Cours 12 : Arthrose / Ostéoporose Flashcards

1
Q

L’organisation mondiale de la santé (OMS) définit l’ostéoporose comment? (4)

A
  • « L’ostéoporose est une maladie généralisée du squelette,
  • caractérisée par une densité osseuse basse
  • et des altérations de la microarchitecture osseuse,
  • responsable d’une fragilité osseuse exagérée et donc d’un risque élevé de fracture ».
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2
Q

La définition ostéodensitométrique de l’ostéoporose selon l’OMS, s’applique exclusivement à qui? (2)

A
  • qu’aux femmes caucasiennes ménopausées
  • et utilise le score T.
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3
Q

Définir : Score T

A

Le score T est un paramètre statistique comparant le nombre d’écart-types entre l’individu testé et la valeur moyenne des adultes jeunes entre 25 et 30 ans, de même sexe et de même ethnie.

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4
Q

Interprétez ces valeurs de score T

  • T ≥-1
  • T ≥-2,5
  • Entre ces valeurs
  • En l’absence de données
  • Autres cas
A
  • Un score T ≥-1 est considéré comme normal,
  • un score ≥-2,5 comme de l’ostéoporose,
  • et entre ces deux scores on parle d’ostéopénie.
  • En l’absence de données, on interprète de la même façon le score T pour les hommes surtout après 50 ans.
  • Dans tous les autres cas, femmes avant la ménopause, enfants, etc., il est préférable de regarder le score Z, qui compare le nombre d’écart-types entre l’individu testé et la valeur moyenne des individus de même sexe, âge et ethnie.
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5
Q

Bien que la densité minérale osseuse soit un déterminant majeur de la fragilité osseuse, d’autres facteurs sont à prendre en compte, même s’il n’est pas possible actuellement de les évaluer en pratique clinique. Nommez des exemples (2)

A
  • principalement la microarchitecture osseuse
  • et la géométrie des os
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6
Q

Nommez la complication la plus grave de l’ostéoporose (1)

A

La fracture de fragilisation

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7
Q

La fracture de fragilisation demeure la complication la plus grave de l’ostéoporose et elle peut survenir chez qui (en utilisant le score T)?

A

chez des personnes ayant un score T pas encore au stade de l’ostéoporose.

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8
Q

La masse osseuse maximale, appelé pic de masse osseuse, évolue comment? (3)

A
  • atteinte entre 20 et 30 ans
  • puis décroit ensuite régulièrement au cours de la vie chez les hommes et les femmes
  • Chez ces dernières, la perte osseuse connait de plus une décroissance accélérée dans les 5 à 7 ans suivant la ménopause.
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9
Q

Les fractures du poignet apparaissent quand dans la vie? (3)

A
  • tôt dans la vie,
  • le plus souvent avant l’âge de la ménopause chez les femmes,
  • alors qu’elles sont rares chez l’homme.
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10
Q

L’incidence des fractures vertébrales augmente quand? (1)

A

rapidement dès la fin de la cinquantaine, notamment chez la femme,

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11
Q

Les fractures de la hanche surviennent quand? Décrivez la mortalité (2)

A
  • plus tardivement
  • mais sont associées à une forte mortalité, 20 à 30% de mortalité dans l’année suivant cette fracture chez la femme et jusqu’à 50% chez l’homme.
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12
Q

Les os humain sont composés de deux types d’os.

Nommez les.

A
  • l’os cortical ou compact qui représente 80% de la masse osseuse chez l’adulte
  • et l’os trabéculaire ou spongieux.
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13
Q

Décrire : L’os cortical (2)

A
  • se trouve principalement dans la diaphyse des os longs et à la surface des os plats.
  • Son architecture est composée d’ostéons disposés parallèlement.
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14
Q

Décrire : L’os spongieux

A

plus actif sur le plan métabolique,

est situé aux extrémités des longs et à l’intérieur des os plats comme les vertèbres.

La matrice osseuse est composée en majorité de collagène de type I, enroulé dans une triple hélice puis recouverte d’hydroxyapatite (correspond à la minéralisation de l’os).

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15
Q

En dehors des cellules bordantes situées à la surface de l’os et dont on sait peu de choses, il existe 3 types de cellules osseuses.

Nommez les (3)

A
  • les ostéoclastes
  • les ostéoblastes
  • et les ostéocytes
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16
Q

Décrire : Les ostéoclastes (1)

A

Cellules de grande taille chargées de dissoudre la matrice minérale osseuse

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17
Q

Décrire : Les ostéoblastes (1)

A

chargés de déposer du nouvel os (os ostéoïde) puis de le minéraliser

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18
Q

Décrire : Les ostéocytes (5)

A
  • moins connus car peu accessibles puisqu’ils sont emmurés dans la matrice minérale
  • et reliés à l’extérieur par un système de canalicules.
  • Les ostéocytes représentent près de 90% des cellules osseuses.
  • Ils peuvent vivre jusqu’à 50 ans
  • et exercent de nombreuses fonctions régulatrices et endocriniennes.
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19
Q

Les ostéoclastes et les ostéoblastes représentent environ __% du nombre total des cellules osseuses.

A

10%

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20
Q

Les ostéoclastes et les ostéoblastes sont les mieux connue.

Pourquoi? (2)

A
  • car elles sont en charge du remodelage osseux,
  • qui est un processus dynamique permettant en permanence 2 le renouvellement de l’os devenu trop ancien
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21
Q

L’action des ostéoclastes et ostéoblastes est physiologiquement couplée, ce qui permet quoi? (1)

A

d’assurer un maintien optimal de la masse osseuse.

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22
Q

Décrire : Les marqueurs biochimiques du remodelage osseux (3)

A
  • Il est possible de doser certains marqueurs biochimiques du remodelage osseux dans le sang,
  • notamment l’ostéocalcine et les phosphatases alcalines qui reflètent la formation osseuse résultant de l’action des ostéoblastes et le C-télopeptide (CTX) qui reflète l’action des ostéoclastes, c’est-à-dire la résorption osseuse.
  • Ces marqueurs sont disponibles en clinique mais leur place dans la prise en charge clinique de l’ostéoporose demeure à préciser.
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23
Q

Décrire : Les modifications osseuses lors de l’ostéoporose post-ménopausique (2)

A
  • Au cours de l’ostéoporose post-ménopausique, des modifications osseuses vont survenir due à la privation oestrogénique, notamment lors du remodelage osseux, où la résorption osseuse est très active mais la formation osseuse peine à combler les cavités laissées par les ostéoclastes.
  • Cela conduit au fil du temps à accumuler une perte osseuse généralisée, avec un amincissement progressif voire des perforations des travées osseuses, qui vont compromettre sérieusement la solidité osseuse.
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24
Q

