cours 2: Modèles théoriques, évaluation clinique et système de classification des psychopathologies Flashcards

1
Q

les paradigmes

A

Un cadre théorique ou conceptuel dans lequel travaillent les scien&fiques.

Ensemble d’hypothèses de base, ou point de vue général, qui explique comment conceptualiser et étudier un sujet.

va changer à travers les époques à cause des influences sociétal

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2
Q

Paradigme biologique- Approches contemporaines

A
  • Génétique comportementale
  • Génétique moléculaire
  • Les différences génétiques
  • La neuroscience, la biochimie et le système nerveux
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3
Q

la génétique comportementale

A
  • L’étude des différences individuelles de comportement qui relèvent en partie des différences de la constitution génétique . Il a une prédisposition génétique à ce comportement
  • Est-ce que le comportement associé aux difficultés de l’individu, a une prédisposiEon héréditaire?
  • Exemple du TDAH
  • Génotype : consEtuEon généEque non
    M= 74%
    observable (ex: BRCA)
  • Phénotype : consEtuEon généEque observable (ex: capacités intellectuelles).
  • prend en considération l’environnement
  • tu peut être né intelligent, mais ton environnement va l’influencer
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4
Q

méthodes d’études de la prédisposition génétique

A

*Méthode familiale (ex de la schizophrénie); évaluation clinique, analyse sanguine, est-ce dans la famille)

*Méthode des jumeaux monozygotes et dizygotes (ex du quotient intellectuel); jumeaux avec même configuration d’adn et d’autres non, 70% explications génétiques et le reste c’est l’environnement

*Méthode des adoptions (ex trouble panique); se faire adopter par une famille sans trouble , mais est-il possible de développer un trouble à cause de l’environnement

  • Analyse de liaison (ex démence frontotemporale). Trouver gène qui cause, échantillon de sang
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5
Q

la génétique moléculaire

A
  • Identification des gènes associés aux troubles de santé mentale par le biais par exemple, d’analyse sanguine
  • Exemple de la déficience intellectuelle

Environnement et gènes :
* L’importance de l’environnement n’est pas à sous-estimer dans l’étude génétique puisqu’il peut avoir un impact sur la transposition des gènes dans le comportement

pronostic : comment la maladie va évoluer

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6
Q

les différences génétiques

A
  • Prédisposition génétque et prédéterminisme ( tu ne peut rien faire) : le tempérament serait lié aux gènes et donc, les individus auraient une prédisposition génétique à certains comportements.
  • Tempérament : Traits individuels de réactivité et de maîtrise de soi qui dépendent de la constitution
  • Environ 40% de la personnalité est explicable par l’hérédité mais, les études sont discordantes…
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7
Q

La neuroscience, la biochimie et le système nerveux

A
  • Neuroscience : Étude du cerveau et du système nerveux, à l’aide de technologie informatique
  • Association entre certains types de neurotransmetteurs et les
    troubles de santé mentale, un trouble peut être du à une trop grande ou trop petite quantité de neurotransmetteurs
  • MAIS…encore une fois il existe des discordances dans la littérature scientifique (ex de la sérotonine et la dépression)
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8
Q

Les traitements- paradigme biologique

A
  • Utilisation des psychotropes, quels sont les enjeux ?
  • Stimulation cérébrale profonde (ex pour traiter la dépression): fait que patient résiste un traitement pharmacologique ou une psychothérapie, mettre une chip dans la tête qui va venir stimuler certaine parties du cerveau, peut soulager la dépression
  • Et les effets placebos des traitements qui visent à la modificaLon du foncLonnement corporel ? (ex du neurofeedback et…du yoga)
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9
Q

béhavioriste

A
  • Une approche axée sur le comportement observable plutôt que sur la conscience.
  • Jonh B. Watson en est l’un de précurseurs en réponse à la méthode d’introspec&on qui
    était prise dans les études expérimentales de l’époque (1913).
  • Donc, développé d’un type de psychologie qui vise l’appren&ssage et l’observa&on comportementale.

forme d’apprentissage : par conditionnement classique et opérant IMPORTANT

Forme d’appren&ssage : Par observa&on
* Précurseurs : Albert Bandura

  • Processus associés: imita&on généralisée, condi&onnement opérant (rôle du renforcement vs puni&on) et comportements guidés par des règles
  • Piste d’explica&on dans l’installa&on de certains troubles/probléma&ques (ex phobie, toxicomanie, agression)
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10
Q

Thérapie comportementale

A
  • Apparition dans les années 1950
  • Appelée aussi technique de modification du comportement et de la pensée
  • Utilise les notions associées au conditionnement classique et au conditionnement opérant pour traiter les troubles de santé mentale.
  • Objectif : modifier les comportements, pensées et sentiments à l’aide de méthode telle que l’apprentissage par observation, le conditionnement opérant/classique, le contre-conditionnement et l’exposition (ex trouble du spectre de l’autisme).

