Cours 4 : Histoire ancienne : La Mésopotamie Flashcards
Mésopotamie ?
Là où à été inventer l’agriculture.
Dans la région du Croissant Fertile
Région entre les deux fleuves (Tigre et l’Euphrate) qui est très plate dans quand les fleuves sont hauts, la place inondée et après on peut faire de l’agriculture.
Berceau de la civilisation.
Premières manifestations de l’écriture.
Le pays de la Mésopotamie :
Au IVe-III mill. ce sont les Sumériens qui l’occupaient.
Puis au IIe mill. une cité-état au sud de la Mésopotamie, le royaume de Babylone a pris en importance et on va alors parler de la Babylonie.
Les deux se sont installés en Mésopotamie (les 2 civilisations sont très semblables + culture et religion similaire mais changements politiques et de domination au fil du temps).
Le sumériens est resté une langue connue et sacrée, même si elle a eu des changements.
Les principaux dieux mésopotamiens :
Ishtar, déesse de la fertilité et du meurtre.
Amour et meurtre t’apporte dans deux extrêmes.
Pleins de concepts réunis dans une déesse.
Ianna/Ishtar, la déesse de l’Amour et de la Guerre, associée à la planète Vénus.
Ereskigal et Nergal, le couple régnant sur les Enfers.
N’est pas la mort personnifiée, elle est juste la reine des Enfers.
Peut avoir le contrôle sur les démons, sur les morts.
Très puissante.
Nergal est un dieu de la peste et le dieu de Mars.
Capable d’envoyer la maladie.
Ont associé la maladie à la chaleur.
Imagine que le monde des dieux marche comme le monde humain : hiérarchie, etc.
Les prêtres étaient haut placés.
Chacun des dieux avait sa fonction
Ziggurat :
Temple à degré pour les dieux, construit le plus haut possible pour rejoindre le ciel.
Toutes les divinités ont des temples.
Faire le temple le plus haut et beau possible pour que la divinité remarque sa maison pour qu’elle puisse s’incarner dedans.
Ex. La tour de Babel.
Des centaines de dieux, mais chacun d’eus sa fonction :
Ninurta, dieu guerrier, combat ici un démon, probablement la divinité mineure, Anzu.
Anu, dieu du ciel et père des dieux.
Ishtar, déesse de l’amour et de la guerre, associée à la planète Vénus.
Le couple Ninhursag, déesse-mère, déesse de la fertilité avec Enki, dieu de l’abîme sur laquelle est posée la terre. Il est créateur de l’homme.
Enki est le dieu de la magie et le patron des exorcistes.
Magie blanche et magie noir : les mages et les traités
Les mages ne peuvent pas écrire des traités de magie noir parce que quelqu’un aurait pu utiliser les rituels de sorcellerie contre eux (pas à l’écrit mais on les pratiquait à l’oral).
Les traités de magie blanche explique tellement bien la magie noir auqeul il faut se protéger contre qu’on peut savoir la magie noir.
Les malheurs sont dus au péchés des humains : les dieux leurs envoient des démons pour les punir. Presque tous les malheurs :
Quand un malheur frappait, c’était parce que la personne avait commis une faute et les dieux le punissait par l’intermédiaire d’un démon ou d’un génie malfaisant
C’est certain que, puisque l’origine de tout mal est surnaturelle en Mésopotamie Ancienne, la solution pour ces problèmes aura aussi une composante surnaturelle. Les dieux permettent qu’une faute soit expiée par un rituel approprié : un exorcisme.
Un exorcisme : c’est un rituel, composé essentiellement de prières, pour détourner les démons qui apporte le malheur
Ex. :
Mythe du IIe mill. qui raconte que l’Empire d’Akkad a subit une sécheresse et la famine parce que le roi Naram-Sin a pillé le temple d’un dieu.
Le roi d’Élam Tiumm n et son fils sont vaincus et tués par Assurbanipal, leur armée torturée et tuée. VIIe s.
Tablette de Lamashtu. La maladie est souvent apportée par la déesse Lamashtu qui est contrée par son époux Pazuzu (la tête au-dessus).
La médecine en Mésopotamie :
Mais à la science, il se mêlait toujours une forme de religion ou de magie.
Ex. :
Si on regarde la médecine, pour la dysenterie, le typhus ou la peste on fait des sacrifices pour diagnostiquer et pour chasser le mal.
L’épilepsie était attribuée à l’action du dieu Nanna / Sîn. Mais même si elle est décrite dans des traités cliniques en Akkadien, elle requiert l’assistance de l’ashipu (exorciste). C’est une maladie d’origine divine.
