Cours 2: historique et points centraux de la neuropsychologie cognitive Flashcards

1
Q

La neuropsycho cognitive, affective et sociale ( social cognition):

Introduction dans analyse des troubkes présentés par les patients atteints d’une lésion cérébrale d’un point de vue théorique inspiré de la psycho cognitive, affective et sociale

Ça commence quand ? Et avec qui?

A

Moitié du 19e s avec des neurologues ( Lichtheim, Wernicke, etc) sur les pb langagiers de base ! :

Inférences sur l’architecture cognitive du système langagier à partir de l’étude des dysfonctionnements du langage écrit ou oral chez patients cerébrolesées ( diagrammes en boîtes et flèches)

=> Observation des patients vivants et autopsies, ils ont fait des diagrammes, courant cognitiviste qui s’est effacé avec le béhaviorisme ( on regarde pas dans boîte noire)

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Q

La neuropsycho cognitive a commencé avec les pb de langage

Quel intérêt ?

A

Pour liens entre composantes du langage et leurs localisations dans le cerveau ( neuroscience cognitive)

=> les bases cérébrales

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3
Q

La neuropsycho cognitive a commencé avec les pb langagiers ( diagrammes en boites et flèches)

Quel est le succès de la démarche ?

A

Leurs diagrammes cognitifs constituent des versions simplifiées de modèles actuels

( - de succès dans les localisations cérébrales car ajd les techniques ne sont plus du tout les mêmes qu’au 18ème s)

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4
Q

Le courant cognitiviste s’efface avec quoi?

A

Avec avènement du béhaviorisme

—> Intérêt que pour l’observable, quasi pas d’inférence au niveau du système cognitif

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5
Q

Un des premiers modèles du langage et de l’organisation cognitive de pb langagiers est

celui de Lichtheim et Déjerine du 19e s

Explique le

A VOIR !!!

A

Lichtheim:

Mots parlés =>

Représentation de mots auditifs (lexique) =>

Conceptuel centre ( Pour la signification des mots) -> et Représentations de mots moteurs =>

Speaking

Dejerine:

Mots écrits =>

Représentation de mots visuels (lié à —> représentation de mots auditifs) (lexique ) =>

Writing

DONC : On a des pb à l’oral VS l’écrit

—> Modèle qui s’intéresse au traitement du mot isolé et qui n’est pas si loin des modèles qu’on utilise ajd.

—> Système de représentation qui stocke en mémoire, représentation motrice de mots. On est très proches des modèles contemporains

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6
Q

Sur base d’observation cerveaux post-mortem -> qu’est ce qu’on découvre ?

A

Aire Wernicke (mots auditifs)

Aire Broca ( mots moteurs pour le parler)

Cortex moteur ( répétition de mots à l’oral)

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7
Q

Quelle est le modèle adapté de Patterson & Shewell? Pillon 2014

A VOIR !!!

A

Un modèle contemporain, actuel et simplifiée du traitement isolé des mots

On a des lexiques d’entrée au niveau :
-du langage oral (parlé)

  • et écrit
  • et une colonne reconnaissance d’objets/images ( 0 langage mais on doit déjà reconnaître l’image avant de le nommer)

Niveau perceptif -> Niveau lexical —>niveau semantique —> lexiques de sorties —> buffers ( Memoire tampons permettant de maintenir infos)

Chaque (stimulus) mot fait objet d’une analyse visuelle ou auditif

—> Il faut identifier les lettres et leurs codages personnels ( visuel)

—> Il faut identifier chaque phonème et leur position dans la séquence ( auditif)

=> On est dans analyse perceptive

Il y a aussi des systèmes de conversion

CONCLUSION: Modèle relativement complexe définissant une architecture cognitive séquentielle de qqch de cognitif a l’Output final avec des voies lexicales et non lexicales/phonologiques

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8
Q

Modèle adapté de Patterson & Shewell: Pillon 2014

CONCLUSION: Modèle relativement complexe définissant une architecture cognitive séquentielle de qqch de cognitif a l’output final avec des voies lexicales et non lexicales/phonologiques.

Il y a donc 2 voies importantes : lesquels ?

