Cours 3: Neuropsychologie de la mémoire à long terme: Partie 1 Flashcards

1
Q

La conception des systèmes de mémoire multiple:

Pas une entité homogène mais constituée de plusieurs systèmes indépendants , quoique en interaction

5 systèmes principaux de mémoire: lesquels ?

A
  • Memoire de travail ( livre)
  • Memoire à long terme
  • Memoire épisodique
  • Memoire semantique
  • Memoire procédurale
  • Systèmes de représentation perceptive
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2
Q

A quoi sert la mémoire de travail ?

A

Maintien temporaire d’une petite quantité d’information pendant la réalisation de taches cognitives diverses ( de raisonnement, de compréhension, de résolution de pb, etc)

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3
Q

A quoi sert la mémoire épisodique ?

A

Se souvenir et prendre conscience des événements qui ont été personnellement vécus dans un contexte spatial et temporal particulier

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4
Q

Dans la mémoire épisodique

Qeske la conscience autonetique ?

Qeski se passe avec les personnes amnésiques ?

A

Voyager mentalement dans le temps ( conscience autonoetique) : revivre les expériences passées et se projeter dans le futur ( D’Argembeau et Van der Linden)

Personnes amnésiques: difficultes a se projeter dans le futur car cela nécessite de pouvoir se souvenir du passé

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5
Q

En opposition à la conscience autonoetique: de quoi parle-t-on?

A

Conscience noétique : on pense à des connaissances pas associés à un événement personnellement vécu ( ex: capitale française, on sait mais on sait plus quand et comment on l’a appris)

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6
Q

A quoi sert la mémoire semantique ?

A

Acquisition et rétention de connaissances générales ( factuelles) sur le monde

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7
Q

A quoi sert la mémoire procédurale ?

A

Apprentissage graduel d’habilités perceptivo-motrices mais aussi parfois au niveau cognitif

-> Systèmes dont les opérations s’expriment essentiellement sous la forme

C’est une memoire implicite, cad qu’on a pas besoin de se rappeler quand/comment on a appris

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8
Q

Qeske les systèmes de représentation perceptive ?

A

Acquisition et maintien de la connaissance relative à la forme et à la structure des mots ( en présentation visuelle ou auditive) des objets, des visages, etc

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9
Q

La mémoire épisodique implique l’intervention de très nombreux processus avec de nombreuses régions cérébrales : lesquels ? (5)

A

1) Encodage de l’information-cible et de l’information contextuelle ( spatiale, temporelle, de source) ; binding
2) Consolidation: une fois que l’info est encodée elle doit se consolider
3) Récupération de l’information récupérée
4) Vérification de l’information récupérée
5) Contrôle de la réalité ; être sûr que l’on a récupéré la bonne chance. -> ex: savoir que c’est nous qui avons dit ça par ex et pas qqun d’autre

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10
Q

Explique le modèle de Atkinson et Shiffrin sur la MCT vs MLT

A

C’est un modèle séquentiel , un des premiers modèles complet dans les années 70

Stimulus ->

Memoire sensorielle ( echoique, iconique) —>

MCT ( récapitulation articulatoire) —>

MLT

=> DONC: Fait lien MCT et MLT -> pour passer en MLT l’info devrait passer par la MCT ( séquentiel)

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11
Q

Dans le modèle sequentiel de MCT et MLT de Atkinson et Shiffrin, quel constat avec effet de primauté et effet de récence ?

A

Effet de primauté KO ( 1e mots de liste)

Effet de récence OK (derniers mots de la liste)

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12
Q

Dans le cas de HM: quel est sont atteinte ?

A

Atteinte bitemporale incluant les 2 hippocampes

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13
Q

Dans le cas de HM:

Quel résultat sur MCT, MLT selon modèle de Shiffrin?

A

MCT: OK

MLT: KO

Déficit touchant le passage de l’information de la MCT vers la MLT selon Shiffrin

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14
Q

Quelle est le type de dissociation chez HM?

A

Simple dissociation :

  • 2 systèmes mnésiques distincts vs un seul système mnésique
  • Les processus requis pour le stockage et le traitement à court terme de l’information sont + simples que ceux intervenant pour le stockage à long terme
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15
Q

Quel est le type de dissociation chez KF ?

