Cours 14 (ya pas de cours 13) Flashcards

1
Q

Quelle est le critère A et le critère B de la définition de l’aversion sexuelle ?

A

A. Aversion extrême, persistante ou répétée, et évitement de tout (ou presque tous) contacts sexuels génitaux.
- Les contextes sexuels génèrent de l’anxiété et/ou du dégoût.
- Les stimuli sexuels aversifs peuvent inclure : sexualité dyadique et masturbation, communication sexuelle, fantasmes, fluides corporels, comportements de séduction

B. L’aversion est à l’origine d’une souffrance marquée ou de difficultés interpersonnelles

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Q

Nommez 2 des 4 questions et réponses de l’évaluation de l’aversion sexuelle

A
  1. L’évitement est-il lié à du dégoût ou à de l’anxiété extrême vis-à-vis de la sexualité ? - OUI
  2. L’aversion et l’évitement sexuels occasionnent-ils une souffrance marquée ou des difficultés interpersonnelles ? - OUI
  3. L’aversion et l’évitement peuvent-ils être mieux expliqués par un autre trouble sexuel ou non sexuel ? - NON
  4. L’aversion et l’évitement peuvent-ils être mieux expliqués par une souffrance sévère liée à la relation ou à d’autres facteurs de stress ? - NON
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3
Q

Pourquoi il y a peu d’outil pour évaluer l’aversion sexuelle ?

A

Parce que ça l’a été retiré du DSM-5

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4
Q

Prévalence de l’aversion sexuelle dans la population

A. 17%
B. 23%
C. 30%
D. 36%

A

C. 30%

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5
Q

VRAI OU FAUX

Les femmes sont plus susceptibles de souffrir d’aversion sexuelle ?

A

VRAI

4,5-15% des femmes et 0,6-6,9% des hommes présentent les critères diagnostiques (DSM-IV-TR)
Femmes 2X plus nombreuses que les hommes à souffrir d’aversion sexuelle

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6
Q

Quelles sont les limites quant au prévalence de l’aversion sexuelle ?

A
  1. Manque de précisions des critères et outils de mesure
  2. Pas de diversité dans la composition des échantillons
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7
Q

Nommez 2 des 4 corrélats documentés quant à l’aversion sexuelle

A
  1. TRAUMAS / DÉVELOPPEMENT :
    AUGMENTATION ↑ ASE, ASA, attachement insécure
  2. SANTÉ ET BIEN-ÊTRE SEXUELS :
    DIMINUTION ↓ satisfaction sexuelle et relationnelle, fonction sexuelle, connaissances limitées sur la sexualité
  3. SANTÉ PSYCHOLOGIQUE :
    AUGMENTATION ↑ traits anxieux, dépression, trouble de panique et obsessionnel compulsif.
  4. ESTIME DE SOI :
    AUGMENTATION : honte corporelle
    DIMINUTION : estime sexuelle
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8
Q

VRAI OU FAUX

Le fait d’avoir vécu des traumas est une des causes qui explique l’aversion sexuelle

A

FAUX :
Les personnes qui ont des traumas ont + de chance d’être aversif MAIS PAS DE MODÈLE (PREUVES) qui fait du cause à effet

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9
Q

Quels sont les 3 enjeux principales en lien avec l’aversion sexuelle ?

A
  1. INVISIBILISATION :
    Problématique fréquente retirée du DSM-5.
    Pas de données chez les personnes de la diversité de genre
  2. ÉPIDÉMIOLOGIQUES ET CLINIQUES :
    Connaissance limitées des facteurs démographiques et psychosexuels associés à l’aversion sexuelle (cibles de prévention et d’intervention)
  3. MÉTHODOLOGIQUES :
    Outils peu discriminants et sensibles
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10
Q

Selon la première étude de David Lafortune, quelles serait les 3 dysfonctions sexuelles liées à l’aversion sexuelle ?

A

Trouble de l’éjaculation retardé
Trouble de l’orgasme
Trouble de douleurs sexuelles

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11
Q

Selon la première étude de David Lafortune, quelles serait les 2 populations qui souffrent plus d’aversion sexuelle ?

