Cours 1: Introduction et neuropsychologie clinique Flashcards
Quelles sont les 2 dimensions dépendantes de la neuropsychologie ?
- Dimension clinique
- Dimension de recherche
Quelles sont les 2 points de la dimension clinique?
—> évaluation et revalidation ( rééducation, prise en charge) des patients enfant / adultes jeunes/ personnes âgées ( AVC, traumatisme crânien, tumeur , malades dégénératives, etc) ayant souffert de diff pb neuropsycho ( étiologie diverse)
—> relation entre recherche et activité clinique particulièrement étroites : les cliniciens font bcp de recherche -> On tire partie de bénéfice de recherche en terme de modèles, connaissances, qui vont servir à dev stratégie de remediation
Quel est le point de la dimensions de recherche ?
Tirer parti des déficits cognitifs, émotionnels et relationnels consécutifs aux atteintes cérébrales
=> comprendre organisation, fonctionnement et soubassements cérébraux des processus mentaux normaux
—-> Comprendre fonctionnement normal par patho de patients cerebro-lésés
Est ce que neuropsycho cognitive et psycho cognitive = indépendant ?
Non!
Il y a des relations étroites entre neuropsychologie et ..? (2)
- psychopathologie
- Troubles développementaux
- > Les personnes ayant des pb cognitifs ont aussi et très souvent des pb developpementaux
Il y a des relations étroites entre neuropsychologie et psychopathologie : explique
Relation bidirectionnel entre les aspects émotionnels chez personne ayant une psychopathologie et les personnes cérébraux lésés
Ex: si on est anxieux/déprimé => alors on aura tendance à ruminer à déprimer et nos capacités cognitives en sont impactés
-> réciproquement une personne étant cérébraux lésés aura une tendance à développer psychopathologie dépressive donc c’est vraiment en lien
(pour travailler en neuropsychologie il faut donc avoir des bases importantes au niveau de la psychopathologie et vice versa)
Il y a des relations étroites entre neuropsychologie et trouble developpementaux
Tout ce qui relève des troubles Neurodeveloppementaux est un domaine où la neuropsychologie un rôle important à jouer
Patient AC :
Historien de 38 ans, enseignant , maîtrise en histoire
Quel pb?
Syndrome amnésique suite à une agression (?) en 1987
Qeske le syndrome amnésique ?
Pb de mémoire, avec une ou plusieurs lésions cérébrales mais 0 autre pb!
Qu’engendre le syndrome amnésique de AC ? (3)
-Déficit affectant la mémoire de nouveaux épisodes ( amnésie antérograde)
—> Touche la MLT donc difficultés d’encodages et à retenir nouvelles infos
- Difficultés , d’intensité variable, dans le rappel et la reconnaissance d’épisodes vécu avant l’installation de la lésion cérébrale (amnésie rétrograde) et ce en l’absence de perturbation affectant d’autres fonctions cognitives
—> Donc : + souvenirs sont anciens, mieux ils sont rappelés -> + les épisodes sont proches de lésion, + vite ils sont oublier
- Perte très importante d’autonomie dans la vie quotidienne ( organiser quotidien, aspects administratifs etc)
Qu’affecte le syndrome amnésique seulement ?
Uniquement la mémoire épisodique et pas d’autres pb
Qu’est ce que AC a gardé ?
Efficience intellectuelle normale
-> Dans la norme pour les Matrices de Raven
Pc 95 : rang percentile = il est meilleur que 95% des gens
Patient A. C : Évaluation de ses connaissances sémantique personnel et publique avant et après le début de l’amnésie ( Van der Linden)
Bilan cognitif quelques années + tard
- MCT
- MLT
- Memoire implicite
Quel résultat ?
- MCT: Pas de problème ( empan de chiffres, visuospartiaux) = comme contrôles
- MLT: 15 mots de Rey ( dire des mots et patients doit répéter le + de mots- 10 essais ).
