Cours 4 - Mémoire & Troubles neurocognitifs Flashcards

1
Q

À quel type de mémoire associons-nous l’expérience de vie suivante :

Garder l’ordre de passage des voitures à un stop

A

Mémoire de travail

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2
Q

Quel type de mémoire s’occupe des faits et connaissances générales ?

A

Mémoire sémantique

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3
Q

Quel type de mémoire s’occupe des événements marquants et des expériences vécues ?

A

Mémoire épisodique

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4
Q

Parmi la liste d’éléments suivants lequel n’est pas un facteur pouvant avoir un impact sur la mémoire ?

a) TDAH

b) Inquiétudes / préoccupations

c) Manque de sommeil

d) Manque de stratégies pour structurer l’information

e) Aucune de ses réponses

A

e) Aucune des ses réponses, ce sont tous des explications possibles à une réduction de notre capacité de mémoriser

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5
Q

Lequel des processus de mémorisation permet de rendre l’événement résistant au passage du temps ?

A

La consolidation

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6
Q

Quel est l’indice nous permettant de croire que l’hippocampe serait utile dans le processus de consolidation?

A

Le fait qu’il s’active 200 à 300 ms après que l’on ait été stimulé

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7
Q

Vrai ou faux : Tant que tu n’as pas consolider l’information tu ne seras pas capable de faire une tâche de rappel ni de reconnaissance.

A

Vrai

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8
Q

Vrai ou faux : Une personne présentant un trouble de récupération sera incapable de faire une tâche de rappel peut importe si on lui énumère les choix ?

A

Faux, si on lui énumère les choix elle va pouvoir s’en rappeler

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9
Q

Vrai ou faux : L’amnésie antérograde est un des premiers signe de la maladie d’Alzheimer

A

Vrai

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10
Q

Pour qu’elle raison à la suite d’un trauma crânien se peut-il que l’événement entourant l’accident soit manquant en mémoire ?

A

L’événement peut être manquant en mémoire étant donné que le processus de consolidation de cet événement peut prendre plusieurs jours.

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11
Q

Laquelle des mémoires de H.M a été endommagée ?

a) Sémantique
b) Court-terme
c) Épisodique
d) Procédurale

A

c) Épisodique, il était aussi incapable d’emmagasiner de nouveaux souvenirs alors que des souvenirs de son enfance et de faits historiques persistaient

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12
Q

Quel était le problème majeur de H.M remarqué à sa mort ?

A

D’autres régions avaient été endommagées ce qui était problématique car les problèmes que l’on associait à l’hippocampe était peut être associé à l’endommagement des autres structures et non pas au retrait de ses hippocampes

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13
Q

Vrai ou faux : Le cas H.M nous a permis de remarquer que la mémoire était distincte de l’intelligence et de la perception

A

Vrai

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14
Q

Les personnes ayant une amnésie développementale présentent des profils de lésions inverses à quel autre type d’amnésie ?

A

Amnésie progressive pure

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15
Q

Dans l’amnésie progressive pure les atteintes sont au niveau de quel structure ?

a) Amygdale
b) Cortex perirhinal
c) Hippocampe
d) Cortex entorhinal
e) b) et d)
f) toutes ses réponses

A

e) B) et d)
Entorhinal et perirhinal

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16
Q

Outre la mémoire épisodique pour quel autre type de mémoire l’hippocampe est-il utile ?

A

La mémoire spatiale

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17
Q

Entre la mémoire décontextualisé (sémantique) et la mémoire contextualisé (épisodique) laquelle est déficitaire chez le patient ayant une amnésie progressive pure ?

A

La mémoire décontextualisée est atteinte

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18
Q

Pour qu’elle raison une personne vivant avec une amnésie progressive pure reste autonome dans la vie de tous les jours jusqu’à un stade avancé de la maladie ?

A

Car, de nombreuses autres fonctions cognitives intactes (attention, langage, calcul, etc

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19
Q

Quels est le nom du principe expliquant la perte d’émotions/contexte d’un souvenir chez une personne vivant avec une amnésie progressive pure ?

