COURS 3 : SYSTÈME IMMUNITAIRE Flashcards

1
Q

Décrire les composantes des barrières mécaniques, chimiques et microbiologiques et expliquer par des exemples comment le bris de ces barrières peut favoriser une infection

A

BARRIÈRE MÉCANIQUE
-Épithélium (jonctions serrées) (un bris de la barrière cutanée rendra la peau vulnérable à une infection (cellulite))
-Péristaltisme
-Larmes et cils
-Mouvement ciliaire (le syndrome du cil immobile ou la fibrose kystique empêchent l’évacuation du mucus des sinus et des bronches. Ceci rend le risque d’infection respiratoire élevé)

BARRIÈRE CHIMIQUE
-acides gras
-enzymes digestives, salivaires et de larmoiement
-surfactant
-défensines et cathélicidine
-pH acide (un tx d’IPP qui rend plus basique l’estomac favorise les infections au C.difficile et à la salmonella sp) (un estomac plus basique favorise l’installation de micro-organisme dans le GTI)

BARRIÈRE MICROBIOLOGIQUE (microbiote, flore)
-la prise d’antibiotique perturbe la flore normale intestinale ce qui pourrait permettre au C.difficile de proliférer et causer une colite
-la prise d’antibiotique perturbe aussi la flore vaginale et favorise les infections fungiques (vaginite à candida)

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2
Q

Un pathogène qui franchit les barrières se fait ensuite attaquer par..

A

Le système du complément :

Ensemble de plus de 30 protéines inter-reliées
-produites par le foie
-présentes dans le sang (et d’autres liquides du corps humain) sous forme inactive)
-s’active en présence de pathogène

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3
Q

Comprendre le rôle du complément dans le système immunitaire inné

A

Lorsqu’un pathogène fait intrusion en ayant passé toutes les barrières protectrices, le SII se mettra en branle. Cette catégorie immunitaire n’acquiert aucune mémoire, c’est-à-dire que peu importe combien de fois le pathogène viendra perturber le corps, elle réagira de la même façon. Elle comprend des protéines et des cellules spécialisées qui peuvent reconnaître des pathogènes et les combattre. La première entité du SII qui viendra attaquer les pathogènes se nomme le complément.

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4
Q

Expliquer les 3 conséquences de l’activation de la cascade du complément

A

Le complément se fixe à la surface du pathogène
1. La cascade du complément s’active et génère des fragments qui agissent comme cytokines
Production de cytokines pro-inflammatoire : le complément produit des protéines C3a et C5a qui déclencheront l’inflammation. Il est important de savoir que le macrophage fait la même action aussi, ce sont des mécanismes redondants.

Rôles
-augmentation de la perméabilité des vaisseaux sanguins (pour permettre la diapédèse éventuelle)
-envoie des messages aux cellules environnantes pour les avertir
-permet la création de molécules d’adhésion dans l’endothélium pour permettre la diapédèse

  1. Formation du complexe d’attaque membranaire (MAC) : le complément produit des protéines C5, C5b, C7, C8, C9 qui iront se loger à la surface du pathogène et rompront sa membrane, entraînant sa lyse par turgescence cellulaire
  2. Opsonisation : le complément produit la protéine C3b qui ira se loger sur la surface du pathogène, favorisant sa phagocytose par les macrophages
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5
Q

Définir cytokines

A

Moyen de communication entre les différentes cellules du corps humains

Exemples de familles de cytokines : interleukines, interferon, tumor necrosis factor

Exemples de messages : prolifération, différentiation, activation, vasodilatation, synthèse de molécules, fièvres

AUTOCRINE, PARACRINE, ENDOCRINE

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6
Q

Décrire les macrophages et expliquer leurs rôles et leur fonctionnement

A

Origine : provient de la lignée myéloïde et du monocyte qui, lors de la diapédèse, se différencie en macrophage

Rôle et fonctionnement
-reconnaissance, ingestion et destruction de pathogènes : les récepteurs des macrophages reconnaissent des patterns généraux de pathogènes. Leur détection est non-spécifique, le macrophage ne peut reconnaître précisément de quel pathogène il s’agit. Il reconnaît par exemple du LPS pour les Gram- ou du LTA pour les Gram+. Il sait seulement qu’il doit attaquer une entité qui n’est pas soi, mais ne fait pas la différence entre 2 microbes similaires. Ils reconnaissent aussi des dépôts de compléments à la surface d’une autre cellule. Une fois reconnu, le pathogène est ingéré par phagocytose et enclavé dans un phagolysosome où des enzymes puissantes le neutralisent et le dégraent en peptides.

