
Le fonctionnement psychique d’une personne inclut 7 dimensions :
1. Perception interpersonnelle
2. Perception de soi
3. Capacité de contrôle et de tolérance au stress
4. Affects
5. Traitement de l’information
6. Médiation cognitive
7. Idéations

THEORIE
Influences psychanalytiques

CRIT CHOISIS
Autres tests de personnalité

48
Q

Rorsachach : type de tests et type d’items

A

TYPE DE TEST
- Performance
- Individuel
- Normé

TYPES D’ITEMS
10 planches de carton rigide (15cm par 22cm)
- Taches d’encres bilatéralement symétriques
- Numérotées de I à X, les administrer dans l’ordre
- 5 achromatiques, 2 en noir, gris et rouge et 3 en couleurs

49
Q

Roorsachach : administration

A

Deux stades:
1. Stade des réponses :
«Qu’est-ce que ça pourrait être?»
«Faites comme vous voulez.»
«La plupart des gens voient plus d’une chose.»

  1. Stade d’enquête :
    «Montrez-moi où vous avez vu_______»

-L’administrateur et le répondant sont assis côte à côte
- L’administrateur note tout le verbatim à la main
- L’administrateur note à la main toutes les réactions du répondant
(intonations, sens de la carte, soupirs, réactions particulières, temps de réponses)
- Matériel : Feuilles blanches, plusieurs crayons et feuilles de localisation

49
Q

Rorsachach : Exemple fictif de planche

A
  1. «Je vais vous montrer des cartes sur lesquelles il y a des taches d’encre et je vous demande de me dire qu’est-ce que ça pourrait être»
  2. «Maintenant que nous avons terminé la première partie du test, je veux être certain.e de bien voir ce que vous m’avez nommé, comme vous les voyez. Donc je vais relire chacune de vos réponses et vous allez pouvoir me dire qu’est-ce qui fait que ça ressemble à ça.»
50
Q

Rorsach : cotation

A

1) Cinq systèmes différents créés entre 1937 et 1946: Beck, Klopfer, Hertz, Rapaport et Piotrowski

2) Chaque système a ses propres procédures d’administration et de cotation
- Certains systèmes sont contradictoires, d’autres parallèles
plus fructueuses des cinq systèmes précédents

3) Ces procédures ne sont plus utilisées aujourd’hui, mais ont permis de créer le système intégré Exner, en 2003.
-John Exner a incorporé les caractéristiques les plus défendables et les

51
Q

Rorsachach : cotation exner

A

Approche normative et standardisée
- N’est donc pas «projective» à proprement parler, car permet d’inférer des informations sur la personnalité du client grâce aux tendances retrouvées dans la population

Addition, pourcentages et ratios de réponses codées
- Normalisés à partir d’échantillons cliniques et non-cliniques

À la main ou à l’ordinateur
(- Bonne chance pour faire la cotation à la main!)

Nombre de réponses
- Protocole court : Au moins 14 réponses pour être interprétable
- Protocole long : 5 réponses par planche

52
Q

Rapport Exner : 7 éléments

A

1) Perception interpersonnelle
2) Perception de soi
3) Capacité de contrôle et de tolérance au stress
4) Affects
5) Traitement de l’information
6) Médiation cognitive
7) Idéations

53
Q

Rapport Exner : Perceptions interpersonnelle

A

Comment la personne s’identifie aux autres

Niveau d’interactions avec les autres

Niveau d’intimité et de sécurité

Collaboration VS compétition

54
Q

Rapport Exner : Perception de soi

A

Estime personnelle

Attention sur soi

55
Q

Rapport Exner : Capacité de contrôle et de tolérance au stress

A

Ressources et habilités pour gérer son anxiété

Stratégies de «coping»

56
Q

Rapport Exner : Affects

A

Comment la personne gère les expériences émotionnelles

57
Q

Rapport Exner : Traitement de l’info

A

Comment les personnes «focussent» leur attention

Organisation des perceptions

Ouverture à l’expérience

58
Q

Rapport Exner : Médiation cognitive

A

Perception de soi et du monde de manière réaliste

59
Q

Rapport Exner : Idéations

A

Comment les personnes pensent à leurs expériences

Logique? Cohérente? Flexible?