A

Sémantisation des souvenirs

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20
Q

Quel est la principale différence entre une lésion hippocampique et une amnésie progressive pure ?

A

Ils présentent un profil mnésique inverse

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21
Q

Dans le processus de consolidation, entre l’Hippocampe et les structures antérieures/sous-hippocampiques lequel des deux a un rôle important pour la mémoire décontextualisé ?

A

Les structures antérieures/sous-hippocampiques alors que l’hippocampe a un rôle important pour la mémoire contextuelle (épisodique) et spatiale

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22
Q

Où les informations des souvenirs convergent dans notre cerveau lors du processus de consolidation ?

A

Vers l’hippocampe

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23
Q

Après que le souvenir soit bien établi, les différents éléments de se souvenir sont conservés où :

a) hippocampe
b) cortex
c) amygdale

A

b) cortex

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24
Q

Vrai ou faux : Pour les troubles neurocognitifs la mémoire est toujours attaqué en premier

A

Faux

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25
Q

Parmi la liste suivante, lequel des éléments ne caractérise pas un trouble neurocognitif majeur ?

a) Évidence de déclin cognitif significatif par rapport au niveau de performance antérieur dans au moins trois domaines cognitifs.

b) Les déficits cognitifs interfèrent avec le fonctionnement au quotidien.

c) Les déficits cognitifs ne surviennent pas exclusivement dans un contexte de délirium.

d) Les déficits cognitifs ne sont pas mieux expliqués par une autre trouble de santé mentale (p.ex., dépression majeure, schizophrénie).

e) Aucune de ses réponses

A

A) La vrai réponse est : Évidence de déclin cognitif significatif par rapport au niveau de performance antérieur dans au moins DEUX domaines cognitifs (attention, fonctions exécutives, mémoire, habiletés perceptuelles-motrices, cognition sociale):

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26
Q

Parmi la liste suivante, lequel ne fait pas partie d’un trouble neurocognitif ?

a) Maladie d’Alzheimer,
b) Dégénérescence fronto-temporale,
c) Maladie à corps de Lewy,
d) Maladie vasculaire,
e) Maladie de Parkinson
f) Aucune de ses réponses

A

f) Aucune de ses réponses, ce sont tous des troubles neurocognitif

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27
Q

La difficulté à s’alimenter correspond à quel degré de sévérité d’un trouble neurocognitif majeur ?

A

Modéré, pour que ce soit sévère il faut que la personne soit totalement dépendante pour tous ses besoins

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28
Q

Quel sont les modifications appliquées aux critères pour un trouble neurocognitif léger ?

A

1- Les atteinte(s) cognitive(s) sont modestes plutôt que significatives ou marquées.

2- Les difficultés cognitives n’interfèrent pas avec la capacité de la personne à vaquer à ses tâches quotidiennes

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29
Q

Dans le TNL, on peut utiliser le terme ‘[…]’ s’il y une preuve d’une mutation génétique causale selon les d’antécédents familiaux ou tests génétiques qui mettent en évidence mutation génétique

a) probable
b) possible

A

a) probable

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30
Q

Dans le TNM, si on ne satisfait pas au moins un de ces deux critères, mais qu’on soupçonne tout de même une maladie d’Alzheimer, on utilise le terme ‘[…]’.

a) probable
b) possible

A

b) possible

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31
Q

Lequel des 2 critères suivants est incorrect pour utiliser le terme possible dans le cas d’une maladie d’Alzheimer :

1- Preuve d’une mutation génétique causale selon les d’antécédents familiaux ou tests génétiques qui mettent en évidence mutation génétique

2- Les trois éléments suivants sont présents:
a) Évidence claire d’un déclin dans le domaine des apprentissages/de la mémoire et dans au moins un autre domaine cognitif
b) Déclin constant et graduel de la cognition, avec plateaux prolongés
c) Pas d’évidence d’étiologie mixte (présence de AVC)