-délenchement d’une réaction inflammatoire : le macrophage exerce la même action que le complément. Il envoie des cytokines qui rendent l’endothélium perméable et permet la création de molécules d’adhésion dans l’endothélium. Il libérera aussi des chimiokines qui attireront les neutrophiles à l’endroit d’infection par chimiotactisme

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7
Q

Définir cytokines

A

-les chimiokines sont une sorte de cytokines responsables de chimiotactisme
-ils servent à diriger les différentes cellules du système immunitaire à travers le corps humain

Exemple
Lors d’une réaction inflammatoire, les macrophages vont sécréter une sorte particulière de chimiokine (CXCL8). Cette chimiokine sert à attirer les neutrophiles puisque ceux-ci expriment récepteur pour CXCL8 à leur surface. Les neutrophiles vont donc tout simplement suivre le gradient de concentration de CXCL8 dont la concentration est maximale au site de l’inflammation. Les neutrophiles seront donc attirés vers le site de la réaction inflammatoire

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8
Q

Décrire les neutrophiles et expliquer leurs rôles et leur fonctionnement

A

Origine : proviennent de la lignée lymphoïde

Rôle et fonctionnement
-arrivent en grand nombre au site d’infection par chimiotactisme des macrophages
-reconnaissance, ingestion et destruction du pathogène, comme les macrophages
-lâchent des enzymes destructrices pour détruire le pathogène sans le phagocyter
-meurent rapidement et forment du pus
-ce sont des petits soldats puissant qui meurent au combat

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9
Q

Quels sont les 3 types de granulocytes?

A

-neutrophile
-éosinophile
-basophile

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10
Q

Décrire les NK et expliquer leurs rôles et leur fonctionnement

A

Origine : proviennent de la lignée lymphoïde

Rôle et fonctionnement
Les cellules NK patrouillent les tissus à la recherche de cellules problématiques. Lorsqu’une cellule est infectée, elle admet un CMH I qui est altéré. Ceci alerte la cellule NK qui libère des molécules cytotoxiques qui entraînent l’apoptose de la cellule problématique

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11
Q

Définir et distinguer cytokines et chimiokines

A

Les cytokines sont des molécules qui permettent la communication entre les différentes cellules du corps humain.

Les chimiokines sont des sortes de cytokines qui servent à diriger les différentes cellules du système immunitaire à travers le corps humain. Les cellules se déplacent en fonction du gradient de concentration

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12
Q

Décrire les manifestations cliniques locales et systémiques du réaction inflammatoire

A

LOCALE
-chaleur
-rougeur (érythème)
-oedème (enflure)
-douleur

SYSTÉMIQUE (effet endocrine des cytokines)
-fièvre
-baisse d’apétit
-douleurs musculaires (myalgies)
-augmentation du nombre de neutrophiles dans le sang (neutrophilie); le plus souvent

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13
Q

Décrire et expliquer les mécanismes d’actions des immunoglobulines : neutralisation, opsonisation et activation du complément

A

SYSTÈME IMMUNITAIRE ADAPTATIF
Les anticorps (immunoglobulines) sont les molécules effectrices de l’immunité humorale. Ce sont eux qui s’attaquent aux pathogènes
Comme pour les récepteurs des lymphocytes T, les anticorps reconnaissent des antigènes très spécifiques

Neutralisation
Les anticorps s’alignent avec les protéines membranaires de la bactérie, ce qui la rend encerclée et incapable “d’attaquer” le corps humain. Par exemple, un virus attaqué par des anticorps serait incapable d’infecter une cellule de l’hôte