A

—>La voie lexicale/procédure d’adressage passant par lexique

Cad: système semantique, système de sortie pour mots parlés + écrits

Voie lexicale : effectuer analyse : avec ou sans accès au syst sémantique. Liens entre les lexiques ne passent pas nécessairement par syst semantique.

En écriture : On va retrouver et une activation de représentation phono -> le stimulus d’entrée est de nature auditive.

Voix lexicale : Peut traiter que les mots qui ont été précédemment applies -> mots familiers et connus ( qui sont en MLT)-> voie qui permet de traiter des irréguliers aussi ( Mots dont phono ne peut pas être générée par application de règles de conversion, sinon on dit faux)

IMPORTANT: car elle permet de traiter les mots irréguliers pour autant qu’on leur soit familier.

Le traitement de l’info se fait en // de manière rapide

—> La voie phonologique/procédure d’assemblage :

Voie phono: permet de sous dicter des mots appris auparavant -> syst de conversion, traitement analytique, séquentiel du stimulus d’entrée -> règles de conversion stockés independemment des lexiques -> traitement des non-mots, mots nvx

ATTENTION EXAMS: si c’est un mot écrit, parlé, écriture, par où transite l’info, quel info doit être traitée, QUELLE ENTRÉE ET SORTIE

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9
Q

Explique en détails le Modèle adapté de Patterson & Shewell: Pillon 2014

A
  • Mots parlé : analyse acoustique/phono —> lexique phono d’entrée
  • Mots écrit : analyse visuelle/graphemique—> lexique orthographique d’entrée
  • Objet/ image : analyse visuelle —> système de description structurale

=> les 3 amènent à systeme semantique =>

  • Soit : lexique phono de sortie -> Memoire tampon phonologique => articulation
  • Soit : lexique orthographique de sortie -> Memoire tampon graphemique = écriture

ET:

—> Entre analyse phonologique et Memoire tampon phono : y’a conversion acoustique phono

—> Entre analyse visuelle Memoire tampon phono : y’a conversion grapho-phonemique

—> Entre Memoire tampon phono et Memoire tampon graphemique : y’a conversion phonographemique

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10
Q

Modèle adapté de Patterson & Shewell: Pillon (2014)

Parenthèse : est ce que c’est un modèle développemental?

A

Non! Permet juste de rendre compte du traitement des mots isolés.

Il est cependant clair que chez enfant qui apprend à parler, il doit déjà apprendre les systèmes de conversion puis un lexique quand il sera confronté aux mors irréguliers.

Le lexique est très limité au début de l’apprentissage du langage puis il augmente en grandissant

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11
Q

VIDÉO !!

A

À voir dans cours

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12
Q

Modèle adapté de Patterson & Shewell: Pillon 2014

Quelle est l’architecture général du modèle ?

A

Chaque stimulus présenté en entrée fait l’objet d’une analyse visuelle ou auditive ( = analyse perceptive)

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13
Q

Modèle adapté de Patterson & Shewell: Pillon (2014)

L’architecture général du modèle:

Chaque stimulus présenté en entrée fait l’objet d’une analyse visuelle ou auditive ( = analyse perceptive)

Explique l’analyse visuelle et auditive

Ces représentations sont par la suite comparées à quoi?

A
  • Analyse visuelle : construire une représentation graphemique abstraite à partir des propriétés physiques du stimulus visuel

(reconnaissance et identification des lettres et codage positionner)

  • Analyse auditive : opérer une analyse de la séquence acoustique perçue qui conduit à identifier les différentes unités phonologiques, syllabes qui composent cette séquence et leur position

Ces représentation sont par la suite comparées aux représentations stockées en MLT dans le lexique orthographique d’entrées ( pour mots écrits) ou lexique phono d’entrée ( pour mots entendus)

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14
Q

Le lexique orthographique d’entrée contient quoi?

A

Les spécifications orthographiques des mots qui nous sont familiers par écrit

( on sait comment ça s’écrit car c’est stocké ici)

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15
Q

Le lexique phonologique d’entrée contient quoi?

