cours 2 Flashcards

1
Q

phone

A
  • réalisation des phonèmes par les individus
  • concept concret, qui peut être produit et entendu
  • écrit entre crochets ([b])
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2
Q
  • réalisation des phonèmes par les individus
  • concept concret, qui peut être produit et entendu
  • écrit entre crochets ([b])
A

phone

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Q

phoneme

A
  • unité sonore minimale d’une langue donnée, a une valeur distinctive et différenciative, peut apporter un changement de sens
  • par convention entre barres obliques /b/
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4
Q
  • unité sonore minimale d’une langue donnée, a une valeur distinctive et différenciative, peut apporter un changement de sens
  • par convention entre barres obliques /b/
A

phoneme

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Q

allophone

A
  • un des phones parmi un ensemble de phones qui peuvent etre utilisés pour produire un phoneme donné
  • l’utilisation d’une variante au lieu d’une autre ne change pas le sens du mot
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6
Q

MOP

A

mécanisme oral périphérique

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7
Q

ce qu’on veut vérifier quand on évalue le MOP

A
  1. structure et fonctionnement des muscles faciaux
  2. structure et fonctionnement des lèvres
  3. structure et fonctionnement de la langue
  4. structure et fonctionnement du palais dur
  5. structure et fonctionnement du voile du palais
  6. stucture des arcades dentaires
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8
Q

que peut-on observer au niveau des muscles faciaux ?

A
  • symétrie générale du visage au repos
  • symétrie du visage pendant l’exécution de mouvements
  • respiration (nasale?)
  • contrôle salivaire
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9
Q

pourquoi la respiration doit être nasale ?

A

la respiration nasale permet à la langue d’être plus élevée (la bonne position) la langue plus abaissée peut causer des problèmes plus tard

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10
Q

comment vérifier l’intégrité du fonctionnement des lèvres, de la langue, du palais dur et du voile du palais ?

A
  • souris, fais des becs (levres)

- essaye de toucher ton nez avec ta langue, menton etc

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11
Q

comment vérifier l’intégrité des dents et des arcades dentaires ?

A

regarder la condition générale des dents

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12
Q

qu’est-ce qu’une série diadococinétique?

A

papappa-tatatata-kakaka

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13
Q

frenum

A

peau en dessous de la langue, il faut vérifier qu’elle ne restreigne pas la langue

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14
Q

pourquoi l’intellegibilité augmente de 25% à 100% entre 18m et 4ans?

A
  1. augmentation du répertoire
  2. exactitude de production des sons/phonèmes
  3. inhibition des patrons d’erreur
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15
Q

qu’est-ce qu’un patron d’erreur/processus phonologique?

A
  • simplification d’une classe de mots, dans laquelle un son cible est omis/substitué systématiquement
  • erreurs systématiques non aléatoires, qui suivent des patrons réguliers et prévisibles
  • modèle simplifié et restructuré de la forme phonologique adulte
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16
Q

modèle d’ingram (1976)

A
  1. image mentale sonore des sons
  2. processus phonologique
  3. prononciation des sons
  • – le fait qu’un enfant prononce mal un son ne veut pas dire qu’il n’a pas la bonne représentation dans sa tête
  • – desfois l’enfant ne réalise pas qu’il ne prononce pas ce qu’il a en tête
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17
Q

type de patrons d’erreur

A
  • réduction syllabique (effacement, fusion)
  • effacement/chute de consonne en pos. finale
  • effacement/chute de consonne en pos. initiale
  • réduction du groupe consonantique
  • substitution…
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18
Q

réduction syllabique

A

laisser tomber certaines syllabes (telephone –> tephone)

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19
Q

effacement/chute de consonne en pos. finale

A

‘i ma ka pa’ = ‘il marche à quatre pattes’

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20
Q

réduction du groupe consonantique

A

souvent c’est la deuxième consonne (blanc –> banc, gri –> gui)