60
Q

Rorsachach : cotation qualtative

A

1) Une cotation «qualitative» est également possible
- 4 grandes approches qualitatives
- Basées sur des éléments tels que le symbolisme, les types de personnages, d’animaux, d’objets, la rotation de la carte, la manipulation de la carte, les commentaires, le langage utilisé, la projection, la séquence, etc.

Moins longue et donc largement utilisée en évaluation clinique

2) Utilisation des thématiques selon les cartes
- Planche(s) associée(s) à l’agressivité
- Planche(s) associée(s) à la sexualité
- Planche(s) associée(s) à la féminité/maternité
- Planche(s) associée(s) à la dépression

3) Il faut différencier entre :
Ce qui est sollicité par la carte
Ce qui est projeté par le sujet

61
Q

Rorsch : Fiabilité et validité

A

Controverses: des preuves de fiabilité et de validité allant dans tous les sens

Semblerait montrer de bons résultats lorsqu’utilisé avec le système d’EXNER

62
Q

Rorsch : utilité
(temps et niv de difficulté de cotation d’exner)

A

La cotation EXNER est très complexe, prend énormément de temps et requière de longues formations

L’administration standardisée est peu utilisée.

62
Q

Thematic apperception test : but et acteurs-clés

A

BUT
Cerner les besoins
- Mieux comprendre, à travers la création d’histoires, comment une personne se perçoit et perçoit les autres.

  • Comprendre la représentation des figures significatives, les liens familiaux et l’intégration de la personnalité.

ACTEURS-CLÉS
- Administrateur - exige une formation très approfondie
- Utilisateur – exige une formation très approfondie
- Bénéficiaire : 10 ans et +
- Une version existe pour les enfants : Children Apperception Test (CAT)
- Personnages humains remplacés par des animaux

63
Q

TAT : def, theorie, critères choisis

A

DEFINITION
Apperception = Interprétation que le sujet donne de sa perception en fonction de son vécu personnel

Besoins : reconnaissance, affiliation, accomplissement, autonomie, domination/soumission, compréhension/intellection, exhibition, agression, acquisition, ordre, jeu

THEORIE
Racines dans la théorie des besoins de Murray et al. (1938)
- Par exemple, le besoin d’affiliation

Encore plus psychanalytique que le Rorschach

CRIT CHOISIS
Autres tests de personnalité

63
Q

TAT : administration

A

30 planches
- 29 avec une image ambiguë et 1 sans image
- On y retrouve des personnages d’âges et de sexes différents dans des situations ambiguës

Planches pour des sous-groupes (par sexe et âge)

En général, on en choisit 12 à 16
- Pas de planche obligatoire, mais certaines traditionnellement plus utilisées
- Choix selon les enjeux que le thérapeute veut approfondir

Il y a des thématiques spécifiques pour chaque carte/image (p. ex. agressivité, besoin maternel). Ces thématiques ont été déterminées par des recherches cliniques.

63
Q

TAT : exemple de planche

A

«Je vais vous demander de me raconter une histoire. Je veux savoir ce qui se passe, ce que les gens font, pensent et ressentent. Comment c’est arrivé et comment ça va se terminer»

  • Verbatim des réponses
  • Encourager au début
    (mais pas tout le long)
  • Non-verbal du client ou de la cliente est également important
64
Q

TAT : cotation

A

Grille de Morval en deux étapes

Analyse horizontale
- 8 rubriques
- Chaque planche est composée d’un contenu latent et d’un contenu manifeste

Analyse verticale
- Pour faciliter la synthèse générale qui suivra
- On dégage ce qui est redondant pour chaque rubrique dans l’analyse horizontale

Synthèse générale
- On fait un résumé de ce qu’on a compris de la personne
- On essaie de comprendre les perceptions de la personne

VOIR GRILLE !!