A
  • Dissociation inverse de HM ( => double dissociation)

=> Met en cause le modèle séquentiel de Atkinson et Shiffrin :

2 systèmes distincts, mais pas organisé en séquence !

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16
Q

Quel est l’altération de KF?

Et résultat sur effet de primauté et effet de récence ?

A

Altération sévère de la MCT ,

mais MLT OK

Effet de primauté OK

Effet de récence KO

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17
Q

Quel autre apport du cas KF?

A

Distinction d’une composante auditive vs visuelle au sein de la MCT

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18
Q

La mémoire épisodique implique l’intervention d’un vaste réseau cérébral : lesquels ? ( 5)

A
  • Noyau dorso-median du thalamus, corps mamillaire, fornix
  • lobe temporal interne ( hippocampe)
  • Régions basales sous frontales
  • régions occipitales
  • diverses régions du cortex prefrontal

=> Nombreuses inconnues subsistent concernant le rôle précis de ces diff structured

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19
Q

A quoi sert l’hippocampe ?

A

Lier rapidement diff types d’infos représentées dans des régions corticales distinctes ( binding)

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20
Q

A quoi sert les régions frontales ?

A

Stratégies d’organisation lors de l’encodage, processus de récupération stratégique et processus de vérification

Mémoire de certains aspects du contexte

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21
Q

Tests de mémoire épisodique :

On utilise des tests de mémoire explicite : c’est quoi?

A

Tests qui exigent la récupération consciente du contexte d’encodage

  • rappel libre : liste de mots à rappeler, on dit clairement que la personne doit retenir les mots et va devoir les rappeler par la suite
  • rappel indicé : aide à récupérer grâce à indicage semantique
  • reconnaissance :
  • > oui/non ou
  • > à choix forcé: diff possibilités, parmi elles une seule bonne réponse les autres sont des distracteurs, ex : QCM
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22
Q

Quelle sont les caractéristiques des patients amnésiques ? (3)

A
  • Tres important déficit aux tests de mémoire explicite
  • Efficience intellectuelle normale
  • Memoire de travail normale
23
Q

Quelles sont les caractéristiques des patients amnésiques avec lésion hippocampe ? (3)

A

Très important déficit en rappel libre

  • > déficit de mémoire épisodique
  • > reconnaissance : situation + complexe !
24
Q

À quel Memoire fait appel la familiarité ?

A

A Memoire semantique

->; on sait qu’on l’a vu mais on sait plus, c’est une connaissance que l’on a acquise mais on a plus le contexte

On sait mais on a pas accès à d’autres infos concernant l’encodage

25
Q

La familiarité fait partie de la conscience…?

A

Noétique

26
Q

Qeske la récollection ?

À quel Memoire ça fait appel?

A

On se souvient de l’info avec même certains éléments contextuels de l’encodage ( le concert de la semaine passée )

À mémoire épisodique -> on a accès à épisode, au moment précis de l’encodage.

27
Q

La récollection fait partie de la conscience…?

A

Autonoétique

Prise de conscience de qqch de subjectif

28
Q

Quels sont les 2 systèmes qui contraignent au processus de reconnaissance ?

A

Méthode Know/ remember/ guess

  • Les réponses «je me souviens (remember) dépendant de la mémoire épisodique et sont associées à la conscience autonoétique

( Je me souviens de ce mot car il m’a fait penser à qqun que j’ai vécu la semaine dernière)

  • Les réponses « je sais»( Know) dépendant de la Memoire semantique et sont associés à la conscience noetique

( + une idée de hasard, rien de subjectif)

29
Q

Quel est le substrat neuronal de la familiarité ?

A

Cortex perirhinal

30
Q

Quelle est le substrat cérébral de la récollection?

A

Hippocampe

31
Q

Taches de mémoire et systèmes de mémoire : l’exemple des tests de reconnaissance :

Quel perf pour les patients amnésiques hippocampiques aux taches de reconnaissance ? (2)

A
  • Bonne perf aux taches de reconnaissance pouvant être réalisée par familiarité

( basée sur semantique qui est basée sur eux )

  • déficit en rappel
32
Q

Exploration des perf de reconnaissance d’un patient amnésique

Patient M.R :

Homme de 65 ans droitier architecte qui a subit une intoxication au monoxyde de carbone

Quelle est son pb?

