Cours 12 - La neuropsychologie de l'adulte âgé Flashcards

1
Q

Le vieillissement cognitif est caractérisé par…

A

Des changements dans les capacités cognitives liées aux modifications neurophysiologiques qui s’opèrent avec l’avancée en âge.

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Q

Les études récentes montrent que le vieillissement est caractérisé par une double variabilité :

A

1) Une variabilité entre les individus

2) Une variabilité selon les diverses fonctions cognitives étudiées

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3
Q

Selon le graphique de Park et al. (2002) quelles sont les différentes modifications cognitives ?

A

1) Rapidité de traitement de l’information (diminue)
2) Mémoire de travail (diminue)
3) Mémoire épisodique (diminue)
4) Connaissance (mémoire sémantique) (augmente)

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4
Q

Cette variabilité (modifications cognitives) se manifeste dans le domaine de la mémoire :

A
  • La mémoire épisodique est la plus sensible aux effets délétères du vieillissement, la mémoire de travail l’est à un degré moindre.
  • La mémoire procédurale, la mémoire sémantique et la mémoire perceptive sont relativement préservées.
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Q

Nommez les composantes du modèle de Tulving :

A
  • Mémoire épisodique
  • Mémoire de travail
  • Mémoire sémantique
  • Système de représentation perceptive
  • Mémoire procédurale
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6
Q

1 -La conception des niveaux de traitement (Craik & Lockhart, 1972) propose que la persistance…

A

Que la persistance de la trace mnésique est fonction de la profondeur de traitement : Les niveaux de traitement plus profonds sont associés à des traces mnésiques plus élaborées et plus résistantes dans le temps.

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7
Q

1- Quelles sont les 2 hypothèses concernant la mémoire épisodique - encodage ?

A

1) Hypothèse d’un encodage insuffisamment précis et distinctif
2) Hypothèse d’un déficit d’encodage du contexte

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8
Q

1- (mémoire épisodique - encodage) Les sujets âgés ont de la difficulté à utiliser spontanément…

Exemples de différences jeunes/âgés dans les tâches

Quelle est l’hypothèse associée ?

A

-Des stratégies de traitement sémantique au moment de l’encodage.

  • Dans une tâche où la consigne est de mémoriser des séries de mots appartenant à différentes catégories sémantiques et dont les mots sont présentés dans le désordre, les sujets jeunes regroupent les mots par catégorie sémantique dès le premier rappel, tandis que les sujets âgés le font moins spontanément.
  • Les tests de reconnaissance avec distracteurs sémantiques entraînent plus de fausses reconnaissances chez les sujets âgés que chez les sujets jeunes.
  • Hypothèse d’un encodage insuffisamment précis et distinctif
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9
Q

1- (mémoire épisodique - encodage) Les sujets âgés éprouvent des difficultés à encoder…

Exemples de différences jeunes/âgés dans les tâches

Quelle est l’hypothèse associée ?

A
  • Ces informations contextuelles et ne peuvent pas s’en servir comme indices de récupération. Ils ont des difficultés à restituer non seulement les informations cibles mais encore plus le contexte dans lequel elles étaient présentées.
  • Les sujets jeunes encodent les items cibles et les informations associées à ces items ( la voix de l’animateur, la couleur de l’encre, ou le graphisme selon le mode de présentation, orale ou écrite), de façon automatique. Ils pourront s’appuyer sur ces éléments qui forment le contexte pour récupérer les items des cibles.
  • Hypothèse d’un déficit d’encodage du contexte
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10
Q

1- Le stockage, ou maintien des informations en mémoire, est possible grâce à…
Les capacités de stockage peuvent être évaluées en…

A
  • La consolidation de l’information encodée.
  • Les capacités de stockage peuvent être évaluées en calculant un taux d’oubli entre deux sessions de récupération d’informations.
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11
Q

1- Concernant le délai, les études sur le stockage ne montrent généralement…

A

Pas de différence de taux d’oubli en fonction de l’âge lorsque le délai est court. À partir d’environ 24h, les informations encodées en mémoire sont oubliées plus rapidement chez les sujets âgés que chez les sujets jeunes.

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12
Q

1- De nombreuses études ont montré l’importance du sommeil dans…

A

Sommeil dans la consolidation des informations épisodiques et plus particulièrement le sommeil lent profond.
Le sommeil paradoxal intervient également dans la consolidation mais plutôt sur les aspects spatiaux de souvenir et des détails contextuels.

