Cours 12 : L'échappement, l'évitement et la punition Flashcards
Renforcement négatif
Suppression d’un stimulus aversif après la production d’une réponse, suppression qui accentue ensuite la force de cette réponse
Deux types de comportement associés au renforcement négatif
L’échappement (l’exécution du comportement met fin au stimulus aversif)
L’évitement (prévient la manifestation du stimulus aversif)
En général, échappement puis évitement
La théorie de l’évitement fondé sur deux processus (Mowrer)
- Conditionnement classique d’une réponse de peur à un stimulus conditionnel (SC)
- Conditionnement opérant, en vertu duquel un amoindrissement de la peur produit un renforcement négatif de l’action de s’éloigner du SC
Difficultés de la théorie de l’évitement fondé sur deux processus
Le fait que les réponses d’évitement sont souvent extrêmement persistantes
Animaux ne manifestent plus de signe de peur, mais continuaient néanmoins de produire la réponse d’évitement (mais restent légèrement craintifs)
Hypothèse du maintien de l’anxiété (dans l’évitement)
Une grande partie de la peur conditionnelle se maintient parce que les expositions au SC sont trop brèves pour permettre l’extinction (explique la persistance)
Théorie de l’évitement fondé sur un processus
Basé sur un principe de conditionnement opérant
L’évitement diminue la présence du stimulus aversif et non pas de la peur
Avantage de la théorie : Pas d’inférence sur les états mentaux
Théorie des réactions de défense spécifiques
Les réponses d’évitement sont dues à des comportements déclenchés et non pas au conditionnement opérant
Cpt déclenché : Réactions innées qui protègent l’espèce des stimuli aversifs (Apprentissage ++++ rapide)
Chez l’humain : réaction de fuite innée face à un ours
Deux limitations qui restreignent l’application des modèles d’évitement expérimentaux aux phobies humains de Mineka (1985)
- Le fait que les animaux évitent habituellement le SI aversif, tandis que les personnes phobiques évitent le SC aversif
- Le fait que le comportement d’évitement dans un cadre expérimental se prête moins bien à un conditionnement que le comportement d’évitement issu d’une phobie
Différence entre l’évitement expérimental et le conditionnement d’une phobie
L’évitement expérimental nécessite habituellement au moins quelques appariements du SC et du SI, tandis que le conditionnement d’une phobie exige généralement un seul essai de conditionnement.
De plus, le conditionnement expérimental ne devient pas établi à 100 %
Procédure de Stampfl (1987)
Axée sur le fait que les personnes phobiques produisent généralement la réponse d’évitement au début de la chaine des événements qui aboutissent au stimulus craint
Planification importante des activités pour éviter d’être confronté au stimulus aversif
Minimiser l’effort d’évitement
Conditions nécessaires pour que l’expérimentation soit généralisable chez l’humain, Stampfl (1987)
Établir un lien clair et net d’une réponse de peur avec une seule présentation de courte durée entre le SN-SI
Évitement subséquent du SI et du SC
Évitement présent dans tous les essais
TOC sous l’angle de la théorie de Mowrer
Les obsessions et les compulsions ont des effets opposés sur l’anxiété (obsessions = augmentation de l’anxiété et compulsions = baisse de l’anxiété)
Rôle de l’évitement dans les TOC
Presque le même que dans les comportements phobiques
Sauf que les TOC comportent habituellement une réponse d’évitement active, tandis que les comportements phobiques comprennent plutôt une réponse d’évitement passive (TOC peut toutefois aussi employer une réponse d’évitement passive)
Exposition avec prévention de la réponse (TOC)
Prévenir la manifestation de la réponse d’évitement amène l’extinction de l’anxiété avec le temps
Théorie d’exposition prolongée au stimulus
- Approche basée sur la désensibilisation systématique et l’immersion
- Exposition prolongée au stimulus anxiogène, sans pouvoir faire de compulsions
- L’exposition doit être de longue durée pour que l’anxiété diminue