Cours 12 Flashcards
Quelles sont les maladies liées avec des dépendances / compulsions sexuelles non paraphiliques ou l’hypersexualité
- Alzheimer
- Désinhibition en lien avec le cortex frontal - Maladie de Pick
- Altération des comportements sociaux acceptés (lobe frontal touché) - Syndrome de Klein-Levine
- Troubles cognitifs et comportementaux
Quelles sont les drogues liées avec des dépendances / compulsions sexuelles non paraphiliques ou l’hypersexualité + pourquoi ?
Cocaïne, GHB et Méthamphétamine
Parce que cela désinhibe les individus
Quelles sont les 3 répercussions psychologiques des dépendances / compulsions sexuelles non paraphiliques ou l’hypersexualité + pourquoi ?
- Détresse psychologique et/ou relationnelle (Beaucoup)
- Honte - blâme de soi
- Faible estime de soi
Pourquoi est-ce que l’on dit que le fait d’avoir des dépendances / compulsions sexuelles non paraphiliques ou une hypersexualité amène l’individu dans un cercle vicieux au niveau psychologique ?
« Je ressens de la honte et de l’angoisse et pour me calmer, je me tourne vers les comportements sexuels » Renforce la honte avec un comportement qui apporte de la honte à son tour
La consommation est une répercussion ou une comorbidité des dépendances / compulsions sexuelles non paraphiliques ou de l’hypersexualité ?
Les deux :
- comorbidités : ça désinhibe
- répercussions : auto-médicamentassions pour ‘‘cope’’ avec les conséquences de ce trouble
VRAI OU FAUX
Le trouble hypersexuel non paraphilique / trouble du désir hyper-actif a été inclus lors de la révision du DSM-5
FAUX : N’a pas été incluse, faute de consensus entre les expert‧e‧s sur la conceptualisation MAIS a été discuté
Quelle est la définition proposée du trouble hypersexuel non paraphilique / trouble du désir hyper-actif ?
« Trouble du désir sexuel caractérisé par une augmentation de la fréquence et de l’intensité des fantasmes, excitations, envies et comportements sexuels en lien avec une composante impulsive »
Amenant une détresse personnelle ou sociale cliniquement significative
Quel est le critère A proposé du trouble de l’hypersexualité ?
Fantasmes, pulsions sexuelles et comportements sexuels récurrents et intenses, pendant une période d’au moins 6 mois, en association avec au moins 4 des critères suivants :
- Un temps excessif est occupé par les fantasmes et pulsions sexuelles, et par la planification et l’accomplissement d’une activité sexuelle.
- Se livrer répétitivement à des fantasmes, pulsions et comportements sexuels en réponse à des états d’humeur dysphorique (p. ex., anxiété, dépression, ennui, irritabilité).
- Se livrer répétitivement à des fantasmes, pulsions et comportements sexuels en réponse à des évènements stressants de la vie.
- Efforts répétés, mais infructueux, pour contrôler ou réduire de façon significative ses fantasmes, pulsions et comportements sexuels.
- S’adonner répétitivement à une activité sexuelle en ne tenant pas compte du risque de préjudice physique ou affectif pour soi ou autrui.
Quel est le critère B proposé du trouble de l’hypersexualité ?
Présence d’une détresse personnelle significative ou d’une altération dans les domaines sociaux, occupationnels ou autres domaines importants du fonctionnement associées avec la fréquence et l’intensité de ces fantasmes, pulsions et comportements sexuels.
Quel est le critère C proposé du trouble de l’hypersexualité ?
Ces fantasmes, pulsions et comportements sexuels ne sont pas dus aux effets physiologiques directs d’un substance exogène (p. ex., une drogue prêtant à abus ou un médicament).
Quel est le critère D proposé du trouble de l’hypersexualité ?
La personne a au moins 18 ans.
VRAI OU FAUX
Le trouble hypersexuel non paraphilique / trouble du désir hyper-actif est fréquent chez les femmes ayant une trouble de bipolarité
FAUX : Fréquent chez les H avec TDAH - sexualité plus impulsive
Quelles sont les 3 raisons qui pourraient expliquées qu’il est complexe et même controversé de créer un diagnostic officiel de trouble hypersexuel non paraphilique / trouble du désir hyper-actif ?
- Beaucoup de comorbidités (problème de faible estime de soi, de trouble d’anxiété, de consommation…)
- Peur que cela crée une déresponsabilisation chez les personnes commettant des agressions sexuelles
- Ce n’est pas vraiment moral de dire à quelqu’un qu’iel a ‘“trop” de sexe
VRAI OU FAUX
Les dépendances/compulsions sexuelles non paraphilique ou l’hypersexualité ne sont pas une problématique présente en clinique sexoloique pour l’instant
FAUX, même s’il n’y a pas de critères diagnostics officiels, c’est une population présente en consulation sexologique
Quelle fut un des diagnostics de l’hypersexualité chez les hommes historiquement ? + explication
Le donjuanisme : juste les hommes, multiplie les conquêtes sexuelles - visé de séduction - vue POSITIVEMENT
Quelle fut un des diagnostics de l’hypersexualité chez les femmes historiquement ? + explication
La nymphomanie
Femmes nymphomanes: rapports sexuels avant le mariage, fantasmes, séduction, langage obscène et excitation orgasmique
JUTSIFICATIONS :
- être possédé du démon
- en raison de masturbation excessive
Quelles étaient les méthodes utilisées pour traiter la nymphomanie ?