A

Les spécifications phonologiques des mots qui nous sont familiers par la voie auditive

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16
Q

Le lexique orthographique d’entrée et le lexique phonologique d’entrée permettent quoi?

A

Accès au système semantique ( conceptuel centre)

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17
Q

Le lexique orthographique d’entrée et le lexique phonologique d’entrée contiennent quoi?

A

Ensemble des infos relatives à la signification des mots et des objets

((En réalité : le passage par cette boite systeme semantique n’est pas obligatoire. On peut prononcer des mots sans avoir forcément accès au sens))p

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18
Q

Le système semantique est en contact avec 2 lexiques de sorties :

Lesquels ?

A
  • Lexique orthographique de sortie

- lexique phonologique de sortie

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19
Q

Lexique orthographique de sortie contient quoi?

A

Les infos orthographiques nécessaires à l’écriture des mots

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20
Q

lexique phonologique de sortie contient quoi?

A

Info phonologiques nécessaires à la prononciation des mots

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21
Q

Qeske les buffers phonémiques et graphemiques ( memoires tampons) ?

( dans MCT)

A

Systèmes de stockage à capacités limitées dans lesquels information est temporairement maintenue, le temps que s’effectuent les traitements ultérieurs

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22
Q

Qeske les systèmes effecteurs ?

A

Aspects moteurs

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23
Q

Les systèmes de conversion grapho phonémiques et phono-graphemique sont pour fonction de…?

A

Associer à chaque graphème ( ou chaque phonème) le phoneme ( ou le graphème correspondant)

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24
Q

Les systèmes de conversion grapho phonémiques et phono-graphemique :

Pour la lecture : intervient pour quoi?

A

Attribuer à chaque graphème, le phonème qui lui correspond :

Par ex: CH => /S/;

A => /a/

P => /p/

Eau => /o/

Idem à l’écrit ou le système convertit chaque phonème issu de analyse auditive en graphème ( mais + ambigüe):

Par ex: /S/ => CH

Mais : /o/ => O, EAU, OT, OS etc

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25
Q

1er système : Voie lexicale ou procédure d’adressage :

A quoi elle sert ?

A
  • Analyse visuelle ou auditive

=> Traitement global du stimulus d’entrée (procédure d’adressage).

L’ensemble des unités composant le stimulus sont traité en parallèle conduisant à activation de connaissances spécifiques quant à la forme orale ou écrite des mots

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26
Q

1er système : Voie lexicale ou procédure d’adressage :

Explique pour la lecture

A

La représentation orthographique du mot est activé au sein du lexique orthographique et donne accès à la forme chronologique correspondant à ce mot (avec ou sans accès préalable à ses attributs sémantiques )

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27
Q

1er système : Voie lexicale ou procédure d’adressage :

Explique pour l’écriture ( par ex: dictée)

A

Activation des représentations phonologique puisse que le stimulus d’entrée est de nature auditif et des représentations orthographique

(activer que secondairement sur la base de l’activation phonologique) avec accès ou non aux informations sémantique

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28
Q

1er système : Voie lexicale ou procédure d’adressage :

Ne peut traiter que ?

A

Les mots précédemment appris dont les représentations sont disponibles au sein des lexiques orthographiques et phonologiques

(mots familiers)

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29
Q

1er système : Voie lexicale ou procédure d’adressage :

Elle est indispensable pour …?

A

Le traitement des mots irréguliers dont la phonologie (ou orthographe) ne peut être générée par l’application de règles de transcodage les plus communes ( par ex: femme, toast, etc)

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30
Q

2ème système : voie phonologique ou procédure d’assemblage :

À quoi ça sert ?

A

Lire des suites de lettres jamais rencontrées auparavant, répéter, écrire sous dictée des mots jamais entendus auparavant

=> Systèmes de conversion grapho/phonémiques ou phono/graphemique

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31
Q

2ème système : voie phonologique ou procédure d’assemblage :

Par quoi se caractérise cette voie ?

A

Par un traitement analytique séquentielle du stimulus d’entrée (procédure d’assemblage)

On traite chaque séquence du stimulus de manière séquentielle puis on l’assemble dans un tout à la fin

32
Q

2ème système : voie phonologique ou procédure d’assemblage :

Repose sur quoi?