A

La réponse 2 est mauvaise, le déclin doit être constant et graduel sans plateaux prolongés

2- Les trois éléments suivants sont présents:
Évidence claire d’un déclin dans le domaine des apprentissages/de la mémoire et dans au moins un autre domaine cognitif
Déclin constant et graduel de la cognition, SANS plateaux prolongés
Pas d’évidence d’étiologie mixte (présence de AVC)

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32
Q

Quel est la forme la plus fréquente de la maladie d’Alzheimer

A

Forme sporadique

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33
Q

Dans le TNL associé à la maladie d’Alzheimer, on utilise le terme ‘possible’ quand trois des critères suivants sont remplis, lequel est incorrect :

a) Évidence claire de déclin cognitif dans le domaine des apprentissages et de la mémoire.

b) Déclin constant et graduel de la cognition, sans plateaux prolongés

c) Pas d’évidence d’étiologie mixte

d) Les atteintes cognitives ne sont pas mieux expliquées par une maladie cérébro-vasculaire, une autre maladie neurodégénérative, les effets d’une substance, ou une autre condition ou maladie neurologique, psychologique ou systémique

e) Aucune de ses réponses

A

e) Aucune de ses réponses, ils sont tous corrects

1- Évidence claire de déclin cognitif dans le domaine des apprentissages et de la mémoire.
2- Déclin constant et graduel de la cognition, sans plateaux prolongés
3- Pas d’évidence d’étiologie mixte
4- Les atteintes cognitives ne sont pas mieux expliquées par une maladie cérébro-vasculaire, une autre maladie neurodégénérative, les effets d’une substance, ou une autre condition ou maladie neurologique, psychologique ou systémique

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34
Q

Quel sont les 2 types de variant lié au trouble neurocognitif frontotemporal majeur ou léger ?

A

Variant comportemental, variant langagier (aphasie primaire progressive)

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35
Q

Combien de symptômes doit inclure le variant comportemental du trouble neurocognitif frontotemporal ? Nommez les ?

A

3 parmi la liste suivante

Désinhibition comportementale
Apathie ou inertie
Perte de sympathie ou d’empathie
Comportement à caractère persévératif, stéréotypé ou compulsif/ritualisé

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36
Q

Vrai ou faux : Le variant comportemental du trouble neurocognitif frontotemporal est accompagné d’un déclin prononcé de la cognition sociale et/ou des fonctions exécutives ?

A

Vrai

37
Q

Vrai ou faux : Dans le variant langagier du trouble neurocognitif fronto-temporal tous les aspects du langage sont atteints dès le début ?

A

Faux, déclin prononcé des habiletés langagières (production du langage, dénomination d’objets, trouver ses mots, aspects grammaticaux, ou compréhension des mots)

38
Q

Vrai ou faux : Dans le trouble neurocognitif fronto-temporal les fonctions perceptivo-motrices et mnésiques sont relativement épargnées

A

Vrai

39
Q

Parmi les 2 critères suivants lequel ne représente pas un des critères du trouble neurocognitif fronto-temporal probable

a) Preuve d’une mutation génétique causale impliquée dans les troubles neurocognitif fronto-temporal, soit selon les antécédents familiaux ou suite à des analyses génétiques

b) Neuroimagerie qui démontre une atteinte disproportionnée des lobes frontaux et/ou temporaux

c) Ce sont les 2 critères

A

c) Ce sont les 2 critères

40
Q

Parmi la liste suivante des caractéristiques centrales du trouble neurocognitif majeur ou léger à corps de Lewy lequel est inadéquats ?

a) Fluctuations sur le plan de la cognition, surtout des variations prononcées de l’attention et de la vigilance
b) Hallucinations visuelles récurrentes et détaillées
c) Caractéristiques spontanées du parkinsonisme, qui apparaissent après le déclin cognitif
d) Satisfait les critères pour un trouble du comportement du sommeil paradoxal
e) Ce sont toutes des caractéristiques centrales

A

d) Satisfait les critères pour un trouble du comportement du sommeil paradoxal

Il s’agit d’une caractéristique évocatrices tout comme la sensibilité sévère au neuroleptiques

