Cours 2 Flashcards
Vrai ou faux. Dans le triangle didactique, il y a seulement une relation entre les trois pôles.
Faux. Il y a a aussi une relation entre chacun des pôles.
Comment définit-on la didactique générale?
L’étude des interrelations entre les 3 pôles du triangle didactique.
Quels sont les trois pôles du triangle didactique? Et comment s’appelle la relation entre chacun d’entre eux?
Élèves-enseignant-contenu
1) Élèves et enseignant = relation d’enseignement
2) Enseignant et contenu = relation circulaire
3) Contenu et élèves = relation d’apprentissage
Comment la pédagogie se différencie-t-elle de la didactique?
La pédagogie est de nature psycho-socio-affective. Elle porte sur la relation entre l’enseignant et les apprenants. Elle exclut le contenu à faire apprendre.
Qu’est-ce que la démarche didactique et à quelle relation peut-on la relier
Les stratégies et les modalités d’enseignement visant à favoriser l’appropriation par des apprenants d’un certain contenu (relation d’enseignement)
Qu’est-ce que les mécanismes d’appropriation et à quelle relation peut-on la relier
Correspond à la façon dont l’apprenant manipule l’information pour apprendre (relation d’apprentissage) (ex: styles d’apprentissage et stratégies d’apprentissage)
Qu’est-ce que la transposition didactique et à quelle relation peut-on la relier
La façon dont un enseignant rend un contenu enseignable (relation curriculaire) (ex: savoirs linguistiques, intentions de communication, comportements et attitudes)
Pourquoi faut-il accorder une importance aux contenus nos disciplinaires?
Pour donner à l’apprenant une identité, une appartenance…
Pourquoi fait-on la différence entre FL1 et FL2?
L’apprentissage du FL1 n’est pas le même que le processus d’apprentissage du FL2 (l’acquisition de la langue maternelle est à la bse de l’apprentissage des L2)
Nomme 4 disciplines sur lesquelles s’appuie la DDL?
Les sciences du langage, de la société, psychologiques et de l’éducation
Quel est le facteur premier, le plus déterminant de toute stratégie d’enseignement
La conception que l’on se fait du mode d’acquisition d’une L2/LE (découle de la conception de la langue)
Ne voit pas le langage comme un phénomène mental, mais comme un comportement
Béhavioriste
Principal auteur du béhavioriste
B.F Skinner
L’enfant imite les sons et l’intonation de ce qu’il entend - les adultes approuvent et renforcent les sont imités quand ils sont compréhensibles - pour être récompensé, l’enfant répète les sons et l’intonation produits. Ces sons deviennent des habitude - le comportement verbal de l’enfant est donc conditionné
Béhavioriste
Nommez un avantage et un inconvénient de l’imitation
(+): bon pour la phonétique
(-): ne favorise pas la compréhension
Le développement du langage n’est pas seulement un comportement - il y a tout un système derrière ce qui est observable
Innéiste
Le langage est une faculté innée
Innéiste
Principal auteur de l’innéiste
Naom Chomsky
Quel est l’approche utilisée par Chomsky
La grammaire générative (connaissance innée qui permet l’acquisition de la langue maternelle)
Le langage se développe lors d’expériences langagières
Innéiste
L’enfant fait des hypothèses à partir des données langagières auxquelles il est exposé - il se sert de sa GU pour faire ses hypothèses
Innéiste
Vrai ou faux. Chomsky refusait l’hypothèse de Lennenberg sur l’âge critique
Faux. Il était en accord. Selon lui, entre 2 et 12 ans on est aptes à apprendre une langue
Principal auteur du cognitiviste
Jean Piaget
En L1, le développement du langage est lié au développement cognitif - l’enfant élabore des concepts concernant le monde qui l’entoure tout au long de son développement cognitif / En L2, le développement langagier est différent - l’apprenant doit former de nouveaux concepts s’ils sont inexistants dans sa langue
Cognitiviste
On s’intéresse au fonctionnement de la mémoire, au traitement de l’information au niveau cognitif, à l’acquisition au fur et à mesure qu’on découvre le monde
Cognitiviste
Principal auteur du socio-constructiviste
Vygotski
Le langage est un outil d’interaction sociale
Socio-constructiviste
L’enfant, dès sa naissance, est dans un réseau d’interactions familiales, ce qui lui permet de développer ses fonctions mentales supérieures, à savoir le langage et la pensée
Socio-constructiviste