—>Moy de 6.3 comparé à 12.4 de contrôle donc perf très faible !
—> Peu de progression d’un essai a l’autre ( typique de syndrome amnésique )
—> Rappel avec délai : pas de bonne perf
—> Choix force de Warrington: on présente des visages et ensuite ils doivent être reconnus dans la 2e phase -> fait au hasard
- Memoire implicite : Complétions=> compléter 3 lettres qu’on leur donne => on retrouve un effet d’amorçage : c’est-à-dire processus implicite inconscient, il complète ces trois lettres en formant un mot -> comme les contrôles
- Rappel libre de ces mots : - bon que contrôles
CONCLUSION: Déficit massif dans la mémoire épisodique ( MLT) mais MCT et la mémoire implicite fonctionne très bien!
Qu’est ce que le autobiographical memory interview ?
Permet d’examiner la mémoire des événements personnels semantiques +épisodiques
Explique les 2 parties du autobiographical memory interview + les résultat de AC ?
1e partie : Rappeler des événements personnellement vécu pendant l’enfance, début âge adulte et actuellement
Résultat : Patient très déficitaire pour les épisodes récents survenu après sa lésion cérébrale => + on va en arrière dans le temps et meilleur c’est mais ça reste quand même pas terrible!
-> Au niveau de l’enfance ça va à peu près mais + on s’approche de la lésion est - il y a de souvenirs ( Memoire autobiographique épisodique)
2e partie :On pose des questions sur la sémantique personnel par ex: l’adresse où la personne habite=> informations générales relatives à la sémantique personnelle
Résultat : Durant l’enfance, elle est parfaite pour ce patient. Il est mieux de se renseigner auprès d’une tierce personne pour valider la réponse
-> pour quand ils étaient jeunes adultes c’est pas mal aussi et pour sa vie actuelle (après lésion) il est à la limite de 17/21 c’est pas cata mais il perd des points!
CONCLUSION: Dissociation car difficultés massives épisodique surtout pour le récent mais globalement la sémantique personnelle est assez bien préserver
=> dissociation entre ces deux aspects au sein de la mémoire autobiographique!
Résumé Patient AC:
- Sévère déficit de récupération d’événements personnels de certaines périodes de vie (jeunes adultes,récente) -> gradient temporel
- MAIS : connaissances sémantique personnelle relativement préservés même pour les informations acquises après la lésion!
Test d’identification de personnes célèbres :
Sémantique publique : connaissances générales sur le monde concernant autrui
Nous avons 3 périodes
- avant 1977
- entre 77 et 87
- et après 87
Il a eu sa lésion en 87
On l’a comparer à des personnes contrôle sans problème de mémoire => on présente des photos de personnes célèbres qui le sont devenus dans l’une ou l’autre de ces 3 périodes
But: la tâche du patient et de donner le nom de la personne vu sur la photo et si le nom n’est pas rappelé, il peut donner des informations qu’il connaîtrait sur cette personne, ainsi on considère que c’est correct il y a assez d’informations qui sont donnés et qui sont spécifiques
Quel résultat ?