41
Q

Quels sont les atteintes que peuvent avoir les neuroleptiques ? Nommez en 2

A

Rigidité des muscles, confusions, chûtes, somnolence, immobilité, baisse de pression, sueur

42
Q

Parmi les énoncés suivants lequel ne représente pas adéquatement une des caractéristiques d’un trouble neurocognitif vasculaire ?

a) L’apparition des déficits cognitifs est temporairement liée à un ou plusieurs événements cardio-vasculaires

b) L’attention complexe et les fonctions exécutives sont atteintes de façon prédominante.

c) Les 2 énoncés sont adéquats

A

a) L’apparition des déficits cognitifs est temporairement liée à un ou plusieurs événements CÉRÉBRO-vasculaires

43
Q

Vrai ou faux : La présence de maladie cérébro-vasculaire selon l’histoire médicale, l’examen physique ou selon la neuroimagerie qui est suffisante pour expliquer les atteintes cognitives est une caractéristique du trouble neurocognitif vasculaire

A

Vrai

44
Q

Parmi la liste suivante quels sont les critères permettant d’affirmer que le trouble neurocognitif vasculaire est probable ?

a) Ce qui est observé cliniquement est soutenu par les données de neuroimagerie (patron d’atteinte cérébrale attribuable à une maladie cérébro-vasculaire (neuroimaging-supported)

b) Le syndrome neurocognitif est temporellement relié à/aux l’évènement.s cérébro-vasculaire.s

c) Évidence clinique et génétique de maladie cérébro-vasculaire

d) a) et b)

e) Toutes ses réponses

A

e) Toutes ses réponses et il faut juste 1 critère pour affirmer que c’est probable

45
Q

Vrai ou faux ; On considère le trouble neurocognitif vasculaire possible si un des critères cliniques est rempli mais qu’il n’y a pas de neuroimagerie à l’appui et que le lien temporel entre atteintes cognitives et évènement cérébro-vasculaire n’a pas (encore) été établi

A

Faux, il faut que tous les critères cliniques soient remplis.

46
Q

Vrai ou faux : Pour que le trouble associée à la maladie de Parkinson soit qualifié de possible il faut que les 2 critères suivants soient remplis alors que pour que le trouble soit qualifiée de probable il faut que l’un des 2 critères soient rempli ?

1- Pas d’évidence d’étiologie mixte
2 -La maladie de Parkinson précède clairement l’apparition du trouble neurocognitif

A

Faux, c’est l’inverse : probable 2 et possible 1

47
Q

Pouvons-nous guérir une personne atteintes d’un trouble neurocognitifs ? Si non expliquez pourquoi ?

A

Non, car la perturbation du fonctionnement cellulaire se propage aux réseaux neuronaux fonctionnellement et structurellement reliés.

48
Q

Quel est le facteur qui caractérise/distingue la pathologie associé au trouble neurocognitif ?

A

L’accumulation anormale d’agrégats de protéines dans les neurones et les cellules gliales.

49
Q

Les facteurs génétiques ‘[…]’ favorisent l’apparition de protéinopathies spécifiques.
Les facteurs génétiques ‘[….]’ donne lieu à la variabilité dans la présentation clinique.

Remplissez les cases par 2 des termes suivants :

1- causales
2- hormonaux
3- spécifiques
4- modificateurs

A

Les facteurs génétiques ‘CAUSALES’ favorisent l’apparition de protéinopathies spécifiques.
Les facteurs génétiques ‘MODIFICATEURS’ donne lieu à la variabilité dans la présentation clinique.

50
Q

Vrai ou faux : Peut imposte l’avancée de la maladie les frontières syndromiques des troubles neurocognitifs restent remarquables ?

A

Faux, avec la progression de la maladie, les syndromes convergent et les frontières syndromiques s’effacent. À ce moment-là, on est souvent rendus incapable de savoir d’où provenait exactement la maladie.