Opsonisation
La fixation d’anticorps sur la surface des pathogènes favorise leur phagocytose par les macrophages. Ainsi, les anticorps favorisent l’élimination des pathogènes

Activation du complément
Le complément reconnaît les anticorps fixés à un pathogène ce qui entraîne l’activation de la cascade
Des molécules de complément se fixe ensuite à la surface du pathogène ce qui entraîne :
1. Production de cytokines pro-inflammatoires
2. Favorise phagocytose du pathogène (opsonisation)
3. Formation du complexe d’attaque membranaire

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14
Q

Décrire l’origine des lymphocytes B et expliquer leur rôle dans la réponse immunitaire adaptative

A

Origine : Proviennent de la lignée lymphoïde

Rôles
-les lymphocytes B forment l’entité qui s’occupe de l’immunité humorale
-ce sont eux qui produisent les anticorps
-lorsqu’un débris de pathogène traverse un ganglion lymphatique et qu’un lymphocyte B en reconnaît son antigène, un enchaînement d’action se produit :

-reconnaissance de l’antigène (peut être polyclonale)
-le lymphocyte B ingère le débris de pathogène et le présente sur un CMH II
-si le CMH II est reconnu par un T CD4 préalablement activé (par une cellule dendritique avec la co-stimulation ceci permet d’éviter qu’un lymphocyte B défectueux s’Active avec un antigène du soi
-une fois activé, le lymphocyte B se clone et produit plusieurs anticorps supplémentaires

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15
Q

Quels sont les 5 isotypes d’immunoglobulines?

A

IgA, IgD, IgE, IgG, IgM

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16
Q

Décrire les IgA

A

-proviennent de la communication isotypique
-se retrouvent dans les muqueuses en neutralisant l’agent infectieux avant qu’il nous infecte, ils sont sécrétés dans les larmes, la salive, etc
-il y en a dans le lait maternel
-pas très puissant, une déficience en IgA n’est pas catastrophique

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17
Q

Décrire les IgD

A

L’IgD est exprimée à la surface des lymphocytes B naïfs (n’ayant pas encore rencontré leur antigène)

Aucun rôle de l’IgD dans la défense contre les pathogènes

Les lymphocytes B naïfs expriment aussi des IgM

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18
Q

Décrire les IgE

A

-proviennent de la commutation isotypique
-se retrouvent en faible qté dans le sang
-la majorité se retrouvent fixé à la surface des mastocytes (tissus) et basophiles (sang)
-ils jouent un rôle important dans la défense contre les parasites de type helminthe et dans les réactions allergiques
-incapable de neutralisation, d’opsonisation ou d’activer le complément

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19
Q

Décrire les IgG

A

-sont produits plus tardivement que les IgM lors d’une première rencontre avec le pathogène
-c’est la sorte d’immunoglobuline la plus utile pour nous défendre contre les infections et la plus abondante dans la circulation sanguine
-alors que la production d’IgM ne dure que quelques semaines après une infection, celle d’IgG perdure pendant plusieurs années et parfois toute une vie
-ce sont les seuls anticorps que la mère transmet au foetus

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20
Q

Décrire les IgM

A

-les ont tendance à former des pentamères
-on les retrouve principalement dans la circulation sanguine
-surtout utile dans l’activation du complément
-exprimée à la surface des lymphocytes B naïfs (n’ayant pas encore rencontré leur antigène)
-c’est la première immunoglobuline produite par les lymphocytes B après leur activation (après avoir reconnu leur antigène ET reçu un 2ième signal)

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21
Q

Le lymphocyte T permet l’activation de quoi?

A

Du lymphocyte B et celui-ci prolifère (prolifération clonale) et sécrète des anticorps de type IgM

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22
Q

L’intéraction continue entre le lymphocyte T et le lymphocyte B dans le ganglion mène à quoi?