65
Q

TAT : fiabilité et validité

A

FIABILITÉ
- Gros problème: manque de consensus sur l’administration et le «scoring» du système
- Laisse beaucoup de place à la subjectivité

VALIDITÉ
- Quelques résultats positifs avec des construits bien définis
Par ex.: affiliation, agression, désir de réussir
- Plusieurs évaluations négatives

66
Q

TAT : utilité

A

Très utilisé, deuxième après le Rorschach
- Déclin les dernières années
- A déjà été plus utilisé que le Rorschach

67
Q

Les tests projectifs EN GROS FIN qcequi serait faux à croire

A

Ce serait faux de croire que l’ambiguïté porte automatiquement atteinte à la standardisation, la fiabilité et la validité. Il n’y a pas de réelle ambiguïté…

… dans la tâche :
On peut simplement dire que certaines tâches apparaissent habituelles alors que d’autres sont peu habituelles.

… dans les stimuli :
On devrait dire des tests objectifs qu’ils ont des stimuli concrets alors qu’ils tendent à être plus abstraits dans les tests projectifs.

… dans la forme des réponses :
Les tests objectifs imposent plutôt de fortes contraintes sur le format des réponses alors que les tests projectifs n’imposent que de faibles contraintes.

… dans la manière de faire la cotation :
La cotation est soit standardisée ou peu standardisée et cette standardisation est appliquée adéquatement ou mal appliquée.

68
Q

Tests projectifs : continium des pratiques

A

Informelle :
Aucune approche ou procédure établie

Holistiques :
Impression générale fondée sur certaines procédures

Formelles :
Règles clairement dictées et suivies

69
Q

Tests projectifs : en conclusion

A

Tous les tests comportent de l’erreur de mesure, principalement ceux dont l’administration et la cotation ne sont pas standardisés

Lorsque des tests ne génèrent pas de scores clairs, la fiabilité est nécessairement affaiblie et difficile à évaluer

Sur le plan de la validité, il faut se demander :
- Les inférences cliniques sont-elles effectuées à partir d’études de validité fondées sur la méthode «critère empirique» où les réponses données par des personnes «normales» sont comparées à d’autres provenant de populations «cliniques» ?

Dans les milieux publics principalement, peu de temps pour faire la cotation complète des tests projectifs. Souvent on va seulement en tirer les grandes lignes de manière qualitative.
- Ces tests ont une grande utilité clinique et donnent beaucoup d’informations au sujet des clients

70
Q

L’avenir des tests projetc

A

Les tests projectifs sont enseignés dans la plupart des programmes et sont donc populaires
- Il faut insister sur la rigueur nécessaire à l’application des principes de la Théorie classique (fiabilité et validité)

Déplacement important des «impressions holistiques» et des administrations informelles vers l’administration objective, et une cotation stricte

71
Q

Pour être objectif face aux tests projetifs et objectifs (cercle vicieux) /

A

Le manque de rigueur concernant l’usage des tests projectifs crée plusieurs problèmes psychométriques

ET DONC

Les tests projectifs font l’objet
de préjugés défavorables
(comparativement aux tests «objectifs»)

72
Q

Grille de Morval : C’est quoi les huit rubriques horizontales ?

A
  1. Thème
    1. Analyse formelle
    2. Les héros et ces attributs
    3. Besoins
    4. Conduites
    5. Entourage
    6. Dénouement
  2. Commentaires
73
Q

Grille de Morval : Thème

A

De quoi parle l’histoire ?

74
Q

Grille de Morval : analyse formelle

A

Attitude du sujet, récit logique

75
Q

Grille de Morval : le héros et ces attributs

A

Qui est le personnage principal de l’histoire ?

76
Q

Grille de Morval : Besoins

A

Qu’est-ce qui motive l’action du personnage principal ?

77
Q

Grille de Morval : COnduite

A

Cmt le personnage principal va satisfaire son besoin ?

78
Q

Grille de Morval : Entourage

A

1) Physique :
Évènement important dans l’histoire (ex : mort)

2) Social :
Comment sont les relations entre les personnages ?

79
Q

Grille de Morval : Dénouement

A

Comment se termine l’histoire

80
Q

Grille de Morval : Commentaires

A

Dépend de l’administrateur (ex : transfert et contre-transfert)

Psychométrie (12 decks)

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