Cours 4 Flashcards

1
Q

Les émotions bonnes ou mauvaises ?

A

Ni bonnes ni mauvaises : agréables ou désagréables

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2
Q

Fonctions des émotions

A

Communiquer un besoin, un désir, une intention
Se mobiliser
Explorer son environnement

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3
Q

Développement des émotions de la naissance à 3 ans

A

Naissance :
- Intérêt ; dégoût ; détresse ; satisfaction (beaucoup besoin de ces émotions pour se développer ; dégoût important dans la survie de l’être humain)
2-7 mois :
- Colère ; tristesse ; joie ; surprise ; surprise ; peur (émotions primaires)
15 mois à 3 ans :
- Embarras ; honte ; culpabilité ; fierté ; envie (moi en contexte social)

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4
Q

Les pleurs

A

Seule expression émotionnelle que possède le bébé naissant
Exprime : faim, inconfort
Les pleurs baissent et la confiance augmente (confiance que les besoins vont être comblés)

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5
Q

Le sourire

A

Naissance : adressé à personne (sourire réflexe)
3 semaines : sourire social augmente
1 mois : sourire social ; sourit plus souvent (sert à entamer une relation)
2 mois : sourit aux visages connus
4 mois : éclats de rire

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6
Q

Honte, culpabilité, fierté, embarras

A
Honte, culpabilité, fierté, embarras 
Développement de la conscience de soi 
Intégration des règles sociales 
Émotion souffrante 
Important de se sentir coupable pour interagir en société (culpabilité plus en relation avec l’autre) 
Michael Lewis, 1989
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7
Q

La peur

A

La peur est une émotion ESSENTIELLE
Aide à faire face aux dangers
Mobilisation du corps « fight, flight, freeze »
- Dilatation des pupilles
- Augmentation du rythme cardiaque et de la respiration
- Tension musculaire

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8
Q

Les peurs selon le développement

A

8 mois : Angoisse de séparation (abandon, étranger)
1 an : Bruits forts (aspirateur, mélangeur)
18 mois : Montres, noirceur
2-4 ans : gros animaux, clowns, père Noël, créatures imaginaires (de plus en plus ancré dans la réalité)
5-12 ans : peur d’objets ou de situations particulières, catastrophes naturelles, peurs sociales, devoirs/résultats scolaires (angoisse de performance)

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9
Q

Outils généraux lorsque l’enfant a peur

A
prendre au sérieux la peur de l’enfant 
Renforcer son courage 
Décoder les signaux de peur 
Favoriser l’expression de ses émotions 
Augmenter son sentiment de contrôle 
Parler de ses peurs à l’enfant 
Choisir ses mots 
Utiliser des jeux, des dessins ou des histoires 
Interroger l’enfant sur les raisons de ses peurs 
Ne pas mettre l’accent sur ses peurs 
Souligner ses réussites
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10
Q

Outils pour les peurs courantes (monstres)

A

vérifier UNE fois sous le lit avec l’enfant
Expliquer qu’ils n’existent pas sauf dans la TV ou dans les livres
Sentiment de contrôle
Rituel de réconfort
Veilleuse

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11
Q

Outils pour les peurs courantes (chiens)

A

L’enfant doit demander la permission avant de s’approcher d’un chien (prévention)
Lui montrer comment approcher un chien
Si l’enfant a peur, respecter son rythme tout en l’encourageant

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12
Q

Peur vs phobie

A
Peur : réaction rationnelle à une chose/situation potentiellement dangereuse 
- Adaptatif 
- Courte durée 
- Présente chez tous les enfants 
Phobie : trouble anxieux, réaction irrationnelle à une chose/situation «inoffensive »
- Détresse non proportionnelle au danger 
- Difficile de rassurer l’enfant 
- Involontaire 
- Non adaptatif 
- Évitement 
- Persiste dans le temps 
- Non spécifique à l’âge / stade de dév.
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13
Q

Phobie spécifique, DSM-V, pour les enfants

A

Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peut s’exprimer par des pleurs, des accès de colère, des réactions de figement ou d’agrippement

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14
Q

Jalousie fraternelle - réactions possibles

A
Amour + Haine = Angoisse (deux forces allant l’une contre l’autre) 
Le moi ne peut pas la supporter 
Défenses : 
- Agression 
- Régression 
- Dépression
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15
Q

Agression

A

Frustration lorsqu’il est impossible d’atteindre un but
Frustration -> Agression
Colère adaptative

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16
Q

Régression

A

Adoption de comportements propres au nouveau-né

17
Q

Dépression

A

Forte agressivité que l’enfant ne peut pas exprimer
Retour de cette agressivité contre soi (famille où on a pas le droit d’être frustré ou fâché)
Agressivité se transforme en tristesse

18
Q

Prévenir la jalousie fraternelle

A

inviter l’enfant à utiliser des mots/exprimer émotions
Valider l’enfant dans ses émotions
Empêcher physiquement l’enfant d’être violent envers le nouveau-né
Démontrer son affection
Activités sportives ou artistiques
L’impliquer lorsqu’on prend soin du nouveau-né
Mettre l’accent sur des activités que l’enfant PEUT faire en raison de son âge
Privilèges, p.ex. se coucher un peu plus tard
Jouer = bon moyen de réinstaurer la communication
Temps de lecture

19
Q

Prévenir la jalousie fraternelle avant la naissance

A

En parler … tout simplement
Décrire le bébé
Ne pas faire de « fausses joies »
L’impliquer dans les préparatifs, p.ex. choix de couleurs
Si possible, le mettre en contact avec les nouveau-nés avant la naissance du bébé
Livres pour son âge sur la grossesse, la famille, etc