A

Sur des connaissances générales quant aux relations orthographe/phonologie en lecture ( et phonologie/ orthographe en écriture)

=> Système de règles de conversion extraites lors de l’apprentissage des mots mais stockés indépendamment des informations lexicales

Que se passe-t-il si la personne a un pb dans la voie lexical ? Il va faire des erreurs phono: 0 reconnaissance des mots irréguliers -> il va appliquer des règles de conversion même pour les mots irréguliers. Femme sera lue feume

33
Q

2ème système : voie phonologique ou procédure d’assemblage :

Permet quoi?

A

Le traitement des items nouveaux ( mots non précédemment appris ou pseudo-mots)

34
Q

L’architecture générale du modèle permet quoi?

A

De représenter l’essentiel des activités verbales sur des mots isolés

=> Les diff composantes du modèle sont activées dans certaines taches et dans d’autres

Par ex: Le lexique phonologique de sortie est activé à chaque fois qu’un mot familier doit être prononcé à voix haute puisque pour prononcer un mot de la langue, il est nécessaire de retrouver ses spécifications phonologiques

EXAMEN: BIEN LIRE CETTE PARTIE POUR L’EXAMEN!

Question exa : Par ex pour la dictée de mots irréguliers ( ou réguliers) quels sont les étapes de traitement de l’info ?

Analyse acoustique phono -» syst semantique ( accès au mot) -> lexique ortho de sortie -> memoire tampon graphemique -> écriture. Si on doit répéter des non-note : analyse acoustique/ phono -> conversion acoustics - phono -> memoire tampon phono -> conversion phono graphemique -> memoire tampon graphemique

35
Q

ATTENTION: pour l’exam, On doit comprendre pour le traitement d’un mot isolé qui doit être lu recopier répéter etc. on doit savoir par où transitent l’information

ce sont typiquement des questions d’examen

Dans le livre on a une partie sur la lecture à bien approfondir => si la question porte la dessus, on doit se baser sur ce qui est dans le livre, mais si la question se base sur Pillon 2014 on doit parler de ce qu’il dit dans le cours

A

Ex:

  • Répéter à voix haute un non mot: entrée oral et output oral ( colonne de mots parlés)

—> L’information passe par la conversion acoustico-phonologique car le non mot n’existe pas dans la langue française, on a aucune représentation existante.

On doit déjà en faire une analyse acoustico-phonologique pour distinguer phonèmes et leur position => ensuite ceci sera maintenu dans le buffer phonologique => puis activation systèmes effectuées

Ex;

  • Si un patient a un pb au niveau lexique phonologique d’entrée et on lui demande d’écrire le mot « femme», 0 accès à la règle comme quoi c’est un mot particulier, il fera une régularisation => cad qu’il va écrire par ex Fame.

Il passe par la conversion Acoustico phonologique=> buffer phonologique => Conversion phonogréphémique sans prendre en compte que c’est un mot irrégulier —> mauvaise écriture

=> les personnes régularisent les mots irréguliers

Ex:

  • Si on demande dans une tache d’écriture sous dictée de mots familiers : lexique phonologique d’entrée —> système semantique —> lexique orthographique de sortie —> puis Memoire tampon graphique puis écriture
36
Q

Voici 30-40 ans env, le courant de la neuropsycho cognitive renaît :

Quel objectif ?

A

Tirer partir des déficits consécutifs aux lésions cérébrales dans le but de comprendre l’organisation et le fonctionnement des processus mentaux —> comprendre cognition normale

Grâce aux modèles du fonctionnement normal, on peut comprendre le fonctionnement de patients cérébraux -lésés

37
Q

Voici 30-40 ans env, le courant de la neuropsycho cognitive renaît :

Quelle hypothèse de base ?

A

La manière dont un système fonctionnel se déstructure n’est pas sans relation avec sa structure et ses lois de fonctionnement normal

38
Q

Quelles sont les 3 points de la psycho cognitive ?