51
Q

Qu’arrive-t’il quand les biomarqueurs ne concordent pas avec le portrait clinique lors de la catégorisation des troubles neurocognitifs ?

A

1- Soit on s’est trompé
2- Soit on est devant une forme atypique

52
Q

Quelles sont les 2 formes de protéinopathie du trouble neurocognitif associé à la maladie d’alzheimer ? Et laquelle arrive en premier ?

A

Plaques amyloïdes (à l’extérieur de la cellule)
Provenant de dépôts d’amyloïde

Enchevêtrements neurofibrillaires (à l’intérieur de la cellule)
Agrégats intracellulaire de protéine Tau

Toutefois, il n’est pas certain laquelle arrive en premier mais la propagation graduelle d’enchevêtrements neurofibrillaires corrèle mieux avec la progression des déficits cognitifs que les dépôts d’amyloïde

53
Q

Quelles sont les premières régions touchées dans le cerveau dans la maladie d’Alzheimer?

A

Les structures sous-corticales

54
Q

Dans le trouble neurocognitif associée à la maladie d’Alzheimer quels sont, parmi la liste suivante, les caractéristiques menant au changement sur le plan psychologique plus particulièrement au niveau de l’anxiété et de l’état dépressif ?

a) Atteinte du système cholinergique dans le noyau basal de Meynert

b) La perte de neurones sérotonergiques dans le noyau du raphé dorsal

c) Les enchevêtrements neurofibrillaires dans les projections noradrénergiques des neurones dans le locus coeruleus

d) a) et b)

e) Toutes ses réponses

A

d) a) et b)

a) Atteinte du système cholinergique dans le noyau basal de Meynert

b) La perte de neurones sérotonergiques dans le noyau du raphé dorsal

Alors que, les enchevêtrements neurofibrillaires qui débutent dans les projections noradrénergiques des neurones dans le locus coeruleus et progresse vers le système fonctionnel qui sous-tend le système limbique (émotion, mémorisation) forme des difficultés attentionnelles.

55
Q

Dans les atteintes corticales liés au trouble neurocognitif associé à la maladie d’Alzheimer où se situe les premières atteintes ?

A

Cortex entorhinal (lobe temporaux médians). Celui-ci fait partie du réseau de la mémoire et fait le pont entre l’hippocampe (sous-corticale) et le cortex.

56
Q

Pour la maladie d’Alzheimer, identifier le biomarqueur qui est incorrect parmi la liste suivante :

  1. Diminution de béta-amyloïde dans le liquide céphalorachidien
  2. Augmentation de la protéine tau dans le liquide céphalorachidien
  3. Diminution de la concentration de béta-amyloïde dans le cerveau quand on fait un TEP
  4. Atrophie cérébrale (p.ex., démontrée lors d’une IRM)
A

3 est incorrect

Diminution de béta-amyloïde dans le liquide céphalorachidie

Augmentation de la protéine tau dans le liquide céphalorachidien

Augmentation de la concentration de béta-amyloïde dans le cerveau quand on fait un TEP

Atrophie cérébrale (p.ex., démontrée lors d’une IRM)

57
Q

Quel est la première utilité des biomarqueurs ?

A

Surtout utile lorsqu’il s’agit d’une apparition précoce de la maladie ou en la présence de caractéristiques atypiques.

58
Q

Parmi la liste de caractéristiques atypiques de la maladie d’Alzheimer identifiez celle qui est incorrecte :

a) Progression rapide de la maladie
b) Symptômes comportementaux à l’avant-plan
c) Troubles moteurs
d) Ils sont tous correct

A

d) ils sont tous correct

59
Q

Le facteur de risque monogénique qui a le plus de pouvoir prédicteur de développer la maladie d’Alzheimer:

a) Apolipoprotéine F
b) Apolypoprotéine F
c) Apolipoprotéine E
d) Apolypoprotéine E
e) Aucune de ses réponses

A

c) Apolipoprotéine E

60
Q

On peut s’attendre à l’apparition de quels symptômes lorsque la maladie d’Alzheimer progresse vers les lobes pariétaux?