Décrire l’anamnèse de l’ostéoporose (2)

A
  • L’anamnèse permet dans un premier temps d’identifier les principaux facteurs de risque,
    • comme des antécédents personnels et/ou familiaux de fracture de fragilisation,
    • un tabagisme,
    • une consommation excessive d’alcool,
    • la prise de glucocorticoïdes,
    • et la polyarthrite rhumatoïde.
  • C’est aussi l’occasion d’évaluer les facteurs de risque de chute.
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25
Q

Décrire l’anamnèse de l’examen clinique (4)

A
  • L’examen clinique doit toujours comprendre une mesure du poids et de la taille.
  • Une perte de 10% ou plus de la masse corporelle par rapport à l’âge de 25 ans est considérée comme importante.
  • Une perte de taille de 2 cm par rapport à la mesure précédente ou de 6 cm par rapport à la taille historique doit faire rechercher une fracture vertébrale.
  • On recherche aussi d’autres signes indirects de fractures vertébrales, notamment une diminution de la distance costo-iliaque et une augmentation de la distance occiput-mur en lien avec une cyphose.
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26
Q

Nommez : Causes secondaires d’ostéoporose (10)

A

aux autres maladies et aux médicaments qui peuvent contribuer à augmenter la perte osseuse et donc le risque de fractures de fragilisation.

Des signes cliniques en rapport avec ces causes peuvent parfois être observés, principalement

  • les causes endocriniennes (comme l’hyperthyroïdie ou l’hyperparathyroïdie),
  • l’hypogonadisme,
  • les médicaments (principalement les glucocorticoïdes),
  • les maladies hématologiques (surtout le myélome multiple),
  • les désordres nutritionnels et gastro-intestinaux (tels que les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin),
  • certaines maladies neurologiques,
  • et d’autres maladies comme la polyarthrite rhumatoïde,
  • la spondylite ankylosante,
  • la maladie pulmonaire obstructive
  • et l’insuffisance rénale chronique.
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27
Q

Nommez : Facteurs de risque de fractures de fragilisation (9)

A

Les facteurs de risque de fractures de fragilisation, qui sont aussi des facteurs de risque d’ostéoporose sont principalement représentés par

  • la survenue d’une fracture de fragilisation après l’âge de 40 ans,
  • un antécédent de fracture de hanche chez un parent,
  • une ménopause précoce avant l’âge de 45 ans,
  • la prise de glucocorticoïdes à plus de 7,5 mg die pendant au moins 3 mois au cours de la dernière année,
  • un tabagisme actuel,
  • la consommation excessive d’alcool (plus de 3 consommations par jour),
  • une perte de poids de plus de 10% de la masse corporelle,
  • des apports inadéquats en calcium et vitamine D
  • et la survenue d’au moins 2 chutes dans la dernière année.
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28
Q

Nommez : Facteurs de risque de chutes (5)

A
  • les antécédents de chutes dans la dernière année,
  • un trouble de l’équilibre,
  • une cataracte,
  • la prise de médicaments sédatifs
  • ou un domicile peu ergonomique (ex : mauvais éclairage, tapis, fils électriques au sol).
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29
Q

Nommez les Investigations et diagnostics pour l’ostéoporose (5)

A
  • Bilan biologique minimal
  • Ostéodensitométrie
  • CAROC
  • FRAX
  • Fractures de fragilisation
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30
Q

Le bilan biologique minimal à envisager chez une personne à risque d’ostéoporose ou ayant récemment fait une fracture de fragilisation devrait comprendre quoi? (8)

A
  • un hémogramme complet (pour éliminer une hémopathie),
  • une calcémie corrigée par l’albumine (pour rechercher une hyperparathyroïdie ou un cancer),
  • une créatininémie (pour éliminer une maladie osseuse rénale et aussi comme bilan pré-thérapeutique),
  • un dosage des phosphatases alcalines totales (augmentées en cas de cancer, maladie de Paget, ostéomalacie),
  • une TSH (recherche d’hyperthyroïdie),
  • une électrophorèse des protéines en cas de fracture vertébrale (recherche de gammapathie monoclonale)
  • et un dosage de 25OH vitamine D (carence vitaminique D à dépister avant de débuter un traitement).
  • En fonction du contexte clinique et des résultats de ce premier test initial, d’autres tests sont éventuellement prescrits (ex : parathormone en cas d’hypercalcémie, testostérone si signes cliniques d’hypogonadisme).
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31
Q

En pratique clinique, la densité minérale osseuse se mesure à l’aide de quoi? (1)

A

appareil d’imagerie, l’ostéodensitomètre

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32
Q

On mesure habituellement la densité minérale osseuse où? (5)

A
  • au rachis lombaire (L1 à L4 ou L2 à L4),
  • à la hanche totale
  • et au col fémoral
  • et parfois à l’avant bras.
  • Cet examen ayant une mauvaise sensibilité, il ne peut être utilisé comme dépistage dans la population générale à tout âge.
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33
Q

Une ostéodensitométrie est indiquée au Canada chez qui? (4)

A
  • chez tous les hommes et femmes âgés de 65 ans et plus.
  • chez les femmes ménopausées
  • et les hommes entre 50 et 65 ans en présence de facteurs de risque, tels qu’une
    • fracture de fragilisation après 40 ans,
    • une utilisation prolongée de glucocorticoïdes,
    • l’utilisation de médicaments à haut risque (anti-aromatases prescrits dans le cancer du sein, déprivation androgénique dans le cancer de la prostate),
    • une fracture de hanche chez un parent,
    • une fracture vertébrale ou une ostéopénie vue à la radiographie,
    • un tabagisme,
    • une consommation importante d’alcool,
    • un faible poids corporel de moins de 60 kg ou une perte de poids majeure de plus de 10 % du poids corporel à 25 ans,
    • une polyarthrite rhumatoïde
    • ou autres pathologies en lien étroit avec l’ostéoporose.
  • aussi indiquée avant l’âge de 50 ans
    • en cas de fracture de fragilisation,
    • utilisation prolongée des glucocorticoïdes ou autres médicaments à haut risque,
    • hypogonadisme ou ménopause précoce avant l’âge de 45 ans,
    • syndrome de malabsorption,
    • hyperparathyroïdie primitive
    • ou autres facteurs de risque important de perte osseuse ou de fractures.
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34
Q

Décrire : CAROC (4)