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13
Q

1- Le vieillissement s’accompagne de modifications importantes du sommeil, notamment…

A

Une réduction du sommeil lent profond, ce qui pourrait contribuer à diminuer l’efficacité des processus de consolidation chez les sujets âgés.
Par exemple, plus la nuit est occupée par du sommeil lent profond, plus les performances de rappel le lendemain sont élevées (Malle et al., 2015).

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14
Q

1- Quelle est l’hypothèse concernant la mémoire épisodique - récupération ?

A

Hypothèse d’un déclin des mécanismes de récupération.

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15
Q

1- En situation de récupération, les diminutions de…

A
  • Performances chez les sujets âgés par rapport aux jeunes varient selon les modes de rappel (plus le support environnemental est faible, c-a-d qu’il y a peu d’aide externe, moins bonne sera la performance)
  • Le rappel libre entraîne plus de difficultés chez les sujets âgés.
  • Le rappel indicé entraîne un peu moins de difficultés
  • Pour la reconnaissance, leurs performances sont souvent équivalentes à celles des jeunes
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16
Q

1- La reconnaissance serait supportée par 2 types de processus de nature différentes :

A

1) Des processus automatiques assimilables au sentiment de familiarité
- L’information est récupérée mais pas son contexte spatio-temporel. Le sujet « sait » que l’item faisait partie de la liste d’étude mais ne se souvient pas des détails du contexte d’encodage.

2) Des processus contrôlés
- L’information et son contexte d’encodage sont récupérées. Le sujet a le sentiment de « se souvenir » et pas seulement de « savoir ».

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17
Q

1- Cette distinction entre les deux types de récupération peut se faire à l’aide du…
Quel est ce paradigme ? (distinction je me souviens/je sais)

A

Paradigme Remember/Know, initialement proposé par Tulving, qui permet d’étudier la conscience associée à la récupération de l’information.

  • Les réponses « je me souviens » relèvent de la mémoire épisodique (reconstruction consciente de l’événement)
  • Les réponses « je sais » relèvent plutôt de la mémoire sémantique (sentiment de familiarité)
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18
Q

1- Dans le vieillissement normal, comment se comportent les réponses « je me souviens » et « je sais » ?

Les effets de l’âge affectent donc…

A
  • Dans le vieillissement normal, les réponses « je me souviens » diminuent avec l’âge, contrairement aux réponses « je sais », qui sont soit stables, soit en augmentation avec l’âge, permettant ainsi de compenser la diminution des premières.
  • Les effets de l’âge affectent ainsi les processus de récupération contrôlée, mais pas les processus de récupération automatique.
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19
Q

2- La mesure de l’empan est l’une des tâches les plus couramment utilisées pour…

Comparaison de l’empan jeunes/âgés

A

Évaluer la mémoire de travail (par exemple, l’empan de chiffres).

  • L’empan endroit des adultes âgés est comparable à celui des jeunes : Préservation de la boucle phonologique et du calepin visuospatial avec l’âge.
  • L’empan envers ou empan alphabétique sont sensibles aux effets de l’âge : Diminution des capacités de l’administrateur central avec l’âge (les difficultés se situeraient au niveau de la manipulation d’informations et non pas du stockage).
20
Q

3- La mémoire sémantique résiste particulièrement bien aux effets de l’âge.
- L’intégrité des représentations sémantiques est avérée par…

  • Dans les tâches d’amorçage sémantique…
A
  • Des très bonnes performances aux tests de vocabulaire, de connaissances générales, de similitudes sémantiques, de définitions de proverbes.
  • À des tâches d’amorçage sémantique telles que les tâches de décision lexicale où certains items sont des mots précédés d’autres mots reliés sémantiquement, l’activation de la représentation sémantique du mot suivant étant plus courte s’il est relié sémantiquement au mot précédent, les sujets âgés présentaient des effets d’amorçage équivalents à ceux des sujets plus jeunes.
21
Q

3- Néanmoins, la fluence verbale…

A

Diminue avec l’âge, mais cela n’est pas systématique et la réduction de la production est expliquée par un fonctionnement exécutif moins efficace.

22
Q

4- Au niveau de la mémoire perceptive ou le système des représentations perceptives (SRP)

A

Pas d’effet de l’âge sur les effets d’amorçage perceptif.
Les sujets âgés sont aussi rapides que les jeunes pour identifier des dessins dégradés lorsqu’ils ont vu les dessins dans leur intégralité auparavant.

23
Q

5- (mémoire procédurale)
Au niveau de la mémoire procédurale…

Les effets de l’âge se manifestent donc lors de…

A

Pas d’effet de l’âge sur la mémoire procédurale.
- Néanmoins, les sujets âgés présentent un ralentissement de la dynamique de l’apprentissage, parvenant plus tard que les jeunes à la « phase procédurale » qui signe l’automatisation de la procédure et constitue la dernière étape de l’apprentissage.