A

Atteintes visuospatiales/visuoconstructives, acalculie,

61
Q

Quels sont les 2 signes en neuroimagerie qui nous informent sur la neurodégénérescence ou sur le dysfonctionnement neuronal ?

A

Hypométabolisme: Lobes temporaux et pariétaux médians, cortex cingulaire postérieur, cortex associatifs temporo-pariétaux

Atrophie: Lobes médians temporaux, structures limbiques et progression vers cortex temporo-pariétaux

62
Q

Quels sont les 3 phases de la maladie d’Alzheimer visibles par les signes cliniques ?

A

1) Phase présymptomatique: Normal cognitivement mais signes de dégénérescence neuropathologique

2) Phase prodromique: Trouble neurocognitif léger (TCL) + évidence plus marquée de dégénérescence neuropathologique

3) Maladie d’Alzheimer: Trouble neurocognitif majeur: Difficultés cognitives assez significatives pour avoir des répercussions sur les activités de la vie quotidienne

63
Q

Quel est le pourcentage de gens ayant un TCL qui progresse vers une démence ou un trouble cognitif majeur ?

a) 5-10%
b) 5-15%
c) 10-15%
d) 10-20%

A

a) 5-10%

64
Q

Dans la présentation classique de l’évolution de la maladie d’Alzheimer quel signe clinique arrive généralement en dernier ?

a) Atteinte mémoire épisodique (+ sémantique?)

b) Changements au niveau du comportement

c) Troubles du langage (e.g., anomie)

d) Perte progressive autonomie

e) Habiletés visuospatiales, fonctions exécutives, etc.

A

b) Changements au niveau du comportement (p.ex., agressivité, hypersexualité)

L’ordre habitue est généralement le suivant :

1- Atteinte mémoire épisodique (+ sémantique?)
2- Troubles du langage (e.g., anomie)
3- Habiletés visuospatiales, fonctions exécutives, etc.
4- Perte progressive autonomie
5- Changements au niveau du comportement (p.ex., agressivité, hypersexualité)

65
Q

Parmi la liste suivante laquelle des structures corticales ou sous-corticales ne subit pas de dégénérescence pour le trouble neurocognitif fronto-temporal ?

a) Cortex fronto-insulaire,
b) Lobes temporaux antérieurs,
c) Noyaux gris centraux,
d) Hypothalamus,
e) Tronc cérébral

A

d) Hypothalamus ne subit pas de dégénérescence alors que le thalamus oui ainsi que les autres structures mentionnées

66
Q

Parmi les caractéristiques suivantes lesquelles ont leurs réseaux neuronaux généralement épargnés au début du trouble neurocognitif fronto-temporal :

a) La personnalité,
b) Le comportement,
c) Le langage
d) Les fonctions motrices
e) Aucune de ses réponses

A

e) Aucune de ses réponses, ce sont les réseaux neuronaux de la mémoire et des fonctions visuo-spatiales qui sont relativement épargnés.

Toutefois, il y a perturbation de ces fonctions avec la progression de la maladie vers les aires mésiotemporales et pariétales.

67
Q

Quel aspects font en sorte qu’une personne présentant un trouble neurocognitif fronto-temporal peut devenir un fardeau important pour ses proches aidants ?

A

Dans cette maladie, la conscience de soi et les ‘insight’ sont fréquemment diminués tout en ayant des changements au niveau de la personnalité et du comportement.

68
Q

À quel âge débute généralement un trouble neurocognitif fronto-temporal ?

A

45-60 ans

69
Q

Vrai ou faux : Pour le trouble neurocognitif fronto-temporal le patron d’atrophie qui implique davantage l’hémisphère droit est qualifié de variant comportemental alors que si le patron d’atrophie implique davantage l’hémisphère gauche ont parle d’aphasie secondaire progressive soit du variant langagier ?