A
  • Le CAROC résulte d’une initiative de l’association des radiologues canadiens et d’Ostéoporose Canada.
  • Cette méthode semi-quantitative d’évaluation du risque absolu de fracture ostéoporotique majeure à 10 ans est applicable aux femmes ménopausées et aux hommes de plus de 50 ans.
  • Le risque est stratifié en 3 groupes, moins de 10% (risque faible), entre 10 et 20 % (risque modéré) et plus de 20% (risque élevé), en utilisant l’âge, le sexe et le score T au col fémoral.
  • Une fracture de fragilisation après l’âge de 40 ans ou une prise de glucocorticoïdes font augmenter le risque d’une catégorie.
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35
Q

Décrire : Le FRAX (3)

A
  • est un outil d’évaluation du risque fracturaire à 10 ans de l’OMS, adapté selon chaque pays.
  • Il repose sur l’âge, le sexe, le score T au col fémoral (optionnel, alors remplacé par l’indice de masse corporelle) et plusieurs facteurs de risque: antécédent de fracture, fracture de hanche chez un parent, tabagisme, glucocorticoïdes, forte consommation d’alcool, polyarthrite rhumatoïde.
  • Cet outil, tout comme le CAROC, ne permet de calculer le risque que chez des personnes n’ayant jamais été traitées, il ne peut donc être utilisé en suivi d’un traitement.
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36
Q

Une fracture de fragilisation se définit comment? (1)

A

une fracture spontanée ou consécutive à un traumatisme mineur (ex : chute dans un escalier de moins de 3 marches), comme une chute de la position debout ou d’une hauteur moindre, à l’exclusion des fractures crânio- faciales, de la main, la cheville et du pied.

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37
Q

Nommez les sites fracturaires les plus fréquents (5)

A
  • sont le poignet,
  • l’humérus proximal,
  • les vertèbres, l
  • e col du fémur,
  • et le bassin.
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38
Q

Les fractures vertébrales peuvent être vues sur quelles radiographies? (2)

A
  • les radiographies standard,
  • y compris parfois sur une radiographie pulmonaire de profil.
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39
Q

Une perte de hauteur d’au moins ___% est nécessaire pour considérer qu’il s’agit d’une fracture vertébrale significative en termes d’ostéoporose.

A

20 à 25%

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40
Q

Vrai ou Faux

La moitié des fractures vertébrales ostéoporotiques sont totalement asymptomatiques et vont être découvertes fortuitement à la radiographie de dépistage ou suite à une perte de taille.

A

Vrai

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41
Q

Vrai ou Faux

Très peu de fractures ostéoporotiques surviennent chez des personnes n’ayant pas atteint le score T inférieur à - 2,5, qui correspond à la définition densitométrique de l’ostéoporose de l’OMS.

A

Faux

la plupart des fractures ostéoporotiques surviennent chez des personnes n’ayant pas atteint le score T inférieur à - 2,5, qui correspond à la définition densitométrique de l’ostéoporose de l’OMS.

En d’autres termes, beaucoup de patients vont avoir une ostéoporose fracturaire sans avoir une ostéoporose densitométrique.

Toutefois, après 50 ans, ces personnes devraient quand même bénéficier d’un traitement car une fracture de fragilisation est un facteur de risque majeur et prédictif de la survenue d’autres fractures à moyen terme.

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42
Q

Décrire : Les lignes directrices de pratique clinique 2010 pour le diagnostic et le traitement de l’ostéoporose au Canada (3)

A
  • a portée des lignes directrices concernent uniquement la prise en charge des hommes et des femmes âgés de 50 ans et plus.
  • Cette version actualisée des lignes directrices de 2002 insiste plus particulièrement sur les outils de prédiction du risque de fractures à 10 ans, le CAROC, propre au Canada, et le FRAX, un outil mis au point par l’OMS et disponible pour chaque pays.
  • Ces lignes directrices rappellent les différentes étapes d’une consultation pour ostéoporose : examen clinique, bilan sanguin, indication de l’ostéodensitométrie, doses optimales de calcium et de vitamine D et surtout proposent un algorithme de traitement en fonction du risque fracturaire à 10 ans : pas de traitement pour un risque faible, c’est à dire inférieur à 10 %, pharmacothérapie à considérer dans certains cas pour le risque modéré entre 10 et 20%, et traitement à considérer pour les patients ayant un risque de fractures élevé au delà de 20% à 10 ans.
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43
Q

C’est quoi le traitement de l’ostéoporose (4)

A
  • Supplémentation vitamino-calcique
  • Traitements non pharmacologiques
  • Traitements antirésorptifs
  • Traitement ostéoformateur ou anabolique
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44
Q

Décrire la pertinence de la supplémentation en calcium et vitamine D dans l’ostéoporose (3)

A
  • fait régulièrement l’objet de controverses dans la littérature, notamment sur les doses recommandées.
  • Il est certain que cette supplémentation ne peut constituer à elle seule un traitement efficace de l’ostéoporose fracturaire.
  • Elle est toutefois fondamentale pour assurer une efficacité optimale des médicaments antirésorptifs ou ostéoformateurs.
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45
Q

C’est quoi les recommendations de vitamine D dans le tx de l’ostéoporose? (2)

A
  • On recommande actuellement au Canada un apport en vitamine D de 400 à 1 000 UI avant l’âge de 50 ans, et de 800 à 2 000 UI à 50 ans et plus.
  • On recommande de doser la 25 OH vitamine D, qui est un bon reflet de la réserve en vitamine D, environ 3 à 4 mois après le début de la supplémentation en vitamine D et on vise un taux aux alentours de 80 nmol/l.
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46
Q

C’est quoi les recommendations de calcium dans le tx de l’ostéoporose? (3)

A
  • La dose totale recommandée de calcium est de 1200 mg die, incluant les apports alimentaires.
  • La dose de supplément de calcium doit donc être ajustée en fonction des apports alimentaires quotidiens en calcium du patient.
  • Des doses excessives de calcium pourraient être associées à des évènements cardio-vasculaires.
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47
Q

C’est quoi les traitements non pharmacologiques de l’ostéoporose? (7)

A
  • place importante dans la prise en charge
  • Une activité physique régulière doit être encouragée
    • car elle permet une augmentation de la force musculaire, et contribue à un meilleur équilibre, à une coordination des mouvements et participe à la prévention des chutes.
    • Des exercices de Tai-Chi ont été montrés efficaces dans la prévention des chutes.
  • Les personnes ayant des antécédents de fractures vertébrales ou à risque élevé de fractures vertébrales devraient éviter les mouvements en flexion antérieure du tronc et le port de charges lourdes aux membres supérieurs surtout lors des mouvements d’antéflexion.
  • Il faut aussi travailler avec le patient à minimiser le risque de chutes, notamment par un aménagement sécuritaire de son environnement.
  • Chez les personnes institutionnalisées, à mobilité très restreinte, le risque de fracture de hanche est souvent majeur.
  • Il arrive que dans ces cas on prescrive des protecteurs de hanche qui démontré leur efficacité dans cette situation.
  • Enfin, il convient d’apporter aussi des conseils sur la nutrition, notamment les apports protéiques qui sont indispensables au maintient d’un bon capital musculaire.
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48
Q