A

Au phénomène de la commutation isotypique qui permet de produire le plus souvent des igG mais aussi des IgA ou des IgE selon la sorte de cytokines produites par le lymphocyte T en fonction du pathogène à combattre

23
Q

Expliquer le concept de “mémoire immunologique” et discuter de son importance dans la vaccination

A

La mémoire immunologique est une caractéristique du système immunitaire adaptatif. Lorsqu’on se fait infecter par un pathogène, un certain nombre de lymphocyte T et B restent présent dans les ganglions lymphatiques. Ils ne sont pas naïfs, donc ils n’auront pas besoin de se faire activer préalablement par une cellule dendritique de co-activation pour le lymphocyte T.

Les lymphocytes B activés se nomment des plasmocytes et sécrètent continuellement des IgG pour prévenir les infections à nouveau

Lorsqu’ils détectent l’antigène, ils attaque tout de suite, résultant en une immunisation rapide et efficace

C’est le principe de la vaccination. En ayant offert l’antigène (inoffensif), on crée des lymphocytes mémoires qui préviendront une vraie infection subséquente

24
Q

Qu’est-ce que la vaccination?

A

La vaccination permet de se servir de la mémoire immunologique humorale pour prévenir des infections potentiellement graves

Le principe est de nous exposer à l’agent infectieux, qu’on aura d’abord rendu non pathogène, afin de stimuler une réponse immunologique protectrice

(Agent microbien rendu inoffensif > adjuvant parfois nécessaire pour activer le système immunitaire inné > induction d’une réponse immunitaire adaptative avec production d’anticorps de type IgG contre l’agent infectieux > ces anticorps de type IgG agiront en neutralisant l’agent infectieux avant que celui-ci puisse causer une infection)

25
Q

Qu’est-ce qu’un vaccin vivant atténué?

A

Le microbe prolifère dans l’organisme, mais est incapable de causer une infection (sauf en cas d’immunodéficience T importante). Vaccin protéique = pas besoin d’adjuvant

Contre-indication : femmes enceintes, patients immunosupprimés

Exemples : vaccin contre RRO, varicelle, rotavirus

26
Q

Qu’est-ce qu’un vaccin inactivé?

A

Le microbe NE PEUT PAS proliférer dans l’organisme et ne peut jamais causer d’infection (même en présence de déficit immunitaire). Vaccin protéique = besoin adjuvant

Exemples : vaccin contre hépatite A et poliomyélite

27
Q

Qu’est-ce qu’un vaccin en sous-unités?

A

Le vaccin est constitué de morceaux du microbe ou de ses toxines

Exemples : vaccin contre l’hépatite B, l’influenza (grippe), coqueluche, diphtérie/tétanos (toxines inactivées)

28
Q

Qu’est-ce que le vaccin à ARN messager?

A

Variante des vaccins en sous-unités

  1. L’ARN envoie un signal de danger (Effet adjuvant) perçue par la cellule de l’hôte
  2. L’ARN est transcrit par la cellule de l’hôte en une protéine (sous-unité) de l’agent infectieux
  3. Une réponse immunitaire adaptative se produit contre la protéine de l’agent infectieux

–> Permet création et production plus rapide et à plus grande échelle qu’un vaccin protéique

29
Q

Qu’est-ce que les vaccins vecteurs?

A

Variante des vaccins en sous-unités

  1. Virus (ex : adénovirus) contre lequel la plupart des humains ne sont pas immunisés. A un effet adjuvant en stimulant le système immunitaire inné
  2. On rend le virus incapable de se répliquer dans l’humain (il ne peut donc pas causer d’infection)
  3. On modifie le virus pour qu’il transporte la séquence d’ADN codant pour la protéine du virus contre lequel on veut créer une immunité (ex : protéine spike du SARS-CoV-2)
  4. L’ADN est transcrit en ARN messager puis en protéine par la cellule de l’hôte
  5. Une réponse immunitaire protectrice se développe contre la protéine

Exemple : Astra Zeneca et J&J

30
Q

Qu’est-ce qu’un vaccin en sous-unités? (Polysaccharide)