A
  • Decrire architecture fonctionnelle des différents systèmes de traitement de l’information implantés dans le cerveau
  • Préciser la nature des représentations sur lesquelles s’effectuent ces traitements
  • Spécifier les calculs accomplis par les diff composantes de traitement repérées dans les architectures cognitives
39
Q

Quelles sont les 4 sous disciplines de la neuropsychologie cognitive ?

A
  • Neuropsychologie anatomoclinique classique
  • Neuropsychologie cognitive
  • Neuroscience cognitive
  • Neuropsychologie cognitive et neurosciences cognitive
40
Q

Quel est le but de la neupsycho anatomoclinique classique ?

A

Établir existence de relations régulières entre des lésions cérébrales et des déficits cognitifs ou troubles du cmpt

—> On la pratiquait quand courant cognitiviste était encore peu répandu => on avait encore 0 outils d’imagerie donc :

—>On essayait de tenter d’en inférer les liens existants entre fonctionnement cérébral normal et conduites intactes

41
Q

Quel but de la neuropsychologie cognitive ?

A

L’accent est davantage mis sur la signification d’un trouble pour la compréhension de l’organisation et de la logique des traitements sous jacents aux conduites normales ( relation avec psycho cognitive)

Donc : déficit —> comment le comprendre dans le contexte d’un modèle décrivant le fonctionnement normal?

42
Q

Quel but de la neuroscience cognitive ?

A

Explorer les systèmes neuronaux (cérébraux ) qui sous tendent la cognition

43
Q

Que peut-on dire de la neuropsychologie cognitive et neuroscience cognitive ?

A

De nombreux neuropsychologues cognitivistes ont aussi un intérêt pour la neuroscience cognitive

Certaines discordances subsistent quant aux relations entre neuropsychologie cognitive et neuroscience cognitive ( contrainte de l’une sur l’autre ?)

44
Q

L’apport de la neuropsychologie cognitive consistera à …? (3)

A

Examiner si le pattern de troubles présentés par un patient :

  • peut recevoir une interprétation dans le cadre des modèles existants sur la cognition normale
  • permet d’en choisir un comme + appropriée
  • où conduit à formuler de nouvelles propositions théoriques, qui devront à leur tour être vérifiées empiriquement auprès de personnes normales ( pscychologie cognitive) ou de patients —>

Où est ce qu’on peut modifier modèle si patient ne peut pas être expliqué par models -> contribution à élaboration de modèles cognitifs

45
Q

Il y a un va et vient constant entre …?

A

=> Va et vient constant entre psycho cognitive de la personne normale et la neuropsychologie cognitive

Ex: Remise en question du modèle séquentiel des relations entre MCT et MLT : passage de MCT à MLT

On apprend une liste de mots : les mots du début sont mieux retenus ( effet primauté) car ils entrent mieux en MLT et idem pour mots fin de la liste ( effet de récence)

  • patient avec trouble de la MLT et MCT normale
  • Mais ….. patient avec trouble de MCT et MLT normale

( dans livre)

Pdt longtemps on a pensé que liens entre MCT et MLT étaient séquentiels -> on pensait que l’info qui passait en MLT devait obligatoirement passer par MCT

MAIS : On a observé des sujets qui avaient des pbs de MCT et pas de MLT et vice versa -> va à l’encontre du modèle séquentiel

=> Principe de double dissociation

46
Q

Quelles sont les 2 postulats de la neuropsychologie cognitive ?

A

1) Modularité

2) Transparence

47
Q

Dans le postulat de la modularité : la cognition humaine est composée de diff systèmes de traitement de l’info relativement spécifiques et autonomes :

Explique

A

-Spécifiques: ils n’agissent que sur un type particulier d’informations.

—> Chaque module traité des infos qui lui sont propres. Il peut y avoir des déficits, lésions, indépendamment les uns des autres

  • Autonomes : chacun de ces systèmes présente une relative autonomie interne de fonctionnement par rapport à d’autres systèmes de traitement
48
Q

Dans le postulat de modularité :

Il y a macro-modularité et micro-modularité

Explique

A

Macro-modularité: par ex: production du langage et mémoire épisodique

Micro-modularité : chaque système est lui même composé de sous composantes ( par ex: les sous composantes de la mémoire de travail: distinction boucle phonologique, stock phonologique , etc) au sein d’une fonction

49
Q

La micro modularité est un des objectifs de …?