Le traité des plantes médicinales Shammu Shikinshu (IIe mill.)
Ils lavaient les plaies avec du savon ou avec de la bière et de l’eau chaude.
L’asû est le spécialiste qu’on peut appeler un médecin. Il se spécialise dans l’usage de plantes, mais il pouvait aussi faire des chirurgies (le code d’Hammourabi mentionne des lois pour encadrer la pratique des asûs. Les asûs ne donnent pas les causes divines des maladies, mais ils en font l’observation empirique.
La science et la magie coexistent.
Les pratiques magiques concernent surtout :
Médecine
Droit : dans les poursuites judiciaires ou pour vengeance
Divination (voir se qui vous attend et pour comprendre la volonté des dieux, interpréter ce qui se passe) : les dieux, qui étaient quand même bons pour les humains dans le fond, leur révélaient leur avenir par la divination. Si l’avenir semblait mauvais, les hommes pouvaient appliquer le rituel nécessaire pour détourner le malheur.
Le baru pose les pronostique par hépatoscopie (observation du foie comme mode de divination)
L’ashipu détermine quel dieu et quelle offense a causé la maladie
Problèmes pouvant être réglés par la magie:
Morsures de serpents (autres animaux sauvages aussi)
Maladies physiques ou psychiques
Impuissance (ex. pas capable de bender)
Frustrations sentimentales ou sexuelles
Craintes pour la récolte…
Divination (fortuite ou provoquée)
Médecine
Rituels de « dissolution »
Pour annuler le malheur à venir.
+ Magie
La magie (ashipu) et la médecine (asu) est encadrée (code d’hamourabie)
“eye for eye”
pas faire plus de mal que quelqu’un t’as fait
La magie est institutionnalisée : l’État a recours à la magie.
Consulter les dieux par des oracles
Ensuite influencer le cours des choses et augmenter les chances de victoires.
Un rituel de guerre :
Résumé du rituel (il a lieu durant la nuit) :
Prières. Ensuite prendre des substances, les mettre en contact avec le roi. Des rognures d’ongle, des cheveux et une fille avec laquelle le roi a d’abord eu une relation sexuelle : les amener à la frontière entre le pays du roi et celui de l’ennemi. Le mal est transféré et envoyé à la frontière. Ensuite faire une figure de démon, faire un sacrifice de cochon, jeter le sang aux 4 points cardinaux, enfermer le couteau et la figurine dans la peau de cochon, le roi se lave les mains au-dessus du paquet avec la peau et il ordonne au mal de partir. Fin manquante.
Interprétations : en se lavant les mains, il se débarasse du mal qu’il manipule, sang du cochon = effet purificateur, on étant l’effet du sacrifice sur toute l’espace qu’on peut (ensemble du monde), peut être une offrande, la figurine = démon, le couteau à servi à tuer, le couteau est associé à une symbolique négative, de mort,
le désert et la mer = l’endroit où on trouve des démon
la mer est un désert
on peut envoyer le paquet dans la mer, dans le désert, l’enterrer, l’envoyer aux ennemis
les Dieux pourraient envoyer des démons pour faire la peste, des épidémies, des désastres naturels, etc.
Les ashipu (exorcistes) : des sages, médecins, magiciens
Sont les héritiers des apkallu, les êtres mi-hommes, mi-poissons (demi-dieux) qui ont apporté la civilisation aux hommes.
début des temps = océan primordial, la vie jaillit d’un océan
dans l’eau = poissons sont les premiers êtres à fourrer
Donc ici ils revêtent aussi un habit de poisson.
Participe à plusieurs types de rituels.
Font beaucoup plus que les exorcistes qu’on connaît aujourd’hui.
Des hommes très sages qui ont acquis beaucoup de connaissances.
Ils peuvent diagnostiquer la maladie en diagnostiquant quel démon la cause.
déterminer pourquoi la personne est malade
Ils guérissent avec des charmes, des incantations, des sacrifices.
s’occupe des invocations divines pendant que les médecins font les soins
Peuvent aussi aider les hommes à réussir, faire des rituels amoureux ou même des rituels agressifs.
Mais leur pratique est réglementée dans le code d’Hammourabi, tout comme celle des asitu.
L’âsu ?
Il y a aussi des médecins qui travaillent à délivrer les hommes du mal, des démons, de la maladie. L’asu va plutôt utiliser des simples, faire des bandages, des chirurgies.
Les démons mésopotamiens n’ont généralement pas une personnalité bien définie, mais ces trois démons sont plus typés :
Pazuzu
Lamashtu
Lillitu