cours 12: théories intégratives Flashcards
Quel calcul fait-on avec l’approche coût-bénéfice?
Il n’y a pas de lien direct entre certains facteurs et la délinquance. Le plus important est le nombre de facteurs présents et l’importance que la personne leur donne (modèle de parcours de vie).
Les gens ont le droit de décider s’ils vont commettre un crime ou pas. C’est une décision rationnelle (pour eux) et ils ont souvent pensé aux conséquences.
Ce ne sont pas nécessairement des mauvaises personnes, mais dans certaines circonstances, ils vont se retrouver dans la délinquance.
Il y a une raison valide de faire ce délit pour eux, ils font la balance coûts-bénéfices.
La fin de l’action
Action:
excitation: ce que ça va nous faire ressentir. La sensation qu’un crime nous apporte. (adrénaline, dopamine). Recherche de sensations fortes, ne pensent pas à un gain ou à une vengeance. Veulent le faire parce qu’ils ont du plaisir à le faire.
Jeu: faire ça parce que c’est drôle, le crime est un jeu, ils se mettent au défi. Voir jusqu’ou ils peuvent aller sans se faire prendre.
Comment les occasions criminelles sont-elles évaluées?
Il y aurait six éléments pouvant expliquer pourquoi une personne décide de passer à l’acte:
- Facteurs sociaux lointains
- Expériences antérieures relatives au crime
- Besoins généraux
- Solution rapide face à un besoin
- Évaluation des solutions possibles
- Évènement de vie
Les occasions criminelles peuvent-elles changer? Pourquoi?
L’apparition d’un obstacle peut amener à plusieurs changements dans les occasions criminelles.
Avant de passer à l’acte, ils vont évaluer la faisabilité de leur crime. Tout dépendant de leur conclusion, certains vont reculer (caméra de surveillance, trop de témoins, trop risqué).
D’autres vont se faire un meilleur plan, mieux se préparer et peuvent donc se spécialiser (ex apprendre comment désarmer des caméras).
Les occasions criminelles sont-elles suffisantes pour mener au crime?
Non, il faut aussi faire un calcul coût-bénéfice avant de passer l’acte.
On reconnaît le pouvoir décisionnel de la personne, peut importe les facteurs l’ayant influencé.
Elle fait le calcul et décide ensuite de commettre son crime ou pas.
Qu’en est-il de l’importance ou la pertinence des facteurs selon l’âge (Thornberry)?
Les facteurs qui font apparaître la délinquance peuvent être différents de ceux qui la font persister.
Tient compte de l’interaction de facteurs avec le facteur «âge».
Nos comportements à un certain âge affecteront nos comportements futurs.
Ex la drogue m’a initié à la délinquance, si j’augment la conso ça ne veut pas dire que ma délinquance deviendra pire. Si j’arrête, ça ne veut pas dire que ma délinquance va arrêter.
Les gens changent, interagissent avec les facteurs différemment.
Théories intégratives: quel est le point commun de ces modèles?
Les théories intégratives et les «life-course models» offrent une vision intéressante sur le développement de la délinquance et de la criminalité:
Pas de facteur unique
Pas qu’une évaluation
Pas qu’un seul parcours
la fin de l’appropriation
Appropriation: il y a un gain
expédient: faire un crime pour se sortir du trouble (ex frapper un policier pour s’enfuir).
Utilisation: on veut qqch parce qu’on va s’en servir pour autre chose (qqch qui brise chez moi, je n’ai pas les outils donc je vole des outils).
Supplément: on veut se payer un surplus, pas d’émotion positive ou négative rattachée, on veut juste qqch de plus.
Possession: faire un crime parce que c’est fun obtenir qqch (bijoux, une console, qqch qui coûte cher). C’est une circonstance, un adon.
Convoitise: ressemble à possession. Mais, ça fait longtemps qu’on veut cette chose et on ne peut pas l’obtenir de nos propres moyens.
Fête: voler un dealer, amis consommer avec d’autres pour faire la fête. Le délit permet de faire la fête.
la fin de l’agression
Agression:
Défense: réagir avant l’autre, de défendre pcq on pense qu’il va lui arriver qqch. Se protéger d’une possible agression.
Vengeance: la personne qui s’est fait agresser veut se venger.
la fin de la domination
Domination:
Puissance: on veut exercer une puissance sur la victime.
Cruauté: rejoint la puissance mais on a du plaisir à voir souffrir la victime.
