Cours 2 Flashcards

1
Q

Représentations mentales prénatales

A

Fantaisies qui émergent en lien la perspective d’une grossesse

  1. Phase du développement identitaire portant sur son futur rôle de parents
  2. Investissement narcissique de son enfant (construction du bébé imaginaire)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Phase de développement identitaires

A

La grossesse correspond à un « phénomène physiologique associé à des profonds réaménagements psychiques »
La première grossesse
- sentiment de féminité
- Nouvelle fonction identitaire
Changement dans la perception sociale
- modification du comportement des proches et de la société (comportement intrusif)
- Importance variable du statut de parent selon la culture (choix de ne pas avoir d’enfant et infertilité)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Les représentations sont teintées des enjeux relationnels avec ses propres parents

A

Une personne qui a des enfants est à la fois le parents de son enfant et l’enfant de son parent (se réinvente dans l’enfant; table blanche; d’une génération à l’autre)
- Psychiquement, plusieurs parallèles s’établissent entre sa propre fonction parentale et sa relation antérieure avec ses parents
- Le parent anticipe ses interactions avec l’enfant à venir en s’identifiant ou en se différenciant de ses propres parents (approche sociale - modèles ou anti-modèles - recherche de modèles plus appropriés à reproduire - extrêmes - plus difficile de chercher l’équilibre - enjeux précoces peuvent se revivre dans similarité des événements)
L’arrivée d’un premier enfant conduit à un changement de génération (parents deviennent grand-parents - enjeux avec les relations avec le parent teintent les relations)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Investissement narcissique du bébé à venir

A

Le narcissisme : fonction (sain/essentiel ; amour de soi si amour parental (se rapproche de l’estime de soi)) et censure (filtre social ; dynamique moi et surmoi)
Les projections du parents sont investies de son propre narcissisme : espoirs, idéaux et tentatives de réparation (prolongement de soi où l’on peut investir notre narcissisme autant qu’on le veut ; psychiquement on se développe avant même notre naissance)
Ces fantaisies font partie du cheminement vers la parentalité (pas de limites au début ; prennent naissance dans ce qui a été vécu dans l’enfance)
- Elles permettent d’investir un enfant qui, dès la naissance, sera SON enfant (permet de développer le lien d’attachement au départ)
- Le dévouement que requiert la fonction parentale reposerait sur ces élaborations psychiques prénatales

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Phases dans les représentations mentales et préparation à la relation parent-enfant (Stern)

A

Constante d’une femme à l’autre
1. Construction
Premier trimestre : craintes liées à la viabilité du bébé (plus à risque de fausses couches ; protection de pas trop élaborer le projet si échec)
Deuxième trimestre : période active de représentations mentales
2. Déconstruction / deuil
Troisième trimestre (surtout la fin) : deuil de l’enfant imaginaire (déconstruction pour être capable d’accueillir l’enfant réel - espace pour l’enfant)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

L’enfant réel

A

L’enfant qui vient au monde détient des caractéristiques qui dérogent (parfois de façon importante) de l’enfant anticipé, imaginé (exigeant à la base mais enjeux peuvent s’ajouter à ça et créer une plus grande difficulté au premier contact)
Le développement psychique de l’enfant sera lié à la capacité du parent à tolérer les divergences entre le bébé réel et le produit de son imagination (pour que le bébé ait pas à se conformer exactement à un moule attendu - plus grands efforts pour le parent de se détacher de cet idéal - focus à l’adolescence - conflits parfois nécessaires pour créer de l’espace pour que l’enfant se développe psychiquement)
Cet ajustement se poursuit tout au long de la vie de l’enfant alors que l’enfant développe de plus en plus ses caractéristiques propres et désidéalise ses parents (biais des parents - l’enfant va chercher d’autres approbations)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Pourquoi les deux phases essentielles pour accueillir l’enfant réel ?

