Cours 4 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que les modèles des événements de vie majeurs?

A

Des modèles qui mettent l’accent sur le rôle que jouent les événements de vie majeurs dans le développement et le maintien des symptômes de stress. Tout changement de vie positif ou négatif est associé à du stress à du stress à cause de l’adaptation intense qu’ils demandent à l’individu.

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2
Q

Quelle est une des premières et des plus importantes échelles sur les événements de vie?

A

L’Échelle d’événements récents (SRRS) de Holmes et Rahe en 1967 qui est très connue et utilisée par sa facilité d’application.

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3
Q

Sur quelle hypothèse est basée l’Échelle d’événements récents?

A

Le stress résulte d’une accumulation de changements majeurs (désirables ou indésirables) dans la vie d’un individu, nécessitant une forte adaptation.

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4
Q

Comment a été bâtie l’Échelle d’événements récents?

A

La première étape a été de compter le nombre d’événements subis par un individu pour calculer le score événementiel total. La deuxième étape est de d’établir un poids standard pour chaque item considérant que tous les événements ne sont pas équivalents, les événements étant classés par ordre décroissant de 100 à 0 avec des unités de changement de vie. La troisième étape a été de déterminer les 2 extrémités de l’échelle avec leur valeur (décès d’un conjoint et infraction mineure à la loi) et ensuite le milieu (mariage) pour placer les autres éléments.

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5
Q

Qu’est-ce qui constitue les items de l’Échelle d’événements récents et de quels aspects ils tiennent compte?

A

Ce sont les 43 événements de vie les plus fréquemment mentionnés par les participants dans la famille, le mariage, la résidence, le travail… Les items tiennent compte de l’aspect quantitatif, soit le nombre d’événements, et qualitatif, soit l’importance de l’événement.

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6
Q

Quelle est la clé de correction de l’Échelle d’événements de vie?

A

Il faut additionner la valeur correspondant aux événements qui ont eu lieu dans votre vie au cours des 12 derniers mois. Moins de 149= peu de susceptibilité aux problèmes mentaux et de santé De 150-200= faible susceptibilité De 200-299= Moyenne susceptibilité Plus de 300= Grande susceptibilité

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7
Q

Quel est le lien entre l’Échelle d’événements de vie et la santé et le lien trouvé par Rahe entre eux dans une étude?

A

Plus on vit d’événements, plus on est susceptible d’être malade. Dans une étude avec 2500 marins pendant 6 mois, Rahe a trouvé une corrélation entre eux de 0,0118, ce qui est très faible.

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8
Q

Quelles sont les différences entre les tracas de la vie quotidienne et les événements de vie?

A

Les tracas sont toujours négatifs, ont tendance à se répéter quotidiennement, demandent une adaptation moyenne mais constante et sont un meilleur prédicteurs des troubles de santé psychosomatiques.
Les événements de vie peuvent être positifs ou négatifs, sont relativement rares, demandent une adaptation intense mais rare et ont une relation faible avec l’apparition de troubles de santé

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9
Q

Quelles sont les 7 critiques envers le modèle des événements de vie?

A

Ne prend pas en compte la signification que l’individu attache aux événements, soit les différences individuelles dans la façon de réagir aux événements
Un événement positif ou négatif est traité de la même façon alors qu’on sait qu’un événement désagréable est plus nuisible pour la santé
Ce sont des événements assez rares, surtout sur 1 an
La valeur des items change avec le temps (épouse qui commence ou arrête de travailler)
Différences culturelles et socio-économiques
Formulation des items souvent vague et ambiguë (changement dans les conditions de vie ou dans la santé d’un membre de la famille)
Relation faible entre la gravité des événements de vie majeurs et l’apparition de problèmes de santé

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10
Q

Quelle est la conclusion faite sur l’Échelle des événements de vie?