Nommez des agents antirésorptifs indiqués dans le traitement de l’ostéoporose post-ménopausique (3)

A

Les bisphosphonates tels que

  • l’alendronate,
  • le risédronate
  • et l’acide zolédronique
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49
Q

Décrire les effets des biphosphonates (3)

A
  • Ces médicaments permettent d’augmenter la résistance mécanique de l’os et réduire jusqu’à 60% le risque de fractures vertébrales, non vertébrales et de la hanche.
  • Ils agissent en inhibant l’activité des ostéoclastes dont ils augmentent l’apoptose, ce qui contribue à réduire la résorption osseuse et ainsi augmenter la densité minérale osseuse.
  • Le bisphosphonate va par la suite s’ancrer à la matrice minérale de l’os et avoir un effet rémanent localement sur les ostéoclastes pendant 1 à 3 ans environ.
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50
Q

Décrire les formulations des bisphosphonates (3)

A
  • Les formulations en comprimés à prendre une fois par semaine sont les plus utilisées : alendronate 70 mg par semaine, risédronate 35 mg par semaine. Il existe d’autres formulations en comprimés à prise mensuelle ou combiné avec une dose fixe de vitamine D.
  • Compte tenu de leur faible absorption, moins de 1%, ces médicaments doivent être pris à jeun avec un verre d’eau peu minéralisée, au moins 30 minutes avant le repas et les autres médicaments.
  • La formule intraveineuse d’acide zolédronique à 5mg IV une fois par année peut être intéressante pour maximiser l’observance thérapeutique et l’absorption médicamenteuse, notamment les patients ayant un antécédent de chirurgie bariatrique ou toute autre cause de malabsorption.
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51
Q

Les bisphosphonates sont C-I quand? (1)

A

en cas d’insuffisance rénale avec un DFG ≤ 30ml/min.

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52
Q

Décrire : Le raloxifène (4)

A
  • est un modulateur sélectif du récepteur des oestrogènes, un agent non-stéroïdien qui se lie au récepteur des oestrogènes et agit tantôt comme un agoniste et antagoniste des oestrogènes selon le tissu cible.
  • Ce traitement prescrit à la dose de 60 mg, en comprimé, est indiqué dans le traitement de l’ostéoporose post-ménopausique et efficace à prévenir les fractures vertébrales uniquement.
  • Ce traitement augmente le risque thromboembolique veineux.
  • Il convient de rappeler ici que le traitement hormonal substitutif de la ménopause prescrit pendant des années pour diminuer le risque de fractures vertébrales et non-vertébrales n’est plus autorisé dans cette indication en raison d’un risque augmenté à long terme de cancer du sein, de maladies cardio-vasculaires et accidents vasculaires cérébraux.
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53
Q

Décrire : Le denosumab (6)

A
  • est l’antirésorptif le plus récemment commercialisé.
  • Il s’agit d’un anticorps monoclonal humanisé dirigé contre le RANK ligand, une cytokine majeure dans le processus de différenciation, d’activation et de survie des ostéoclastes.
  • Ce traitement s’administre par voie sous-cutanée à raison de 60mg aux 6 mois.
  • Il est très efficace à prévenir les fractures vertébrales, non vertébrales et de la hanche.
  • Ce médicament ne s’accumule pas dans la matrice minérale osseuse et n’a pas d’effet rémanent à l’arrêt du traitement.
  • Un rebond de fractures, notamment vertébrales, pourrait survenir en cas d’interruption inopinée de ce traitement.
54
Q

Les antirésorptifs devraient être prescrits pendant combien de temps? (3)

A
  • pour une durée de 3 à 5 ans en prévention lorsqu’un patient présente une densité minérale basse.
  • En cas d’antécédent de fracture majeure (ex : fracture du col du fémur ou plusieurs fractures de fragilisation), le traitement antirésorptif devrait être poursuivi à long terme.
  • Les experts se questionnent actuellement sur la possibilité d’offrir une vacance thérapeutique chez certains patients ayant un risque fracturaire initialement modéré, et qui a pu être réduit après 3 à 5 ans de traitement.
55
Q

Il existe actuellement un seul traitement ostéoformateur ou anabolique au Canada. Nommez le.

A

La tériparatide, qui est un analogue 1-34 de la parathormone.

56
Q

. L’excès continu de la parathormone, comme dans l’hyperparathyroïdie, va occasionner quoi?

A

un excès de résorption osseuse et une ostéoporose

57
Q

L’excès continu de la parathormone, comme dans l’hyperparathyroïdie, va occasionner un excès de résorption osseuse et une ostéoporose, alors que l’administration intermittente d’un ostéoformateur une fois par jour va faire quoi? (2)

A
  • stimuler puissamment les ostéoblastes
  • et donc la formation osseuse et la minéralisation.
58
Q

Le traitement ostéoformateur ou anabolique pour l’ostéoporose s’administre comment?

A

par voie sous-cutanée quotidiennement pour une durée maximale de 18 à 24 mois à vie.

59
Q

Décrire l’efficacité du tx ostéoformateur pour l’ostéoporose (1)

A

Il est très efficace à prévenir les fractures vertébrales et non-vertébrales, y compris après échec d’un bisphosphonate.

60
Q

Nommez la raison pour laquelle le traitement ostéoformateur est coûteux est utilisé en deuxième intention? (2)

A
  • Ce traitement a conduit aux développements d’ostéosarcome chez les animaux de laboratoire en croissance
  • et traités avec de fortes doses.
61
Q

Afin d’éviter tout risque chez le patient, les contre-indications doivent être scrupuleusement recherchées et respectées.