L’apprentissage s’acquiert avec l’aide d’un adulte expert (phase interpsychologique) - quand l’enfant n’a plus besoin de l’adulte (phase intrapsychologique) - la période entre les deux est la zone proximale de développement (ZPD)
Socio-constructiviste
Qu’est-ce que la ZPD
La zone dans laquelle l’enfant peut effectuer quelque chose à l’aide de l’adulte
Pour les X, l’environnement langagier est primordial, il fournit des modèles que l’enfant imite, ainsi que les récompenses qui font en sorte que l’apprentissage se réalise
Béhavioristes
Pour les X, l’environnement langagier est pauvre, il ne fournit pas tous les éléments pour que l’enfant fixe les connaissances de sa langue
Innéistes
Pour les X, l’environnement joue un rôle important. L’environnement langagier auquel est exposé le jeune enfant stimule ses processus internes et lui fournit le matériel à partir duquel ces derniers fonctionnent
Cognitivistes
Pour les X, l’environnement jour un rôle important. La pensée proprement humaine se construit dans l’interaction avec les activités et les productions verbales de l’entourage. Le développement du langage est interpersonnel (ZPD)
Socio-constructivistes
Pour les béhavioristes, que vise l’enseignement
Le modelage du comportement des apprenants
Pour les béhavioristes, quel est le rôle de l’enseignant
Découper les tâches en petite bouchée + aider les élève à traverser les étapes pour qu’il y ai un apprentissage
Pour les béhavioristes, quel est le rôle de l’apprenant
Il a un rôle passif (il doit réagir à son environnement en déduisant quels sont les comportements visés)
Une force et une faiblesse du béhaviorisme
(+): bon pour la gestion de classe / l’apprentissage de plus bas niveau taxonomique (exercices répétitifs qui développent des automatismes) / développer des routines et des procédures
(-): pas utile pour développer des compétences / ne s’intéresse pas à ce qui se passe dans la tête de l’apprenant quand il fait une erreur
Pour les béhavioristes, que signifie l’erreur
Un absence d’apprentissage ou un manquement de l’enseignant dans le design de sa leçon
Pour les béhavioristes, quels sont les applications en classe
Le découpage en sous-tâches, le fait d’annoncer clairement ses attentes au début, le renforcement et l’évaluation sommative + formative
Qui croit que les élèves n’ont pas la tête vide quand ils arrivent à l’école
Cognitivistes
Pour qui les connaissances antérieurs sont essentielles
Cognitivistes (sans elles, c’est impossible de traiter la nouvelle information et donc impossible d’apprendre)
Pour les cognitiviste, quel est le rôle de l’enseignant
Aider à la construction/organisation de connaissances
Pour les cognitivistes, quel est le rôle de l’apprenant
Il a un rôle actif (il traite l’information)
Une force et une faiblesse du cognitivisme
(+): clarifier l’organisation des connaissances / métacognition (rendre l’élève conscient de sa façon dont il construit ses connaissances - lui donne plus de pouvoir sur cette construction)
(-): si on n’associe pas la construction au contexte il y a un échec de transfert (on doit solliciter nos connaissances au bon moment)
Pour les cognitivistes, quels sont les applications en classe
La métacognition, organisation des connaissances, réseaux de concepts, faire des liens entre les différents types de mémoire (ex: épisodique + sémantique: rattacher les éléments vécus dans leur vie à des contenus scolaires)
Une force du socio-constructivisme
L’erreur est une source d’apprentissage pour tous les interlocuteurs
Pour les socio-constructivistes, quels sont les applications en classe
Les situations complexes avec des moments d’échange (ex: débats et mise en commun d’idées)
Qu’est-ce que l’appropriation
Rendre propre à son usage personnel
L’hyperonyme appropriation domine deux hyponymes, lesquels
L’acquisition et l’apprentissage
Qu’est-ce qui distingue l’acquisition et l’apprentissage
Acquisition: processus naturel, implicite, inconscient, focalisation sur le sens
Apprentissage: processus artificiel, explicite, conscient, focalisation sur la forme
On associe les l’idée du séjour linguistique, la classe d’immersion et l’approche communicative à l’acquisition ou à l’apprentissage?
À l’acquisition, car pour eux l’appropriation d’une L2 se fait en réactivant les processus d’acquisition du langage