A

La neuropsychologie cognitive

50
Q

La micro modularité est un des objectifs de la neuropsychologie cognitive :

Quelles sont les 3 points à faire la dedans ?

A
  • Identifier ces diff sous composantes
  • Comprendre comment ils sont agencés les uns par rapport aux autres au sein d’une architecture cognitive
  • Établir de quelles manières ils contribuent à la réalisation de diverses tâches
51
Q

Qeske le postulat de transparence ?

A

Les conduites d’un patient atteint d’une lésion cérébrale peuvent être interprétées comme le résultat du fonctionnement normal d’un système de traitement de l’info au sein duquel certains sous systèmes ou certaines connexions entre sous systèmes ont été endommagés

Ex: modèle langage —> traitement de mot isolé, modèle du fonctionnement normal

=> Patient donné: on va essayer d’identifier la/les composantes ou encore les liens qui seraient problématiques chez ce patient.

52
Q

Le postulat de transparence = pas …?

A

Postulat de soustractivité ( ex: la conduite anormale résulterait du fonctionnement normal d’un système cognitif moins le sous-composant déficitaire)

53
Q

Le postulat de transparence :

Une lésion peut reorganiser quoi?

Explique avec un ex

A

Le fonctionnement cognitif : intervention de composants fonctionnels non altérés et préexistant à la lésion

par ex: la réponse 5+3 = 8 correspond à la récupération d’un fait arithmétique ; après une lésion conduisant à une perturbation de la récupération de faits arithmétiques, un patient peut adopter une stratégie de comptage) ( méthode compensatoire)

La démarche d’interprétation de la neuropsychologie cognitive n’est pas mise en danger si on considère que la lésion cérébrale ne crée pas de fonctionnement cognitifs nouveaux

Après une lésion, un patient peut utiliser des stratégies diff pour compenser leur déficit comme par ex compter sur ses doigts => Réorganisation cérébrale

54
Q

La neuropsychologie cognitive favorise quoi?

A

Analyse de cas individuels plutôt que de mener les observations expériences sur des groupes de patients

—> Patients qui ont un profil cognitif particulier qu’on ne peut pas expliquer par modèles actuels à un moment donnée

—> groupes de patients si on les met ensemble, on gomme hétérogénéité, on se dit qu’ils sont homogènes or ce n’est du tout le cas !

Les patients ont des troubles hétérogènes !

55
Q

Avec les troubles de la lectures ,

Queske les patients sont incapables de faire ?

A
  • Certains patients sont incapables de lire des mots de la langue à orthographe irrégulière (femme) alors qu’il est sans difficulté des mois orthographe régulière ( képi)
  • Certains patients lisent sans difficulté les mots de la langue qu’il soit réglé ou non mais sont incapables de lire de non mot

—> Si on reprend architecture d’aphasie de Broca -> on peut toucher des composantes différentes -> on regroupe des patients avec profils hétérogènes

56
Q

Trouble de lecture :

Si on évalue les difficultés de lecture au sein d’un groupe de patient avec une liste composé de mots irréguliers et de non mot

Qu’est ce qu’on obtient ?

A
  • Un sous groupe de patients ont des difficultés pour les 2 types de stimuli
  • 2 sous groupes de patients ( en nb + ou - égal) présentent des difficultés pour les 2 types de stimuli

Les résultats au niveau du groupe indiqueront des déficits de même gravité pour les 2 types de stimuli

=> Ces résultat masqueront la présence de dissociations !!!! ( GROS PB DES ETUFES DE GROUPE)

57
Q

Aphasie de Broca: conjonction de troubles parmi lesquels …? (2)

A

Réduction de la production orale, troubles arthriques, agrammatisme ( produire des phrases très simples ex je sieste)

-> Mais co-occurrences des symptômes relatives ( par ex: patients agrammatiques sans troubles arthriques ou vice versa)

58
Q

Aphasie de Broca:

Les syndromes classiques représentent quoi?