Nommez les C-I du traitement ostéoformateur ou anabolique (8)

A
  • hypercalcémie préexistante,
  • hyperparathyroïdie primitive,
  • maladie de Paget,
  • élévation inexpliquée des phosphatases alcalines,
  • antécédent de radiothérapie,
  • patients à risque de métastases osseuses,
  • grossesse,
  • individus en croissance.
62
Q

Nommez les effets secondaires fréquents des bisphosphonates oraux et les préventions (3)

A
  • peuvent occasionner une irritation oesophagienne
  • ou gastro-intestinale,
  • raison pour laquelle il est recommandé de demeurer en position verticale au moins 30 minutes après la prise.
63
Q

Nommez les effets secondaires fréquents de l’acide zolédronique et les préventions (2)

A
  • L’acide zolédronique peut occasionner une réaction post-perfusionnelle d’allure pseudo-grippale de courte durée,
  • habituellement soulagée par la prise d’antalgiques.
64
Q

Nommez les effets secondaires fréquents des antirésorptifs injectables et les préventions (2)

A
  • Des épisodes hypocalcémiques accompagnés de myalgies importantes peuvent aussi être observés lors de la prise d’antirésorptifs injectables,
  • d’où l’importance de rappeler au patient d’être observant à sa supplémentation vitamino-calcique.
65
Q

Nommez les effets secondaires fréquents des tériparatide et les préventions (4)

A
  • nausées,
  • douleurs diffuses,
  • céphalées.
  • Une hypercalcémie peut aussi être observée.
66
Q

Nommez les effets secondaires rares mais graves de l’acide zolédronique ainsi que les préventions (2)

A
  • Des cas d’atteinte rénale sévère avec nécrose tubulaire ont été rapportés suite aux perfusions d’acide zolédronique.
  • Pour prévenir ce risque, il importe de respecter les contre-indications en cas d’insuffisance rénale sévère, recommander une bonne hydratation du patient et un débit de perfusion d’au moins 20 minutes.
67
Q

Nommez les effets secondaires rares mais graves du bisphosphonates et le denosumab ainsi que les préventions (5)

A
  • Des cas d’ostéonécrose des maxillaires ont été rapportés avec les bisphosphonates et le denosumab,
  • surtout lorsqu’ils sont prescrit à fortes doses dans les indications en cancérologie chez des personnes ayant une mauvaise santé bucco-dentaire.
  • Elle se définit comme l’exposition d’os nécrotique dans la sphère maxillo-faciale pour une période de plus de huit semaines identifiée par un professionnel de la santé, chez un patient qui reçoit ou qui a été exposé à un bisphosphonate, sans histoire de radiothérapie au niveau des maxillaires.
  • Une extraction dentaire préalable constitue souvent un élément déclencheur de ce processus.
  • Bien que très rare lors de l’utilisation des antirésorptifs dans le traitement de l’ostéoporose, environ 1 cas pour 100 000 personnes-années, cet effet secondaire requiert une prise en charge médico-chirurgicale complexe.
68
Q

Avec l’utilisation à long terme des bisphosphonates et plus récemment du denosumab, on a vu apparaître une nouvelle complication.

Nommez le (1)

A

les fractures atypiques sous- trochantériennes ou diaphysaires des fémurs.

69
Q

Décrire : Les fractures atypiques sous- trochantériennes ou diaphysaires des fémurs (6)

A
  • L’incidence de ce type de fracture est de 1 pour environ 35 000 patients-années.
  • On estime qu’il survient un cas de fracture atypique toutes les 100 fractures ostéoporotiques prévenues par les bisphosphonates.
  • Ces fractures s’apparentent à des fractures de stress, avec une fissure préalable, source de douleur de la cuisse imprécise qui doit être recherchée.
  • Ces fractures sont volontiers bilatérales, avec un délai de consolidation prolongé et requiert habituellement une chirurgie (enclouage centromédullaire).
  • C’est cet effet secondaire inattendu qui a amené les experts à se questionner sur la durée optimale des traitements en ostéoporose et à proposer des congés thérapeutiques chez certains patients à risque modéré.
  • Toutefois, aucune donnée scientifique n’est à ce jour disponible pour supporter ces recommandations.
70
Q

Nommez les effets secondaires rares mais graves du tériparatide ainsi que les décrires (3)

A
  • le risque théorique d’ostéosarcome, un cancer primitif de l’os associé à un mauvais pronostic, chez les patients traités par la tériparatide.
  • Deux cas ont été rapportés à ce jour chez des personnes ayant eu des antécédents de radiothérapie.
  • On estime actuellement que le risque d’ostéosarcome est identique à celui de la population générale, mais ce médicament doit quand même être prescrit avec prudence et suivis très réguliers.
71
Q

Décrire le suivi du l’ostéoporose (7)

A
  • En raison de la très faible observance des prescriptions pour ostéoporose, entre 25 et 50% à un an, il est important de faire un suivi régulier de la prise médicamenteuse, sa régularité (une prise occasionnelle de moins de 50% des prises est inefficace) ainsi que la façon dont le traitement est pris (ex : avec du jus ou du lait pour les bisphophonates oraux?).
  • La visite de suivi, idéalement annuelle, est l’occasion de faire le point sur les chutes et éventuelles fractures survenues dans la dernière année.
  • L’E/P recherche des signes indirects de fractures vertébrales, tels qu’une perte de taille, une majoration de la cyphose, un contact costo-iliaque.
  • Bonne occasion de revoir les facteurs de risque et de faire de la prévention concernant l’alimentation, l’activité physique et le risque de chutes.
  • En début de tx et selon les cas, l’ostéodensitométrie sera refaite aux 1 à 3 ans, puis plus espacée lorsque le traitement est efficace.
  • Les patients à faible risque peuvent avoir des ostéodensitométries espacées aux 5 à 10 ans.
  • Bien que les lignes directrices 2010 aient contribué à clarifier la prise en charge optimale de l’ostéoporose au Canada et soient bien suivies par les médecins, certains cas sont difficiles à traiter par les médecins en première ligne et devraient faire l’objet d’une référence en spécialité, rhumatologie, endocrinologie, néphrologie ou médecine interne selon les hôpitaux
72
Q

Bien que les lignes directrices 2010 aient contribué à clarifier la prise en charge optimale de l’ostéoporose au Canada et soient bien suivies par les médecins, certains cas sont difficiles à traiter par les médecins en première ligne et devraient faire l’objet d’une référence en spécialité, rhumatologie, endocrinologie, néphrologie ou médecine interne selon les hôpitaux.

Nommez des exemples de cas (5)

A
  • des situations d’échec thérapeutique,
  • fracture ou perte significative de densité minérale osseuse malgré un traitement bien pris,
  • intolérances médicamenteuses,
  • ostéoporose sévère avant l’âge de 50 ans,
  • densité minérale osseuse très basse.
73
Q

Décrire : Ostéoporose cortisonique (1)

A

est la plus fréquente cause iatrogène d’ostéoporose.

74
Q

Le risque de fractures dans l’ostéoporose cortisonique est proportionnel à quoi? (2)

A
  • la dose
  • et à la durée de prise des glucocorticoïdes.
75
Q

Décrire le tx : Ostéoporose cortisonique (5)

A
  • Un traitement préventif d’ostéoporose cortisonique doit être envisagé chez les personnes prenant 7,5 mg die ou plus de glucocorticoïdes pendant 3 mois ou plus.
  • Les recommandations pour la supplémentation vitamino-calcique sont identiques à celles de l’ostéoporose post-ménopausique.
  • Plusieurs bisphosphonates sont indiqués en ostéoporose cortisonique, l’alendronate, le risédronate et l’acide zolédronique, de même que le denosumab.
  • La tériparatide, agent ostéoformateur, est aussi indiquée en cas d’échec aux bisphophonates.
  • Ce traitement serait d’ailleurs le plus approprié sur le plan physiopathologique car l’ostéoporose cortisonique est avant tout caractérisée par une réduction de la formation osseuse.
76
Q

Bien que plus rare que chez la femme, l’ostéoporose affecte aussi les hommes avec un risque de fracture à vie de __%.

