Cours 2: Les besoins psychologiques Flashcards
Dans l’étude sur les besoins et le bien-être quotidien de Reis et al. (2000), pendant 2 sem., les participants devaient rapporter sur leurs activités
quotidiennes , & Bien-être.
Plusieurs mesures étaient prise, pour comparer la présence de traits et besoins fondamentaux remplis chaque jour
quels résultats a-t-on remarqué?
met en évidence l’importance des variations quotidiennes des besoins fondamentaux dans la prédiction du bien-être au jour le jour:
Les variations quotidiennes des besoins psychologiques (autonomie, compétence, affiliation) sont significativement liées au bien-être du jour.
Le bien-être d’hier est un prédicteur fort du bien-être d’aujourd’hui, ce qui suggère une continuité dans l’état de bien-être.
Les traits de personnalité semblent avoir une influence plus faible que les expériences quotidiennes.
Conclusion clé :
Le bien-être n’est pas seulement influencé par des traits stables, mais surtout par les fluctuations quotidiennes des besoins psychologiques (satisfaction des besoins d’autonomie, compétence et affiliation sociale). Cela signifie que les expériences de la journée influencent le bien-être du jour, tout comme celui de la veille.
L’étude de Van den Broeck, Vansteenkiste, De Witte, Soenens & Lens (2010) examine l’effet des trois besoins psychologiques fondamentaux (autonomie, compétence, affiliation) sur le bien-être et la performance au travail. L’objectif est de déterminer comment ces besoins influencent des variables clés telles que :
La satisfaction au travail
La vigueur (énergie et engagement)
Le burnout
Le sentiment d’appartenance à l’entreprise
La performance
Quel est le lien entre les 3 besoins psychologiques fondamentaux et ces variables?
L’autonomie est le facteur ayant le plus d’impact positif sur la satisfaction, l’engagement, l’appartenance et la performance, tout en réduisant fortement le burnout (seul besoin qui a un effet positif sur toute les variables mesurées)
Le besoin de compétence est un prédicteur important de la performance et de la motivation. Il protège aussi contre le burnout, mais moins que l’autonomie. Il a peu d’effet sur l’appartenance comparé aux autres besoins.
L’affiliation réduit le burnout (plus modérément que l’autonomie) et favorise l’appartenance. Son effet sur la performance est faible comparé aux autres besoins.
L’étude (Baard, Deci & Ryan, 2004) examine comment les trois besoins psychologiques fondamentaux (autonomie, compétence, affiliation) influencent le burnout au travail.
Quel est le résultat à retenir?
L’autonomie est le facteur le plus important pour prévenir le burnout.
La compétence joue aussi un rôle clé, en permettant aux employés de se sentir capables et efficaces.
L’affiliation a un impact plus faible, mais reste significative : le soutien social contribue aussi à la prévention du burnout.
✅ À retenir : Les trois besoins fondamentaux réduisent le burnout, mais l’autonomie est le plus protecteur.
Quels sont les 3 besoins psychologique fondamentaux?
Compétence
Autonomie
Affiliation
Qu’est-ce que l’autonomie?
L’autonomie est le besoin psychologique d’expérimenter de l’auto-détermination et de l’endossement personnel (endossement interne de son comportement) dans l’initiative et la régulation de ses comportements.
Reflète le désir d’avoir ses propres choix plutôt que d’être confronté à une détermination de ses actions par les événements de l’environnement.
Il ne s’agit PAS d’indépendance
Agir de son propre gré – je détermine ce que je vais faire.
État, expérience ponctuelle d’approbation personnelle
Pas de pression quelconque, cohérence interne entre valeurs et désirs, notion de choix important
Quand est-ce que le comportement est autonome (autodéterminé)
Le comportement est autonome (ou autodéterminé) lorsque nos intérêts, préférences et désirs guident notre processus de prise de décision à nous engager ou non dans une activité particulière.
La motivation et le comportement sont autonomes lorsqu’ils découlent
des intérêts personnels de l’individu, de ses désirs, ses buts, ses valeurs, ses préférences, etc.
Qu’est-ce qu’un endossement interne du comportement?
Fait référence au besoin d’autonomie (autodermination)
Lorsque la motivation et le comportement découlent (et sont causés par) ces ressources motivationnelles internes, l’individu dit: “Je veux faire ceci…librement, pas par une pression”
Je veux = un endossement interne du comportement.
Quelle est la différence entre un comportement autodéterminé vs contrôlé?
autodéterminé: Nos intérêts, préférences et besoins guident notre prise de décision de nous engager ou non dans une activité
contrôlé: Une force extérieur exerce une pression pour que nous pensions, sentions ou nous nous comportions d’une certaine façon
Quelles sont les trois qualités expérientielles définissant l’expérience subjective de l’autonomie?
Locus de causalité perçu interne: La compréhension de l’individu de la source causale de ses actions motivées.
Volition (se sentir libre): Un volonté sincère et sans pression de s’engager dans une activité.
Choix perçu au cours de ses actions: L’expérience subjective de pouvoir décider d’agir ou non, ou de suivre une ligne de conduite plutôt qu’une autre.