- clitoridectomie
- ablation des lèvres
Quel fut l’impact des contraceptifs oraux sur l’hypersexualité ?
Les contraceptifs oraux ont permis une libération sexuelle, une normalisation du fait d’avoir des partenaires multiples sans être pathologique
La sexualité excessive c’est quoi (5 points) ?
- Pensées, préoccupations ou comportements sexuels incontrôlables
- Comportements non déviants, mais répétitifs, excessifs ou désinhibés
- Perte subjective de contrôle - activités sexuelles prennent le dessus
- Détresse personnelle significative
- Altération du fonctionnement global - sociale, personnelle, professionnel
Quels sont les 4 modèles explicatifs de l’hypersexualité ?
Modèle : 1 Dépendance sexuelle (Patrick Carnes - 1983)
Modèle 2 : Compulsivité sexuelle (Quadland - 1983 et Coleman - 1986)
Modèle 3 Impulsivité sexuelle
(Barth et Kinder - 1987)
Modèle 4 Hypersexualité (Kafka - 1993)
À quel modèle est-ce que cette définition fait référence :
“Conceptualisation en tant que dépendance sans substance, avec recherche constante d’un effet euphorisant où il faut toujours plus d’excitation”
Modèle : 1 Dépendance sexuelle (Patrick Carnes - 1983)
À quel modèle est-ce que cette définition fait référence :
“Conceptualisation athéorique visant à mettre l’accent sur les comportements”
Modèle 4 Hypersexualité (Kafka - 1993)
À quel modèle est-ce que cette définition fait référence :
“Conceptualisation comme un trouble du contrôle des impulsions”
Modèle 3 Impulsivité sexuelle
(Barth et Kinder - 1987)
À quel modèle est-ce que cette définition fait référence :
“Conceptualisation en tant que trouble obsessionnel compulsif (TOC)”
Modèle 2 : Compulsivité sexuelle (Quadland - 1983 et Coleman - 1986)
Quels sont les 4 critères
du Modèle de Dépendance sexuelle (Patrick Carnes - 1983) ?
- Prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu
- Désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’utilisation de la « substance »
- Beaucoup de temps passé à des activités pour obtenir la « substance », à utiliser le produit ou à récupérer de ses effets
augmentation de la fréquence, de l’intensité - Activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes réduites ou abandonnées à cause de l’utilisation de la « substance »
Quel est le cercle vicieux identifié par le Modèle de Dépendance sexuelle (Patrick Carnes - 1983) ?
L’euphorie par la sexualité amène un sentiment de culpabilité, de honte de pas avoir contrôler la dépendance et de remord- renforce un retour vers la substance
RENFORCE LE PATRON D’UTILISATION
Le Modèle de Dépendance sexuelle (Patrick Carnes - 1983) serait inséré dans quel catégorie du DSM ?
Trouble de dépendance
Expliqué les 5 explications de l’automédication comme trajet destructeur et chronique quant au Modèle de Dépendance sexuelle (Patrick Carnes - 1983)
- Gestion des états affectifs négatifs par l’exaltation sexuelle
- Augmentation/escalades des comportements sexuels
- Diminution du contrôle
- Répercussions psychologiques et sociales négatives
- Évitement psychologique par les comportements sexuels
Quelle est le traitement proposé par le Modèle de Dépendance sexuelle (Patrick Carnes - 1983) ?
Cure fermée, désintoxication sexuelle, programme en 12 étapes (p. ex., AA)
***NE PAS FAIRE
Quelles sont les 4 critiques du Modèle de Dépendance sexuelle (Patrick Carnes - 1983) ?
- Aucune donnée ne supporte toutes les étapes/critères de ce modèle de dépendance sexuelle
- Il faut traiter la dépendance ou les comportements ?
- Modèle ne différencie pas entre les processus (addiction vs compulsion)
- Difficile de comparer sevrage sexuelle et substance puisque sevrage de substance implique un sevrage physique (au niveau neurologique) mais questionnement quant à l’implication de sevrage d’un point de vue physiologique - neurologique est remis en question
Quels sont les 4 compréhension du TOC sexuel selon le Modèle de Compulsivité sexuelle (Quadland - 1983 et Coleman - 1986) ?
- Obsessions intrusives, répétées et associées à l’anxiété
- Comportements sexuels sont :
- Initialement résistés
- Effectués pour diminuer l’anxiété (soulagement à court terme)
- Suivis d’une auto-évaluation négative (honte) - Incapacité de résister à ses obsessions, pourtant dommageables ou prenantes (temps)
- Sensation croissante de tension avant l’acte et soulagement lié au passage à l’acte (Temporaire mais présent)
*Soulagement de l’anxiété est très court
Quels seraient les traitements de la compulsivité sexuelle selon le Modèle de Compulsivité sexuelle (Quadland - 1983 et Coleman - 1986) ?
ISRS (efficace pour le TOC) + psychothérapie
À quel trouble de santé mentale est-ce que la conception de l’impulsivité sexuel selon le modèle de Barth et Kinder ressemble et comment est-ce qu’elles se différencient ?
Ressemble plus à notre conception du TDAH , de l’absence de filtre (surmoi)
MAIS - dans l’impulsivité, il n’y a pas de divergence cérébrale comme chez les personnes ayant un TDAH
Quels sont les 2 éléments explicatifs du Modèle d’Hypersexualité (Kafka - 1993) ?
- Désinhibition ou dérèglement du désir sexuel et de l’excitation sexuelle
- Utilisation des comportements sexuels comme stratégie de réduction de la détresse