A

Le parent doit avoir construit un bébé imaginaire pour qu’il vive l’expérience de la parentalité reconnaissant l’enfant comme le sien
Le parent doit avoir amorcé un processus de deuil du bébé imaginaire pour accueillir le bébé réel avec ses caractéristiques propres
Ce deuil se poursuit aux différentes étapes de la vie alors que l’enfant développe de plus en plus les caractéristiques qui lui sont propres

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Un mot sur l’ambivalence

A

Même lorsqu’elle est désirée, la transition vers la parentalité est teintée d’ambivalence
L’arrêt de la contraception implique de concrétiser la décision en choisissant une date
Le projet de parentalité ou la prise de conscience de la possibilité d’une grossesse s’accompagne d’angoisse (est-ce que c’est le bon moment? Moments psychiques, biologiques et sociales pas en même temps)
- État de santé de l’enfant à venir
- Crainte de l’accouchement
- Contraintes liées au rôle parental
Même si l’ambivalence est plus forte en présence des enjeux décrits, la construction du bébé imaginaire peut se faire tardivement (pas grave si pas rythme exact)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Enjeux pouvant perturber le processus de deuil de l’enfant imaginaire

A
Motivations immatures (désir vs besoin d’enfant) Mères adolescentes - faire un enfant pour combler un besoin non comblé - dans l’objectif de réparer (besoin) ; donner à quelqu’un d’autre (désir) 
Grossesse longtemps attendue 
Adoption (fantaisies sur le rôle réparateur de l’amour parental) Longue attente et soudainement confirmation de l’arrivée du bébé - cheminement graduel pas possible - rarement adopté à la naissance donc caractéristiques qui lui sont déjà propres - moins important si adopté avant 2 ans - trouble réactionnel d’attachement
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Qu’est-ce que l’activité onirique ?

A

Activité mentale pendant le sommeil
Rêves et cauchemars
Stades de sommeil Dans le sommeil paradoxal
Quelle est la fonction des rêves

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

2 hypothèses de l’origine du rêve

A

Hypothèse neurobiologie (Hobson, 1977-2000) : Décharges aléatoires de neurones provoquant une expérience hallucinatoire et émotionnelle Résultat de « nettoyage » dans le cerveau
Hypothèse de continuité du rêve (Schredl, 2003) : Les rêves ont une signification relie à notre vécu psychique Surmoi impose une censure sur le moi - n’existe pas dans le sommeil - le Ça peut donc investir le rêves (pulsions) en utilisant le matériel présent en mémoire et lui attribuer une signification (enjeux)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Données quantitatives sur l’activité onirique de la femme enceinte

A

Rappel de rêve augmenté chez les femmes enceintes (Schredl, 2016)
Occurence accrue de cauchemars
- 40-50% des femmes enceintes font l’expérience occasionnelle de cauchemars (Hedman, 2002)
- 21% des femmes enceintes rapportent au moins un cauchemar par semaine (vs 7% pour les femmes qui ne sont pas enceintes) (Lara-Carrasco, 2014)
Troisième trimestre particulièrement associé à l’occurence de cauchemars (Lara-Carrasco, 2014)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Contenu des cauchemars durant la grossesse

A

Aspect du bébé (ex: bébé mi-monstre)
Santé du bébé (ex: accoucher d’un bébé mort-né)
Accouchement (ex: mourir en accouchant)
Rôle de mère (ex: avoir oublié le bébé au magasin)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Explication alternative de l’activité onirique accrue : hypothèses neurobiologie

A

Selon l’hypothèse neurobiologique, l’activité onirique accrue de la femme enceinte s’explique exclusivement des facteurs biologiques
- Hypersomnie
- Élévation circadienne du cortisol en fin de nuit accentuée avec l’avancement de la grossesse
- Fragmentation accrue du sommeil favorise le rappel des rêves
Selon cette perspective, l’activité onirique des femmes enceintes n’a aucune signification

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Contre-arguments en faveur de l’hypothèse de continuité