A

Plus prévalent chez femmes cis et personnes trans.

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12
Q

Nommez 4 autres facteurs reliés avec l’aversion sexuelle selon la première étude de David Lafortune

A
  1. anxiété de performance 2x+ élevé
  2. plus de détresse psychologique
  3. moins de satisfaction sexuelle
  4. inconfort sexuel
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13
Q

VRAI OU FAUX

Aucune étude contrôlée ayant évaluée l’efficacité des traitements psycho/pharmacologiques pour l’aversion sexuelle

A

VRAI

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14
Q

Quels sont les 4 techniques TCC validées pour d’autres troubles que l’on peut utiliser pour essayer de traiter l’aversion sexuelle ?

A
  1. Exposition
  2. Contre-conditionnement
  3. Exploration corporelle → la réponse aversive est souvent lié aussi à son propre corps
  4. Restructuration cognitive
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15
Q

À quoi fait référence le sentiment de présence et d’immersion quant à la réalité virtuelle comme traitement ?

A

Présence : trompe nos sens au point où on a l’impression d’être là

Immersion : sentiment physiologique - notre corps répond comme si c’était vrai

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16
Q

Nommez 4 des 6 avantages liés à la réalité virtuelle en psychologie ?

A
  1. Contrôle : pause, arrêt, plus lent…
  2. Validité écologique : imite la vraie vie
  3. Sécuritaire et Éthique : pas de risque quant à l’intégrité physique de la personne
  4. Standardisation
  5. Efficace
  6. Adaptabilité, Acceptabilité
17
Q

Quelles sont les 3 étapes du processus pour développer la RV pour l’évaluation et le traitement de l’aversion sexuelle

A
  1. Valider la que la réalité virtuelle est capable d’activer les manifestations de l’aversion sexuelle
  2. Évaluer la capacité de la réalité virtuelle à discriminer les individus avec ou sans aversion sexuelle
  3. Mesurer l’efficacité de l’intervention en réalité virtuelle à atténuer les symptômes de l’aversion sexuelle
18
Q

Cela est la définition de quoi ?

'’Sensation d’excitation physiologique persistante et non désirée dans la zone génitale en l’absence de stimulation interne ou externe’’

A

TROUBLE DE L’EXCITATION GÉNITALE PERSISTANTE FÉMININE (TEGP)

19
Q

Comment est-ce que la perception du trouble de l’excitation génitale persistante féminine a changé dans le temps ?

A

Trouble d’excitation sexuelle à trouble d’excitation génitale vasocongestion

20
Q

Quels sont les 6 composantes du TEGP ?

A
  1. Symptômes génitaux d’excitation/sensibilité souvent désagréables, parfois douloureux ) qui persistent
  2. Pas de soulagement définitif suite à un orgasme
  3. Pas d’excitation sexuelle subjective
  4. Peut être déclenchés par stimuli non sexuel
  5. Perçu comme intrusifs, non désirés, non sollicités
  6. Détresse : vraiment élevé
21
Q

Comment est-ce que le trouble de l’excitation génitale persistante et l’hypersexualité se différencie

A
  1. Expérience sexuelle NON désirée, et vécue comme déplaisante VS Expérience sexuelle est désirée, et vécue comme satisfaisante
  2. Niveau de désir normatif , mais niveau d’ excitation excessif VS Sentiment de désir sexuel excessif , mais pas d’excitation excessive
22
Q

Quel est l’élément commun entre l’hypersexualité et le trouble de l’excitation génitale persistante et qui peut rend les professionnel‧le‧s confus‧e‧s ?

A

La masturbation excessive
mais pour différente raison : pour le plaisir vs pour un soulagement de tension

23
Q

Est-ce que le trouble de l’excitation génitale persistante est dans le DSM-5

A

NON

24
Q

Quelle est la prévalence du trouble de l’excitation génitale persistante dans la population générale ?