A

Même si elle est encore utilisée comme mesure de stress par des gens mal informés, le stress ne peut pas être défini simplement en terme de stimulation exercée par l’environnement, car la relation s’établissant entre agent stressant et individu dépend des caractéristiques de chaque personne (ignore les différences individuelles et les interactions actives entre un individu et ses environnements).

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11
Q

Quel modèle Lazarus et Folkman élaborent-ils devant les limites du modèle de Holmes et Rahe et qu’est-ce qu’il prend en compte?

A

Ils élaborent le modèle transactionnel, une approche conceptuelle du stress qui prône une perspective dynamique de l’interaction entre la personne et son environnement. Il prend en compte l’interaction entre l’individu et son environnement, les variables contextuelles (environnement), les caractéristiques de la personne (personnalité) et l’évaluation que fait l’individu de la situation

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12
Q

Qu’est-ce qu’implique une interaction personne-environnement comme séquence?

A

La perception et l’interprétation de la situation, puis la sélection d’une riposte et enfin l’évaluation de l’efficacité de cette riposte

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13
Q

Comment est considéré l’individu dans un modèle interactionnel?

A

Il est considéré comme un acteur qui peut moduler l’impact des stresseurs par des stratégies cognitives, émotionnelles et comportementales.

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14
Q

Qui a dit cette définition et à quoi réfère-t-elle?
Un état déplaisant qui survient lorsqu’un individu perçoit les demandes d’un événement comme éprouvante et excédant ses habiletés à satisfaire ou à modifier ces demandes. Un état dynamique résultant d’un déséquilibre entre les les demandes de l’environnement et les capacités de l’individu tel qu’il les perçoit.

A

Lazarus et Folkman ont donné cette définition du stress comme conception psychologique pour leur modèle transactionnel

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15
Q

Qui a dit cette définition et à quoi réfère-t-elle?
Le stress est le résultat de transactions entre la personne et son environnement, qui conduisent l’individu à percevoir une discordance, réelle ou imaginée, entre les demandes d’une situation et les ressources de ses propres systèmes biologiques, psychologiques et social.

A

C’est la définition de Sarafino qui suit celle de Folkman et Lazarus pour le modèle bio-psycho-social qui se veut une approche globale du stress, utilisé entre autres dans le nouveau domaine de la psychologie de la santé.

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16
Q

Qui a dit cette définition et à quoi réfère-t-elle?
Ce sont des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux (et leurs interactions) qui sont à l’origine des différentes pathologies physiques et mentales.

A

C’est la définition d’Engel pour le modèle bio-psycho-social de la santé.

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17
Q

Qu’est-ce que prend en compte le modèle bio-psycho-social de la santé et en quoi cela constitue une limite?

A

Il prend en compte les interrelations entre les aspects biologiques, psychologique et sociaux de la maladie (ici le stress) ainsi que les interactions dynamiques et constantes entre ces systèmes. Le problème est que cela comprend beaucoup trop d’aspects et les interactions sont trop complexes pour former un seul modèle.

18
Q

Quelle est la limite du modèle transactionnel de Lazarus et Folkman que le modèle bio-psycho-social à chercher à régler?

A

Il valorise le rôle des processus transactionnels et minimise celui des autres déterminants de la santé.

19
Q

Quels sont les deux processus importants dans l’interaction entre l’individu et son environnement dans la conception psychologique du stress?

A

L’évaluation cognitive et le coping

20
Q

Quelle est la différence entre l’évaluation du danger des animaux et l’évaluation cognitive des humains?

A

Tous les êtres vivants ont la capacité de déceler dans l’environnement les éléments pouvant porter atteinte à leur survie ou à l’intégrité de leur organisme. Toutefois, la complexité neurologique de l’être humain lui confère un mécanisme d’évaluation du danger très sophistiqué qu’il est le seul à en être doté et qui met l’importance sur la signification de la réalité et non la réalité elle-même.

21
Q

Comment sait-on que l’évaluation cognitive existe et est importante?