20
Q

Au lieu de comparer …

A
Défavorablement 
- Décrire ce que l’on voit 
- Décrire ce que l’on ressent 
- Décrire ce qui doit être fait 
Favorablement : 
- Décrire ce que l’on voit 
- Décrire ce que l’on ressent
21
Q

Quand il y a dispute

A

Niveau 1 : On laisse les enfants trouver leurs solutions
Niveau 2 : Se référer aux diapos suivantes sur les disputes
Niveau 3 :
S’informer à savoir s’il s’agit d’une vraie bagarre
Rappeler les règles
Si le jeu est trop rude, le nommer aux enfants en leur demandant de changer d’activité
Niveau 4 :
Décrire ce qui se passe
Séparer les enfants

22
Q

Quoi faire en cas de disputes

A
  1. Reconnaître la colère de chacun des enfants
  2. Écouter la version de chaque enfant
  3. Montrer que l’on comprend le défi que représente ce problème pour eux
  4. Explique que l’on a confiance que les enfants trouveront une solution acceptable pour les deux
  5. Quitter la pièce
23
Q

Y-a-t-il du bon à la jalousie ?

A

Démontre l’individualité

Permet un apprentissage pour les futures interactions sociales

24
Q

Agressivité

A

Comportement hostile provoquant de la peur et entraînant un rapport de force avec autrui
Types :
Agression physique : frapper, taper, mordre, etc.
Agression verbale : insulter, menacer, etc.
Agression indirecte : répandre des rumeurs, humilier, rabaisser, etc.

25
Q

Qui sont les plus susceptibles de recourir à l’agression physique ?

A

Enfants d’âge préscolaire

26
Q

Timeline de l’agressivité

A

2 mois : colère exprimée par les cris et les expressions faciales
Entre 6 et 12 mois : contrôle moteur suffisant pour premières agressions physiques
12-24 mois : augmentation substantielle des comportements agressifs
Langage peu développé
Perspective de l’autre limitée
Faible capacité d’autocontrôle
Faible tolérance à la frustration
Désire entrer en contact avec autrui, mais possède peu de moyens pour le faire
Limites physiques

27
Q

Agressivité chez le trottineur

A

Les agressions physiques sporadiques, une pathologie
Les enfants ayant systématiquement recours à l’agression pour résoudre un problème devraient être évalués par un professionnel
Vient de si les parents ont de la difficulté à exprimer leurs émotions
Troubles du langage

28
Q

Agressivité chez les enfants d’âge préscolaire et scolaire

A

4 ans : habiletés motrices pour commencer des actes d’agression équivalent à ceux d’un adolescent ou d’un adulte
Toutefois, diminution de l’agressivité physique à cet âge

29
Q

Habiletés associées à la diminution de l’agressivité physique

A
Développement du langage : 
- Nouvelle façon d’exprimer sa frustration 
- Moins de conséquences négatives 
Habiletés sociales 
- Partager 
- Aider autrui 
- Attendre son tour
Les jeux de bataille 
- Normaux 
- Évaluer forces/habiletés d’autrui 
- Compromis 
- Respect des règles 
- Contrôle de sa force 
- Dév. Aptitudes physiques 
- Régulation de son impulsivité/émotions 
- Papa, un partenaire de choix
30
Q

Conséquences des comportements agressifs persistants

A
5 à 10 % des enfants continuent de présenter des comportements d’agressions physiques après l’âge préscolaire 
Échecs scolaires 
Comportements délinquants, criminels 
Abus d’alcool, drogues 
Chômage
31
Q

Evaluation sommaire, parent

A

Présence de la mère seulement en coaching parental

Difficulté à exprimer ses émotions

32
Q

Travail thérapeutique, parents

A

Aider la mère à réguler ses propres émotions pour qu’elle puisse soutenir son fils
Travail avec les parents pour tenter de traduire les comportement de Félix

33
Q

Socialisation des émotions

A

Comportements parentaux ayant une influence sur :
Expression des émotions
Expérience émotionnelle
Régulation des émotions

34
Q

Socialisation des émotions

A

Réactions aux émotions de l’enfant
Expression de leurs propres émotions
Discussion des émotions avec l’enfant

35
Q

8 façons de réagir

A
Négation de sentiments 
Réponse philosophique 
Conseils 
Questions 
Défense de l’autre personne 
Pitié 
Psychanalyse d’amateur 
Réponse emphatique (être en syntonie)
36
Q

Comment agir alors ?

A

Écoutez avec toute votre attention
Écoutez les sentiments à l’aide d’un mot
Laissez l’enfant venir à ses propres solutions
Nommes les sentiments
Utilisez l’imaginaire pour leur offrir ce qu’ils désirent

37
Q

Autres outils

A
livres important dans la socialisation et la mentalisation (comprendre ses états mentaux et ceux des autres) 
La roue des émotions 
M. Patate 
Outils-mimes et miroir 
La cartographie des émotions
38
Q

Hospitalisation

A

permet une meilleure observation des sx
Plus d’encadrement au niveau discipline et au niveau des sx
Meilleure gestion de la médication
Séparation avec maman et reconstruction de relations parents-adolescent avec frontières appropriées (enfant régressé)
Répit pour les parents et petit frère
Gestion de la dangerosité

39
Q

Pendant l’hospitalisation

A

diminution des sx
Meilleure tolérance à la frustration puisque l’environnement est constant et prévisible
Thérapie pas le jeu débutée (seul médium pour parler de ses émotions à cause de la régression ; jouets en plastique moins menaçants si éloignés de la personne physiquement ; triangulation non présente chez le patient, toujours en fusion avec Maman)