Quelles sont les caractéristiques d’un locus de causalité perçu comme interne?
c’est une des trois qualités expérientielles définissant l’expérience subjective de l’autonomie
Forte agentivité personnelle
Soi vécu comme source d’initiation et de régulation d’un comportement
Sentiment d’autonomie, de volition (avoir le choix) et d’endossement par rapport à ses actions
Agents motivationnels en soi: intérêt, valeur, objectif personnel
Une vrai autonomie psychologique!
Quelles sont les caractéristiques d’un locus de causalité perçu comme externe?
Faible agentivité personnelle faible
Soi vécu comme contrôlé par les résultats souhaités, par l’environnement
Sentiment d’oppression et de contrainte
Agents motivationnels de l’environnement :
P.ex., date limite, liste de corvées, quotas à atteindre, etc.
“pion”: Comportement sont motivés par qqch d’autre – incitation externe
Quelles sont les caractéristiques de la volition?
c’est une des trois qualités expérientielles définissant l’expérience subjective de l’autonomie
La volonté authentique -et exempte de pression- de s’engager dans une activité.
Façon dont les gens se sentent libres ou contraints lorsqu’ils font ce qu’ils veulent faire ou lorsqu’ils évitent ce qu’ils ne veulent pas faire.
« Je veux faire ceci et je suis libre de le faire ou non. »
Comment est définit la sensation d’avoir le choix?
Sentiment subjectif que la personne a une flexibilité dans la prise de décision d’agir ou non, ou d’adopter une ligne de conduite plutôt qu’une autre.
Quand est-ce qu’un individu ne vit pas une expérience de choix?
Les choix sont prescrits par d’autres
La liste d’options proposées est exclusive
La liste de choix est trop longue
Les choix sont proposés de façon contrôlante
Les choix proposés ne sont pas significatifs pour la personne (ne reflètent pas ses valeurs, objectifs, buts, préférences et intérêts)
Quel est l’impact des types de choix sur l’autonomie et la motivation des individus.
Il existe deux types de choix qui ont des effets différents sur la satisfaction du besoin d’autonomie :
A. Le “choix limité” (“soit ceci ou cela”) 🟥
L’individu choisit parmi des options imposées par autrui.
Ce type de choix ne favorise pas réellement l’autonomie, car il ne reflète pas les valeurs et intérêts personnels. Renforce seulement un sentiment de satisfaction superficiel face au besoin d’autonomie.
B. Le “vrai choix” 🟩
Permet une réelle autodétermination, car il concerne les actions et décisions de l’individu.
Ce choix est significatif et aligné avec les valeurs et intérêts personnels. Renforce la motivation intrinsèque, l’effort, la créativité, la préférence pour le défi et la performance.
Conclusion: Le choix véritablement autonome est celui qui permet l’expression des valeurs et des intérêts individuels. Un choix imposé ne renforce que partiellement l’autonomie et ne favorise pas la motivation intrinsèque. Pour maximiser l’engagement et la performance, il faut offrir des choix réels et significatifs plutôt qu’un choix artificiel entre des options limitées.
Quelles sont les différences entre ces deux styles motivationnels ? Met en évidence les contrastes de tons interpersonnels associés à ces styles.
Le soutien de l’autonomie (Autonomy Support)
Le contrôle (Controlling)
Le soutien de l’autonomie encourage un engagement authentique en valorisant la compréhension et l’accompagnement. Le ton est mostly compréhensif.✅ Favorise la motivation intrinsèque, l’engagement, et l’autonomie.
Le contrôle repose sur la surveillance et la pression, ce qui réduit la motivation intrinsèque et peut provoquer du désengagement ou du stress. Le ton est mostly de pression. ❌ Génère du stress, de la résistance, et une motivation extrinsèque fragile
Quels sont les 5 éléments à inclure dans un comportement de soutient à l’autonomie?
Soutien à l’autonomie (inviter, négocier et accompagner)
Perspective : Prendre en compte le point de vue de l’autre personne, adopter son cadre de référence, inviter, accueillir et intégrer ses pensées, sentiments et comportements.
Choix : Offrir de réelles options et permettre à la personne de s’engager activement dans le processus de prise de décision. (Fournir des choix dans des limites et des règles spécifiques)
Exploration : Faire preuve de patience, laisser la personne essayer de nouvelles approches, commettre des erreurs et apprendre à son propre rythme pour s’ajuster progressivement (Fournir une rétroaction non-contrôlante sur la compétence: feedback positif et informatif)
Auto-initiation : Laisser la personne commencer l’activité quand elle le souhaite, sans pression extérieure (Laisser à l’autre l’opportunité de prendre des initiatives et d’essayer des choses par lui-même.)
Rationnel : Fournir des informations, des explications et un motif significatif pour que la personne comprenne l’importance de l’activité et l’intègre dans son système de valeurs (Fournir une logique rationnelle pour les tâches et les limites)
Quelles sont les 5 caractéristiques d’un comportement contrôlant?
Contrôle comportemental (séduire, contraindre et faire pression)
Perspective : Se focaliser uniquement sur son propre point de vue et son cadre de référence, en ignorant ou en dévalorisant ceux de l’autre.
Choix : Imposer une décision ou donner des options limitées qui ne tiennent pas compte de la personne et de ses préférences.
