cours 4: la schizophrénie Flashcards
les types de schizophrénie
- Troubles psychotiques brefs
- Troubles délirants
- Trouble de la schizophrénie
- Trouble schizophréniforme
- Trouble schizoaffectif
Le trouble psychotique brefs
- Troubles psychotiques brefs : Les symptômes s’installent soudainement et qui durent au moins une journée mais moins d’un mois puis un retour au fonctionnement prémorbide est observé. On peut retrouver notre fonctionnement prémorbide, donc avant les symptômes
critères DMS5
* Idem critère A
* Critère B : Perturbation persiste au moins un jour mais moins d’un mois, très bref
* Critère C : diagnostic différentiel
- on retourne au fonctionnement prémorbide
trouble délirant
- Troubles délirants : La personne présente un délire relativement plausible et expliqué de façon claire. La personne est convaincue et presque convaincante vis-à-vis son idée délirante.Il n’a pas de secours organisé pour expliquer son délire. La personne à un délire organisé
critères DSM5:
* Critère A : Présence d’une (ou plusieurs) idée délirante pendant un durée de 1 mois ou plus
* Critère B : Le critère A de la schizophrénie n’a pas été rempli
* Critère C : En dehors du
critère A, il n’y a pas de
retentissement marqué du
fonctionnement
trouble de la schizophrénie
- Trouble de la schizophrénie : Au moins deux symptômes listés dans le DSM-5 doit être présente depuis plus de 6 mois (idées délirantes, hallucinations, discours désorganisé, symptômes négatifs). Sur le long terme
- Début : souvent jeune adulte (mi-vingtaine)
- Symptômes peuvent être visibles dès l’adolescence mais les premières manifestations aigues s’observent le plus souvent après 18 ans.
- Présence de troubles cognitifs ( élément déclencheur peut être un stress :
o attentionnels: difficulté à distinguer le stimulus important dans son environnement
o dysexécutifs, difficulté de raisonnement logique, désorganisation
o mnésiques,
o langagiers: trouble de langage
Trouble schizophréniforme
- Trouble schizophréniforme : Symptômes reliés à la schizophrénie qui dure moins de 6 mois. Les symptômes sont moins intense, mais tu ne retourne pas à un état prémorbide
critère DSM5:
* Idem critère A du trouble de la schizophrénie
* Critère B : les symptômes
durent au moins un mois
mais moins de 6 mois
* Critère C et D : en revient au diagnostic différentiel (les symptômes ne sont pas mieux expliqués par une autre trouble)
Trouble schizoaffectif
- Trouble schizoaffectif : Présence de symptômes affectifs (épisode thymique) avec troubles de la pensée.
critères DSM5:
Idem critère A du trouble de la schizophrénie ET un épisode thymique caractérisé (maniaque ou dépressif)
* Critère B : Les symptômes
durent pendant au moins
2 semaine, ceux shizoaffectif
* Critère C : Les symptômes affectifs sont présents pendant la majeur partie de la durée totale des périodes actives et résiduelle de la maladie
* Critère D : diagnostic différentiel
- on va voir un épisode manique ou dépressif qui change l’humeur
les symptômes positifs
Symptômes qui s’ajoutent (idée d’addition) aux pensées usuelles d’un individu qu’on appelle parfois la «décompensation psychotique» et qui sont reliés à un trouble de la transmission de la dopamine dans le cerveau. Défiance dans le circuit dopaminergique
les types de symptômes positifs
- hallucinations
- Délires
- Association incohérente d’idées
- Comportements désorganisé
les hallucinations comme symptômes positifs
Hallucinations :
* Perceptions sensorielles en l’absence de stimuli réels;
* Peuvent être visuelles, olfactives, gustatives, cénesthésiques;
* Surviennent lorsque la personne est bien éveillée, non confuse. Consciente lorsque ça ce passe
les délires comme symptômes positifs
- Erreurs de logique d’interprétation et d’explications , entraînant des déductions erronées;
- La plupart des personnes vivent le délire comme une souffrance ou un cauchemar;
- Le fruit de distorsions tels que les
o biais du type «sauter prématurément aux conclusions»;
o les biais d’attribution :croire que certaines pensées ,émotions ,impulsions, comportements proviennent d’influences externes à soi;
o Les déficits de la théorie de l’esprit : incapacité à prédire ou à expliquer adéquatement le comportement des autres en se représentant leurs états mentaux (croyances, souhaits, intentions, etc.