ABA: thérapie intensive, modifier le comportement problématique, mais garder lui qui est positif

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11
Q

les différentes thérapies comportementales

A

Contre-conditionnement : L’apprentissage d’une nouvelle réponse à un stimulus particulier.

  • Désensibilisation systématique : se base sur le principe d’exposition pour changer une réponse à un stimulus donné.
  • Conditionnement aversif :
    Jumelage d’un stimulus agréable
    à un évènement déplaisant afin + de changer les propriétés du
    stimulus (ex alcool, rendre le goût pas bon).
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12
Q

la perspective cognitive

A

travail sur la structuration des pensées

  • Cognition : processus menteux qui englobent la perception, la reconnaissance, la conception, le jugement et le raisonnement.
  • Étudie la manière dont les individus structurent et perçoivent leurs expériences actuelles et les expériences passées qu’ils gardent en mémoire. Faire pensez au ici maintenant
  • L’étude de cas 2.1 de votre manuel… Est-ce vraiment une modification de la cognition ? Qu’arrivera-t-il à la patiente lorsqu’elle va retourner en communauté ?

Les troubles de santé mentale sont le résultat de pensées, percepLon, émoLons traitées de manière inefficiente, dommage pour soi. Dans un stress environnementale on va traiter les émotions de manières inefficace

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13
Q

la thérapie cognitive de Beck

A

La perception déformée des expériences de vie peut mener au développement de symptômes dépressifs.

la manière qu’on perçoit influence notre développement de symptômes , gros accent sur la perception

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14
Q

Thérapie comportementale rationnelle-émotive

A

Des phrases et des discours internes dommageables peuvent provoquer des réactions émotionnelles difficiles.

enlève pensées autodestructeur à l’aide d’un examen rationnelle

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15
Q

Thérapie cognitive-comportementale

A
  • Intégration des principes issus des théories de l’apprentissage et des théories cognitives.
  • Considère qu’il existe une interaction entre la cognition et le comportement et donc, qu’il est mieux d’agir sur ces deux sphères dans le traitement et des troubles de santé mentale.
  • Restructuration cognitive : Procédure qui vise à changer un mode de pensée qui semble responsable de perturbations émotionnelles et/ou comportementales.
  • Ne s’intéresse pas à la source principale des pensées, perceptions, comportements liés au trouble de santé mentale.
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16
Q

Le paradigme psychanalytique

A

La théorie psychanalytique classique proposée par Freud : devenu identitaire de la personnalité

  • La personnalité se développe à travers plusieurs phases liées aux pulsions sexuelles où dans chacune, un conflit doit être résolue sans quoi, la personne reste ancrée dans cette phase.
  • La personnalité est organisée en topique : ça, moi et surmoi ainsi que le conscient, préconscient et inconscient
  • L’inconscient renforme les pensées refoulées, qui ne peuvent accéder au conscient qui par un principe de censure.
17
Q

notions d’angoisse de Freud

A

Notions d’angoisse proposée par Freud pour expliquer l’installation de certains troubles de santé mentale :

Névrotique : Sentiment de crainte qui n’est pas liée à la réalité ou à une menace réelle.

Morale : Impulsions du surmoi qui punissent une personne à la suite d’une insatisfaction des attentes du surmoi.

18
Q

mécanismes de défenses

A

moyens pour maitriser angoisse névrotique

tableau dans NDC

19
Q

la thérapie psychanalytique

A

Se concentre d’abord beaucoup sur les relations à l’enfance et les traumas à l’enfance.

  • Puis, évolution vers une psychologie plus actuelle qui se concentre sur les relations à l’âge adulte et parfois, leur lien avec celles de l’enfance.
  • D’abord, considère que le ça et le surmoi régisse les comportements exprimés dans le moi.
  • Ensuite, le moi est vue comme une entité qui a ses propres mécanismes, pas seulement une entité de « réponse » aux ça et surmoi
  • Durée moyenne 4,8 ans mais, développement de la psychodynamique brève pour réduire la durée de la psychothérapie.
20
Q

les méthodes utilisé pour paradigme psychanalytique

A
  • Associa&on libre : Exprimer librement sa pensée (importance d’analyser les moments de résistance)
  • Analyse du rêve : Permet d’accéder au contenu latent de l’esprit
  • Transfert et contre-transfert : PermeZre au client de reproduire ses dynamiques rela&onnelles
  • Interpréta&on par l’analyste : Sugges&ons quant à l’explica&on des comportements (notamment, les mécanismes de défense)
21
Q

les thérapies interpersonnelles

A

Se concentre sur les interactions entre un individu et son milieu social.

  • TIP de Sullivan : se concentre sur les conséquences d’une désorganisation de la relation parents-enfant sur l’état psychique et les relations actuelles de la personne. Les besoins des humains sont interpersonnelles, les clients on une difficulté avec la perception erroné de la réalité
  • TIP de Klerman et Weissman : se concentre sur les difficultés relationnelles actuelles du client par le biais de méthodes telle que l’écoute empathique, des suggestions de changements de comportements et des moyens pour les appliquer.