A

Patient amnésique , suite à une intoxication aux monoxyde de carbone = atrophie sévère des 2 hippocampes

=>Difficultés massives dans taches de mémoire épisodique mais le reste fonctionne bien !!!

33
Q

Quel résultat avec familiarité et récollection pour M. R ?

A

Familiarité OK

Récollection: pas OK

Échec rappel libre, indicé-> on peut se demander pour la reconnaissance si cela lui sera possible en se basant que sur familiarité ?

34
Q

Exploration des perf de reconnaissance de MR:

Version original : présentation de mots appartenant à des catégories différentes

rappel différé: rappel le +possible dans n’importe quel ordre

Ensuite test de reconnaissance feuille A4 avec tous les mots de la liste d’avant + distracteurs la personne de mettre une croix à chaque mot vu avant

Version //: C’est pareil mais la reconnaissance se fait sous format oui/non

Quel résultat ?

A

-> Sévère déficit en rappel libre

Dans la version original en reconnaissance il est tout aussi bon que les contrôles, il reconnaît 27 et fais 8 fautes

—> Nb de fausses reconnaissances > contrôles

Dans la version //: 25 mots ciblés reconnus et 9 fausses reconnaissances

Conclusion: Patient avec déficit +++ dans rappel libre or en reconnaissance, il n’est pas si mal ! Il peut se servir de sa familiarité préservée pour reconnaître les mots qu’on lui présente

Dans taches de rappel et de reconnaissance:

=> Il y a une vrai dissociation

Rappel: très déficitaire

Reconnaissance : comparable aux contrôles même si dans version originale un peu > aux contrôles

Le nombre de fausses reconnaissances peut s’expliquer par la structure de la tâche :

=> car dans version originale , test de reconnaissance consiste à reconnaître mots présentés au préalable parmi les distracteurs et le patient regarde d’abord tous les mots PUIS il commence à répondre —> effet de familiarité

-> les distracteurs deviennent familier et il est+ susceptibles de les reconnaître comme ayant présenter dans la liste fournie

35
Q

Exploration des perf de reconnaissance de MR:

Version original : présentation de mots appartenant à des catégories différentes

rappel différé: rappel le +possible dans n’importe quel ordre

Ensuite test de reconnaissance feuille A4 avec tous les mots de la liste d’avant + distracteurs la personne de mettre une croix à chaque mot vu avant

Version //: C’est pareil mais la reconnaissance se fait sous format oui/non

Pk dans la version originale : il est + déficitaire par rapport aux fausses reconnaissances que dans la version // ?

Dans version original: 8 fausses reconnaissances alors que contrôles en font 3

Dans version // : 9 fausses reconnaissances alors que les contrôles font 7

A

Version originale: Tendance à vite parcourir la liste et vu que c’est un patient amnésique, il va oublier cette information qu’il a vite vu donc quand il voit distracteurs => ça devient familier alors que ça lui a jamais été présenté avant!

Nb de fausses reconnaissances est du à la caractéristique de la tache et a son profil mnésique

36
Q

Qeske le test des portes : partie A et B?

A

Partie À: reconnaître une porte qui a été vu au préalable

Partie B: reconnaître la porte qui a été vu avant mais + dur qu’avant car les portes se ressemblent davantage ( ex: toutes bleus)

37
Q

patient MR: test des portes ( reconnaissante) et des formes ( rappel)

Partie À et B pour portes

Formes : 4 dessins/formes géométriques sans sens sont présentées, ensuite ils doivent les recopier sur une page A4. Ensuite ils doivent redessiner de mémoire

Quel résultat ?

A

Test des portes :

  • > Partie À: 10/12 -> normes
  • > Partie B: 3/12 -> déficitaire presque car contrôles sont à 7

C’est + dur la partie B car les portes se ressemblent

DONC: Malgré le fait que patient amnésique peut se baser sur la familiarité pour reconnaître un certain nb d’infos qui lui ont été présentées auparavant, dans ce test la il est - bon

Taches des formes :7/12 puis 4/12 puis 8/12 autogoal 19/36 or les contrôles ont 34/36 donc il est largement en dessous !