Exploration : Réprimer les erreurs, exiger que la tâche soit réalisée selon une méthode précise et dans un délai imposé.
Auto-initiation : Mettre de la pression sur la personne pour qu’elle commence la tâche immédiatement.
Rationnel : Donner des ordres sans justification ni explication.
Comment avoir une perspective de l’autre dans un comportement soutenant à l’autonomie? Nomme 4 actions possibles.
Avoir un regard inconditionnel
Laisser place à l’expression des sentiments de l’autre
Valider l’expérience de l’autre
Cerner la façon l’autre vie la situation
Comment minimiser la pression et le contrôle dans un comportement soutenant l’autonomie? (ce qu’il faut éviter)
Ne pas mettre une pression pour que l’autre pense ou agisse d’une certaine façon.
Éviter le contrôle excessif, les critiques et les affirmations contrôlantes
Éviter d’utiliser du pouvoir sur l’autre : Surveillance, menace physique (Contrôle manifeste)
Éviter les critiques ayant une forme culpabilisante (contrôle dissimulé)
Quel est le lien entre l’ego involvment et le soutient à l’autonomie?
Pour soutenir l’autonomie, prévenir le fait que l’autre mette son intégrité en jeu dans l’activité ou la tâche.
Ego-involvement: L’atteinte d’un résultat précis devient très importante pour l’intégrité de la personne (Si elle réussit = bonne personne; Si elle échoue = mauvaise personne)
Limite la perception et l’orientation de la personne uniquement sur le comportement nécessaire pour atteindre la finalité désirée.
Koestner, Ryan, Bernieri & Holt (1984) ont étudié l’effet du langage contrôlant vs. le langage soutenant l’autonomie sur des participants dans une tâche de peinture.
Méthode expérimentale
Deux groupes expérimentaux :
Groupe avec langage contrôlant
Groupe avec langage soutenant l’autonomie
Quels sont les résultats observés et ce qu’il faut retenir de cette expérience?
Temps en libre choix :
Le groupe avec langage soutenant l’autonomie passe plus de temps en activité libre, suggérant un engagement plus autonome.
Créativité et qualité de la peinture :
Les scores de créativité et qualité sont plus élevés chez ceux exposés à un langage soutenant l’autonomie comparé au groupe avec langage contrôlant.
Interprétation et conclusions
Un langage soutenant l’autonomie augmente l’engagement, la motivation intrinsèque et la performance (créativité et qualité).
Un langage contrôlant diminue la motivation et réduit l’initiative personnelle.
✅ À retenir :
Le langage utilisé pour guider une tâche influence directement la motivation, la créativité et la performance. Encourager l’autonomie permet d’améliorer l’engagement et la qualité du travail.
À une rencontre de parents hier soir, M. et Mme Greene ont su que leur fille Sara a fait plus de progrès qu’attendu depuis la dernière rencontre. Tout le monde espère qu’elle continuera à s’améliorer afin qu’elle ne redouble pas son année. Suite à cette rencontre, donne des exemples de comportements que Les Greens pourraient adopter:
très contrôlant
moyennement contrôlant
moyennement soutenant l’autonomie
très soutenant l’autonomie
d’augmenter son argent de poche et de lui promettre un vélo si elle continue de s’améliorer (très contrôlant)
de continuer de mettre l’accent sur le fait qu’elle doit travailler fort pour avoir de meilleures notes (moyennement contrôlant)
de lui dire qu’elle fait aussi bien que les autres enfants de la classe maintenant (moyennement supportant de l’autonomie)
de lui parler à propos de la rencontre de parents, et de lui laisser savoir qu’ils sont au courant de sa plus grande indépendance à l’école et à la maison (très supportant de l’autonomie)
Quelle est la différence entre structure et contrôle chez des enfants?
Structure:
Savoir ce qu’on va faire
Activités organisées
Règles inhérentes à l’activité
Routine = Sécurité (≠ contrôle)
Différences entre une structure qui est adaptative (et promeut le besoin de compétence)
Vs
Une rétroaction évaluative, jugeante, manipulative (contrôle psychologique)
Iyengar & Lepper (2000) ont étudié l’impact du nombre d’options disponibles sur la prise de décision et la motivation des consommateurs.
Expérience : Kiosque de confiture
Deux conditions expérimentales :
Kiosque avec 6 choix de confiture
Kiosque avec 24 choix de confiture
Quels sont les résultats et ce qu’on peut en comprendre?
Attirance initiale :
Plus de gens se sont arrêtés au kiosque avec 24 choix (60 %) comparé à celui avec 6 choix (40 %).
Décision d’achat :
Plus de gens ont fait un achat lorsqu’ils avaient 6 choix (30 %) par rapport à 24 choix (3 %).
Interprétation
Un excès de choix peut entraîner une surcharge cognitive, rendant la prise de décision plus difficile. Un choix modéré (ex. 6 options) favorise l’engagement et la conversion en action (ex. achat). Le choix est motivant seulement lorsqu’il répond aux besoins psychologiques d’autonomie, de compétence et d’affiliation.
✅ À retenir pour un examen
Trop de choix peut décourager la prise de décision.
Un nombre limité d’options favorise l’action et la motivation.