A

Certaines bactéries sont recouvertes d’une capsule faite de polysaccharides (sucres) et non de protéines

Exemples : vaccin polysaccharide contre pneumocoque et salmonella typhii

PARTICULARITÉS
Un polysaccharide ne peut pas être présenté par le lymphocyte B sur un CMH2 car ce n’est pas une protéine
-donc, le lymphocyte T ne peut pas aider le lymphocyte B à s’activer et à produire des IgG
-les polysaccharides sont donc des antigènes T-indépendants

Les polysaccharides procurent eux-mêmes un 2ième signal au lymphocyte B menant à son activation
-cependant, les enfants de moins de 2 ans ont des lymphocytes B immatures qui ne permettent pas ce phénomène

31
Q

Qu’est-ce qu’un vaccin conjugué?

A

VACCIN PROTÉIQUE-POLYSACCHARIDIQUE
On conjugue un fragment microbien protéique (ex: diphtérie) à un fragment microbien polysaccharide pour stimuler une réponse immunitaire T-dépendante contre un polysaccharide

Exemples : vaccin conjugué contre pneumococque, méningocoque et haemophilus influenzae

A. Le lymphocyte B reconnaît la partie polysacchardie
B. Le lymphocyte B ingère le complexe protéine-polysaccharide
C. Le lymphocyte B présente la protéine à un lymphocyte TFH, préalablement activé contre cette protéine par une cellule dendritique. Le CD4 aide le lymphocyte B à produire des anticorps contre la partie polysaccharide

32
Q

Nommez les bénéfices de la vaccination

A

-a permis d’éradiquer complètement la variole (absence de réservoir animal)

-a permis de réduire dramatiquement (par plus de 90%) la prévalence des infections contre lesquelles on vaccine

-un phénomène d’immunité de groupe survient lorsqu’un pourcentage élevé de la population est immunisé contre un pathogène limitant ainsi sa circulation. Ce type d’immunité bénéfice aux non-immuns

33
Q

Nommez les limites de la vaccination

A

-il peut s’avérer très complexe de développer un vaccin efficace contre certains agents infectieux (ex. VIH)

-plus d’une dose de vaccin et des rappels sont souvent nécessaires pour induire et maintenir une immunité

-un vaccin vivant atténué peut causer une infection chez un hôte immunosupprimé ou très rarement chez un hôte sain (ex : vaccin atténué de la polio)

34
Q

Quels sont les grands types de pathologies qui découlent d’un dysfonctionnement du système immunitaire?

A

Allergies : Se produit par des facteurs génétiques ou environnementaux, où des IgE reconnaissent des protéines comme étant des pathogènes. Puisque les IgE sont des immunoglobulines qui se retrouvent sur des qui sont partout dans les corps à la surface de tous les mastocytes (présents dans tous les tissus). Il y a un relargage rapide de multiples médiateurs.

-prurit, flushing, urticaire, angiodème
-étourdissement, syncope, hypotension, choc distributif
-dyspnée, bronchospasme, désaturation
-vomissements, douleurs abdominales, diarrhée

Substances étrangères à l’hôte > réaction immunitaire normale : tolérance - facteurs génétiques et facteurs env. > perte de la tolérance = Réaction immunitaire inappropriée : réaction d’hypersensibilité néfaste pour l’hôte

35
Q

Qu’est-ce que des allergies?

A

Allergies : Se produit par des facteurs génétiques ou environnementaux, où des IgE reconnaissent des protéines comme étant des pathogènes. Puisque les IgE sont des immunoglobulines qui se retrouvent sur des qui sont partout dans les corps, les sx sont pancorporels

36
Q

Qu’est-ce que des maladies auto-immunes?

A

Se produit par des facteurs génétiques ou environnementaux, où le système immunitaire prend des protéines du soi comme dangereuses

Lupus érythémateux disséminé : attaque contre notre ADN, détruisant les cellules
Thyroïdite d’Hashimoto : attaque contre la glande thyroïde qui disparaîtra
Polyarthrite rhumatoïde : attaque contre les articulations

37
Q

Quel est le lien entre la sclérose en plaques et l’infection par le virus Epstein-Barr (mononucléose)?

