Cours 2 et 3: la condition humaine et fondements Flashcards

1
Q

définition de l’humanisme

A

Pour qu’une entreprise ou un point de vue soit qualifié d’humaniste, il doit impliquer et être centré sur un certain concept de l’être humain – un concept qui reconnait son statut en tant que personne, irréductible à des niveaux plus élémentaires, et qui reconnait sa valeur unique en tant qu’être humain potentiellement capable de jugement et d’action

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2
Q

la posture humaniste-existentielle

A
  • L’humaniste, qu’il soit thérapeute ou chercheur, est d’abord et avant un être humain. Conséquemment, son investissement est personnel et le fruit de son travail peut permettre de donner sens à sa propre vie. On devient plus humain an aidant l’autre à l’être.
  • La psychologie humaniste-existentielle devient une force importante en ce sens où sa position métaphilosophique met de l’avant l’habileté de l’humain d’exercer librement un potentiel dans la création d’une vie riche de sens.
  • Avant d’être une branche de la psychologie, elle est surtout une façon de voir le monde et l’être humain.
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3
Q

les psychologues d’orientation humaniste-existentielle

A
  • reconnaissent et puisent à même leur propre expérience et existence, et croient en une existence qui est d’abord subjective.
  • n’ont ni la prétention ni la volonté d’être objectifs.
  • sont conscients des limites de leur subjectivité et de la vulnérabilité que cela implique. Accepte la transformation, d’être bouleverser et qu’on ne va pas nécessairement comprendre l’autre personne
  • sont d’abord et avant tout liés dans leur condition humaine avant d’être psychologues ou chercheurs.
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4
Q

caractéristiques de la vie humaine

A

La croissance ,l’expérience émotionnelle, les symboles, les aspirations, l’ambiguïté

on cherche a se développer

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5
Q

des situations limites

A

La naissance ,les conflits ,le vieillissement, la mortalité, la culpabilité, la perte, l’échec…

des situations existentiellement impossible à changer

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6
Q

des manières d’êtres

A

L’habiter et le rapport au temps (et à la finitude), à l’espace, à notre corps, à soi, aux autres

notre rôle est d’habiter ce monde

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7
Q

des thèmes ou enjeux ultimes

A

Liberté, responsabilité ,vouloir ,choix, solitude, beauté ,amour ,pardon, le sens de la vie

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8
Q

l’arrachement

A

capacité humaine de sortir, de s’arracher du « processus de la vie naturelle », de l’état de nature

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9
Q

la capacité de dépassement, de transcender

A

Aller au-delà de

il faut assumer son pouvoir d’être

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10
Q

L’importance de l’héritage

A

L’antique humanisme des Romains nous encourage à cultiver et transmettre notre héritage culturel. Il nous encourage à ne pas le faire uniquement pour accroître notre pouvoir ou notre réputation, mais plutôt pour cultiver notre propre humanité afin de bâtir une meilleure cité.

à travers l’apprentissage l’humain devient plus humain encore , lorsqu’il va voir tout ce qui est transmis. A notre tour on peut mieux transmettre. On a la responsabilité d’aller cultiver notre portez humanité

  • crée le lien entre le passé et le présent
  • la seul manière de donner sens, car on connais pas le futur mais on peut l’imaginer
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11
Q

La transmission du don

A

la transmission comme moyen de transcender les limites

l’héritage uni l’image d’absence et d’un don , cette absence ce transforme en don. les traces ancestrales sont des dons

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12
Q

l’allégorie de la caverne de Platon: les deux modes d’existence

A

rester dans la caverne = emprisonnement/ignorance
- perspective étroite et vision immobiliser

sortir de la caverne = liberté/connaissance (associé à plus de bien-être)
- réalise que le monde est beaucoup plus vaste qu’on aurait penser

