Cours 2 - Variables psycholinguistique Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une variable psycholinguistique?

A

C’est une variable qui :
1. Permet de caractériser les stimuli

  1. Influence les résultats (ont un impact sur la variable dépendante = la variable mesuré)
  2. Informe sur les processus de traitement de langage

En gros c’est une variable qui aura un impact sur le traitement du langage

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2
Q

Comment les variables psycholinguistiques permettent de caractériser un stimuli? Donner un exemple.

A

Par exemple, par rapport à la variable d’âge d’acquisition, chaque mot sera caractérisé par une valeur moyenne qui représente l’âge où le mot est acquis.

Par rapport à la fréquence, chaque mot sera caractérisée par une valeur de peu fréquent à très fréquent par exemple.

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3
Q

Comment les variables psycholinguistiques ont un impact sur les résultats? Donner un exemple.

A

Les variables psycholinguistiques auront un effet sur la VD, ils feront variés la valeur de la VD.
Par exemple, si la VD est le temps de latence, les mots qui sont appris plus tôt dans la vie ont un temps de latence plus court.

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4
Q

Comment les variables psycholinguistiques informent sur les processus de traitement du langage?

A

Permet d’interpréter les résultats et d’améliorer les modèles du fonctionnement du langage. Permet aussi de tirer des conclusions plus générales.

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5
Q

À quelle étape de la recherche retrouvons nous les variables psycholinguistiques

A

Dans la méthodologie, dans la section de présentation de la tâche et instrument utilisé.

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6
Q

Dans une expérience, à quelles composantes font référence les variables psycholinguistiques?

A

Au stimuli, donc aux items présentés aux participants.

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7
Q

Qu’est-ce qu’une variable dépendante et qu’elles sont les 2 principales?

A

Variable impacté par la variable psycholinguistique manipulé.

2 principales:
- Temps de latence
- Quantité erreurs/bonnes réponses

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8
Q

Qu’est-ce qu’une variable manipulée? Donner un exemple.

A

C’est une variable utilisés pour mesurer un effet sur la VD.

Par exemple, si on veut voir l’effet de l’âge d’acquisition sur le temps de latence, nous créons 2 groupes de mots (acquis tôt vs acquis tard) pour voir l’impact sur la VD (temps de latence). Nous manipulons donc la variable âge d’acquisition, nous la faisons varié pour voir son effet sur une VD.

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9
Q

Qu’est-ce qu’une variable contrôlée? Donner un exemple.

A

Variable qui reste stable pour éviter un effet sur la VD. De cette façon, nous pouvons attribuer la différence avec plus de certitudes à la variable manipulée.

Par exemple, si nous voulons voir l’effet de fréquence (Vmanipulé) sur le temps de latence (VD), il faudrait prendre des mots qui sont toutes acquis vers le même âge pour ne pas que l’âge d’acquisition est un effet sur la VD.

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10
Q

Pertinence de savoir ça en orthophonie?

A

Permet de juger de l’efficacité d’une tâche!

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11
Q

Calculer les variables psycholinguistiques

A

Façon factuelle : on voit clairement la valeur attribuée à la variable. Ex: nb lettres dans mots, nb apparition dans un texte, appartenance à catégorie grammaticale

Normes (estimation à grande échelle): concerne plus les variables subjectives. Les normes sont trouvés dans base de données en ligne. Ex: nombre de mot acquis selon tel âge.

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12
Q

Fréquence objective

A
  • C’est la fréquence objective d’usage d’un mot.
  • S’évalue sur la fréquence à l’écrit dans des corpus (nb d’occurence).
  • La fréquence est rapporté en occurence par million. Ex: 18 = 18 occurence sur 1 million de mots.
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13
Q

Effet de la fréquence objective

A

Les mots de haute fréquence sont traités plus rapidement et avec moins d’erreurs que les mots de basse fréquence.