Association incohérente d’idées comme symptômes positifs
- Trouble de la forme de la pensée; Il n’a pas de logique dans les idées
- Incapacité d’utiliser les mots selon un sens approprié et de suivre les règles de syntaxe;
- Associations d’idées relâchées, incohérentes, obscures, vides de sens pour l’observateur;
- Le discours peut prendre plusieurs formes :
o Discours tangentiel : la réponse s’éloigne de plus en plus de la question posée; Va jamais répondre à ta question
o Illogisme : Forme de discours où les conclusions émises ne suivent pas les règles
de la logique;
o Néologisme :Création de nouveaux mots;
o Jargonaphasie : Discours composé de sons ou d’onomatopée (salade de mots).
Comportements désorganisé
- Actions erratiques, sans but (ex : amasser des ordures, porter des vêtements trop chausen été);
- Peut s’agir d’une agitation de façon imprévisible;
- Enfermement dans un retrait méfiant;
- Catatonie silencieuse.
les symptômes négatifs
Se caractérisent par une absence de comportements attendus. On peut les concevoir comme une diminution des aptitudes usuelles d’un individu. Ce sont des précurseurs du début du trouble et persistent après la disparition des symptômes positifs. Présent de manière continue
les types de symptômes négatifs
- affect inapproprié, aplati ou émoussé
- alogie
- Avolition (ou apathie)
- anhédonie et asocialité
Affect inapproprié, aplati ou émoussé dans les symptômes positifs
*Pendant la phase symptomatologique aiguë : Réponse émotive excessive et incongrue (ex : anxiété massive et morcelante), beaucoup de symptômes en même temps
* MAIS, Comme symptômes négatifs : Le regard, l’intonation de la voix du patient n’expriment plus de nuance émotive; intonation de voix monotone
* Absence complète d’expression émotionnelle quel que soit le stimulus; expression émotive aplatie, mais elle peut les vivres juste pas les exprimer
* L’expérience intérieure de la personne n’est pas pour autant affaiblie.
Alogie pour les symptômes négatifs
- rapport avec le discours, la production est diminué
- Trouble de la pensée qui se manifeste par une diminution de la production du discours ou une pauvreté du contenu du discours; pas élaborer sur les réponses oui ou non
- Difficulté de conversation qui se manifeste par : activation mentale plus lente
o Le manque d’initiative pour amorcer ou entretenir une conversation;
o L’augmentation du délai de réponse à une question;
o La pauvreté du discours, avec des réponses évasives et brèves (même si elles sont longues, elles donnent peu d’information);
o L’interruption subite de la conversation, unblocage.
Avolition dans les symptômes négatifs
- Un manque d’énergie physique, le patient passant la plupart de son temps assis à ne rien faire ou allongé sur son lit;
- De la négligence dans l’hygiène et l’apparence personnelle; ex: appartement en désordre
- Un manque d’énergie et d’intérêt pour commencer à achever diverses tâches;
- Un manque de persistance au travail ou dans les études, ce qui donne une impression d’insouciance ou de négligence.
- production peut abondante du langage et inactivité sur le plan physique
Anhédonie et asocialité
- Incapacité à ressentir du plaisir en socialisant ou durant les activités;
- Diminution de la qualité et de la quantité des activités récréatives et des loisirs;
- Incapacité à entretenir des relations intimes avec els membres de sa famille;
- Effritement des relations avec les amis et les pairs;
- Rareté des activités sexuelles impliquant des contacts avec partenaires.
catatonie
Se caractérise par plusieurs anomalies du comportement moteur.
Types de comportement:
* Stupeur : Absence d’activité psychomotrice;
* Catalepsie: Induction d’une posture maintenue passivement et contre la gravité;
* Flexibilité cireuse: résistance légère ou nette lors du positionnement induit par l’examinateur;
* Mutisme : absence ou quasi-absence de réponse verbale;
* Négativisme: opposition ou absence de réponse à des instructions ou à des stimuli extérieurs;
* Prise de posture: maintien actif, contre la gravité, d’une posture adoptée spontanément;
* Maniérisme : caricatures bizarres ou solennelles d’actions ordinaires;
* Stéréotypie : mouvements non dirigés vers un but, répétitifs et anormalement fréquents;
* Agitation, non influencée par des stimuli externes;
* Expression faciale grimaçante;
* Écholalie : répétition des paroles d’un autre; comme un perroquet
* Échopraxie : reproduction des mouvements d’un autre.
