cours 3 Flashcards
qu’est ce qu’un comportements de santé?
des comportements immunogènes (ex passer un examen de santé)
qu’est ce qu’un comportements à risque de maladies?
des comportements pathogènes (ex fumer, manger gras)
vrai ou faux, les connaissances sur les maladies ne peuvent permettre seules de prédire ou changer le comportement de quelqu’un
vrai
vrai ou faux, la psychologie de la santé souligne l’importance des croyances touchant à la santé pour prédire et changer le comportement.
vrai
donne un exemple de croyance qui modifie le comportement.
Après l’intervention de Beale et Manstead, la croyance des mères quant aux conséquences de donner du sucre à leur enfant entre les repas (croyance comportementale) a été modifiée, ce qui a amené modification à l’attitude et l’intention comportementale.
donne un 2e exemple de croyance qui modifie le comportement.
Après intervention de Neighbors et coll, sur la croyance normative / descriptive des étudiants universitaires sur alcool, il y a eu diminution de l’écart entre les normes perçues (croyances) et les réelles habitudes de consommation d’alcool des étudiants, ainsi que diminution de la consommation
quelles sont les approches clés des croyances touchant à la santé?
- Perception des risques
- Théorie de l’auto-détermination
- Théories de l’attribution causale
- Contrôle perçu
Les croyances associées à ces approches permettent de comprendre la façon dont les personnes pensent leur comportement
l’approche de la perception des risques contient 2 sous-catégories, lesquelles?
- Optimisme irréaliste
- Compensation des risques
qu’est ce que l’optimisme irréaliste?
une sous-catégorie de la perception des risques qui est la croyance d’avoir moins de risques de subir des problèmes de santé que les autres de même âge et de même sexe, la sous-évaluation des risques et de la vulnérabilité des personnes aux maladies. Continuent donc d’avoir des comportements à risque et les néglige et se focalisent comportements de santé
qu’est ce que la compensation des risques?
- une sous-catégorie de la perception des risques qui est la croyance qu’un ensemble de comportements à risque peut être neutralisé par un ensemble de comportements de santé (ex je peux fumer, car je vais courir, je peux manger du chocolat, car je fais du tennis)
- individus en état de dissonance (ex je veux être en bonne santé, mais je sais que fumer est dangereux) et croyances compensatoires réduisent dissonance
quelle est la particularité des motivations intrinsèques / autonomes et des motivations extrinsèques?
- les motivations intrinsèques ou autonomes (manger bonne nourriture car je crois que bon pour ma santé) sont associées au bien-être et à la persistance des comportements de santé
- les motivations extrinsèques ou contrôlées par facteurs externes (vouloir essayer d’arrêter de fumer parce que je crois en mon médecin qui me le demande), procurent peu de satisfactions et génèrent un évitement des comportements de santé.
quelle est la particularité des motivations intrinsèques / autonomes et des motivations extrinsèques?
- les motivations intrinsèques ou autonomes (manger bonne nourriture car je crois que bon pour ma santé) sont associées au bien-être et à la persistance des comportements de santé
- les motivations extrinsèques ou contrôlées par facteurs externes (vouloir essayer d’arrêter de fumer parce que je crois en mon médecin qui me le demande), procurent peu de satisfactions et génèrent un évitement des comportements de santé.
qu’est ce que la théorie de l’attribution causale?
- attribution : inférence, «croyance» qui explique pk un événement «ex une maladie» (incluant un comportement posé par une personne observée ou par nous-mêmes) a eu lieu
- Les attributions causales portent sur la recherche des causes d’un événement, d’un succès ou d’un échec, ou peuvent même servir à expliquer un manque de contrôle sur l’environnement
La théorie de KELLEY sur les attributions causales se sert de 3 dimensions d’information pour conclure à des causes internes ou externes, explique.
- La dimension de consensus : ensemble de l’information recueillie en comparant le comportement de la personne avec celui des autres
- La dimension de différence (ou distinctivité ou distinction) : comportement de la personne en interaction avec des activités autres que celle en cause
- La dimension de cohérence (ou consistance) : l’attributeur compare le comportement de la personne dans la situation en cause avec le comportement adopté par la personne à d’autres moments dans la même situation. Si cohérence est faible = dur d’arriver à une conclusion
voir pic diapo C3 13
La théorie de WEINER sur les attributions causales se sert de 3 dimensions d’information, explique.