A

Les femmes enceintes qui en sont à leur première grossesse rêvent plus fréquemment par rapport à celle qui ont deux enfant ou plus (Blake, 1993(
Le nombre de cauchemars rapportés par les femmes enceintes est corrélé à leur niveau de stress diurne perçu (Schredl, 2016)
L’activité onirique des femmes ayant une grossesse à risque se distingue de celle des femmes n’ayant pas de grossesse à risque par leur vide représentationnel (Margherita, 2015)
Le futur père expérimente lui aussi une activité onirique accrue pendant la grossesse de la mère (Siegel, 1982)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Déni de grossesse

A

Lorsqu’une femme ignore qu’elle est enceinte ou agit comme si elle ne l’était pas alors que le premier trimestre est terminé (Confusion biologique ou travail de déni psychique)

  • Morphologie de femme enceinte absente (faible prise de poids et position du foetus)
  • Aménorrhée (arrêt des menstruations) antérieure à la grossesse ou maintien des saignements
  • Les nausées sont rares
  • Masque de grossesse abstenu
  • Les sensations de mouvements foetaux peuvent être absents ou interprétés comme des symptômes digestifs
17
Q

Conditions à distinguer

A

Dissimulation de grossesse
- La femme sait qu’elle est enceinte mais tente de le cacher de façon intentionnelle
- Les motivations sont souvent sociales (ex: peur de perdre son emploi)
Trouble psychotique
- La grossesse est apparente mais la personne peut ne pas percevoir la réalité adéquatement
- Associé à une condition psychotique préexistante

18
Q

Profil des femmes qui font un déni de grossesse

A

Santé psychologique
- Présence accrue d’antécédents de troubles psychologiques que dans la population générale
- On remarque toutefois une absence d’antécédent dans plus de la moitié des cas
Surreprésenté chez les femmes plutôt jeunes ou plutôt âgées (surtout chez les jeunes)
Précarité sociale plus élevée que dans la population générale
- 28% vs 5% touchent des prestations sociales (Wessel, 2002)

19
Q

Impact de l’absence de représentation mentale prénatale

A

Pendant la grossesse : adoption de comportements à risque absence de suivis médicaux
Après l’accouchement : incapacité ou difficulté à nouer un lien avec le bébé « c’est pas mon enfant, je ne veux pas le voir »

20
Q

Prise de conscience de la grossesse

A

La découverte se fait de façon fortuite à l’occasion d’une consultation médicale
Effet de la prise de conscience de la grossesse
Apparition rapide de la morphologie de femme enceinte
Souvent début de la perception des mouvements du foetus
Début des représentations mentales ***
Sentiment de culpabilité à l’égard des comportements à risque depuis le début de la grossesse Travail pour réparer cette culpabilité et accueillir l’enfant

21
Q

Explication cognitive du déni de la grossesse

A

Faibles manifestations physiques de la grossesse
Faibles attentes liées à la possibilité d’être enceinte Carence d’éducation sexuelle chez les jeunes femmes ou ménopauses chez les femmes plus âgées ou femmes pensant être infertiles

22
Q

Suivi psychologique suite à l’annonce de la grossesse

A

Choc émotionnel intense, d’autant plus intense si la grossesse est découverte à l’accouchement
Colère retournée contre soi (culpabilité d’avoir mis le bébé en danger)
Fantasmes d’impulsions violentes envers le foetus
Réaction visible mais souvent peu verbalisée
Des bouffées délirantes peuvent être observées même la femme n’a pas d’antécédent psychotique

23
Q

Connivence psychosomatique

A

Le maintien du déni après l’annonce suggère une lecture psychodynamique plutôt que cognitive
- Le déni survient de façon défensive parce que la femme ne peut pas concevoir l’enfant en elle, souvent lié à un traumatisme sexuel
- Pourrait correspondre à deux sous-populations (mésinterprétation des symptômes vs connivence psychosomatique corps au service du déni)
Les études de cas sur le déni de grossesse font régulièrement état …
- … de femmes qui craignent excessivement la grossesse
- … ayant des antécédents d’abus sexuels