A

20%

77
Q

La plupart des cas d’ostéoporose fracturaire chez l’homme sont en lien avec quoi? (1)

A

avec des causes secondaires d’ostéoporose, qu’il convient donc de rechercher systématiquement.

78
Q

Dans l’ostéoporose masculine, le dosage de la testostérone doit être réservé à qui? (1)

A

aux hommes ayant des symptômes d’hypogonadisme

79
Q

Quel supplément devrait être offert pour l’ostéoporose masculine? (2)

A
  • Un supplément de testostérone devrait être offert en cas d’hypogonadisme avéré mais ne constitue pas un traitement de l’ostéoporose,
  • qui nécessite alors la prescription d’un antirésorptif en première intention.
80
Q

Nommez une cause majeure d’ostéoporose secondaire chez l’homme. (1)

A

La déprivation androgénique utilisée dans le traitement du cancer de la prostate

81
Q

Décrire : L’arthrose (4)

A
  • la forme d’arthrite la plus courante, et plus de trois millions de Canadiens en sont atteints.
  • L’Osteoarthritis Research Society International (OARSI) l’a récemment redéfinie comme l’incapacité du corps à réparer les tissus articulaires endommagés.
  • Cependant, l’arthrose n’est pas toujours la conséquence d’un stress anormal ou d’une blessure; elle peut aussi être causée par le vieillissement.
  • La maladie mène à la détérioration du cartilage et de l’os qui se trouve en dessous (os sous-chondral), ce qui cause de la douleur, de la raideur, de l’enflure et une réduction de l’amplitude des mouvements en raison du frottement des os les uns contre les autres.
82
Q

Nommez : Les articulations les plus souvent affectées par l’arthrose (4)

A
  • sont les genoux,
  • les hanches
  • et les articulations des mains
  • articulations de la colonne vertébrale.
83
Q

Est-ce que la douleur, la déformation et la dysfonction des articulations se manifestent pas de la même manière chez tout le monde?

A

Non

La douleur, la déformation et la dysfonction des articulations ne se manifestent pas de la même manière chez tout le monde.

84
Q

Est-ce que le cartilage est responsable de la douleur de l’articulation atteinte d’arthrose? Expliquez (4)

A
  • Le cartilage n’étant pas innervé, il n’est pas responsable de la douleur de l’articulation atteinte d’arthrose.
  • Par contre, la disparition progressive du cartilage entraîne l’exposition de l’os sous- chondral et son frottement.
  • L’os sous-chondral possédant plusieurs fibres nerveuses, il est responsable de la douleur arthritique lorsqu’il devient exposé.
  • De plus, une cascade inflammatoire secondaire survient et contribue à distendre la capsule articulaire et augmente ainsi la douleur.
85
Q

Nommez les signes/symptômes de l’arthrose (10)

A
  • Principal sx : la douleur mécanique,
    • c’est-à-dire une exacerbation par la mise en charge ou l’utilisation de l’articulation atteinte.
  • Les douleurs nocturnes ne sont pas typiques d’arthrose, mais peuvent parfois survenir.
  • Une hanche arthrosique se manifestera classiquement par une douleur inguinale.
  • Les douleurs référées doivent être recherchées car elles peuvent fausser le tableau clinique.
    • Par exemple, une douleur latérale à la hanche est fort probablement causée par une bursite trochantérienne ou une douleur radiculaire lombaire.
    • De façon similaire, un genou arthrosique donnera classiquement de la douleur à l’interligne articulaire interne.
  • Si votre patient mentionne avoir une douleur dans la cuisse ou le mollet, ceci n’est pas typique de douleur d’un genou arthrosique.
  • L’ankylose articulaire
    • est également rapportée par une grande majorité de patients, particulièrement dans les cas avancés.
  • Les patients peuvent également mentionner souffrir de gonflement articulaire ainsi que de déformation.
  • Sur le plan fonctionnel, l’atteinte des articulations des membres inférieurs aura pour conséquence de réduire la distance de marche, limiter la pratique des sports et la montée et descente des escaliers.
  • Les patients avec une arthrose de la hanche rapportent souvent des difficultés à enfiler leurs chaussettes et leurs bas par manque de flexion de la hanche.
  • Les patients atteints d’arthrose de l’épaule auront principalement de la difficulté à effectuer des activités avec les mains au-dessus des épaules (rangement dans les armoires, travaux dans les hauteurs/plafonds, etc.)
86
Q

L’examen physique de l’arthrose devrait inclure quoi? (6)

A
  • Atrophie musculaire;
  • Inégalité de longueur des membres inférieurs;
  • Boiterie de Trendelenburg (hanche);
  • Instabilité ou pseudo laxité ligamentaire (genou);
  • Ankylose articulaire;
  • Déformation.
87
Q

Le test le plus sensible afin de détecter l’arthrose de la hanche est quoi? (2)

A
  • la combinaison flexion
  • et rotation interne.
88
Q

Nommez le meilleur moyen d’imagerie pour poser le diagnostic d’arthrose.

A

La radiographie simple de l’articulation arthrosique, avec cette dernière en mise en charge, présente

89
Q

Quelles vues à faire pour une radiographie de l’arthrose? (4)

A
  • Une vue antéropostérieure et latérale sont souvent suffisantes.
  • Certaines vues particulières peuvent être demandées pour certaines articulations spécifiques, telles qu’une vue en stress au niveau du poignet, ou une vue de Neer au niveau de l’épaule.
  • La radiographie postéro-antérieure fléchie avec le genou à 30 ° représente l’examen radiologique de choix pour poser le diagnostic d’arthrose du genou.
  • De façon obligatoire, toutes les articulations du membre inférieur devraient être radiographiées en charge.
90
Q

Nommez : Les quatre signes radiologiques de l’arthrose

A
  • Le pincement articulaire;
  • La sclérose sous-chondrale;
  • Les ostéophytes;
  • Les kystes sous-chondraux.
91
Q

Les quatre signes radiologiques de l’arthrose sont :

  1. Le pincement articulaire;
  2. La sclérose sous-chondrale;
  3. Les ostéophytes;
  4. Les kystes sous-chondraux.

Classiquement, les trois premiers signes sont retrouvés dans quels stades radiographiques? Et le 4e?