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14
Q

Fréquence subjective (familiarité)

A
  • Familiarité avec la forme du mot et non la signification.
  • Estimation faite par les locuteurs de la fréquence d’occurence d’un mot.
  • Passe questionnaire et les personnes doivent coter 1 à 7 (très fréquent) de à quel point le mot est fréquent pour eux dans la vie de tous les jours.
  • Subjectif, c’est indépendant de la fréquence réelle/objective du mot.
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15
Q

Lien entre les variables fréquences objectives et fréquence subjectives (familiarité)

A

2 variables très liées, car en général, plus un mot est objectivement fréquent, plus on a l’impression d’être familier avec ce mot.
Donc plus la fréquence objective est haute, plus la fréquence subjective l’est aussi.

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16
Q

Fréquence de bigramme

A
  • Fréquence sous-lexicale: niveau plus petit qu’un mot.
  • Fréquence de 2 lettres (ce qu’on appelle un bigramme) dans une position donnée dans un mot.
  • La fréquence de bigramme se calcul avec WordGen.

Ex: table = /ta/ab/bl/le/

17
Q

Dans quelle tâche est-ce particulièrement important de contrôler la fréquence de bigramme?

A

Décision lexicale (mots vs non-mots). La fréquence de bigramme doit être semblable, sinon un effet de séquence des lettres pourraient aider les participants à réaliser la tâche.

18
Q

Longueur

A

Longueur d’un mot. Se mesure en lettre, en phonème, en syllabe.

Effet important: plus le mot est long, plus son traitement est long.

19
Q

Vrai ou faux: l’effet de longueur de mot est plus grand pour les mots de hautes fréquences?

A

FAUX! C’est pour les mots de basses fréquences que l’effet de longueur est plus grand.

20
Q

Complexité syllabique

A
  • Syllabe plus simple = CV (c’est modèle de base)
  • Structure CVC ou CCV, VCC, etc. ajoute plus de complexité.
21
Q

Effet de la complexité syllabique

A

Plus on ajoute de la complexité à la syllabe de base, plus ce sera difficile à traiter.

22
Q

Effet de la catégorie grammaticale

A

En général, performance meilleur pour noms que pour verbes.

23
Q

Voisinage orthographique (N-Size)

A

Nombre de mot qui diffère du mot cible en changeant (effaçant, ajoutant, substituant) une lettre.

24
Q

Effet du N-Size orthographique

A

Plus un mot à de N-size, plus ça va simplifier la performance pour les tâches de sortie.
Mais contraire pour les tâches d’entrée, par exemple, pour les tâches de reconnaissances visuelle des mots (si beaucoup de mots similaires = reconnaissance plus lente).

25
Q

Voisinage phonologique (Ph-Size)

A

Nombre de mots qui diffèrent du mot cible en changeant (ajoutant, effaçant ou substituant) un seul phonème.

26
Q

OLD20 et PLD20

A

Nouvelles mesures de N-size plus précise.

27
Q

Imageabilité

A
  • Facilité avec laquelle un mot évoque une image mentale.
  • Échelle de 1 (peu) à 7 (très imageable)
28
Q

Concrétude

A
  • Les concepts concrets (ex : table, zèbre) sont traités plus rapidement et avec moins d’erreurs que les concepts abstraits (ex : vérité).
  • Échelle de 1 (peu concret) à 5 (très concret).
29
Q

Vrai ou faux: les mots concrets ont tendance à être imageable?

A

Vrai! Mais il y a tout de même des exceptions. Par exemple, minuit est assez imageable, mais assez abstrait.

La corrélation est n’est pas tout à fait parfaite entre les 2 variables. Elles sont fortement associées, mais ne mesurent pas exactement la même chose.

30
Q

Familiarité conceptuelle

A

Estimation du degré auquel une personne pense connaitre ou être en contact avec le concept évoqué par un mot, pas le mot lui-même, mais le concept derrière.