A

Faux, pour le trouble neurocognitif fronto-temporal le patron d’atrophie qui implique davantage l’hémisphère droit est qualifié de variant comportemental alors que si le patron d’atrophie implique davantage l’hémisphère gauche ont parle d’aphasie PRIMAIRE progressive soit du variant langagier ?

PRIMAIRE AU LIEU DE SECONDAIRE

70
Q

Vrai ou faux : Le biomarqueur le plus utile pour identifier un trouble neurocognitif fronto-temporal est le patron de dégénérescence mis en évidence à l’IRM anatomique.

A

Vrai

71
Q

La synucléine est impliqué dans quel trouble neurocognitif ?

a) Trouble neurocognitif à corps de Lewy

b) Trouble neurocognitif associé à la maladie de Parkinson

c) Trouble neurocognitif associé à la maladie d’Alzheimer

d) Trouble neurocognitif fronto-temporal

e) a) et b)

f) b) et c)

g) Toutes ses réponses

A

f) a) et b)

Trouble neurocognitif à corps de Lewy

Trouble neurocognitif associé à la maladie de Parkinson

72
Q

D’où proviendrait le trouble neurocognitif associés aux corps de Lewy ?

a) tronc cérébral
b) noyaux gris centraux
c) système nerveux entérique
d) cortex préfrontal

A

c) système nerveux entérique

On a longtemps pensé que la maladie débute dans le tronc cérébral, les noyaux gris centraux (dont la substance noire). Progression vers le cortex.

Mais remise en question récente:
Origine dans le système nerveux entérique et progression vers le système nerveux central via le nerf vague

73
Q

Est-ce que les noyaux gris centraux et la substance noire sont impliqués dans le trouble neurocognitif associé à corps de Lewy ? Si oui à partir de quel moment dans le développement de la maladie ?

A

Les noyaux gris centraux et la substance noire sont impliqués dans la maladie mais ils ne seraient pas la cause neuro-pathologique, ils arriveraient plus tard

74
Q

Vrai ou faux : La mémoire est généralement préservé en début de maladie pour le trouble neurocognitif associé à corps de Lewy.

A

Vrai

75
Q

Nommez les 4 indicateurs du profil neuropsychologique d’une personne souffrant du trouble neurocognitif associé à corps de Lewy

A

Cognition ‘fluctuante’
Hallucinations visuelles récurrentes
Parkinsonisme
Atteintes visuospatiales/visuoconstructives (Car pathologie plus postérieure)

76
Q

Vrai ou faux : Le profil neuropsychologique du trouble neurocognitif associé à la maladie de Parkinson se démarque par des atteintes principalement exécutive tel qu’une perturbation du réseau/boucle dorsolatéral préfrontal-strié (corps strié – fait partie des noyaux gris centraux).

A

Vrai, alors que les atteintes cognitives peuvent être variées

77
Q

Pour quelle raison l’IRM anatomique a une utilité limitée pour discriminer une maladie de Parkinson vs un trouble neurocognitif à corps de Lewy ?

A

Car l’atrophie cérébrale peut être modeste et/ou n’est pas focale au début des maladies à corps de Lewy,

78
Q

La faible captation des transporteurs de dopamine dans les noyaux gris centraux suggère quel type de trouble neurocognitif ?

a) Parkinson
b) Alzheimer
c) Fronto-temporal
d) À corps de Lewy
e) Aucune de ses réponses

A

d) À corps de Lewy

Faible captation des transporteurs de dopamine dans les noyaux gris centraux suggère un trouble neurocognitif à corps de Lewy

Ce présente car les capteurs sont détruits
Visible au TEP

79
Q

Vrai ou faux : Contrairement aux autres maladies neurodégénératives, le TNV n’est pas causé par une accumulation de protéines anormale étant donné qu’il ne s’agit pas d’un processus qui progresse dans le temps.

A

Faux, contrairement aux autres maladies neurodégénératives, le TNV n’est pas causé par une accumulation de protéines anormale. Mais il s’agit tout de même d’un processus qui progresse dans le temps et qui est dégénératif!

80
Q

Vrai ou faux : Un état chronique d’hypoperfusion cérébral peut mener à un trouble neurocognitif vasculaire?