Prestige: faire un crime pcq ça me donne une certaine notoriété, me faire connaître.
Quelles finalités moins plaisantes le délinquant tente-t-il d’éviter après les fins recherchées?
Physiques: on veut éviter des blessures infligées par la police, lorsqu’on est en prison. Les vont éviter d’aller en prison, de se faire tabasser.
Morale: on veut éviter de faire des choses qui vont faire en sorte qu’on va perdre de la moralité, les gens vont mal nous voir.
Sociales: perdre notre emploi, statut social, casier judiciaire.
En quoi consiste la théorie du faible autocontrôle de Gottfredson et Hirschi?
Une mauvaise socialisation, c’est: Un faible contrôle personnel, Ne pas se soucier des conséquences de nos actes, Ne pas se soucier de l’impact que notre geste a sur autrui, L’incapacité de se retenir lors d’une tentation.
Pour beaucoup c’est seulement un manque de contrôle en raison d’un manque de socialisation.
N’importe qui peut céder à une tentation n’importe quand. Pour certains, ces tentations sont criminelles.
Les délinquants seraient tout de même rationnels et ils peuvent choisir le comportement à adopter.
Les crimes seraient le résultat de la présence d’autres problématiques.
Quels sont les facteurs pouvant expliquer les comportements délinquants selon Gottfredson et Hirschi?
La recherche de plaisir
L’évitement de punition
Le faible contrôle personnel
Le facteur le plus important pour expliquer la délinquance serait l’incapacité de se retenir.
Ce serait l’absence de forces sociales positives qui serait le facteur expliquant le faible autocontrôle.
Quels sont les facteurs de Farrington dans son modèle multifactoriel?
Il y a sept grands facteurs pouvant avoir un impact sur le développement de la délinquance:
1. Faible intelligence et personnalité impulsive
2. Discipline familiale erratique
3. Conflits parentaux
4. Difficultés et désengagement scolaire
5. Pairs délinquants
6. Quartier désorganisé
7. Faible statut socio-économique de la famille
Ce modèle vient dire qu’il n’y a pas de facteur plus important que l’autre, ça dépend de l’importance que la personne leur accorde. Lorsque qqun est délinquant, il y a forcément un de ces facteurs présent selon Farrington et pour cette personne ce facteur était important.
En quoi consiste le modèle de parcours de vie (life-course mode
Situe la personne dans son propre contexte:
1. Chronologique: lié à l’âge. Les choses qu’on vit n’auront pas le même impact selon notre âge. On ne sera pas la même personne.
2. Historique: fumer du cannabis y’a 50 ans était délinquant, plus maintenant. On situe la personne dans son contexte historique. Les valeurs de la société changent.
3. Sociale: certains peuvent se permettre de faire certaines choses et d’autres non à cause de leur place dans la société. Certains ont accès à des meilleures opportunités.
On prend la personne ici et maintenant, tu es ou, qui, quel âge.
Les facteurs vont aussi l’affecter différemment selon son âge.
La délinquance se développe avec le temps.
En quoi consiste le modèle multifactoriel et Elliott et al.?
Ils proposent un modèle d’explication de la délinquance qui intègre et synthétise les postulats de la théorie de la tension, de la théorie de l’apprentissage social et de la théorie du contrôle social.
Premier chemin: faible intégration et peu d’engagement face à l’ordre social et une implication rapide dans des groupes de délinquants.
Deuxième chemin: parcours des jeunes dont les liens avec parents et école étaient initialement bons, mais se détériorent à l’adolescence, ce qui entraîne l’association avec des pairs négatifs.
Conso de drogues, dimensions:
1. quartier désorganisé
2. pauvres pratiques parentales
3. tension perçue
4. faibles liens
5. rejet des valeurs conventionnelles
6. liens avec des pairs déviants
En quoi consiste le modèle multifactoriel de Colvin et coll?
Théorie intégrative de la coercition et du soutien social basé sur 2 propositions: la coercition cause la délinquance et le soutien social prévient la délinquance.
Quel est le modèle de parcours de vie de Sampson et Laub?
Théorie du contrôle social stratifiée selon l’âge.
Les comportements d’opposition chez un enfant minent son développement en affaiblissant ses liens avec ses parents, ses amis conventionnels et son engagement scolaire. La délinquance affaiblit davantage les liens du jeunes. Des évènements majeurs peuvent agir comme des tournants décisifs (emploi, couple sérieux, enfant sont positifs et expulsion scolaire, divorce des parents ou victimisation son négatifs)