A

Parce qu’il existe des différences individuelles dans la vulnérabilité et dans la sensibilité au stress, ce qui signifie qu’il y a des différences au niveau de la perception cognitive de la situation et par conséquent que les processus cognitifs impliqués sont importants.
Parce qu’il est important et même nécessaire d’identifier les situations néfastes par rapport aux situations bénignes de façon à pouvoir survivre, la perception du danger ayant un rôle très important dans la gestion du risque auquel s’expose l’organisme et l’adaptation du comportement.

22
Q

Qui a dit cette définition et quoi représente-t-elle?
Un processus de catégorisation d’une situation en fonction de sa signification pour le bien-être de l’individu (classification selon le bien-être).

A

C’est la définition de Lazarus et Folkman pour l’évaluation cognitive

23
Q

Quelle est la fonction du processus d’évaluation?

A

Une fonction adaptative qui consiste à trouver un équilibre entre 2 types d’influences: celles des réalités de l’environnement (demandes, contraintes, ressources) et celles des intérêts de la personne dans la situation.

24
Q

Quelles sont les deux questions qu’un individu se pose inconsciemment et automatiquement face à un agent stressant pour en faire l’analyse?

A

Cet agent stressant représente quelle menace au juste?

Quels sont les moyens dont je dispose pour faire face à cet agent stressant?

25
Q

Qu’est-ce que l’évaluation primaire et qu’est-ce qui l’influence?

A

C’est l’évaluation de la situation par rapport à nous et qui s’intéresse à l’agent stressant. Elle évalue le risque, l’enjeu que ça représente pour nous et permet d’établir la signification de la situation en fonction de notre propre bien-être. Les antécédents de la personne vont influencer son évaluation de la situation.

26
Q

Quelles sont les deux formes d’évaluation primaire où peu ou aucun stress n’est ressenti?

A

L’évaluation de non-pertinence: quand la situation n’a aucune implication pour le bien-être de l’individu, rien ne peut être gagné ou perdu dans la transaction
L’évaluation bénigne positive: La transaction avec l’agent stressant est perçu comme étant positive en préservant ou augmentant le bien-être de l’individu, l’individu vivant des émotions positives (joie, amour, bonheur).

27
Q

Quelles sont les trois sous-catégories de l’évaluation de stress se trouvant dans l’évaluation primaire?

A

Dommage et perte (nocivité d’une situation existante): Concerne une transaction existante, présente, actuelle qui est nocive (maladie, blessure, mort d’un être cher) et se caractérise par des émotions comme la tristesse, la colère, la déception, la culpabilité et le dégoût.
Menace (nocivité d’une situation anticipée: Concerne une évaluation de dommage accompagnée d’une évaluation de menace, car le dommage peut théoriquement avoir lieu dans le futur et se caractérise par des émotions comme la peur, la colère, l’anxiété et l’inquiétude
Défi (mobilisation en vue d’un gain): Concerne une mobilisation d’activités de coping, mais en vue d’un gaine et se caractérise par des émotions positives et intenses comme l’ardeur, l’empressement, l’excitation, la confiance, l’espoir et l’impatience.

28
Q

Qu’est-ce que l’évaluation secondaire et qu’est-ce qui l’influence?

A

C’est l’évaluation qui concerne les situations de stress où on évalue la capacité de la personne à faire face à la situation et est davantage une observation de soi que de l’environnement. Elle est très subjective et dépend de la personnalité et du vécu individuel.

29
Q

Quand est-ce que se produit une évaluation secondaire?

A

Elle se produit seulement à la suite d’une évaluation primaire de stress, ce n’est donc pas un processus de deuxième ordre.

30
Q

Qu’est-ce que l’évaluation secondaire détermine?

A

Elle détermine comment nous allons réagir à une situation en se demandant ce que l’on peut faire en face de telles situations pour s’adapter en un processus complexe d’évaluation qui est plus qu’un exercice intellectuel.

31
Q

Quelles sont les 4 parties de l’évaluation secondaire?

