Cours 12 - Grandes tendances dans la prise en charge des mineurs Flashcards

1
Q

Quelles est la différence entre les signalements traités vs retenus

A
  1. Signalement traité = Signalement reçu et évaluer
  2. Signalement retenue = Signalement retenu et qui vont à l’étape d’orientation et évaluation.
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Q

Quelle est la provenance des signalements traités? (5)

A
  1. Employés des différents organismes: 34,1%
  2. Milieu policier: 21.2%
  3. Milieu scolaire: 20,6%
  4. Milieu familial: 15%
  5. Communauté: 9,1%
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3
Q

Quels sont les signalements les plus retenus
selon leur problématique et ce, en fonction de l’âge du jeune?

A

0-5 ans, les signalements les plus retenus = négligence et risque sérieux de

6-12 ans, les signalements les plus retenus = les abus physiques

13-15 ans, énormément de troubles du comportement sérieux par rapport aux plus jeunes. Aussi, beaucoup de négligence et d’abus physique.

16-17 ans, énormément de trouble de comportement sérieux – 2 causes possibles :

  1. Les traumas vécus à l’enfance peuvent mener à des troubles de comportement à l’adolescence. Jeunes qui entrent dans le système très tard et dont on a “échappés” à l’enfance.
  2. Jeunes qui sont pris en charge dès leur jeune âge et qui explose avec leur comportement dans le système.
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4
Q

Que peut-on comprendre des graphiques représentant le nombre de causes entendues par les tribunaux pour mineurs au Canada et au Québec de 1994 à 2018?

A

On a une chute drastique du nombre de cause entre 1994 et 1998 au Canada. En 2003, il y a une ligne pointillée, il y l’adoption de la LSJPA. C’est donc une question de philosophie de la loi. Avec la LSJPA, on est venu sanctionner les mesures de déjudiciarisation, et donc il y a beaucoup moins de jeunes qui se sont retrouvé devant les tribunaux puisque les policiers ont pu commencer à utiliser les mesures extrajudiciaires. Cela explique la baisse à partir de 2003 et cette baisse est encore d’actualité en 2020.

Les adultes sont beaucoup plus acquittés que les jeunes lorsqu’on se rend en procès. Donc, les causes qu’on réfère au tribunal concernant les jeunes sont des causes qu’on sait pertinemment qu’il va y avoir condamnation.

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5
Q

Que peut-on comprendre du graphique présentant le taux d’infractions (par 10 000 hab. de 12-17 ans) contre les personnes et contre les biens au Québec? Qu’est-ce qui explique ce constat?

A

Il y a un renversement des tendances pour les crimes violents et les crimes contres les biens. En effet, on voit une augmentation des crimes contre la personne et une diminution des délits contre les biens commis par les adolescents.

Constat :
a. Cela s’explique par le fait encore une fois que les crimes sans violence font beaucoup moins l’objet de judiciarisation à l’aide des mesures extra judiciaire depuis environ 2004, soit l’adoption de la LSJPA en 2003. La tendance des crimes violents augmente en raison de la LSRC qui vient sanctionner davantage ce type de délit chez les mineurs.

b. Bref, on judiciarise davantage les crimes violents vs crimes contre les biens, ce qui explique sa tendance.

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6
Q

Que peut-on comprendre du graphique concernant les délits commis par des adolescentes?

A

Les filles commettent plus de crimes contre la personne, contrairement aux garçons. Cela est cohérent avec les facteurs de risque étant spécifiques aux adolescentes, soit les relations intimes. Ainsi, la délinquance serait liée aux relations interpersonnelles de celles-ci.

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7
Q

Qu’est-ce qui différencient les jeunes double-lois (suivis en vertu de la LPJ et LSJPA) des autres jeunes? (6)

A

a. Ceux-ci sont plus jeunes lors du premier délit officiel

b. Le premier délit est plus souvent une infraction contre la personne

c. Ces jeunes reconnaissent leur responsabilité ou sont déclarés coupables d’un plus grand nombre de délits

d. Ceux-ci sont plus nombreux à avoir commis au moins un manquement à une condition ou une ordonnance

e. Les jeunes doubles-lois ont une durée d’activité délinquante moyenne 3x plus longue

f. Ils détiennent une fréquence d’activité délinquante plus élevée

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8
Q

Quels sont les résultats/conclusions de l’étude de Lafortune et ses collègues (2015) sur les jeunes ayant reçus des services en vertu de la LSJPA de 2005 à 2010?