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21
Q

différents types de substitution

A
  • antériorisation (chapeau –> sapeau)
  • occlusion (feu –> peu, fricative –> occlusive)
  • simplification «gliding» : liquides deviennent semi-voyelles pcq ça demande moins de force au niveau de la langue
  • dénasalisation
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22
Q

assimilation

A
= substitution influencée par le contexte
peut survenir au niveau de : 
- pt d'articulation
- manière d'articulation
- réduplication syllabique
- nasalité
- dévoisement
- harmonie vocalique
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23
Q

sigmatisme interdental

A

= lisps (langue entre les dents

24
Q

sigmatisme latéral

A

lisp comme daffy duck

25
Q

processus typiques

A
  1. occlusion du z
  2. réduction des groupes consonnantiques
  3. réduction syllabique
  4. occlusion du /ʃ/
  5. occlusion du /ʧ/ et du /ʤ/
  6. gliding du /r/
  7. occlusion/subsituion du /θ/
  8. occlusion/subsitution du /ð/
26
Q

processus atypiques

A
  1. réduplication
  2. occlusion du /f/
  3. asimilation
  4. occlusion du /s/
  5. voisement
  6. antériorisation du /k/, /g/, et /ɲ/
  7. chute des consonnes finales
  8. occlusion /v/
27
Q

processus plus fréquents chez les anglophones que chez les francophones

A
  1. antériorisation de /k/ et /g/
  2. gliding de /l/
  3. gliding de /r/
  4. occlusion de /ʃ/ et /ʒ/
  5. occlusion de /f/ et /v/
  6. occlusion de /s/ et /z/
28
Q

processus plus fréquents chez les francophones

A
  1. antériorisation de /ʃ/ et /ʒ/
  2. assimilation
  3. distortion de voyelles
  4. réduction syllabiques (mots de 2 syllabes et moins)
29
Q

pour qui déterminants/adjectifs les liaisons sont-elles mieux réussies chez les enfants ?

A

la liaison se fait plus facilement (plus ancrée) pour les déterminants (un, deux) que pour les adjectifs (petit, gros)

30
Q

comment évalue-t-on la perception de la parole chez le foetus?

A
  • réaction aux bruits environnementaux (26eme semaine)
  • changement d’intensité et hauteur des sons
  • changement de phonèmes dans une séquence
31
Q

quels stimuli auditifs les foetus perçoivent-ils?

A

les stimulis auditifs fournis par l’environnement :

  • bruit de fond : circulation de sang de la mère (85db), poux de la mère (10db), sons du corps de la mère
  • voix de la mère : plus intense que bruit de fond, plus susceptible que les autres bruits externes
32
Q

quels sons le nouveau-né peut-il discriminer?

A
  • différents locuteurs (maman vs autres)

- presque tous les contrastes phonémiques utilisés dans les langues parlées du monde

33
Q

quels sons le nouveau-né préfère-t-il écouter?

A
  1. voix humaine (plutôt que sons environnementaux)
  2. voix de sa mère (plutôt que celui d’une autre femme)
  3. langue parlée par la mère (plutôt que d’autres langues)
  4. parole adressée aux enfants (que celle adressée aux adultes)
34
Q

habituation

A

= réduction de la réponse face à un stimulus répété

35
Q

comment évalue-t-on l’habituation à un son chez un foetus?

A

par le rythme cardiaque :

  • rythme stable = habitué au stimulus
  • changement de rythme = perçoit changement
36
Q

comment évalue-t-on l’habituation à un son chez un nouveau-né ?

A

succion non-nutritive :

  • diminution du rythme + force de la succion = habituation
  • augmentation du rythme + force de la succion = perçoit changement
37
Q

comment évalue-t-on l’habituation à un son chez bébé 6-12m?

A

regard («head-turn procedure») :

- bébé tourne la tete vers le stimulus auditif = il perçoit un changement du stimulus

38
Q

comment le système phonologique du bébé se développe-t-il ?

A
  • il faut «oublier» pour développer son système phonologique (oublier les phonèmes des autres langues)
  • réorganisation de l,espace phonologique pour favoriser la langue de l’environnement
39
Q

la production des sons de la parole demande la coordination et la maitrise de quels systèmes ?