A

Une sorte de moyenne statistique, une représentation prototypique de troubles généralement, mais non obligatoirement associés les uns des autres

59
Q

Aphasie de Broca :

Si on analyse un aspect linguistique particulier d’un groupe de patients avec aphasie de Broca, on analyse quoi?

A

Des conduites de personnes qui ont des sémiologies très différentes.

60
Q

Un modèle cognitif est composé de n composantes et m connexions

Explique

A

Il y a beaucoup de n composantes et de m connexions

=> plein de combinaisons sont possibles ( nb de pattern diff de troubles est élevé)

Chaque composante ou connexion peut être atteinte indépendamment par une lésion cérébrale

=> La proba de voir 2 patients cerebro lésées consécutifs avec le même pattern de trouble ( ce qui est la seule justification de les regrouper) est très faible compte tenu du nb habituel de n et m dans les modèles cognitifs actuels

61
Q

Dans l’exploration de départ d’un domaine , qeski s’avère utile ?

Que faut-il faire ensuite ? (2)

A
  • Commencer par l’étude de petits groupes de patients
  • Ensuite, remplacement de cette approche par l’approche en cas unique
  • Analyses statistiques spécifiques avec des méthodes particulières -> il y a des t tests permettent de comparer cas uniques
62
Q

Qeski autorise le passage du singulier au général? (2)

A
  • Tenir compte de la cohérence théorique de l’interprétation par rapport au modèle théorique de référence ( On va regarder si un ou plusieurs modèles peuvent rendre compte des difficultés du patient)
  • Intégrer l’ensemble des données existant dans la littérature ( sur les personnes normales et d’autres cas de patients)
63
Q

Quelle est la postulat d’universalité ?

A

Les mécanismes cognitifs de base ( par ex: perception ou langage) font partie d’un patrimoine cognitif partagé par tous les membres de l’espèce

=> Étude de cas = moteur pour créer des modèles cognitifs !!

64
Q

La démarche interprétatifs de la neuropsychologie cognitive repose sur 3 types de donnés : lesquels ?

A

1) La double dissociation
2) L’association des troubles
3) La structure spécifique des conduites anormales ( structure des erreurs)

65
Q

Explique 1) La double dissociation

Explique la simple et double dissociation

Hyp de niveau de difficulté avec double dissociation

A
  • Pour rendre compte d’activité différentes, un modèle postule l’intervention de 2 systèmes de traitement ( A et B)
  • > Si on postule que ces 2 systèmes ont des représentations cérébrales différentes :
  • On doit s’attendre à ce qu’en cas de lésion cérébrale, des patients présentent des déficits aux taches A faisant intervenir le système A réussissent aux taches B faisant intervenir le système B = simple dissociation
  • > La simple dissociation ne garanti pas qu’il existe 2 systèmes distincts
  • Si 2 tâches sont de complexité différente alors un système unique pourrait réaliser les taches simples, mais plus les tâches complexes (arguments fondamentales pour dire que si on est en présence de simples dissociation, on ne peut rien conclure tout dépend de la difficulté)

=> nécessite de trouver un patient présentant la dissociation inverse

Donc: difficultés aux taches B et perf normales aux taches A = doubles dissociation ( ex en mémoire de travail verbale et visuo spatiale)

Double dissociation : Hypothèse du niveau de difficulté ne peut plus être retenue car il faudrait expliquer pk un des 2 patients réussit les taches complexes et échoue les tâches simples !

66
Q

Quel est le modèle de mémoire de travail de Baddeley ?

A

Administrateur central =>

Boucle phonologique —>Langage

Buffer épisodique —> MLT épisodique

Registre visuospatiale —> Connaissances visuo-spatiales

On peut être déficitaire dans l’un sans être dans l’autre

67
Q

Quel test dans la boucle phonologique ?