A

Classiquement, les trois premiers signes sont retrouvés dans les stades radiographiques légers, modérés et avancés. La présence des kystes sous-chondraux est plus rare.

92
Q

Pour l’arthrose, il est important, sur la base d’une radiographie simple, de faire la différence de quelles atteintes? Expliquez (4)

A
  • Il est important, sur la base d’une radiographie simple, de faire la différence entre une atteinte mécanique et une atteinte inflammatoire.
  • L’arthrose représente une atteinte mécanique de l’articulation avec une usure asymétrique du cartilage, en fonction des forces mécaniques exercées au niveau de l’articulation malade.
  • De façon classique, seulement la zone de charge sera affectée par le phénomène arthrosique.
  • Dans une atteinte inflammatoire, il s’agit d’une atteinte concentrique diffuse qui engendrera des pincements articulaires diffus sur toute la surface articulaire malade.
93
Q

Lorsque le diagnostic d’arthrose n’est pas évident sur une radiographie simple, qu’est-ce qui devraieit être fait? (2)

A
  • des investigations supplémentaires pourront être demandées, telle une
    • tomodensitométrie
    • ou encore une résonnance magnétique.
  • Par contre, ces examens sont rarement nécessaires, étant donné la très grande utilité des radiographies simples pour le diagnostic de l’arthrose.
94
Q

Décrire la pertinence de la résonnace magnétique pour l’arthrose (5)

A
  • Dans les dernières années, nous avons remarqué une augmentation importante du nombre de résonnances magnétiques du genou demandées pour poser des diagnostics d’arthrose.
  • Il est important de savoir, en tant que futurs médecins, que l’utilisation de la résonnance magnétique, pour l’arthrose du genou, possède un rôle très limité dans l’investigation du patient de plus de 60 ans, avec un diagnostic d’arthrose du genou.
  • Comme ce diagnostic peut être posé avec des radiographies simples et peu couteuses, la résonnance magnétique ne représente pas l’examen de choix.
  • De plus, ce type d’examen est couteux et engendre un fardeau supplémentaire sur notre système de santé.
  • Ainsi, cet examen devrait être utilisé de façon méticuleuse et non de façon routinière afin de poser un diagnostic d’arthrose.
95
Q

Le traitement conservateur de l’arthrose peut s’effectuer de façon non médicamenteuse et médicamenteuse?

A

Les deux

96
Q

Décrire le tx non médicamenteuse de l’arthrose (5)

A
  • l’éducation du patient = primordiale.
  • La perte pondérale, si obésité,
    • représente certainement une excellente façon de diminuer la charge au niveau de l’articulation arthrosique et ainsi de limiter les douleurs secondaires.
  • Exercices permettant la remise en forme cardiovasculaire.
    • marcher et à se déplacer de façon à maintenir une bonne santé cardiovasculaire.
  • Les aides à la marche, telles que la canne ou la marchette
    • De façon biomécanique, la canne devrait être utilisée dans la main opposée à l’articulation malade, de façon à exercer un bras de levier suffisant afin de permettre le soulagement de la douleur de l’articulation arthrosique.
  • Chaussures appropriées, avec des orthèses plantaires moulées,
    • peuvent également être efficaces dans certains cas d’arthrose de la cheville ou du genou.
    • Par contre, ces dernières ont été démontrées moins efficaces dans les cas d’arthrose de la hanche et de la colonne lombaire.
97
Q

Décrire le tx médicamenteuse de l’arthrose (5)

A
  • Tylenol
  • Anti-inflammatoires non stéroïdiens
  • la glucosamine ou des produits naturels
  • narcotiques
  • infiltrations intra-articulaire : la cortisone et la viscosuppléance.
98
Q

Nommez le traitement initial chez le patient arthrosique.

A

Tylenol

99
Q

La prise régulière de Tylenol constitue certainement le traitement initial chez le patient arthrosique. Lorsque ce traitement s’avère inefficace, qu’est-ce qui peut être surajouté? (1)

A

Des anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent être surajoutés, de façon à améliorer le tableau clinique.

100
Q

Vrai ou Faux

Il faut conscientiser le patient au fait qu’aucun médicament ne pourra redonner un cartilage sain dans l’articulation malade

A

Vrai

Il faut conscientiser le patient au fait qu’aucun médicament ne pourra redonner un cartilage sain dans l’articulation malade, et que la médicamentation vise plutôt à procurer un soulagement de la douleur.

101
Q

Plusieurs médicaments en vente libre, tels que la glucosamine ou des produits naturels, ont récemment été popularisés pour l’arthrose.

Décrire l’efficacité (2)

A
  • Ces médicaments ne démontrent aucune efficacité scientifique dans plusieurs études documentées,
  • mais que plusieurs patients bénéficient de ces derniers par un effet placebo.
102
Q

Certains patients se feront prescrire des narcotiques afin de soulager leur articulation arthrosique. Il est fortement déconseillé de procéder à la prescription de ces médicaments dans quelle situation?

A

sur une base chronique, étant donné les effets secondaires potentiels reliés à cette médication.

103
Q

Lorsque les médicaments s’avèrent inefficaces et que l’arthrose est relativement modérée à sévère, qu’est-ce qui peut être envisagées?

A

des infiltrations intra-articulaires (1)

104
Q

Il y a deux types d’infiltrations intra-articulaires pour l’arthrose sont disponibles.

Nommez les

A

la cortisone et la viscosuppléance.

105
Q

Les infiltrations de cortisone sont indiquées quand? (1)

A

dans les arthroses légères, modérées et sévères.

106
Q

Décrire l’usage des infiltrations de cortisone dans le tx de l’arthrose (3)

A
  • Lorsqu’efficaces, ces dernières peuvent être données de façon sécuritaire jusqu’à un maximum de quatre fois par année.
  • Normalement, elles sont faciles à donner au niveau de l’articulation de l’épaule et du genou.
  • Par contre, afin d’injecter les autres sites articulaires, il est recommandé de procéder à une injection sous guidage radiologique de façon à s’assurer de la bonne position de l’aiguille et ainsi de maximiser l’efficacité de la procédure thérapeutique.
107
Q

Les infiltrations de viscosuppléance (Synvisc) sont indiquées dans quels cas d’arthrose? (1)

A

dans les arthroses légères à modérées.