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13
Q

représentation de l’être humain à travers l’allégorie de la caverne

A
  • Expose les conditions d’accession de l’humain à la connaissance de la réalité, ainsi que le partage possible de cette connaissance.
  • Expose la curiosité et la remarquable capacité de l’être humain à s’interroger
    sur le monde et sur soi-même. S’aider pour accroitre nos connaissances
  • L’acquisition des connaissances passe par l’élargissement de la conscience. Pour Platon, la condition première de l’humanité, c’est l’ignorance dont il faut
    se départir impérativement. L’ignorance peut-être un état confortable
  • « Connaître » nécessite un travail, des efforts, donc des changements, des bouleversements et de la souffrance. La lumière peut brûler les yeux
  • Tolérer son propre inconfort. Tolérer que ne sait pas tout du monde
  • Combattre l’inconfort des autres qui ne veulent pas être dérangés dans
    leurs perspectives immédiates ou leurs intérêts personnels. les prisonniers ne croyait pas que la personne qui est sortie de la caverne c’est libéré
  • illustre le chemin de réflexion d’un individu. Chaque sujet vit son propre parcours
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14
Q

les chaînes dans l’allégorie de la caverne

A

Les chaînes représentent les croyances, certitudes, convictions, préjugés et autres a priori, dont nous héritons.

  • La difficulté de rompre ses chaînes vient de la difficulté à se défaire de ce
    qu’elles représentent pour nous, à savoir le confort, l’habitude, le
    sentiment de certitude, l’attachement à l’héritage, etc.
  • Cette préoccupation est intemporelle.
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15
Q

la question de finitude et l’allégorie de la caverne

A

Le risque n’est pas de mourir, mais de ne pas avoir vécu, de mourir sans avoir la moindre idée de nos chaînes, de ce qui nous a fait et de ce que nous en avons fait. Il faut prendre conscience de nos chaînes pour pouvoir s’en débarrasser, mais parfois il suffit juste d’en avoir conscience

Sachant qu’on est mortel, il importe d’examiner sa vie pour atteindre le sentiment d’avoir vécu dans la plus
grande connaissance possible de soi-même et du monde.

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16
Q

L’antiquité- l’humanisme romain

A

Les romains mettent moins d’emphase sur l’autosuffisance que les Grecs parce qu’ils ont un rapport très fort à l’héritage culturel et religieux
- Actualisation et appropriation de l’héritage
- Les Romains ont le désir de bâtir un projet politique à partir de leur tradition (leur héritage)

Menace potentielle à l’humanisme en raison d’un universalisme qui se
construit sur un rapport de force et impérial. Pense que les valeurs et les idées sont indépendantes les uns des autres

17
Q

Moyen-âge- La scolastique

A
  • La religion chrétienne tente de supprimer les anciens cultes ou de s’y
    superposer
  • Refus de l’héritage

Enseignement philosophique dans les premières universités qui
avait l’ambition de réconcilier la foi et la science, réconcilier l’héritage de la
philosophie antique et la théologie chrétienne.

La « science expérimentale » chrétienne du Moyen Âge : connaître Dieu par l’examen de sa propre expérience, c.-à-d. par la raison et le vécu sensoriel.

Problème : vouloir fusionner la science et la foi. L’une finit par être
privilégiée et s’impose comme un cadre de pensée unique. On ne veut pas imposé un seul cadre de pensé

18
Q

Renaissance - L’humanisme classique

A

Humanisme classique : le retour à la recherche objective effectuée par un
esprit ouvert, qui avait caractérisé les penseurs grecs de l’Antiquité. beaucoup de connaissances scientifiques oublié du moyen-âge qui viennent faire un retour de l’antiquité

Enthousiasme pour le passé
o Renouer avec les valeurs, les savoirs scientifiques, la philosophie,
la littérature et la mythologie de l’Antiquité, afin de redéfinir le présent et construire l’avenir.

Sortir de la superstition et du dogmatisme
* Besoin de croire → Besoin de savoir
Changement d’intérêt et d’attention
* Dieu → Humain

  • On place l’humain au centre des préoccupations en
    postulant sa liberté et son auto-détermination.

Refus des contraintes religieuses extérieures, mais
accueil d’une religion et d’une piété « intérieures ».