A
  • respiration
  • phonation
  • résonance
  • articulation
40
Q

différence système articulatoire bébé vs adulte

A
  • le larynx de l’enfant est plus haut que celui de l’adulte (épiglotte touche presque la luette)
  • la langue prend plus de place chez les enfants
41
Q

stades prélinguistiques de la production de la parole

A
  1. vocalisation de réflexe
  2. gazouillis et rire
  3. jeu vocal
  4. babillage (canonique, puis varié)
  5. jargon
42
Q

mécanisme oral lors de la vocalisation de réflexe (0-2m)

A
  • larynx haut
  • épiglotte proche de la luette
  • langue remplit la cavité buccale, mouvement avant-arrière seulement
43
Q

sons lors de la vocalisation réflexe (0-2m)

A
  • sont végétatifs, en réaction à l’environnement (pleurer, roter, tousser, roucoulements)
  • vocalisations isolées (voyelles surtout nasalisées, pas de vraies voyelles)
44
Q

mécanisme oral lors de phase gazouilles et rires (2-4m)

A
  • espace oral prend forme plus adulte vers 4m

- plus de place pour la langue, devient donc plus mobile

45
Q

sons produits lors de phase gazouilles et rires (2-4m)

A
  • pas bcp de contrôle sur les vocalisations
  • émergence de voyales, sons un peu plus raffinés
  • /m/, /n/ = sons plus faciles pcq sont en avant de la bouche
  • inclut sons qui ne sont pas dans la langue de l’environnement
46
Q

mécanisme oral lors du jeu vocal (4 à 7m)

A
  • le larynx descend dans le cou
  • la respiration et la phonation sont mieux coordonnés
  • les vacivtés orale et nasale devienent plus distinctes
  • enfant est capable de faire plus de mouvements phonatoires
47
Q

sons produits lors du jeu vocal (4 à 7m)

A
  • enfant commence à contrôler sa phonation
  • sons produits sont des chuchotements, grognements, cris
  • gazouillis deviennent des quasi-consonnes et voyelles
  • augmentation des voyelles orales (vs nasales)
  • augmentation des sons éxigeant une pression intra-orale (bruits de friction, murmures nasaux, bilabiales roulées)
  • répertoire de sons se diversifie
48
Q

vers la fin du stade du jeu vocal, l’enfant est capable de …

A

coordonner globalement les ajustements phonatoires et supraglottaux :

  • interruption de la vocalisation
  • plus de contrôle de la hauteur de la voix
  • imitation des schémas d’intonation simples
49
Q

caractéristiques motrices au stade de babillage (6m +)

A
  • ouverture/fermeture de la bouche rythmique + phonation

- capable de produire des séquences de son où il y a un contraste fermeture/ouverture

50
Q

babillage riche : productions polysyllabiques

A
  • dès 10-11 mois
  • séquences syllabiques plus complexes
  • variété de consonnes et voyelles
51
Q

babillage simple (canonique)

A
  • productions de syllabes C+V

- occlusives (labiales) + voyelles neutres (centrales, basses)

52
Q

jargon (10-12m)

A
  • séquences de sons et syllabes
  • intonation et accent variés
  • articulation plus nette, assurée
  • polysyllabiques fréquentes
  • peu de mots reconnaissables (mais ressemble à langue cible)
53
Q

les babillages sont- ils les mêmes dans différentes langues ?

A

non, le babillage d’une langue se distingue :

  • de moins en moins de sons ne faisant pas partie de la langue
  • la distribution des sons se rapproche de plus en plus à la langue
  • les structures syllabiques ressemblent de plus en plus à la langue
54
Q

premiers mots (lien avec babillage)

A
  • reprennent les patrons du babillage
55
Q

l’enfant continue-t-il à babiller après l’émergence des premiers mots ?

A

oui

56
Q

proto-mots

A

= séquence de sons constante faisant référence à un objet/concept constant