Le choix doit être pertinent et significatif pour être bénéfique.
Iyengar & Lepper (1999) ont examiné comment les choix influencent la motivation et la performance, en comparant des enfants Américains et Asiatiques-Américains.
Méthode de l’étude
Participants : Enfants de 4e et 6e année, Américains vs Asiatiques-Américains.
Tâche : Résolution d’anagrammes dans différentes catégories (ex. famille, nourriture).
Trois conditions expérimentales
Choix personnel (l’enfant choisit lui-même ses anagrammes).
Choix de l’expérimentateur (les anagrammes sont imposés par l’expérimentateur).
Choix de la mère (les anagrammes sont sélectionnés par la mère de l’enfant).
Variables dépendantes
Performance : Nombre d’anagrammes résolus.
Temps libre passé sur la tâche (indicateur d’intérêt intrinsèque).
Quels sont les résultats et ce qu’on peut en retenir?
- Performance aux anagrammes
Les Américains performent mieux lorsqu’ils font un choix personnel; Les Asiatiques-Américains performent mieux lorsque le choix est fait par leur mère. Le choix de l’expérimentateur donne la plus faible performance dans les deux groupes. - Temps libre passé sur la tâche
Les Américains passent plus de temps sur la tâche après un choix personnel; Les Asiatiques-Américains passent plus de temps lorsque leur mère choisit pour eux. Le choix imposé par l’expérimentateur suscite le moins d’engagement dans les deux groupes.
L’impact du choix dépend du contexte culturel : les cultures individualistes préfèrent l’autonomie, tandis que les cultures collectivistes valorisent les décisions prises par des figures proches
Le choix personnel améliore la motivation chez les Américains, mais le choix maternel est plus motivant pour les Asiatiques-Américains.
Un choix imposé par une autorité extérieure (expérimentateur) est démotivant pour tous.
✅ Conclusion : Le soutien à l’autonomie doit être adapté au contexte culturel, car la source du choix influence différemment la motivation et la performance.
Qu’est-ce que la compétence?
Un besoin psychologique d’être efficace dans ses interactions avec l’environnement.
Se sentir efficace dans ses interactions avec l’environnement.
c.a.d: Reflète le désir d’exercer et d’accroître ses compétences et capacités Ce faisant, reflète le désir de rechercher et maîtriser des défis optimaux (appropriés au développement).
Génère une volonté de rechercher ces défis optimaux.
Quelle est la différence entre un défi vs un défi optimal?
L’essence d’un défi:
Peux-tu y arriver?
Peux-tu faire face avec succès?
Peux-tu gérer toute demande de l’environnement?
Peux-tu te faire des amis?
Peux-tu danser?
Peux-tu sauter au-dessus de la clôture?
Peux-tu courir 1km sans flancher?
L’essence d’un défi optimal:
Peux-tu faire un peu mieux que tu as fait dans le passé?
Compte tenu de ton stade développemental en lien avec cette tâche, peux-tu t’améliorer?
Peux-tu faire mieux?
Peux-tu cultiver et développer tes aptitudes davantage?
Quelles sont les conditions environnementales clefs pour favoriser la compétence?
Défi optimal et flow
Flow : un état de concentration qui implique une absorption holistique dans une activité.
Structure
Information à propos des voies menant au résultat souhaité.
Soutien et orientation dans la poursuite de ces voies.
Rétroaction
Préparer le terrain pour le défi.
Rétroaction sur la performance.
Tolérance à l’échec
Faire des erreurs est essentiel pour optimiser l’apprentissage.
L’échec offre des opportunités d’apprentissage.
Décris le modèle de l’expérience de flow de Mihaly Csikszenmihalyi et ce qu’il permet de comprendre sur les éléments conduisant au flow.
Le modèle du flow décrit un état psychologique optimal où une personne est totalement absorbée dans une activité, ce qui maximise l’engagement, la concentration et la satisfaction.
Le modèle est basé sur deux axes :
Axe vertical (Challenges - Défis) : Faible → Élevé
Axe horizontal (Skills - Compétences) : Faible → Élevé
Différentes combinaisons de défis et de compétences produisent divers états psychologiques :
Flow (zone optimale - jaune) :
Se produit lorsque les défis sont élevés et que les compétences sont également élevées.
État de concentration intense, immersion totale, motivation intrinsèque.
✅ à retenir:
Le flow est un état de motivation intrinsèque qui apparaît quand les défis sont en équilibre avec les compétences.
Si le défi est trop bas, il y a ennui ou apathie.
Si le défi est trop élevé, il y a anxiété ou frustration.
Un bon apprentissage ou une tâche engageante doit viser la zone de flow en ajustant progressivement la difficulté aux compétences.
Quant à comment la combinaison entre le niveau de compétence et la difficulté du défi influence l’état psychologique d’un individu, quels sont les 3 états optimaux (compétences appropriées au défi)?
Flow : Compétences appropriées à un défi de difficulté élevée → État d’absorption totale et motivation intrinsèque.
Facilité : Compétences appropriées à un défi de difficulté modérée →
Engagement modéré et sentiment de maîtrise.
Relaxation : Compétences appropriées à un défi de difficulté faible → Détente mais peu de stimulation.