=> Peu d’apprentissage chez lui !

Rappel diffèré : 4/12 donc aussi perf nettement déficitaire !

38
Q

Patient MR : choix forcé/ oui-non

Reconnaissance de visages -> format oui/non VS choix forcé

Quel résultat ?

A

Choix forcé = quasi idem que contrôles

Oui/non = inférieur aux contrôles

7 fausses reconnaissances alors que les contrôles en font 4

=> 0 significatif, c’est une tendance

39
Q

Récapitulatif sur patient M.R

A

Rappel verbal, non verbal = très déficitaire !

Reconnaissance = + compliqué chez lui, il réussit certains tests mais pas d’autres

Choix forcé/ oui-non avec visages : perf comparables à la moy mais diff entre les 2 conditions = importante !

-> Perf - bonnes dans oui non que choix forcé

Cela suggère que ces 2 tests de reconnaissance font en partie appel à processus diff

Hyp: Choix forcé = davantage appel à familiarité et oui/non à récollection

40
Q

Conclusion sur patient MR

A

Dissociation entre rappel et reconnaissance en mémoire

  • Rappel ( toutes taches confondues) 6.56 SD de la moy des contrôles => déficit très sévères !
  • Reconnaissance ( toutes taches confondues) :1.27 SD de la moy des contrôles => - bon mais pas déficitaire

Rappel libre = déficitaire mais reconnaissance = ok => PREMIÈRE DISSOCIATION

La reconnaissance peut être préservée chez certains patients amnésiques pour autant que la personne puisse faire appel à la familiarité -> en fonction de nature de taches, la personne sera +/- en difficulté

Familiarité : OK

Récollection: KO

41
Q

MR : choix forcé / oui-bon

La relations entre :

  • Le format d’une tache de reconnaissance et la contribution de la récupération consciente ( recollection et de la familiarité à la reconnaissance)
  • La reconnaissance à choix forcé dépend plus de la familiarité que de la reconnaissance oui non

Quel confirmation?

A

Confirmation de la contribution plus important de la familiarité dans une tache en choix forcé qu’en oui non

Les participants agés qui montrent une diminution de la recollection avec une augmentation de la familiarité obtiennent une meilleure performance en choix forcé qu’en oui non

42
Q

Psycho cognitive neuropsycho cognitive

Âgés vs jeunes dans taches :

  • choix forcé
  • oui/non

Quel résultat ?

Quel hyp?

A

Jeunes : idem en oui/non et choix forcé

Globalement : Agés sont < jeunes

=> Chez Agés : Dissociation en lien avec le format de la tache.

En choix forcé : Agés = meilleurs qu’en oui /non

Hypothèse:

Avancée âge -> processus contrôlés deviennent - performants ( recollection)

  • > Oui/Non -> lié récollection donc ils sont inférieurs
  • > Choix forcé -> lié à familiarité donc ils sont supérieurs ( processus + automatique)
43
Q

MR ; choix forcé / oui-non

Réponses soit :

  • je sais : évalue familiarité/ Memoire semantique ( connaissance que l’on a sur état du monde)
  • je me souviens : évalue récollection soit donc la mémoire épisodique

Quel résultat entre jeunes et âgés ?

A

Les âgés donnent + de rep je sais dans tache choix forcé

par rapport à tache oui/non et de manière générale par rapport aux jeunes

Compatible encore une fois avec idée que en choix forcé = + de lien avec familiarité si bien que même personnes amnésiques peuvent réussir ce type de tache.

44
Q

Étude de cas : Jon (23 ans)

Quel pb? (2)

A

Amnésie developpementale

Atrophie hippocampique bilatérale

—> déficit mémoire épisodique sévère déjà tot dans l’enfance

Oublie dans les conversations, lors des apprentissage etc

Son QI > normes, bon perf raisonnement math => protototypique d’un cas amnésique: pas de pb cognitifs hormis mémoire épisodique

45
Q

Quel perf dans les tests de rappel et reconnaissance chez étude de cas : John ?