24
Q

Spécificités liées à l’accouchement

A

Rapide et indolore, souvent alors que la femme se trouve seule Accouchement de 5 à 10 min
Violence envers le foetus ou le nouveau-né Désir inconscient que quelqu’un trouve le foetus puisque le corps souvent trouvé dans la maison ; bouffée délirante entraîne la violence comme mécanisme de défense

25
Q

Passages à l’acte violents

A

Lors de l’annonce de la grossesse, le choc de la nouvelle propice à des comportements impulsifs
- Violence envers le foetus / Demande d’interruption volontaire de grossesse / Naissance sous X
L’état dissociatif conséquent à la levée du déni expliquer l’occurence élevée de néonaticides (meurtre d’un nouveau né le jour de sa naissance) perpétrés par des femmes ayant fait un déni de grossesse jusqu’à l’accouchement
- Dans une étude effectuée au Québec, 5 néonaticides ont été répertoriées entre 1986 et 1994
- Les femmes ayant commis un néonaticide présenteraient un déni de grossesse dans 30 à 100% des cas
- Plusieurs cas rapportés de décès d’enfants évités-

26
Q

Néonaticide et dissociation

A

L’amnésie totale de l’accouchement appui l’hypothèse d’un état dissociatif lors du passage à l’acte violent
Le néonaticide s’expliquerait par l’absence de grossesse psychique
- État dissociatif consécutif à la violence psychique que représente la levée du déni
- Découverte de l’enfant mort entraîne une ébauche de l’existence symbolique de l’enfant amenant un possible soulagement
- Le profil des femmes qui commette un néonaticide est très distinct des autres filicides et intimement lié au déni de grossesse

27
Q

Interventions si la femme peut être identifiée (en cas de déni partiel)

A

Éviter qu’elle accouche seule

Permettre la verbalisation (besoin de ne pas censurer pour mensualisation)

28
Q

Effet de l’absence de bébé imaginaire sur la parentalité

A
Le déni de grossesse s’accompagne d’un vide représentationnel de l’enfant à venir (n’est pas considéré en tant qu’être humain) 
Selon Bayle (2005) l’impossibilité à créer un espace psychique pour l’enfant pourrait être autant la cause que la conséquence du déni 
Grangaud (2001) suggère que le travail psychique d’élaboration peut se faire après la naissance peu de données à long terme, mais peu être construit après la naissance
Darchis (2000) rapporte plusieurs cas où la reconnaissance de l’appartenance ne survient pas (peu de données à long terme)
29
Q

Comment se fait l’attachement mère-enfant (Dayan) ?

A
  1. Via la reconnaissance de son existence (« il est »)

2. Via la reconnaissance de son appartenance (« c’est mon enfant »)

30
Q

Incapacité à concevoir après un an de relations sexuelles sans contraception

A

Fertilité (notion probabiliste, aucune femme qui est fertile à 100%) vs fécondité (fait, est-ce que la femme a déjà enceinte, factuelle, basé sur le passé)
Infertilité primaire vs secondaire ?
Trois origines des troubles de fertilité dans la couple (de la mère, du père ou la comptabilité des deux)
Causes très variables
Prévalence accrue d’infertilité dans les pays en voie de développement (accès moindre des soins médicaux, ITSS non traitées)

31
Q

Impacts de l’infertilité

A

Au plan conjugal : l’infertilité serait l’une des crises les plus dévastatrice qu’un couple puisse traverser
Au plan personnel : peut interférer avec le fonctionnement de l’individu (seuil clinique ou subclinique) lorsque l’infertilité devient identitaire
Au plan culturel : dans plusieurs cultures, la perception sociale de la femme change si elle ne parvient pas à avoir d’enfant