Quant à comment la combinaison entre le niveau de compétence et la difficulté du défi influence l’état psychologique d’un individu, quels sont les 3 états liés à des compétences supérieures au défi?
Éveil : Compétences supérieures à un défi de difficulté élevée → Sentiment de contrôle et excitation positive.
Contrôle : Compétences supérieures à un défi de difficulté modérée → Maîtrise, mais avec un faible défi.
Ennui : Compétences supérieures à un défi de difficulté faible → Désintérêt, manque de stimulation.
Quant à comment la combinaison entre le niveau de compétence et la difficulté du défi influence l’état psychologique d’un individu, quels sont les 3 états liés à des compétences inférieures au défi
Anxiété : Compétences inférieures à un défi de difficulté élevée → Stress et sentiment d’être dépassé.
Inquiétude : Compétences inférieures à un défi de difficulté modérée → Pression modérée, inconfort.
Apathie : Compétences inférieures à un défi de difficulté faible → Désengagement total, manque d’intérêt.
Dans l’expérience des états subjectifs face au défi de Clarke & Haworth, 1994, qu’est-ce qui est à retenir de comment la combinaison entre le niveau de compétence et la difficulté du défi influence l’état psychologique d’un individu
Le flow est l’état optimal où les compétences sont équilibrées avec un défi élevé.
L’ennui survient quand les compétences sont trop élevées pour le défi.
L’anxiété se produit quand le défi est trop élevé pour les compétences.
L’apprentissage et la motivation sont maximisés en ajustant le défi pour éviter la zone d’anxiété ou d’ennui.
✅ Dans un contexte éducatif ou professionnel, proposer des défis progressifs et adaptés aux compétences permet d’optimiser l’engagement et la performance.
Axe vertical (Challenge - Défi) : faible → élevé
Axe horizontal (Skill - Compétence) : faible → élevé
ou se trouve le flow dans ce graphique?
l’état de flow selon l’équilibre entre le niveau de défi (Challenge) et le niveau de compétence (Skill):
Flow (F) :
Se situe entre deux lignes diagonales, correspondant à un défi adapté aux compétences.
État optimal de concentration et d’engagement.
Qu’est-ce que l’expérience de flow ou optimale?
Expérience qui se produit chaque fois qu’une personne utilise ses compétences pour surmonter un défi optimal
État de concentration qui implique une absorption globale et une implication profonde dans une activité.
Expérience tellement agréable que la personne répète régulièrement l’activité dans l’espoir de vivre encore et encore cette dernière.
Décrit les 6 caractéristiques du caractère expérientiel du flow
Complètement investi dans ce que nous faisons – concentré
Un sentiment d’extase – être à l’extérieur de la réalité de tous les jours
Savoir que l’activité est faisable – que nos compétences sont adéquates pour la tâche
Un sentiment de sérénité – pas d’inquiétude à propos de soi et un sentiment de croissance au-delà des limites de l’ego
Intemporalité – entièrement concentré sur le présent, les heures semblent s’écouler en quelques minutes
Motivation intrinsèque – tout ce qui produit le flow devient sa propre récompense
Comment l’expérience de flow peut-elle être facilitée par la structure?
L’environnement peut être structuré de manière à rendre l’expérience de flow plus probable.
Un environnement bien structuré fournit :
Des objectifs clairs
Des conseils utiles
Du feedback clair, constructif (descriptif, impersonnel) et qui renforce les compétences
Qu’est-ce qu’une “structure”?
La structure correspond à:
la quantité et à la clarté de l’information qu’offre un individu à un autre concernant ce qu’il faut faire et comment le faire (de manière à développer les compétences désirées et atteindre les résultats souhaités).
En pratique, fournir une structure est un processus en trois étapes: nommes-les.
Communiquer des attentes claires et de hauts standards,
Aider l’autre à ajuster son comportement de façon à pouvoir répondre à ces attentes et standards,
Fournir une voie future vers un fonctionnement plus efficace (voir prochaine diapo).
Quels sont les éléments clés d’un enseignement structuré, qui favorisent l’apprentissage et la progression en fournissant une voie future vers un fonctionnement plus efficace (3 dimensions essentielles)
Attentes claires et objectifs précis:
Définir clairement ce qu’il faut faire et les attentes.
Fournir des directives et un plan d’action pour guider la progression.
Aider à identifier un objectif clair d’apprentissage.
(orientation) Guidance et accompagnement :
Jouer un rôle de mentor et coach pour aider la progression.
Modéliser les compétences requises pour favoriser l’apprentissage par l’exemple.
Offrir des ressources et une aide active pour combler les lacunes.
Fournir des stratégies, astuces et rappels pour renforcer l’apprentissage.
Rétroaction constructive:
Faciliter la réflexion sur la progression et les compétences acquises.
Communiquer les forces et réussites pour renforcer la motivation.
Identifier les faiblesses et les axes d’amélioration de manière constructive.
Proposer une voie claire pour améliorer la performance future.
Une structure efficace nécessite des attentes claires, un accompagnement actif (orientation) et une rétroaction constructive. La rétroaction doit guider l’individu vers une progression en lui fournissant des indications spécifiques sur ses points forts et ses axes d’amélioration. Offrir une vision du futur et des outils concrets permet d’optimiser l’engagement et l’efficacité à long terme
Qu’est-ce que le feedback?