le critères du DSM5
Les types de trouble du spectre de la schizophrénie diffèrent :
* En termes d’intensité des symptômes;
* En termes de durée des symptômes; 6 mois ou +
* En termes de mode d’apparition des symptômes; pas soudain, historique de symptômes
* En termes de types de symptômes. symptômes positifs assez présent
Critère A : deux symptômes parmi les suivants : idées délirantes, hallucinations, discours désorganisé, comportement grossièrement désorganisé ou catatonique, symptômes négatifs
- Critère B : Perte fonctionnelle dans un domaine donné
(travail, relations interpersonnelles, hygiène personnelle) depuis le début d’apparition des symptômes
* Critère C : Les symptômes persistent depuis au moins 6 mois
* Critère D et E : en revient au diagnostic différentiel (les symptômes ne sont pas mieux expliqués par une autre trouble)
étiologie biopsychosocial
Multifactorielle : interaction entre des vulnérabilités génétique et contributeurs environnementaux
Vulnérabilité neurophysiologique :
* Études sur la famille : prédisposition génétique. On va regarder les troubles mentales dans la famille
- Études sur les jumeaux : taux de concordance génétique à 44,30%. 1 jumeaux peut l’avoir, mais l’autre non à cause des facteurs environnementaux
- Études d’adoption : Ont permis d’éliminer les effets potentiels d’un milieu influencé par un parent qui souffre de schizophrénie. On peut sortir une personne de son milieu et elle aura toujours un trouble de santé mentale, donc il a une prédisposition génétique
- Trouble polygénique
- Symptômes négatifs ont une composante génétique plus élevés que les symptômes positifs
étiologie des facteurs biochimiques
Influence des neurotransmetteurs :
*
Dopamine :
o Découverte de la théorie de la dopamine par le biais des
effets des antipsychotiques. diminue taux de dopamine dans le sang, car suractivation explique symptômes positifs
o Augmentation de l’activité présynaptique dans certaines régions cérébrales
o Nombre excessif de récepteurs dopaminergiques
o Hypersensibilité des récepteurs dopaminergiques
Sérotonine : régule l’activité de la dopamine
Glutamate : faible quantité dans le cortex préfrontal, si marche pas il a un risque de de rentrée de symptômes positifs ou négatifs
étiologie des facteurs environnementaux
Quels sont les facteurs de risque environnementaux ?
* Complication durant la grossesse et à la naissance : malnutrition intra-utérine, accouchement prématuré, hypoxie (manque d’oxygène) à la naissance, infections
* Âge parental avancé
* Trauma à l’enfance: peut accentué les symptômes
* Inégalités sociales : statut socio-économique. Difficulté de garder emplois si symptômes pas géré
* Urbanité, plus haut taux
* Consommation de drogues et/ou de cannabis
* Milieu familial et risque de rechute, le stress
les traitements
Thérapie familiale :
* Psychoéducation sur la vulnérabilité au stress, les symptômes, les signes de rechute, les troubles cognitifs
* Climat positif/psychologie positive et d’acceptation
* Aide dans la gestion des médicaments, mais le traitement pharmaceutique assez important
* Communication non violente
* Écoute active/empathie
* Élargissement du réseau social
Entraînement aux habiletés sociales :
- Autogestion de la médication
- Établissement de relations amicales
- Résolutions de conflits interpersonnels
- Accommodement en milieu de travail
Techniques thérapeutiques employées: - Jeu de rôle
- Apprentissage par imitation
- Résolution de problèmes
Thérapie cognitive-comportementale: important de ne pas invalider la personne
- Travailler sur les croyances de la personne
- Donner une signification différente aux voix
- Modification des biais cognitifs
Techniques employées :
* Normalisation de l’expérience
* Reconnaissance du lien entre les croyances, les émotions et les comportements
* Recherche d’alternatives aux croyances
* Dédramatisation
* Construction de l’estime de soi
* Stratégies de gestion de stress et des émotions
* Prévention de rechute
Pharmacologiques :
* Antipsychotiques : agissent sur les récepteurs de la dopamine en bloquant l’entrée du neurotransmetteur pour réguler l’activité du circuit dopaminergique
* Première génération vs deuxième génération
- PG: moins fort, pas en phase aigu
- DG: plus fort, idée délirante et hallucinations
Communautaires :
* Mouvement des entendeurs de voix, aller chez les patients pour assurer que l’environnement en stable
les enjeux contemporains
- Déstigmatisation
- Emploi et logement
- Itinérance