  • soif d’accumuler le savoirs , on veut combattre l’ignorance par la diffusion du savoir
  • préjugé sur la question de l’héritage
19
Q

l’humanisme en crise

A
  • 19e siècle
  • L’humain aliéné : inconscient; vie quotidienne marquée par les conditions socio-économiques instaurées par le travail et le capitalisme
  • 20e siècle
  • Avancées scientifiques sont mises au service de la barbarie et de
    l’autodestruction de l’humanité
  • 21e siècle
  • Transhumanisme et IA : contrer les imperfections et les limites de l’humain
  • Crise de la dignité : une humanisation des soins et de la fin de vie
  • Crise climatique : une crise du vivant
  • Crise épistémologique : un humanisme situé
20
Q

les 4 paradigmes épistémologiques

A
  • Positivisme
  • Post-positivisme
  • Constructivisme/interprétatif
  • Critique
21
Q

définition d’épistémologie

A

s’intéresse aux façons dont se créer la connaissance
* Que peut-on connaitre? Quelles sont les limites du savoir? Comment la connaissance
s’acquiert-elle?

22
Q

qu’est-ce qu’un paradigme ?

A

ensemble de postulats qui forme un cadre conceptuel et
philosophique pour organiser le monde

23
Q

le positivisme et le post-positivisme

A

le sujet va s’extraire du monde , en le faisant le sujet va devenir une chose pensant
- sujet et object séparé

une certaine réalité
- Une seule réalité à objectiver plus ou moins imparfaitement (dualisme)
- Le savoir se construit par observation empirique
- Méthode hypothético-déductive. Commencer a observer l’objet de connaissances avec déjà une hypothèse
- Objectivité et exclusion des valeurs
- But pragmatique, expliquer, “savoir
pour prévoir”, répond à un besoin de
maitrise de notre monde (Jager, 2002)
- Perspective : généralités touchant le
plus grand nombre. On veut généralisé ce qu’on acquis comme connaissance
- Statut hégémonique

24
Q

le constructivisme/interprétatif et critique

A

le sujet va immerger dans le monde
- c’est une autre rencontre de deux sujets donc de deux subjectivités
- rencontre entre sujet et objet

différentes perspectives qui témoignent une réalité

  • La réalité est multiple, coconstruite et contextualisée (relativisme)
  • Le savoir est pluridimensionnel et se
    construit à travers le contact. Le sujet et l’objet sont unis dans le même monde et son en contacte
  • Méthode inductive et interprétative
  • Subjectivité et reconnaissance (voir
    inclusion) des valeurs
  • But mieux comprendre, transformer, répond à un besoin de rencontrer et de voir comme neuf notre monde (Jager, 2002)
  • Perspective : profondeur et complexité. En savoir plus sur un moins grand nombres
  • Statut de plus en plus reconnu, mais
    toujours en quête d’une plus grande
    reconnaissance
25
Q

épistémologie dominâtes à l’époque actuelle : Descartes

A
  • La raison
  • Il formule sa méthode qui fait de la certitude le seul critère
    de toute vérité ou connaissance. C’est une vérité, donc c’est quelque chose de certain
  • Seul ce qui peut être vérifié se vaut comme expérience
  • Tout savoir, ainsi vérifié, a la prétention d’universalité et
    existe en soi, indépendamment de tout contexte
  • Épistémologie qui sera critiquée par les humanistes
    modernes et contemporains
26
Q

Dilthey (1883)

A

met de l’avant la différence entre :
* les objets d’étude des « sciences de la nature » et des « sciences de l’esprit »
* Les modes de connaissance spécifique à ces disciplines

27
Q

le mode explicatif des sciences de la nature

A

réponds à notre besoin de maitriser le monde

28
Q

le mode compréhensif (ou herméneutique)

A

Réponds à notre besoin de rencontrer le monde et de le voir comme neuf

« Si on peut expliquer la maladie, on peut seulement comprendre les gens aux prises . On ne peut pas expliqué comment la maladie est vécu, mais on peut essayer de comprendre

Exemple: les effets des événements traumatiques sont explicables, mais ce qui «
le trauma n’est pas l’évènement, mais ce que la personne fait de l’évènement

29
Q

définition de l’herméneutique

A
  • Théorie normative et universelle d’une pratique d’interprétation càd règles à
    suivre pour bien comprendre quelque chose d’écrit ou de dit -
    Herméneutique comme moyen
  • Désignation du caractère interprétatif de notre expérience - Herméneutique
    comme manière d’être et même comme sensibilité (Grondin, 2015)

c’est l’art d’interpréter pour comprendre