A

Test de rappel: perf très perturbé

Test de reconnaissance ; perf normale (6 tests)

=> Test de Rappel différé : très déficitaire :

  • Reconnaissance sous forme verbale, cad qu’on présente des noms prénoms et la personne doit les reconnaître c’est comme les portes mais en verbal = normes, idem pour reconnaissance des visages

=> Test de batterie de Baddeley: 10 = nos

  • Pour tout ce qui est rappel verbal/non verbal il est déficitaire + en visuel qu’en verbal mais de manière général : déficitaire
  • Reconnaissance = norme , ok pour portes même la partie B alors que MR échouait
  • Reconnaissance matériel verbale = aussi dans les normes. MR reconnaît 3 portes sur 12 dans la partie B
46
Q

Pourquoi Jon qui a le même problème que MR reconnaît bien mieux les portes de la partie B ? (2)

A

Si on compare partie À et B: dans la partie B, on dit clairement que c’est + difficile : on va aller identifier des détails permettant de discriminer les portes vu qu’on nous dit ça.

-> L’amnésie fait que les détails sont oubliés : il faudrait adopter une stratégie + holistique dans ce type de pathologie.

Jon va se focaliser sur une stratégie holistique et c’est pour cela qu’elle réussit a contrario de MR.

Même consigne que test des portes, mais version verbale. Partie A simple et partie B + difficile par rapport à MR, 2 patients amnésiques, un réussit bien les portes l’autre pas ?

Sachant que c’est un teste de choix forcé on s’attend à ce que ce soit réussi vu que c’est la familiarité

Explication: Manière d’encoder l’information une personne sans troubles regarde les détails de la porte pour discriminer la porte parmi d’autres dans la partie B -> au moment où on nous représente les portes on arrive à identifier la porte pour faire ça besoin d’une mémoire épisodique fonctionnelle, aspect de récollection.

Si on est amnésique => on peut pas faire ça. A l’encodage, la personne va se dire que je dois me concentrer sur les détails, mais après vu qu’il est amnésique quand il faut reconnaître il n’aura plus accès aux détails.

Encodage orienté sur des aspects spécifiques, c’est compliqué pour une personne amnésique :chez la personne amnésique, c’est mieux de faire un encodage holistique globale pour faire appel à la familiarité.

John fait certainement un encodage holistique et c’est pour ça qu’il réussit comparé à MR qui a fait un encodage analytique

—> alors qu’une personne non amnésique peut faire les deux types d’encodage : analytique et holistique

(c’est une explication du prof mais pas de preuve empirique)

Autre alternative : Teste des portes partie B pour le réussir, il faut avoir de bonnes compétences attentionnelles John et MR pas de problèmes attentionnelles

47
Q

Récollection/ Familiarté: Dissociation inverse :

Patient NB:

Quel pb?

A

Patient épileptique

  • Résection (foyer épileptique) d’une grande portion du cortex perirhinal, avec maintien de l’hippocampe -> cortex perirhinal endommagé en partie

=> Inverse de syndrome amnésique ( atteinte hippocampe et préservation cortex perirhinal)

  • Préservation de la récollection et atteinte de familiarité

=> Dissociation inverse et rare : Bonne récollection et familiarité déficitaire

48
Q

Diverses taches administrées chez patient NB:

4 procédures utilisées allant dans le même sens => Résultat robuste

Tache de reconnaissance de mots ici -> apprentissage et ensuite reconnaissance oui/non.

=> Jugements subjectifs

Réponses de type :

  • je sais ( familiarité)
  • je m’en souviens ( récollection)

Quel résultat ?

A

À) Quand réponse je me souviens (c’est-à-dire qu’elle se souvient du contexte de l’encodage et qu’elle peut justifier ) => au-dessus des contrôles alors qu’en réponse de type je sais performance - bonne que les contrôles

NB a spontanément développer une stratégie de renforcement de l’encodage (c’est-à-dire que quand elle sait qu’elle doit revenir à la formation, elle va créer des liens entre l’information à encoder et d’autres infos connu => encodage profond

Bcp de ressources attentionnelles misées au moment de la reconnaissance.