32
Q

Impacts psychologiques des traitements

A

Les traitements en fertilité peuvent mener à une détresse plus importante que l’infertilité en soi
Exigences physiques et psychologiques du traitement durée prolongée et tentatives non fructueuses (monétaire, enjeux d’avoir un certain nombre de traitements possibles)
Lorsque la conception ne survient pas après plusieurs tentatives, certains couples décident de poursuivre leur projet parental par le processus d’adoption processus de deuil (d’avoir son propre enfant, d’être enceinte …)

33
Q

L’adoption au Québec

A

Avant la révolution sociale et sexuelle des années 1960-1970
Après la révolution sociale et sexuelle des années 1960-1970
Il en résulte moins d’enfants abandonnés mais également, pour les individus en démarches d’adoptions

34
Q

Enjeux pour l’accueil du bébé réel

A

l’accompagnement des parents vise à maximiser l’accueil du bébé réel dans le contexte ou plusieurs facteurs contribuent à l’écart avec l’enfant imaginaire

  • Tentatives de procréation pouvant avoir précédé la décision d’adopter
  • Durée du processus d’adoption
  • Caractéristiques de l’enfant adopté long deuxième trimestre, pas beaucoup de temps de le déconstruire en plus des enjeux qui s’ajoutent à l’adoption
35
Q

Pseudocyesis

A

Grossesse nerveuse : croyance d’être enceinte associée à des signes objectifs interprétés comme étant ceux d’une grossesse

  • Présence de symptômes objectifs de grossesse (morphologie de la femme enceinte, aménorrhée, lactation et sensation de mouvements foetaux) Condition médicale
  • Test de grossesse positif ou croyance d’un faux négatif
  • Conviction d’être enceinte qui perdure parfois après l’examen médical qui confirme l’absence de grossesse
  • Importance de la parentalité dans la société et du corps au service de la psyché
36
Q

Hypothèses étiologiques de la grossesse nerveuse

A

La présence d’une condition médicale sous-jacente expliquant les signes physiques est facteur le plus récurrent
Des enjeux psychologiques et sociaux exacerbent le risque de développer une conviction pathologique d’être enceinte
Comorbidité avec des troubles psychotiques fréquents mais pas systématique. La médication pourrait être une cause.
Plusieurs cas répertoriés sans antécédents psychiatriques
Plusieurs cas rapportent un deuil en lien avec les fonctions reproductives (ex: hystérectomie)

37
Q

Découverte de l’absence de foetus

A

Dans le contexte où la femme a accès à des soins médicaux
- L’échographie met fin à la croyance d’être enceinte
- Un suivi psychologique est généralement requis
- Chez certaines femmes, la conviction persiste
Dans un contexte d’accès limités à des soins médicaux
- Peut survenir à l’accouchement
- Contexte associé à une prévalence accrue de grossesses nerveuses : importance culturelle accordée à la fertilité; prévalence d’infertilité

38
Q

Prévalence

A

Prévalence variable en fonction de facteurs culturels en socio-économiques
En occident, incidence : nombre de grossesses (menées à terme)
- 1 : 250 en 1940
- 1 à 6 : 22 000 dans les années 2000
Prévalence accrue
- Dans les pays d’Afrique subsaharienne
- En occident, chez les immigrantes afro-américaines
- En occident, chez les femmes suivies en fertilité

39
Q

Conclusion sur la pseudocyesis

A

En présence d’une condition pouvant entraîner les symptômes apparents d’une grossesse, les femmes ayant des enjeux psychologiques en lien avec la fertilité peuvent développer une conviction quasis-immuable d’être enceinte
- Peut mener à la somatisation d’un état de grossesse allant jusqu’aux sensation de travail autour de la date prévue d’accouchement
les cas de pseudocyesis illustrent
- L’importance que tien le statut parental dans la construction psychique d’une personne en désir de parentalité
- L’aspect spectaculaire que peuvent prendre les symptômes somatiques pour répondre à des enjeux psychiques