A

Quelles options sont possibles (actions, choix de stratégies) pour réagir à la situation concernant la configuration propre de la situation
Avec quelle efficacité ou quel résultat ces options possibles vont donner, i.e. leur probabilité d’arriver au résultat escompté.
Avec quelle compétence l’individu est capable de faire le comportement requis pour arriver au résultat i.e. la probabilité que l’individu les mettent en oeuvre efficacement.
Quelles seront les conséquences d’utiliser telle stratégie par rapport aux autres demandes internes ou externes qui peuvent se produire simultanément i.e. si les stratégies peuvent nuire à autre chose (quantité de ressources limitées à long terme) et si on utilise une ou plusieurs stratégies.

32
Q

Quelles sont les ressources que l’individu évalue durant l’évaluation secondaire?

A

Ressources sociales, physiques, psychologiques et matérielles.

33
Q

Qu’est-ce que la réévaluation et qu’est-ce qui l’influence?

A

Les évaluations primaire et secondaire sont modifiées, on change l’évaluation initiale, et c’est influencé par l’apport de nouvelles données en provenance de l’environnement ou de la personne elle-même.

34
Q

Qu’est-ce qui se passe au niveau des évaluations si le stresseur est menaçant et la personne est incapable d’y faire face?

A

Avec les évaluations primaire et secondaire, une réaction de stress importante et très marquée est provoquée
Avec la réévaluation, la personne va sentir le danger encore plus menaçant qu’avant, ce qui rend la personne encore plus stressée jusqu’à atteindre un niveau très élevé. C’est une spirale dangereuse où la réévaluation de la situation paraît pire lorsque c’est très stressant.

35
Q

Qu’est-ce que doit faire ensuite un individu lorsqu’une transaction est évaluée comme stressante?

A

Il doit faire quelque avec cette situation en tenant compte de la façon dont il évalue cette situation, c’est-à-dire le coping.

36
Q

À quoi fait référence le coping?

A

C’est tout ce qu’un individu met en oeuvre de façon consciente ou inconsciente par automatisme pour faire face à une situation stressante peu importe le résultat (si c’est efficace ou non).

37
Q

Quelle est la distinction générale entre les mécanismes de défense et le coping?

A

Le mécanisme de défense fait référence à une approche psychanalytique et aux défenses inconscientes du moi face aux conflits intrapsychique.
Le coping renvoie à une approche cognitivo-comportementale et aux réponses conscientes cognitives, comportementales et émotionnelles utilisées face à un danger externe.

38
Q

Quels sont 7 distinctions entre coping et mécanisme de défense?

A

Le coping est flexible, associé au bien-être et la santé mentale, conscient, volontaire, différencié, orienté vers la réalité et maîtrise, réduit ou supporte les perturbations induites par le stress.
Le mécanisme de défense est rigide, associé à la pathologie, inconscient, involontaire, indifférencié, déforme la réalité et maintient l’angoisse à un niveau tolérable pour fonctionner.

39
Q

Qui a dit cette définition et qu’est-ce qu’elle représente?
L’ensemble des efforts cognitifs et comportementaux (constamment changeants) que déploie l’individu et destinés à maîtriser, réduire ou tolérer les exigences internes ou externes qui menacent ou dépassent les ressources d’un individu.

A

C’est la définition de Lazarus et Folkman pour le coping.

40
Q

Quelles sont les deux manières principales de faire du coping?

A

Modifier ou maîtriser la situation qui provoque le stress (réponse directe)
Réguler la réponse émotionnelle (ou la détresse émotionnelle) provoquée par la situation (réduire la perception du stress quand on peut pas agir)

41
Q

Quelles sont les 2 autres façons parfois ajoutées par des auteurs pour le coping?

A

La recherche de soutien social qui comprend le soutien informationnel et le soutien émotionnel
Le coping orienté vers l’évitement qui comprend des réponses qui ont pour but de distraire le sujet de la situation stressante.