A

autour de 1% rapporte TOUS les critères dans la population générale

25
Q

VRAI OU FAUX

5-10% rapportent des difficultés apparentes au trouble de l’excitation génitale persistante en milieu clinique sexo

A

20 25% rapportent des difficultés apparentes au trouble de l’excitation génitale persistante en milieu clinique sexo

26
Q

Nommez 3 des 5 impacts du trouble de l’excitation génitale persistante

A
  1. Détresse psychologique (anxiété, dépression), pouvant inclure idéations suicidaires
    → La dépression serait posée à la fois par le retrait des sensations et l’intensité des sensations.
  2. Retrait de la vie sexuelle et pertes relationnelles
    → évitement des relations sexuelles
  3. Diminution de la capacité à effectuer des tâches au quotidien
    → éviter de bouger, pour éviter la stimulation
  4. Honte et dégoût de soi
  5. Stigmatisation et isolement
27
Q

Nommez et expliquez les 3 éléments de l’étiologie physiologique de la TEGP

A
  1. Neuropathie du nerf pudendal atypique : Peut impliquer une dysfonction du nerf pudendal du clitoris, qui alors s’active spontanément (sans stimulation tactile) et produit de la douleur ou de l excitation locale
  2. Induction pharmacologique: Certains ISRS/ISRN et trazodone peuvent déclencher ou exacerber les sx durant leur prise ou durant leur sevrage
    → risque + élevé de dépression MAIS le TEGP pourrait être amené, voire exacerbé par la prise des antidépresseurs.
    ISRS / ISRN → des antidépresseurs.
  3. Symptômes de vessie hyperactive et syndrome des jambes sans repos
28
Q

À quoi faire référence le modèle de Leiblum et Chivers quant au TEGP ?

A

TEGP associé à l’hypervigilance d individus anxieux face à leur excitation sexuelle
→ réponse de peur / de panique

Comorbidité avec trouble panique (≈ 30%), stimuli = danger!
→ la personne reste sur ses gardes, se demande / considère si elle est le problème

Appréhension de la sensation →+ de sensibilité à la sensation

29
Q

Comment est que le TEGP peut avoir comme comorbidité les agressions sexuelles ?

A
  • Association négative avec l’excitation génitale
  • Symptômes intrusifs liés à l’agression (p‧ex., reviviscences)
  • (autour de 6 à 12%)
30
Q

Nommez 5 des 8 éléments à interroger lors de l’évaluation du trouble de l’excitation génitale persistante

A
  1. Dans quel contexte le TEGP est-il déclenché ? Déclencheurs
  2. Est-ce toujours avec le‧la même partenaire
  3. Quelles stimulations sexuelles ne déclenchent pas le TEGP ?
  4. Si toute excitation sexuelle déclenche le TEGP, est ce que la stimulation sexuelle du‧de la partenaire déclenche aussi une hausse des symptômes
  5. Quels moyens sont employés pour obtenir un soulagement ? masturbation, distraction, sexualité avec partenaire , exercice , compresses froides ,
  6. Antécédents pharmacologiques
  7. Réponse du ou de la partenaire
  8. Anxiété face aux sensations et pensée catastrophique
31
Q

Quels sont les 3 suivis médicaux possibles pour le TEGP ?

A
  1. Examen gynécologique nécessaire
  2. Suivi pharmacologique (réévaluation d’une prise de ISRS, ajout benzodiazepine)
  3. Imagerie médicale dans certains cas
32
Q

Quel est l’aspect thérapeutique à ne pas négliger quant au suivi médical du TEGP ?

A

Doit être entreprise par un‧e professionnel‧le familier‧ère avec les dimensions psychosexuelles du trouble :
- Psychologue et/ou sexologue (idéalement psychologue SENSIBILISÉE)
- Médecin ou infirmier‧ère

33
Q

En quoi est-ce que l’intervention pour le TEGP est similaire à l’intervention aux troubles de la douleurs ?

A
  • Prise en charge de l’anxiété, l’hypervigilance et catastrophisation
  • Présence attentive (non réaction et non jugement)
  • Favoriser le soutien du ou de la partenaire