A

EBV + Facteurs génétiques (ex : HLA-DR15 : gène codant pour CMH2) –> sclérose en plaques

-jusqu’à 95% des adultes sont infectés par l’EBV au cours de leur vie
-presque tous les cas de sclérose en plaques se développent après qu’une personne ait été infectée par l’EBV
-une infection par l’EBV augmente le risque de développer une sclérose en plaque par un facteur de 2
-être porteur de 2 allèles HLA-DR15 augmente le risque par un facteur de 3

38
Q

Qu’est-ce que l’immunodéficience?

A

PRIMAIRE
-résulte d’un problème intrinsèque au système immunitaire le plus souvent secondaire à une anomalie génétique

SECONDAIRE OU ACQUIS
-résulte d’un élément extérieur qui vient perturber le fonctionnement du système immunitaire qui est intrinsèquement normale (VIH qui mène au SIDA) (médicament immunosuppresseur)

Les déficits immunitaires augmentent le risque
Infections
-germes opportunistes
-récurrentes ou sévères à germes communs
-auto-immunité
-cancer

39
Q

Décrire l’origine des cellules dendritiques et expliquer leur rôle

A

Origine
Les cellules dendritiques proviennent de la lignée lymphoïde et myéloïde

Rôle
Les cellules dendritiques sillonnent les tissus du corps humains à la recherche d’éventuels pathogènes, de virus, d’une toxine ou d’une cellule infectée/endommagée.

Lorsqu’ils en trouvent un, ils l’ingèrent comme le ferait un macrophage.

Par contre, alors que le but premier du macrophage est de détruire le pathogène et de déclencher une réaction inflammatoire, la cellule dendritique le décompose et l’expose sur un CMH qui servira à déclencher la réaction des lymphocytes T lorsque la cellule dendritique ira le présenter dans un ganglion lymphatique

40
Q

Expliquer les étapes d’une cellule dendritique qui reconnaît, ingère et dégrade un pathogène

A

-dégradation du pathogène en fragments (peptides) dans le phagolysosome

-la cellule dendritique produit des complexes majeurs d’histocompatibilité de classe II qui se lieront avec des fragments protéiques du pathogène ingéré (fusion des vésicules contenant les peptides du pathogènes avec celles contenant les CMH II)

-transport du complexe CMH de classe II + peptide provenant du pathogène vers la surface de la cellule

-le fragment protéique (peptide) du pathogène présenté sur un CMH s’appelle un antigène

-seuls les cellules dendritiques, les macrophages et les lymphocytes B expriment des CMH de classe II et sont capables de ce phénomène

41
Q

La cellule dendritique peut se faire infecter par un virus ou ingérer une cellule infectée par un virus, expliquez

A

-la cellule dendritique peut se faire infecter par un virus ou ingérer une cellule infectée par un virus et ensuite transférer des fragments de ce virus dans son cytoplasme

-les virus présents dans le cytoplasme se feront dégrader par la cellule dendritique. Elle transportera ensuite ces fragments sur des CMH de classe 1 vers sa surface cellulaire (les peptides sont transportés à l’intérieur des vésicules contenant les CMH de classe 1 et s’y associent)

-la cellule dendritique pourra donc exprimer des fragments de virus couplés à des CMH1 à sa surface

42
Q

VRAI OU FAUX : Toutes les cellules du corps humain expriment des CMH de classe 1

A

FAUX : Toutes les cellules NUCLÉÉES du corps humain expriment des CMH de classe 1

43
Q

Comparer les CMH de classe I et II au regard des éléments suivants : cellules qui les expriment, provenance des antigènes qu’ils présentent et type de lymphocyte T qu’ils peuvent activer

A

CMH I
-cellules pouvant l’exprimer : toutes les cellules du corps

-provient d’un virus ou d’une entité qui attaque de manière intracytoplasmique. En l’occurrence, les cellules dendritiques exprimeront le CMH I si un virus les a infecté ou bien que la cellule dendritique a phagocyté une cellule contaminée par des virus