108
Q

Décrire l’usage des infiltrations de viscosuppléance (Synvisc) dans le tx de l’arthrose (2)

A
  • Lorsque ces infiltrations s’avèrent efficaces, elles peuvent être données environ une ou deux fois par année.
  • Par contre, leur coût élevé représente un désavantage significatif.
109
Q

Nommez les indications pour le tx chirurgical dans l’arthrose (6)

A

Les indications de procéder à une chirurgie sont l’atteinte sévère par arthrose de l’articulation malade, avec l’association d’un ou plusieurs des conditions suivantes :

  1. Traitement conservateur épuisé
  2. Atteinte de la qualité de vie
  3. Distance de marche limitée
  4. Sommeil perturbé par la douleur
  5. Présence d’une chirurgie appropriée au problème
  6. Risque chirurgical acceptable
110
Q

Lorsqu’il est décidé de procéder à un traitement chirurgical de l’arthrose, trois options principales sont possibles. Nommez les.

A

l’ostéotomie, l’arthrodèse et l’arthroplastie.

111
Q

Lorsqu’il est décidé de procéder à un traitement chirurgical de l’arthrose, trois options principales sont possibles : l’ostéotomie, l’arthrodèse et l’arthroplastie.

Décrire la popularité des techniques

A
  • Dans les dernières années, les ostéotomies et les arthrodèses sont de moins en moins populaires étant donné l’amélioration des technologies au niveau de l’arthroplastie.
112
Q

Il est maintenant possbile de procéder à l’arthroplastie dans quelles articulations? (6)

A
  • épaule,
  • coude,
  • poignet,
  • hanche,
  • genou,
  • cheville.
113
Q

Des ostéotomies sont indiquées quand? (1)

A

s’il y a présence d’un mal alignement articulaire.

114
Q

Décrire l’avantage des ostéotomies (4)

A
  • L’avantage principal de l’ostéotomie est la préservation de l’articulation.
  • Ceci peut permettre de retarder l’arthroplastie, surtout chez les jeunes patients.
  • L’ostéotomie permet un réalignement osseux, qui aura pour effet de mieux répartir la charge mécanique sur une surface articulaire saine, tout en préservant le stock osseux.
  • Elle est principalement pratiquée au niveau du tibia proximal dans les arthroses varisantes du genou.
115
Q

Décrire : L’arthrodèse (effets, désavantages) (4)

A
  • représente la fusion complète de l’articulation.
  • Comme la douleur arthritique provient de la mobilité de l’articulation, le fait d’enlever le mouvement à ce niveau entraîne, par le fait même, un soulagement de la douleur.
  • Par contre, il y a des désavantages évidents, à savoir que l’articulation perd alors sa mobilité de façon complète.
  • Ceci peut alors augmenter le stress sur les articulations adjacentes et ainsi précipiter des problèmes d’arthrose dans celles-ci.
116
Q

Les articulations les plus fréquemment arthrodésées sont quoi? (2)

A
  • sont les articulations des mains et des doigts, de la colonne ainsi que du pied et de la cheville.
  • Par contre, les arthrodèses du genou et de la hanche, bien qu’elles soient possibles, sont très rarement réalisées, pour des raisons évidentes.
117
Q

L’arthroplastie totale représente le traitement de choix pour quoi? (2)

A
  • pour les arthroses de hanches
  • et de genoux.
118
Q

L’avantage de l’arthroplastie est quoi? (3)

A
  • qu’elle permet un soulagement de la douleur articulaire,
  • tout en conservant la mobilité
  • et en préservant la fonction de l’articulation.
119
Q

Nommez les inconvénients de l’arthroplastie (3)

A
  • Les inconvénients majeurs sont la survenue potentielle d’infections (1 à 2 %),
  • l’usure de la prothèse
  • et la modification des activités pour le patient suite à la mise en place de l’arthroplastie.
120
Q

Dans l’arthroplastie ,la durée actuelle moyenne d’une prothèse est de combien de temps? (1)

A

d’environ de dix à quinze ans.

121
Q

Les facteurs de risques pour une coxarthrose sont quoi? (4)

A
  • l’âge,
  • la dysplasie
  • et une composante héréditaire.
  • D’autres facteurs de risques peuvent également influencer la survenue d’une coxarthrose, tels
    • qu’une fracture du col fémoral,
    • la course à pied,
    • l’obésité,
    • les hommes de race blanche,
    • un travail physique lourd
    • ainsi que l’ostéoporose.
122
Q

Les principaux couples de friction dans une prothèse de hanche sont quoi? (1)

A

une surface métallique sur une surface de polyéthylène.

123
Q

Nommez : Les complications inhérentes à la mise en place d’une prothèse totale de hanche (6)

A
  • sont l’infection (1 à 2 %),
  • la luxation (1 à 2 %),
  • les atteintes nerveuses et vasculaires (inférieures à 1 %),
  • la thrombophlébite (40 à 70 %),
  • l’embolie pulmonaire (inférieure à 2 %)
  • et la mortalité (1 %).
124
Q

Nommez le traitement de choix pour l’arthrose du genou (1)

A

la prothèse totale du genou

125
Q

Décrire la popularité de la prothèse totale du genou (2)

A
  • La popularité de cette procédure a également augmenté de façon exponentielle au cours des dernières années, si bien qu’elle est maintenant pratiquée plus fréquemment que les arthroplasties de hanche.
  • Il faut savoir que la réhabilitation d’une prothèse totale du genou est nettement plus difficile que pour une prothèse totale de hanche.
126
Q

Nommez : Les facteurs de risques pour la gonarthrose (6)

A
  • Sont similaires à ceux de la hanche
  • et comprennent l’âge,
  • l’hérédité,
  • l’obésité,
  • les femmes de race blanche,
  • ainsi que les travaux physiques lourds.
127
Q

Les études démontrent une survie à __ % à dix ans pour des prothèses totales du genou.

A

90%

128
Q

Nommez : Les complications usuelles reliées aux prothèses totales du genou (6)

A
  • sont l’infection (1 à 2 %),
  • les problèmes rotuliens (2 à 10 %),
  • les atteintes nerveuses et vasculaires (inférieur à 1 %),
  • la thrombophlébite (40 à 80 %),
  • l’embolie pulmonaire (1 à 2 %)
  • et la mortalité (1 %).
129
Q

Nommez la complication la plus fréquente reliée aux prothèses totales de hanches et de genoux (1)

A

La thrombophlébite

130
Q

La thrombophlébite demeure la complication la plus fréquente reliée aux prothèses totales de hanches et de genoux.

Qu’est-ce qui est recommandé alors? (3)

A
  • Une thromboprophylaxie est indiquée chez tous les patients de façon à prévenir cette complication.
  • Les agents recommandés sont l’héparine de bas poids moléculaire, la warfarine (Coumadin), ou les nouveaux anticoagulants oraux (Xarelto).
  • La durée recommandée de traitement pour une prothèse totale de hanche est de 35 jours et, pour une prothèse totale de genou, de quatorze jours.