L’apprentissage des procédures, et ce d’autant plus qu’elles impliquent d’autres processus cognitifs (mémoire de travail, fonctions exécutives,…) une phase qu’il faut bien distinguer de la mémoire procédurale, qui elle, résiste aux effets de l’âge.

24
Q

6- Il n’existe pas d’altération majeure du langage liée au vieillissement et si un déclin modeste est observé…

A

Il affecte essentiellement les capacités de production alors que les capacités de compréhension restent préservées.

  • Dans le domaine de la production, le manque du mot, l’incapacité à produire le bon mot au bon moment, « l’avoir sur le bout de la langue » sont des expériences sont la survenue s’accroît avec l’âge.
  • Il affecte surtout des mots de basse fréquence et plus particulièrement les noms propres.
25
Q

6- (Le déclin des capacités de production du langage) Ce phénomène serait la conséquence d’un…

A

Défaut d’activation de la représentation phonologique d’un mot correctement sélectionné.

26
Q

7- Le déclin des fonctions exécutives est une caractéristique…

A

Du vieillissement normal.

- La flexibilité , la mise à jour et l’inhibition sont sensibles aux effets de l’âge.

27
Q

7- (fonctions exécutives et attention) Les perturbations liées à l’âge ont été classiquement attribuées au…

A

Ralentissement cognitif ou aux déficits attentionnels mais, plus récemment, c’est un déclin du contrôle exécutif qui a été avancé.

28
Q

Deux approches cherchent à expliquer les modifications cognitives au cours du vieillissement normal :

A

1) Selon l’approche globale, un petit nombre de facteurs généraux expliquent l’ensemble des effets du vieillissement.
2) Selon l’approche neuropsychologique, les effets du vieillissement sont dus à la détérioration de certains processus spécifiques au sein de la fonction concernée et/ou des structures anatomiques qui les sous-tendent.

29
Q

Entre ces deux approches qui cherchent à expliquer les modifications cognitives au cours du vieillissement normal, il existe…

A

Il existe indéniablement des liens entre les deux approches, par exemple entre l’hypothèse globale qui privilégie le déficit des capacités d’inhibition ou de la mémoire de travail et l’hypothèse neuropsychologique « frontale ».

Au total, les deux approches sont complémentaires, aucune des deux ne permettant à elle seule de rendre compte de l’ensemble des phénomènes observés au cours du vieillissement.

30
Q

Selon l’approche globale…

A

Un facteur général expliquerait l’ensemble des effets du vieillissement, qu’il s’agisse de la mémoire ou des autres fonctions cognitives.

Il existe plusieurs variantes de ce modèle, toutes basées sur l’idée que le vieillissement normal s’accompagne d’une diminution des ressources disponibles pour le traitement de l’information, avec des différences quant aux mécanismes sous-jacents à cette diminution.

31
Q

Quelles sont les 3 hypothèses de l’approche globale ?

A

1) L’hypothèse d’une diminution de la vitesse de traitement de l’information (Salthouse, 2009)
2) L’ hypothèse d’une diminution des capacités de la mémoire de travail avec l’âge
3) L’hypothèse d’une diminution des capacités d’inhibition des informations non pertinentes

32
Q

Selon l’hypothèse d’une diminution de la vitesse de traitement de l’information, deux mécanismes seraient responsables de la relation entre la vitesse et la cognition :

A

D’une part, les opérations cognitives sont exécutées trop lentement pour être achevées en un temps limité, et moins de traitement cognitif équivaut généralement à un moins bon niveau de performance.

D’autre part, le ralentissement réduit la quantité d’informations disponibles simultanément, nécessaires à un traitement cognitif de plus haut niveau. Les produits d’une première étape de traitement risquent alors d’être perdus au moment où les traitements ultérieurs sont accomplis.

33
Q

Selon l’hypothèse de la diminution des capacités de la mémoire de travail, certaines études montrent…

A

Que des mesures de mémoire de travail sont de bons prédicteurs des performances dans des tâches de rappel de phrases ou de textes, mais ce résultat a été controversé.

34
Q

Selon l’hypothèse d’une diminution des capacités d’inhibition des informations non pertinentes, la conséquence serait…

A

Une surcharge de la mémoire de travail à l’origine de difficultés cognitives chez les personnes âgées : celles-ci auraient tendance à traiter toutes les informations plutôt que de sélectionner les plus appropriées.