Au moment de la reconnaissance, beaucoup de réponses de type je me souviens et celles-ci sont parfaitement correct. -> stratégie d’encodage profonde = facilitation de la reconnaissance ce qui explique qu’elle est meilleur que la moyenne et contrôles

B) Même principe type de taches avec d’autres mots on va essayer de diminuer l’aspect stratégique de son encodage fort: On va l’empêcher d’utiliser des stratégies qui rend de l’encodage plus fort. Présenter des mots en phase d’apprentissage et après présentation d’une phrase à l’écran et demander si le mot qui vient d’être présenté fait sens dans la phrase ou pas

Ex: On voit le mot toit puis ensuite on voit la phrase il est tombé du … Alors oui ça fait sens. Idée que si elle doit faire cet apprentissage pas de ressources pour l’encodage fort.

Ensuite la même tache de reconnaissance qu’au point A) est demander. on voit que malgré tout, la dissociation reste présente - bons résultats mais quand même norme supérieure

  • > je me souviens : bonne performance
  • > je sais :mauvaise performance

C) Procédure je sais je me souviens très critiquée car ce sont des jugements subjective sur notre propre fonctionnement mnésique

-> jugement de certitude à effectuer de 1 à 6 «je suis totalement sûre que le mot est nouveau « «je suis totalement sûre que ce mot était présenté dans la phase d’apprentissage»

2 conditions d’encodage :

  • encodage sémantique (jugement sémantique abstrait/concret conduit un encodage profond qui facilite la performance) VS
  • encodage superficiel (compter les syllabes -bonne performance)

Ensuite la personne dit sur le continuum à quel point elle est sûre que le point est nouveau ou ancien sur l’échelle allant de 1 à 6

Recollection: cad pour items avec haut degré de certitude, meilleures perf si encodage semantique plutôt que superficiel mais ça c’est vrai de manière général.

NB a des perf tout à fait comparable à la moy

Familiarité: cad pour items avec degré de certitude bien bas, perf - bonnes surtout pour encodage profond. L’encodage semantique chez NB est - efficace, pour l’encodage superficiel elle est - Bonne ( comme tout le monde) mais pas déficitaire.

=> DISSOCIATION: processus liées à la récollection préservés, processus liées à la familiarité très problématique chez NB

49
Q

patient NB: Ici les auteurs ont voulu montrer que cette dissociation peut aussi être mise en exergue même si on ne fait PAS appel à des jugements.

Même principe: Présentation d’une liste de mots le participant doit faire un jugement sémantique abstrait/concret puis phase de test reconnaissance avec de conditions:

  • Soit on laisse 400 ms à la personne pour donner sa réponse ( < a une demi sec donc vrm rapide)
  • Soit 2000 ms ( 2 sec)

Idée derrière : processus de familiarité sont bcp + rapide par rapport aux processus de récollection

Quel résultat ?

A

Ainsi si on laisse moins d’une demi seconde :la personne va réussir que si elle a recours à des processus automatique lié à la familiarité

Or si on laisse deux secondes on peut tout à fait faire appel à la recollection vu que ça nécessite + de temps

NB: Bien - bonne dans condition avec peu de temps pour répondre car elle est obligée de faire appel à la familière par contre quand on lui laisse 2 sec : elle peut faire appel à la récollection et donc ses perf sont tout à fait comparables aux contrôles

=> Manière de mettre en avant la recollection préservée chez cette patiente et la familiarité endommagé mais cette fois-ci sans faire appel à des jugements.

C’est un des rares cas où la familiarité est endommagé et la recollection est préservée mais on voit bien que c’est une double dissociation

Si atteinte spécifique cortex perirhinal mais préservation des hippocampes

-> familiarité NON/ Recollection OK

CAS NB:

  • > Si atteinte hippocampique mais cortex perirhinal intact
  • > Familiarité OK / Récollection NON ( pattern inverse)
50
Q

Contestation de cette approche :

Que propose Squire, Wixed et Clark sur l’hippocampe ?