- Le lieu de causalité : distingue la perception de l’origine de la cause de l’action (interne ou externe)
- la stabilité temporelle : On distingue les causes instables (ex. niveau d’effort) et les causes stables (ex. trait de personnalité)
- Le contrôle : On distingue les causes contrôlables et incontrôlables
voir C3 diapo 15
la théorie de WEINER sur les attributions causales constitue de 3 dimensions dont 1 rajouté plus tard, la globalité. Explique.
Elle fait référence à une généralisation inter-situationnelle. Une cause sera globale si elle est perçue comme récurrente de situation en situation.
Vrai ou faux, Selon Herzlich la santé est considérée comme ayant des causes internes et la maladie des causes externes
vrai
Selon Bradley le contrôle perçu (par soi ou autrui) du diabète de type 1 influence le choix du traitement (externe : pompe à insuline vs interne: injection quotidienne)
vrai
qu’est ce que le contrôle perçu selon STEPTOE et APPEL?
Ça désigne, pour certains auteurs :
1. des propriétés du contexte
pour d’autres
2. les caractéristiques (personnalité) des individus.
qu’est ce que le contrôle perçu selon NUISSIER?
l’évaluation que fait l’individu de ses propres ressources ou capacités à maîtriser une situation, une transaction entre l’individu et son milieu, ce qui rejoint la définition de l’évaluation «appraisal» de Lazarus et Folkman: une évaluation de la situation à affronter et des ressources personnelles.
Quelles sous-aspects sont-ils impliqué dans le contrôle perçu comme caractéristique des individus?
- Lieu de contrôle
- Auto-efficacité
- Résignation acquise
- Personnalité de type A
explique pourquoi le lieu de contrôle est perçu comme une caractéristique des individus.
il y a deux types de personnalité en lien avec le contrôle. Les personnes ayant un lieu de contrôle interne ou bien externe.
- interne : les événements en général dépendent de facteurs internes relatifs à certaines caractéristiques personnelles.
- externe : ils dépendent de facteurs externes (chance, hasard, destin, etc.)
Lien étroit existe entre lieu de contrôle et le fait de percevoir une situation comme contrôlable ou non
explique l’auto-efficacité.
Selon BANDURA, c’est la conviction que possède l’individu d’avoir les capacités requises pour réussir dans une tâche déterminée ou spécifique (comme celle d’adopter un comportement)
explique la résignation acquise.
c’est la conséquence négative d’expériences répétées d’insuccès entraînant ainsi l’abandon des efforts.
selon Seligman, l’absence de perception de contrôle sur les causes ou les conséquences des événements indésirables peut être le résultat de la résignation acquise
explique la personnalité de type A.
- Le contrôle perçu prédomine dans ce type de personnalité (hostilité, impatience, sens aigu d’urgence, ambition), comparativement au type B (calme, au ralenti)
Selon Glass, les efforts fournis par les individus de type A sont des tentatives pour maintenir le contrôle perçu sur l’environnement
explique le contrôle perçu induit par caractéristique du contexte.
- Selon SARAFINO, donner de l’information augmente la perception de contrôle. Les mises en situation (réelles ou simulées) ont aussi le même effet.
- D’après LANGER et RODIN, donner aux individus la possibilité de faire des choix et de prendre des décisions face à une situation renforce le contrôle perçu.
explique le contrôle perçu comme transaction entre individu et situation.
- Conception dynamique du contrôle perçu : résultat d’une interaction entre les caractéristiques de la personne (possibilités et besoins de contrôle) et les caractéristiques de la situation (apport d’informations, suggestions comportementales ou décisionnelles).
- Facteurs situationnels fonctionnent bien avec des personnes qui ont besoin de contrôle (lieu de contrôle interne, personnalité de type A, etc.)
- Certains autres individus (lieu de contrôle externe, personnalité de type B, etc.), préfèrent pas avoir d’informations, mises en situation ou choix décisionnels à effectuer surtout lorsqu’il s’agit de situations stressantes (avant intervention chirurgicale)