-ils activeront les lymphocytes T CD8 cytotoxique. Ceux-ci répondent un peu comme des cellules NK. S’ils retrouvent l’antigène à nouveau après leur activation, ils déclencheront la mort de la cellule qui possède l’antigène sur leur CMH1

CMH II
-cellules pouvant l’exprimer : macrophages, cellules dendritiques et lymphocytes B

-provient d’un pathogène extracellulaire qui a été ingéré et décomposé par les cellules dendritiques. Ladite cellule ramsse les antigènes résultant de la décomposition et le présente dans un CMH II. La cellule dendritique ira ensuite dans les ganglions lymphatiques pour aller déclencher un lymphocyte T

-ils activeront des lymphocytes T CD4 qui se différencieront en 4 entités

44
Q

À quel endroit est-ce que la cellule dendritique pourra rencontrer le lymphocyte T?

A

C’est dans le ganglion que la cellule dendritique pourra rencontrer le lymphocyte T spécifique à l’antigène qu’elle présente et que l’immunité adaptative entre en jeu. La cellule dendritique est appelée une cellule présentatrice d’antigène pour cette raison. C’est la cellule qui fait le lien entre l’immunité innée et adaptative

45
Q

Décrire l’origine des lymphocytes T et expliquer leur rôle dans la réponse immunitaire adaptative

A

Origine : Les lymphocytes T proviennent de la lignée lymphoïde
Rôle : il existe 2 types de lymphocyte T, soit les CD4 et les CD8

CD4 (T-helper)
Lors de leur activation par une cellule admettant un CMH II avec l’antigène spécifique, les lymphocytes se dirigeront par chimiotactisme vers le site de l’infection. S’ils trouvent à nouveau l’antigène, ils se différencieront en 4 entités
-TH1 : aide le macrophage à digérer les pathogènes
-TH2 : recrutement des éosinophiles
-TH17 : Recrutement des neutrophiles
-TFH : aide les lymphocytes B à produire des anticorps

CD8 (T cytotoxique)
Lors de leur activation par une cellule admettant un CMH I et d’un signal de co-activation, les cellules CD8 migrent vers le site d’infection. S’ils reconnaissent à nouveau l’antigène sur un CMH I, ils envoient des signaux d’apoptose. Lors de la lyse cellulaire, les virus sont évacués et neutralisés par des anticorps

46
Q

VRAI OU FAUX : Les lymphocytes T sont non spécifiques

A

FAUX
-chaque lymphocyte T est UNIQUE
-il exprime à sa surface des récepteurs (TCR) TOUS IDENTIQUES capable de reconnaître UN SEUL antigène (seul cet antigène sera capable de l’activer)
-vu le caractère très spécifique de chaque lymphocyte T, il est important de produire une multitude de lymphocytes T qui collectivement seront capable de reconnaître une multitude d’antigènes différents

47
Q

Décrire le rôle du thymus dans la suppression de certains lymphocytes T

A

Les lymphocytes T sont produits par la moelle osseuse et leur TCR sont générés de manière aléatoire.

Il est important de supprimer les lymphocytes T qui reconnaissent des antigènes du soi. C’est le rôle du thymus. Sans cette sélection négative, les lymphocytes T reconnaissant des antigènes du soi causeraient de graves problèmes d’auto-immunité

DONC le thymus est un peu comme un camp de départagement se débarrassant des lymphocytes T problématiques et gardant les lymphocytes T adapté = évite maladies auto-immunes

48
Q

Que veut-on dire par “speed dating” par les lymphocytes T dans le ganglion?