A

Hippocampe associé à la récollection et à la familiarité

51
Q

Squire et al Étude :

Phase d’étude: Présentation de 300 mots 20 minutes avant de faire l’I.R.M. fonctionnelle

Phase test : La personne est dans l’appareil on représente les mots et des distracteurs et la personne fait un test de reconnaissance.

Pour chaque mot vu jugement sur une échelle en 20 points 1= mot nouveau et 20 = mot ancien ( Mot a été présenté dans phase d’apprentissage)

Si la personne a un degré de certitude assez élevé par rapport au mot demande un jugement je sais/ je me souviens

Phase contrôle : Pas très important juste pour voir ce qu’il se passe dans le cerveau quand on demande à la personne de faire un jugement

Sujet tout venant ici cad pas cerebro lésées

Quel résultat ?

A
  • Quand les personnes donnent une réponse du type je me souviens c’est quasiment toujours juste le mot a quasiment toujours été présenté dans la phase d’encodage (98 % de réponses correctes)
  • Quand les personnes donne une réponse de type je sais ça diminue de manière importante on est plutôt à 75 % de réponses correctes
  • Quand les personnes donne une réponse du type je devine ils ont raison dans 13 % des cas

=> Je me souviens performance + juste par rapport à Sion donne des réponses de type je sais où je devine

Concernant le degré de certitude :

  • Je me souviens: degré de certitude assez élevé 19/20 quand ce type de réponse là est donné
  • Je sais degré de certitude de 17,5 environ
  • Je devine <13

=> + on est sûr de notre réponse et + on donnera des réponses de type je me souviens

52
Q

Squire et al Étude :

Quand on contraste au niveau cérébral des réponses de type je me souviens à celle du type je sais qu’est-ce qu’on peut voir ?

A

On peut voir une activation hippocampique + grande pour des réponses de type je me souviens par rapport à celle de type je sais

—> c’est normal car les zones hippocampiques sont celles associé à la recollection donc aux réponses de type je me souviens

Les auteurs se sont dit qu’il y a un biais : Réponse je me souviens degré de certitude + grand que réponse je sais

Qu’est-ce qui se passe si on contrôle pour le niveau de certitude?

Toujours une activation hippocampiques-> ils ont repris les données ils ont regardé les réponses je me souviens/je sais seulement pour celles ayant un degré de certitude haut (18-20)

Perf = équivalente en terme de rép correctes

Niveau cérébral si on contraste les je me souviens avec le haut degré de certitude et je sais avec le haut degré de certitude= plus rien dans l’hippocampe!

CONCLUSION: Si on contrôle pour degré de certitude : plus de différence entre recollection et familiarité. Cela veut pas dire que recollection et familiarité = processus identique ce sont des processus différent !!

=> mais siège de recollection selon eux = pas l’hippocampe!

  • Si on compare les je me souviens a un haut degré de certitude VS réponses erronnées= activation hippocampique
  • Si on compare réponses je sais à un au degré de certitude VS réponse erronées= activation hippocampiques + cortex perirhinal

CONCLUSION:

On a contrôlé pour degré de certitude, hippocampe = autant activé pour les réponses je me souviens avec au niveau de certitude que pour celles je sais avec au niveau de certitude aussi.

Degré de certitude -> activation hippocampiques différentes, ce n’est pas la nature du traitement (familiarité VS recollection) qui fait varier cette activation.

53
Q

5 points clé

A
  • Les systèmes de mémoire multiples
  • familiarité vs. recollection

Personne amnésique: recollection déficitaire, familiarité intact -> format de la tâche importante (oui/non,choix forcé peut faire appel en partie à des processus différents proportion d’utilisation différente de la recollection/ familiarité)

  • Cas MR et Jon : préservation familiarité

MR: Échoue la partie B des portes, mais c’est difficile -> choix forcé mieux réussi que oui non

Jon: rappel = échec mais reconnaissance OK

  • cas NB : Atteinte peri-rhinal

Ok pour récollection mais pas pour taches familiarité

  • L’importance de la force du souvenir.
  • > Importance force du souvenir: si on contrôle le degré de certitude: hippocampe ne différencie pas de familiarité/recollection !

Cortex perirhinal associé à la familiarité mais aussi d’autres régions qui différencient ces deux types de traitement recollection/familiarité