Rétroaction qui fournit l’information nécessaire dont les individus ont besoin pour formuler une évaluation cognitive de leur niveau de compétence perçu.
Peut provenir des quatre sources suivantes :
La tâche elle-même
Les comparaisons de sa performance actuelle avec sa propre performance antérieure
Les comparaisons de sa performance actuelle avec la performance des autres
Les évaluations des autres
Lorsque ces sources d’information convergent vers l’interprétation d’un travail bien fait, nous vivons une rétroaction positive qui est capable de satisfaire le besoin psychologique de compétence
On apprend plus de l’échec que du succès, pourquoi?
l’échec offre trois opportunités d’apprentissage uniques, lesquelles?
L’échec pousse les individus à en identifier les causes (et y remédier).
L’échec pousse les individus à réviser et mettre à jour la qualité de leur stratégies d’adaptation.
L’échec pousse les individus à réaliser leur besoin de conseils et d’orientation.
Qu’est-ce que l’affiliation sociale?
Un besoin psychologique d’établir des liens émotionnels et d’attachement significatifs avec autrui
Le désir d’être impliqué et connecté émotionnellement dans des relations interpersonnelles chaleureuses (Reflète le désir d’être impliqué et connecté émotionnellement dans des relations chaleureuses)
Quels sont les comportements soutenant l’affiliation?
Établir des liens émotionnels et d’attachement significatifs avec autrui (relations chaleureuses, réactives, et réciproques).
d’établir des liens affectifs étroits et des attaches avec d’autres personnes;
de se soucier des autres & ressentir que les autres se souviennent de nous;
d’aimer les autres et de se sentir aimé
Quelle est la fonction du besoin d’affiliation sociale?
Puisque nous avons besoin d’affiliation sociale, nous gravitons et interagissons autour des personnes que nous pensons capables de prendre soin de notre bien-être, et nous nous éloignons de celles dont nous pensons qu’elles ne recherchent pas notre bien-être.
Ce que les gens recherchent essentiellement à travers des relations satisfaisant des besoins, c’est l’opportunité de se connecter à une autre personne, d’une manière authentique, attentionnée, réciproque et émotionnellement significative.
Quelles sont les deux conditions clés pour satisfaire le besoin d’affiliation?
Réactivité
L’autre personne offre:
Compréhension
Validation
Soins
Lien social
L’autre personne:
Se souci de mon bien-être
M’apprécie
SURTOUT – lorsqu’on a démontré son vrai-soi, son soi authentique
Qu’est-ce qui permet la perception d’un lien social?
Relations intimes et de qualité qui impliquent le souci de l’autre, l’appréciation, l’acceptation et la valorisation.
Qu’est-ce qu’une relation communale et d’échange?
Dans les relations communales, les individus se soucient des besoins de l’autre, et chacun ressent l’obligation de soutenir le bien-être de l’autre.
Quels sont les fruits de la satisfaction du besoin d’affiliation?
Engagement, croissance personnelle, santé, et bien-être
Pourquoi l’affiliation est importante, d’un point de vue éducatif?
L’affiliation fournit le contexte social pour:
Supporter l’internalisation.
Promouvoir la vitalité et l’engagement.
Promouvoir le bonheur (prévient la solitude et la dépression)
La présence d’émotions, telles que la tristesse, la dépression, la jalousie et la solitude, sont des signes précurseurs d’une vie vécue en l’absence de relations et liens sociaux intimes, de qualité, et satisfaisants du point de vue de l’affiliation.
Quels sont les 6 principaux éléments qui favorisent le soutien à l’affiliation (Relatedness Support), c’est-à-dire les interactions et comportements qui renforcent le sentiment d’appartenance et de connexion sociale.
Individualized Conversation (Conversation individualisée)
Prendre le temps d’échanger de manière personnalisée avec les autres.
Montrer de l’intérêt pour leurs expériences et opinions.
Task Support (Soutien aux tâches)
Offrir de l’aide et des ressources pour faciliter l’accomplissement des tâches.
Encourager et guider les autres dans leurs responsabilités.
Cooperation & Teamwork (Coopération et travail d’équipe)
Favoriser une dynamique collaborative.
Travailler ensemble pour atteindre des objectifs communs.
Demonstrating Awareness (Démonstration de conscience et d’attention)
Être attentif aux besoins émotionnels et sociaux des autres.
Reconnaître et prendre en compte leurs sentiments et préoccupations.
Showing Care (Montrer de l’attention et du soin)
Exprimer du soutien et de la bienveillance.
Créer un climat de confiance et de respect mutuel.
Friendly Communication (Communication amicale)
Utiliser un ton chaleureux et positif dans les interactions.
Encourager une communication ouverte et respectueuse.
Quelle est la différence entre une relation d’échange vs communale?
Relations d’échange
entre connaissances ou partenaires d’affaire.
Pas d’obligation d’être concerné par les besoins ou le bien-être de l’autre.
Correct d’être négligent ou insouciant face aux besoins de l’autre.
Ce que les gens en tirent : Un accord équitable sur des ressources matérielles (temps, argent).