A

Vrai

81
Q

Parmi la liste suivante de symptômes de maladie des petits ou gros vaisseaux qui donne lieu à une atteinte de la matière grise et de la matière blanche d’une personne ayant un trouble neurocognitif vasculaire lequel n’en fait pas partit :

a) Déclin cognitif constant
b) Apparition soudaine
c) Historique d’AVC
d) Signes neurologiques focaux (affaissement de la bouche)
e) Labilité émotionnelle (émotive plus facilement)
f) Plaintes somatiques (maux de ventre, tête)

A

a) La vraie réponse est un déclin cognitif par plateaux (À chaque AVC la personne en perd d’un coup)

82
Q

Vrai ou faux : Une maladie ou condition vasculaire est nécessaire mais non suffisante pour développer un TNV ?

A

Vrai car car ça dépend du patron d’atteinte de la matière blanche du patient et de sa réserve cognitive

83
Q

Parmi la liste de structures particulièrement vulnérables d’une personne ayant un trouble neurocognitif vasculaire laquelle n’en est pas une :

a) Lobes frontaux, temporaux et pariétaux

b) Thalamus

c) Noyaux gris latéraux

d) Matière blanche en général

A

c) Ce sont les noyaux gris centraux la vrai réponse

84
Q

En dessous de quel score au MMSE on considère que la personne a des atteintes cognitive marquées ?

A

En dessous de 17

85
Q

Entre le MMSE et le MOCA lequel des deux tests ratisse plus large (évalue plus de fonctions cognitives) donc plus sensible pour détecter trouble neurocognitif léger ?

A

MOCA, le MMSE met accent sur l’orientation et la mémoire donc c’est un outil moins sensible pour les troubles neurocognitifs autre que la maladie d’Alzheimer

86
Q

Lequel des éléments est inadéquat pour recommander de faire une évaluation neuropsychologique :

a) Une discordance entre le dépistage cognitif (MMSE, MOCA ou autre) et ce que le patient ou un proche rapporte

b) Le patient a moins de 60 ans

c) Le patient a une atteinte focale qu’on ne peut pas bien caractériser avec un outil de dépistage (p.ex., atteintes visuospatiales, perturbation comportementale)

d) Le médecin ou autre professionnel de la santé soupçonne un trouble cognitif léger et veut avoir un niveau de base et suivre la progression des atteintes cognitives dans le temps

A

b) Le patient doit avoir 65ans

87
Q

Lequel des éléments ci-dessous n’est pas une contribution de l’évaluation neuropsychologique :

a) Contribuer au diagnostic inférentiel

b) Suivi dans le temps

c) Prédire le risque de conversion vers un trouble neurocognitif majeur

d) Identification des besoins d’assistance ou de stratégies compensatoires pour effectuer tâches quotidiennes.

e) Contribuer au processus décisionnel pour déterminer si la personne est apte à la gestion de sa personne, ses soins et ses biens

A

a) Contribuer au diagnostic DIFFÉRENTIEL et non inférentiel :

  • Vieillissement normal vs. trouble neurocognitif léger vs. trouble neurocognitif majeur vs atteintes cognitives réversibles associées à d’autres conditions (p.ex., dépression).
  • Précision étiologie du trouble neurocognitif
88
Q

Le suivi dans le temps d’un évaluation neuropsychologique permet de ? Nommez 2 contributions

A

Voir la progression de la maladie
Voir les effets cognitifs d’un médicament, d’une intervention

89
Q

Parmi la liste suivante lequel des éléments ne se remarque pas à la suite d’une évaluation neuropsychologique pour un trouble neurocognitif vasculaire ?

a) Diminution capacité d’attention/concentration

b) Atteintes exécutives

c) Difficulté au niveau de la récupération spontanée en mémoire

d) Changements comportementaux/affectifs (p.ex., irritabilité)

e) Parkinsonisme

f) Toutes ses réponse sont bonnes

A

F) Toutes ses réponses sont bonnes