A

Empan de chiffres à l’endroit (cf TP)

68
Q

Quel test dans le registre visuospatiale test de Corsi:

A

On touche successivement des blocs et le patient doit reproduire la séquence immédiatement et dans le bon ordre

En cas de réussite, on augmente le nombre de cuves ( 2 à 9 blocs: 3 essais/séries )

Empan = dernière série ou 2 essais sont réussis

69
Q

Explique 2) l’association de troubles :

En cas de lésions et les conséquences

Ex avec production orale

A

Démarche too-down

  • Si un modèle postule l’intervention d’un même sous-composant dans des taches diff

=> Lors d’une lésion affectant ce sous-composant, on doit s’attendre à des déficits dans toutes les taches ou il intervient :

Par ex: Lire à haute voix, répéter des mots, produire un récit et dénommer des images:

  • Font intervenir une activité de production orale
  • Les modèles de production orale postulent tous une étape de traitement consacrée à la programmation des mvmts bucco-phonatoires
  • En cas d’altération de ce composant ( mvmt bucco), toutes les activités impliquant une production orale devraient être perturbées

Il est légitime de faire appel à l’altération sous-jacente de la composante commune aux diff activités

70
Q

Dans l’association de troubles, quel est le risque d’erreur ?

A

L’association de troubles peut simplement résulter du fait que les structures cérébrales qui sous-tendent 2 systèmes cognitifs différents sont en contiguïté spatiale.

—> Si un patient échoue à diff taches, on ne peut pas totalement exclure qu’il y ait 2 composantes en fait impliqué dans ces taches, mais si ces 2 composantes sont très proches dans le cerveau alors l’association est à remette en cause car elles sont peut-être toutes les 2 lésées.

71
Q

Explique 3) La structure des erreurs

A

Démarche bottom-up

Le pattern spécifique d’erreurs observé reçoit-il une interprétation fonctionnelle cohérente en regard des caractéristiques du modèle postulé et des caractéristiques du composant lésé ?

72
Q

Dans 3) La structure des erreurs :

Un patient dans une étude de cas unique présente des troubles de la lecture, de l’écriture et de la répartition de non-mots, mais traitement des mots ok.

Qeske Caramazza et al ( le + grand neuropsychologue cognitiviste) ont découvert ?

A
  • Les erreurs dans les 3 tâches entretenaient un rapport phonologique avec la cible, qu’elle soit à écrire, à répéter ou à lire => substitution de lettres ou de phonèmes
  • Cette similitude dans la configuration fine des erreurs a conduit les auteurs à interpréter ces erreurs comme résultant de l’atteinte d’un buffer phonologique

DONC: Peu importe que l’on traite des mots via voix lexicale ou phonologique, passage obligatoire par memoire tampon. Si tout est okay au niveau lexical mais échec répétition de non mots alors il y’a un pb au niveau conversion acoustico-phonologique/mémoire , ça l’est uniquement pour la voie phonologique.( modèle Pillon,2014)

Question examen : référence modèle Apollon 2014, alors ce modèle considère qu’il y a un passage obligatoire par la mémoire tampon si output oral

73
Q

De l’architecture cognitive générale à la structure des représentations ? Comment est représenté l’information au sein d’un modèle donné ?

Caramezza et Miceli: analyse des erreurs orthographiques chez un patient ( LB)

Quel constat?

A

Les erreurs d’omission ou de substituons chez LB sont strictement contraintes par leur statut voyelle - consonne

  • consonnes échangées/transposées pour des consonnes : voyelles échangées/transposées pour des voyelles. Ne touche pas les cas ou il y a 2 doubles lettres ( 2 consonnes ou 2 voyelles à la suite)
  • ces donnés ( et d’autres données convergente) : les représentations graphemique concernent l’identité et l’ordre des graphèmes, mais aussi leur structure consonne/voyelle
74
Q

5 points-clé :

A
  • Modèle cognitif du langage -> comprendre ce modèle, les diff voies, par où transite l’information en fonction de l’imputation/output
  • Neuropsychologie cognitive
  • > definition et objectifs
  • > postulate
  • > importance du cas unique ( très important)
  • > types de données ( les 3 points en orange/moutarde)
75
Q

La neuropsycho est un va et vient entre ?

A

Neuropsychologie cognitive et psycho cognitive => 2 domaines interagissant étroitement

76
Q

Ce qui change de la neuropsycho cognitive de la psycho cognitive c’est quoi?

A

Psycho cognitive : étude de sujets normaux

Neuropsycho cognitive: étudie patients cérébro lésées