NE satisfont PAS le besoin psychologique d’affiliation.
Relations communales
entre des personnes qui se soucient du bien-être de l’autre (ex: amitiés, famille, partenaires amoureux).
Chaque partenaire se soucie des besoins de l’autre, et chacun veut soutenir le bien-être de l’autre. Plutôt que de “garder le compte” de chaque apport, contribution, et gain de l’autre (temps, argent, aide, bénéfices), les partenaires observent et surveillent (et soutiennent activement) les besoins de l’autre.
SATISFONT le besoin psychologique d’affiliation.
Quelles sont les conditions environnementales qui impliquent et satisfont les besoins psychologiques fondamentaux (autonomie)
Condition qui implique l’autonomie :
Opportunités pour l’auto-détermination → Laisser la personne faire des choix et avoir du contrôle sur ses actions.
Condition qui satisfait l’autonomie :
Soutien à l’autonomie → Encourager activement l’individu à exprimer ses préférences et à agir en accord avec elles.
Quelles sont les conditions environnementales qui impliquent et satisfont les besoins psychologiques fondamentaux (compétence)
Condition qui implique la compétence :
Défi optimal → Proposer des tâches stimulantes mais atteignables pour favoriser la progression.
Condition qui satisfait la compétence :
Orientation et rétroaction → Fournir un accompagnement clair et du feedback pour permettre l’amélioration.
Quelles sont les conditions environnementales qui impliquent et satisfont les besoins psychologiques fondamentaux (affiliation)
Condition qui implique l’affiliation :
Interaction sociale → Offrir des occasions de créer des liens et de collaborer avec autrui.
Condition qui satisfait l’affiliation :
Réactivité du partenaire → Assurer une écoute active et un soutien émotionnel pour renforcer les liens interpersonnels.
Qu’est-ce que l’engagement?
le degré d’implication de la personne dans l’activité en cours
Se présente sous différentes formes : comportemental, émotionnel, agentique, cognitif
Comment peut se voir l’engagement au plan comportemental? (4)
Comportements liés à la tâche : L’individu suit activement les consignes et participe activement.
Efforts : Il met de l’énergie dans l’accomplissement de l’activité.
Persévérance : Il continue malgré les difficultés et ne se décourage pas rapidement.
Attention : Il reste concentré et évite les distractions.
Un engagement comportemental élevé est essentiel pour réussir dans une activité académique, professionnelle ou personnelle.
Comment peut se voir l’engagement au plan émotionnel?
Réfère aux émotions ressenties face à l’activité et leur impact sur la motivation.
Présence de :
Intérêt → Curiosité et implication naturelle dans la tâche.
Plaisir et jouissance → Sentiment de satisfaction en réalisant l’activité.
Enthousiasme → Motivation intrinsèque et excitation à apprendre.
Absence de :
Détresse → Sentiment de pression ou de malaise lié à la tâche.
Colère → Frustration face aux difficultés ou à un manque de contrôle.
Anxiété → Peur de l’échec ou manque de confiance.
Frustration → Impression de ne pas progresser malgré les efforts.
Des émotions positives renforcent la motivation, tandis que les émotions négatives peuvent freiner l’apprentissage et la performance.
Comment peut se voir l’engagement au plan cognitif? (4)
Utilisation de stratégies d’apprentissage sophistiquées : Prendre des notes, reformuler, relier aux connaissances existantes.
Réflexion stratégique : Analyser la tâche, planifier avant d’agir.
Compréhension conceptuelle vs connaissances superficielles :
Chercher à comprendre en profondeur plutôt que mémoriser sans réflexion.
Un engagement cognitif fort permet d’apprendre plus efficacement et durablement, en développant des compétences analytiques et critiques.
Comment peut se voir l’engagement au plan agentique? (4)
Contribuer activement : Proposer des idées pour améliorer la tâche ou l’environnement.
Poser des questions : Chercher à mieux comprendre.
Exprimer ses préférences : Faire connaître ses besoins pour optimiser sa participation.
Informer les autres : Communiquer sur ses besoins pour ajuster l’expérience collective.
Un engagement agentique favorise l’autonomie, la créativité et l’innovation, car l’individu prend un rôle actif dans son propre apprentissage ou dans un projet.
Décrit le modèle motivationnel de l’engagement (quelles sont les trois conditions essentielles qui permettent de nourrir et satisfaire les besoins psychologiques fondamentaux)
Soutien à l’autonomie
Donner aux individus du contrôle sur leurs actions et décisions.
Leur permettre de choisir et d’exprimer leurs préférences.
Encourager l’auto-détermination et l’initiative personnelle.
Structure
Offrir un cadre clair avec des attentes définies.
Fournir une guidance et des feedbacks pour aider la progression.
Proposer des défis optimaux adaptés aux compétences.
Implication
Assurer des interactions sociales de qualité.
Encourager la coopération et le soutien mutuel.
Favoriser un climat de confiance et d’appartenance.
Lorsque ces conditions sont présentes, elles nourrissent et satisfont respectivement les trois besoins psychologiques essentiels à la motivation et à l’engagement:
Besoin d’autonomie 🟢 → Lorsque l’individu se sent libre de ses choix et actions.