35
Q

La spécificité de l’approche neuropsychologique est…

A

De permettre de comprendre comment le vieillissement normal peut s’accompagner de l’atteinte sélective de certains systèmes (ou de certains processus au sein des systèmes).

L’idée centrale est que l’atteinte sélective de certaines structures cérébrales est responsable du déclin des performances.

36
Q

Selon l’approche neuropsychologique, l’analyse du fonctionnement de la mémoire épisodique chez les sujets âgés a…

A

Orienté les recherches vers une comparaison avec les patients avec un syndrome frontal.

Ces patients n’ont pas de véritable syndrome amnésique, ils éprouvent des difficultés de même nature que celles notées chez les sujets âgés normaux, même s’il existe des différences quantitatives.

37
Q

Exemples de difficultés communes chez les syndromes frontaux et les sujets âgés normaux : 5

A
  • Difficultés dans l’organisation du matériel
  • Stratégies spontanées d’encodage et de récupération insuffisamment efficaces
  • Difficultés d’inhibition et sensibilité aux interférences
  • Problèmes de jugement temporel
  • Amnésie de la source et risque accru de faux souvenirs
38
Q

Nommez un argument supplémentaire à l’hypothèse de l’orientation des recherches vers une comparaison avec les patients avec un syndrome frontal.

A

Un argument supplémentaire à l’appui de cette hypothèse est que les différences entre les performances de groupes de sujets jeunes et de sujets âgés s’expliquent au moins en partie par les différences de performances aux tests de fonctions exécutives.

39
Q

L’existence d’une importante variabilité interindividuelle des performances, à âge égal, a souvent été signalée dans la littérature et cette variabilité augmente avec l’âge. Plus précisément, certaines études suggèrent…

A

Qu’elle augmente dans certains domaines cognitifs, dont la mémoire, et davantage chez les sujets de bas niveau culturel.

Certains sujets bénéficieraient d’un vieillissement « normal », voire « réussi » tandis que d’autres seraient plus sensibles au déclin cognitif.

40
Q

Plusieurs caractéristiques semblent déterminantes dans l’apparition de ces différences individuelles, parmi lesquelles le niveau d’éducation. L’influence de cette variable sur les systèmes mnésiques…

A

N’est pas homogène, la mémoire épisodique, la mémoire de travail et la mémoire sémantique y étant plus sensibles que les effets d’amorçage et la mémoire procédurale.

De plus, le niveau d’éducation des sujets peut moduler l’influence de l’âge sur la mémoire. Plus le niveau d’éducation est bas, plus les effets délétères de l’âge sur l’apprentissage d’une liste de mots et sur la capacité d’inhiber les mauvaises réponses sera important.

41
Q

Les caractéristiques qui font qu’une personne a plus de chance d’échapper à la détérioration intellectuelle et au déclin de la mémoire…

A

Plusieurs auteurs ont montré que des sujets en bonne santé, avec un haut niveau d’éducation, actifs sur le plan intellectuel et bien intégrés socialement avaient plus de chances d’échapper à la détérioration intellectuelle et au déclin de la mémoire.

42
Q

La notion de « vieillissement réussi » (succesful aging) est volontiers employé pour…

A

qualifier ce qui se passe chez les personnes âgées dont le fonctionnement cognitif est remarquablement préservé.
Ce terme s’oppose au vieillissement habituel ou normal, et au vieillissement pathologique.

43
Q

Les études des facteurs prédictifs d’un vieillissement réussi ont souligné l’importance: 5

A
  • du niveau d’éducation
  • de la bonne santé
  • d’une nutrition de bonne qualité
  • de l’exercice physique et intellectuel
  • du maintien des liens sociaux
44
Q

Concernant la réserve cognitive…

A

Le vieillissement cognitif n’est pas un processus homogène d’une personne à l’autre et certains individus semblent résister remarquablement aux effets de l’âge.

La réserve cognitive a été proposée pour expliquer l’écart observé chez certains individus entre le degré de leur atteinte cérébrale et son expression sur le plan cognitif.

45
Q

Par quoi serait modulée la réserve cognitive…

A

Elle serait modulée par des facteurs environnementaux tels que le niveau d’éducation, la pratique d’activités cognitivement stimulantes, la pratique régulière d’activités physiques au cours de la vie.

•Les résultats de l’étude SHARE (Survey on Health, Ageingand Retirement in Europe) ont montré que le fait de rester en activité, ainsi que la pratique d’une activité non professionnelle ou d’activités physiques sont favorables à la constitution de la réserve cognitive (Adam et al., 2013 ; Amieva, 2018).