A

Étude s’appliquant à l’ensemble des jeunes ayant reçus des services en vertu de la LSJPA de 2005 à 2010

A) Résultats (N=43 096 jeunes qui ont reconnu leur responsabilité/ont été déclarés coupables) :
a. Quatre sur cinq (81,3%) sont des garçons
b. Proportion de filles a augmenté de manière constante, mais légère, au fil des ans (4% sur 6 ans)
c. Indice de gravité des PREMIERS délits tend à diminuer au fil des ans (le plus souvent des crimes mineurs contre la propriété)
d. Âge au premier délit en légère augmentation au fil des ans (environ 15 ans)
e. En moyenne 4,6 délits commis pendant période d’observation chez les garçons

B) Sur 180 391 infractions recensées dans les cas de culpabilité/responsabilité :

a. 40% contre la propriété (N=72 343)
b. 23% contre la personne (N=41 168)
c. 20% pour un manquement à une ordonnance/condition (N=35 326)
d. 11% infractions relatives aux drogues (N=20 519

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9
Q

Quelles sont les différentes sources d’informations? (3)

A
  1. Statistiques officielles
  2. Les données non-officielles
  3. Les médias
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10
Q

Nommes les avantages (2) et les limites des statistiques officielles (5)

A

Avantages :

  1. Rapportent en détail ce qui est rapporté et connu par la police, les tribunaux, les services correctionnels, etc.
  2. Statistiques sont produites par les institutions d’administration de la justice

Limites (facteurs qui influencent celles-ci) :

  1. Le taux de dénonciation à la police
    = Certains types de crimes sont bcp plus rapportés que d’autres
  2. Les pratiques policières
    - Intensité du travail policier
    - Techniques d’enquêtes + détection du crime
  3. La définition de ce qui est un crime
  4. La manière dont sont rapportés les crimes dans les médias
  5. Les tendances réelles de la criminalité
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11
Q

Nommes l’avantage et la limite des médias

A

Avantage :
Source principale d’informations et de nouvelles sur la criminalité et la protection de la jeunesse pour le public

Limite :
Présentent le plus souvent les cas extrêmes les plus violents et engagent la dimension émotive

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12
Q

Nommes les avantages des données non-officielles

A

Avantages :

a. Rapportent des données sur la délinquance auto-rapportée et sur les expériences de victimisation dans la population

b. Permet de remplir les vides laissés par les statistiques officielles dans la mesure du possible

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13
Q

Nommes les deux alternatives permettant de mesure la criminalité (données non-officielles)

A
  1. Sondages de délinquance auto rapportée et sondages de victimisation:
    - Mise en lumière de la présence de certains biais dans statistiques officielles (ex. biais raciaux dans pratiques policières)
  • Permet de combler une partie (bien que surement minime) du chiffre noir
  • Présentent tout de même des limites importantes (ex. désirabilité sociale)
  1. Importance du croisement des sources lorsque nous voulons nous informer sur un phénomène particulier..
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14
Q

Quels sont les résultats/conclusions de l’étude de Sprott (1996) en lien avec la distorsion créée par les médias?

A

Résultat :

A) Dans les statistiques officielles

a. 22% était des crimes violents
b. 50% étaient des crimes contre les biens
c. 18% était des infractions au code criminel

B) Dans les médias
a. 94% étaient des crimes violents (meutre dans les médias = 70.4% vs 0.02% dans les stats des tribunaux jeunesses)
= Surreprésentation de la criminalité violente dans les médias

b. 5.3% étaient des crimes contre les biens

C) Dans le questionnaire : perception du public vs délinquance juvénile

Les individus qui trouvaient que les peines étaient trop indulgentes…
a. Référait surtout spécifiquement aux délinquants chroniques (et donc, l’infime minorité de délinquants persistants).
b. Étaient plus susceptibles de surestimer les taux de crimes violents (par rapport aux données officielles).
c. Étaient plus susceptibles de dire que la criminalité violente était en augmentation.

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15
Q

Que visait l’étude de Sprott en lien avec la distorsion créée par les médias?

A

L’étude visait à faire la comparaison entre une base de données officielles, des articles de journaux et un questionnaire sur la perception du public sur la délinquance juvénile.

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