A

-les lymphocytes T sont en circulation constante dans tous les ganglions à l’affût de leur antigène spécifique présenté par une cellule dendritique

-vu la diversité d’antigènes présents sur un même pathogène, plusieurs lymphocytes T différents seront activés par un même pathogène (activation polyclonale)

-les lymphocytes T reconnaissent leur antigène spécifique seulement s’il est présenté sur un CMH

-lorsqu’il reconnaît son antigène, la cellule dendritique active le lymphocyte T pour qu’il prolifère (en se clonant)

IL N’EST PAS SUFFISANT que la cellule dendritique présente l’antigène spécifique au lymphocyte T pour que celui-ci s’active. Il faut aussi qu’elle lui envoie un 2ième signal activateur

-on se retrouve rapidement avec plusieurs clones de chaque lymphocyte T activé

-augmentation du volume du ganglion secondaire à la prolifération lymphocytaire

49
Q

Expliquer le fonctionneemnt des lymphocytes CD4

A

-les lymphocytes T CD4 ne reconnaissent que les antigènes présentés sur un CMH II qui proviennent de pathogènes ingérés

-les lymphocytes CD4 migrent vers le site de l’infection via la circulation sanguine de la même manière que les neutrophiles le faisaient (i.e : en suivant le gradient de chimiokines et en s’accrochant à l’endothélium vasculaire activé). Une fois le tissu infecté, ils recherchent à nouveau leur antigène spécifique sur une cellule présentatrice d’antigène. S’ils le reconnaissent, ils s’activent et sécrètent des cytokines propres à leur sous-type

50
Q

TH1

A

-les lymphocytes CD4 de type TH1 migrent vers le site de l’infection pour stimuler les macrophages qui expriment leur antigène spécifique sur leur CMH2. Une fois stimulés, les macrophages deviennent plus efficaces à digérer le pathogène visé. Ce mécanisme est très utile contre les bactéries, particulièrement celles intra-cellulaires comme la tuberculose

51
Q

TH2

A

Les lymphocytes CD4 de type TH2 migrent vers le site de l’infection et sécrètent des cytokines qui recrutent de nombreux granulocytes de type éosinophiles. Ce type d’inflammation vise à combattre certaines infections parasitaires à helminthes. Ce type d’inflammation est aussi caractéristiques des réactions allergiques

52
Q

TH17

A

Les lymphocytes de type TH17 migrent vers le site de l’infection et sécrètent des cytokines qui recrutent de nombreux grnaulocytes de type neutrophiles ainsi que de nouveaux macrophages. Ce mécanisme est très utile pour combattre une bactérie extra-cellulaire (ex: staphylocoque) ou certains champignons

53
Q

Expliquer le fonctionnement des lymphocytes CD8

A

Les CD8 ne reconnaissent que les antigènes présentés sur un CMH I qui proviennent de pathogènes intracytoplasmiques (virus)

Migration des lymphocytes activés au site de l’infection via la circulation sanguine

Les lymphocytes T cytotoxiques servent à détruire les cellules infectés par des pathogènes intra-cytoplasmiques qui expriment à leur surface, couplé à un CMH I, l’antigène spécifique au lymphocyte T

Les lymphocytes T cytotoxiques lorsqu’ils reconnaissent leur antigène à la surface d’une cellule la tue mais épargnent les cellules adjacentes si elles n’expriment pas l’antigène en question. Ensuite, ils continuent de rechercher des cellules exprimant leur antigène spécifique. Ce type d’immunité est très importante dans la défense contre les virus

La lyse de la cellule infectée libère le virus dans le milieu extracellulaire où il pourra se faire neutraliser par des anticorps

54
Q

Décrire les différences fondamentales entre le système immunitaire inné et adaptatif

A

-le système immunitaire inné est composé des macrophages, entre autres. Il ne reconnaît pas précisément les pathogènes, mais seulement des patterns généraux. Peu importe combien de fois le même pathogène se présentera, il réagira de la même façon. Il agit rapidement, mais de manière plus ou moins puissante

-le système immunitaire adaptatif est composé des lymphocytes T et B. Les cellules dendritiques sont les entités qui assurent la liaison entre le SII et le SIA. Lors d’une première infection, le SIA ne sert presque plus à rien parce que son action est très lente. Cependant, il garde par la suite une mémoire immunologique, ce qui déclenchera une réaction rapide et puissante pour les prochaines infections par le même pathogène