Besoin de compétence 🔵 → Lorsque l’individu se sent efficace et capable grâce au soutien et aux défis adaptés.
Besoin d’appartenance sociale 🟠 → Lorsque l’individu se sent accepté et intégré dans un groupe.
Une fois ces besoins psychologiques satisfaits, le degré d’engagement de la personne augmente et se manifeste sous quatre formes :
Engagement comportemental → Persévérance, efforts, attention à la tâche.
Engagement émotionnel → Intérêt, plaisir, absence de frustration ou d’anxiété.
Engagement cognitif → Utilisation de stratégies d’apprentissage et réflexion approfondie.
Engagement agentique → Prise d’initiative, contribution proactive à l’activité.
Qu’est-ce qui favorise l’autonomie (soutenant au besoin d’autonomie)
Écoute, permet à l’autre de travailler de sa propre façon
Nourrit les ressources motivationnelles internes
Se base sur du langage informationnel
Promeut la valorisation
Reconnaît et accepte les expressions d’affects négatifs
Qu’est-ce qui favorise la structure (soutenant au besoin de compétence)
Communique clairement les attentes et procédures
Fournit des défis optimaux
Prodigue des encouragements, des astuces, des conseils pour progresser
Fournit des conseils riches en information et favorisant l’acquisition de compétences
Donne un feed-back quant à la performance d’une façon opportune, cohérente et prévisible
Qu’est-ce qui favorise l’implication (soutenant au besoin de d’affiliation)
Prend du temps pour les préoccupations de l’autre personne
Se montre soucieux de l’autre personne
A une connaissance détaillée à propos de l’autre personne, sait ce qui lui arrive au quotidien
Exprime de l’affection et de l’appréciation
Apprécie réellement d’être avec l’autre personne
Partage des ressources personnelles, telles que le temps, l’attention, l’énergie, l’intérêt et le soutien émotionnel
comment les besoins psychologiques fondamentaux (autonomie, compétence et affiliation) peuvent être compensés de manière dysfonctionnelle lorsqu’ils ne sont pas satisfaits de manière saine?
Décrit trois niveaux de réaction face à ces besoins :
Avidité → Le besoin est fortement insatisfait, ce qui pousse l’individu à compenser de manière excessive.
Satisfaction → Le besoin est équilibré et satisfait sainement.
Évitement → L’individu évite activement la satisfaction du besoin en raison d’une blessure, d’un traumatisme ou d’une perception de danger.
Avidité➡️ Quels sont les comportements compensatoires excessifs dus à un manque profond du besoin.
Autonomie : Narcissisme, troubles alimentaires.
Compétence : Narcissisme.
Affiliation : Attachement anxieux, dépendance, troubles alimentaires.
📌 Exemple : Une personne ayant manqué d’autonomie peut développer un comportement narcissique pour prouver sa valeur.
Un besoin non-satisfait peut mener à de l’évitement: Quels sont les comportements compensatoires excessifs selon le besoin?
➡️ L’individu associe ce besoin à un danger ou une toxicité et l’évite activement.
Autonomie : Dépendance (l’individu n’ose pas prendre de décisions seul).
Compétence : Faible estime (manque de confiance en ses capacités).
Affiliation : Attachement évitant (peur de l’intimité et de la dépendance aux autres).
📌 Exemple : Une personne ayant vécu des relations toxiques peut éviter l’intimité et développer un style d’attachement évitant.
Quels sont les 2 outcomes possibles d’un besoin non satisfait
peut mener à des comportements de compensation extrêmes (avidité) ou à l’évitement total.
✅ Avidité = Compensation excessive par peur du manque.
✅ Évitement = Refus du besoin par peur du danger ou d’un traumatisme.
Quel est le lien entre les troubles alimentaires et les besoins?
Les troubles alimentaires apparaissent comme un moyen de compenser un manque d’autonomie ou d’affiliation.
L’attachement insécure (anxieux ou évitant) est en lien avec quel besoin?
L’attachement insécure (anxieux ou évitant) découle souvent d’une compensation liée au besoin d’affiliation.
Quel est le lien entre narcissisme et besoin?
Le narcissisme peut être une réponse au manque d’autonomie ou de compétence.
Quels sont les nutriments psychologiques aux bonnes journées ( les éléments psychologiques fondamentaux qui contribuent à une journée positive et équilibrée)?
Autonomie quotidienne (vert)
Se sentir libre de ses choix et décisions.
Avoir du contrôle sur ses actions et sa routine.
Agir en accord avec ses valeurs et ses préférences.
Compétence quotidienne (bleu)
Se sentir efficace et capable dans ses activités.
Avoir l’impression de progresser et de réussir.
Relever des défis à sa portée et apprendre de nouvelles choses.
Affiliation quotidienne (rouge)
Se sentir connecté aux autres.
Recevoir du soutien et avoir des interactions sociales positives.
Éprouver un sentiment d’appartenance et de reconnaissance.
Ces trois nutriments psychologiques sont indispensables au bien-être quotidien. Un déséquilibre dans l’un d’eux peut affecter négativement l’humeur et la motivation.Lorsqu’ils sont satisfaits chaque jour, ils favorisent une journée épanouissante et énergisante.