- Avant 77 il arrive bien, parfois il arrive pas où dit des choses erronées => au total 85,5 % des célébrités sont reconnus
DONC : performance comparable à celle des contrôles globalement
- pour la période entre 1977-87 : donc les 10 ans précédant sa lésion => il est à 78,2 %
DONC il commence à être moins bon que les contrôles
- pour la période qui suit la lésion 87: il est à 51,5 %
DONC : < que les contrôles
CONCLUSION:Très bonne sémantique avant 77 puis diminution progressive et 51,5 % ( à retenir ) -> après sa lésion il acquis des informations même s’il en a aucun souvenir explicite, il peut pas dire où quand comment il a connu ces personnes
Résumé : Patient AC :Teste d’identification de personnes célèbres
- Capacité relativement préservés à récupérer des informations sémantique de personnes célèbres, déjà célèbre avant son accident
- IMPORTANT : AC acquis des informations sémantique sur des personnes devenu célèbre après le début de son amnésie
—> les connaissances acquises spécifiquement sur des politiciens ne diffèrent pas des contrôles car il est historien, il suit bcp domaine de politique
—> Au niveau des 51,5 % il faut savoir que quand ça traite des politiciens, il est autant au top que les contrôles
=> dissociation montrant le caractère spécifique des connaissances préserver même au niveau des connaissances acquises après la lésion
- Déficit marqué en mémoire épisodique, mais mémoire sémantique relativement préservés ( même si pas parfaite )
- Apprentissage de nouvelles connaissances sémantique chez des personnes amnésique est particulièrement efficace si l’information a acquérir est consistante avec des connaissances préexistantes
—> Si la personne peut faire des liens entre les choses qu’elle doit apprendre après la lésion et son self alors ce sera plus simple comme des célébrités politiques
AC : dimension recherche
Il a contribué à quoi?
-Contribution à la compréhension du fonctionnement de la structure de la mémoire normal
—> Capacité mnésiques préserver et déficitaire ( par ex: relation entre mémoire épisodique et mémoire sémantique, apprentissage des connaissances complexes) => Idée de systèmes de mémoire multiples : on voit des dissociations chez personnes cerebro lèsées
—> Rôle de certaines structures cérébrales ( par ex: hippocampiques et par hippocampiques) dans le fonctionnement mnésique ( ex : hippocampe peut expliquer déficit chez AC)
- Contribution à la compréhension des relations entre mémoire et self :
—> on encode et on récupère mieux les informations si c’est compatible avec nos valeurs nos intérêts
L’étude de cas unique est une méthode privilégiée : pk?
Cela permet de détecter des bases Neurobiologique qui pose problème si elles sont endommagés ( ex Hippocampe peut expliquer déficit chez AC)
AC : Dimension clinique :
Qesk’il à permis ? (2)
- Activités d’évaluation :
—> On doit comprendre nature des déficits mnesiques, Facteurs d’optimisation et des capacités préserver et aider la personne à faire mieux ( important pour prise en charge)
—> Impact des déficits sur le fonctionnement dans la vie quotidienne (si pas de problème dans la vie quotidienne ce n’est pas forcément très grave) ( notre intervention doit avoir impact sur la VIE QUOTIDENNE)
- Stratégies de revalidation
—> Exploitation des capacités préservées ( apprentissage sans erreur : Strategie particulière : Faire apprendre de nouvelles habilité à une personne amnésique sans passer par la mémoire épisodique en passant par l’implicite,l’inconscient on évite au maximum les erreurs
Si on passer par l’essai/ erreur alors il ne va pas se souvenir consciemment des erreurs qu’il a commise -> pour un prénom on peut présenter le prénom entier puis on enlève une lettre puis 2 puis 3 en faisant étape par étape à chaque fois que le patient a réussi c’est une stratégie d’estompage
Une fois qu’on s’est assurer d’un apprentissage sans erreur et stratégie d’estompage on peut encore faire un rappel espacé => l’idée d’exposer l’info jusqu’à qu’il se sente en confiance en lui on retire petit à petit des infos pour qu’il donne la réponse correcte sans aide
( très bien pour amnésique !)
—> Aides externes ( ex: Mettre une photo avec le prénom de la personne)
Il a appris à utiliser un ordinateur et un logiciel de type Word donc cela signifie qu’ils arrivaient apprendre grâce à sa mémoire procédurale préserver
Résumé 1:
- Épisodique est problématique surtout niveau des épisodes personnels memoire autobiographique
- Mais la sémantique est bien retenu
=> 1e dissociation.
- Il a de la peine à acquérir de nouvelles informations mais c’est quand même possible par le biais de la sémantique pour certains domaines (exemple reconnaissance de politiciens)