écoute empathique:
- l’accent sur la relation avec l’autrui

22
Q

le paradigme humaniste

A
  • Met l’accent sur le libre arbitre individuel et la capacité d’une personne à choisir, dans un environnement et un état mental propice, ce qui est le mieux pour elle.
  • Carl Rogers est l’une des figures les plus influentes du mouvement. * Il a développé la psychothérapie centrée sur le client.
23
Q

La psychothérapie centrée sur le client :

A
  • Donne une responsabilité particulière aux clients dans la gestion de leurs symptômes ou problématiques de vie.
  • Un des objectifs est de tendre vers un plein potentiel par l’actualisation de soi.
  • Dresse un environnement chaleureux, ouvert et sécurisant par le biais d’un regard positif inconditionnel et de l’empathie primaire et secondaire.
24
Q

les approches intégrées : Les influences psychosociales et culturelles sur la santé mentale :

A
  • les styles parentaux
  • les conflits familiaux
  • la santé mentale des parents
  • groupes minoritaires

tableau : page 27 cours 2

25
Q

Les approches intégrées
Le paradigme biopsychosocial :

A

Modèle intégratif qui s’intéresse aux facteurs de risque et de protection

  • Certains facteurs de risque ont une répercussion plus importante selon les phases développementales
26
Q

les entrevues cliniques

A

Permettent de recueillir des informations sur :
* L’état actuel;
* L’élément déclencheur;
*Les antécédents (personnelle, scolaire, médicale, familiale, etc…);
* Les traits de personnalité
* Les consultations antérieures;
*Les relations actuelles et passées avec l’entourage;
* Les objectifs et les attentes

27
Q

les entrevues dirigés

A

dépendant des réponses du patients on en pause d’autres, comme un arbre
* Suivent un ordre pré-déterminé;
* Se basent sur un arbre décisionnel;
* Exemples : SCID, CAPS, examen international des troubles de personnalité

28
Q

les tests psychologiques

A

Inventaires de personnalité : MMPI
Tests projectifs : Rorschach: accès au processus inconscient
Tests d’intelligence : WAIS, WISC

Questionnaires auto-rapportés/d’auto- évaluation : BDI, BAI, GDS, etc…
- appréciation subjective de ce que la personne ressent

29
Q

Évaluation neuropsychologique :

A
  • Tests standardisés qui se basent sur des normes : figure de Rey, tour de Londres, Tea-Ch, Boston Naming test, etc…
    Imagerie cérébrale :
  • Tomodensitométrie: savoir si le cerveau est encore assez dense, a-t-il atrophier
  • Imagerie par résonance magnétique (IRM): s’il a des vaisseaux sanguins bloqués, donne idée sur la santé vasculaire
  • Tomographie par émission de positrons (TEP), activer cérébrale
30
Q

Les systèmes de classification

A

vise à aller vers un diagnostic

Classifier les comportements pathologiques permet de :
* Faciliter la compréhension;
* Établir un langage commun
* Conduire des recherches
* Clarifier les mesures/plans d’intervention

La classification se fait sur la base d’une évaluation et mène à l’établissement d’une impression clinique (ou diagnostic).

Le diagnostic vise à identifier la problématique et fournir des recommandations quant aux interventions à préconiser.

31
Q

les types de classifications

A

Traditionnelle, par catégorie : Chaque pathologie constitut une entité distincte et exclusive.

Dimensionnelle, par continuum : Les pathologies peuvent être représentées par les extrémités d’un continuum de conditions psychologiques normales

Prototypique : Une combinaison des types traditionnelle et
dimensionnelle (cette approche est celle du DSM).

32
Q

le DSM

A

Le DSM n’est pas un modèle théorique ni thérapeuKque
* Sert de guide diagnostique;

  • Est descriptif vs explicatif car il ne donne pas d’information sur les causes et conséquences des pathologies;
  • Présente des critères d’inclusion et d’exclusion;
  • Catégorise les troubles de santé mentale par rubrique;
  • Donne des lignes directives pour le diagnostic différentiel;
  • Utile pour des fins statistiques et de recherche;
  • Les catégories sont créées par un système de recension de la litérature, de ré-analyses et d’études de terrain.
33
Q

Évolution du DSM

A

Auparavant dans le DSM-III et IV:
Système mul&axiale
* Axe I : trouble clinique
* Axe II : trouble de la personnalité ou du développement * Axe III : affec&on médicale générale
* Axe IV : problèmes psychosociaux et environnementaux
* Axe V : échelle globale de fonc&onnement (EGF)

Dans le DSM 5: les axes sont délaissés pour ne donner qu’une impression clinique (Dx) et il est possible maintenant d’établir une concomitance entre deux troubles.

34
Q

limites du DSM

A
  • Risque d’étiquetage et de stigmatisation

-Risque d’abus de diagnostic

  • Problème lié aux systèmes administratifs ratachés au DSM (système de votes et de filtrage)
  • Questions culturelles
  • Problèmes de comorbidité
  • Problèmes liés au système statistique employé