cours 12 Flashcards

1
Q

donner la définition d’une résistance selon freud

A

Fonction mentale qui fait obstacle au rappel du matériel sexuel inconscient.
• Obstacle (chez le patient) à la guérison
• Défense du Moi

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2
Q

qu’est-ce qu’illustre la résistance selon la théorie psychanalytique?

A

a résistance du patient illustre un conflit par rapport au changement; conflit entre son désir sincère de changement et les peurs qu’il suscite.

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3
Q

VRAI OU FAUX: la résistance doit être interprétée ou surmontée

A

VRAI

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4
Q

en général, qu’est-ce que la résistance?

A

tout comportement du patient (de l’aidé.e) qui s’oppose à ce que le thérapeute (l’aidant.e) veut faire et à ce qu’il souhaite

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5
Q

quelle est la fonction autoprotectrice de la résistance?

A

Moyens que l’aidé.e prend pour éviter de ressentir et d’exprimer les souvenirs ou les idées qui le menacent et, en conséquence, pour éviter ou ralentir les prises de conscience douloureuses sur son vécu

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6
Q

VRAI OU FAUX: la résistance peut être perçue comme un refuge

A

VRAI, elle permet de faire évoluer une relation ambivalente vers des possibilités plus authentique « d’être » dans le monde. permet aussi le MAINTIEN DE LA STABILITÉ

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7
Q

nommer des sources de la résistance de l’aidant (2)

A
  • dynamique de la relation thérapeutique: absence de consensus sur les objectifs de la démarche, cadre flou attentes irréalistes
  • interventions de l’aidant: vient des techniques pas bonnes de l’aidant dans le maniement des sentiments et problèmes d aidé. interprétation hâtive, trop confrontante, jugement
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8
Q

en résumé, qu’est-ce qui pourrait être à l’origine de la résistance?

A
  • Atteinte à l’image de soi
  • Peur du jugement
  • Blessures inconscientes
  • Gains reliés au statu quo
  • Désir d’autonomie
  • Résistance à une erreur de l’aidant-e
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9
Q

selon l’approche émotivo-relationnelle, nommer des formes de résistance

A
  •  R liée à la peur et à la honte de se révéler;
  •  R liée à la peur du changement ou du succès.
  • R émergeant du manque d’empathie et de sensibilité de la part de l’aidant.e;
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10
Q

nommer des exemples de manifestations de résistances

A
•  Nier la réalité
•  Refuser de parler
•  Minimiser un problème
•  Manifester de l’agressivité
•  Changer le sujet de conversation
•  Interrompre l’échange
•  Rationalisation
•  Séduction
•  « Acting out » (Oublier de se présenter au rv, remettre un
(plusieurs) rv, ne plus donner signe de vie, oublier de payer)
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11
Q

nommer des exemples de ce que l’aidant tend à faire qui entrainent des manifestations de résistance de la part de l’aidé

A
  • Préparer constamment les séances pour éviter les silences, l’inattendu et l’expression spontanée
  • Ritualiser les séances (déroulement stéréotypé ou stratégie de remplissage)
  • Banalisation des propos (n’aborder que des sujets superficiels, « jaser »)
  • N’avoir rien à dire
  • L’absence d’émotion et d’affect
  • La fuite de la relation avec l’aidant.e (éviter de regarder l’aidant.e, refus de parler à l’aidant, idéalisation de l’aidant.e)
  • Jouer au bon.ne aidé.e
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12
Q

quels sont les questionnements de l’aidant.e par rapportà (aux) résistance (s) perçu(es)?

A

ü Qu’est-ce que cela me dit sur la dynamique de l’aidé.e?
ü Quelle est la fonction de la résistance de l’aidé.e?
ü Quelles sont les croyance qui nourrissent la résistance de l’aidé.e?
ü Puis-je utiliser cette résistance au bénéfice de la démarche?
ü Qu’est-ce que cette résistance me fait vivre comme aidant.e? Comme personne?
ü Est-ce pertinent d’« ouvrir » sur la résistance dans cette démarche?

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13
Q

Comment peut-on gérer la résistance?

A
  • Reconnaître les manifestations et les significations de la résistances et être vigilant par rapport à l’effet qu’elles pourraient avoir sur l’aidant.e;
  • intégrer la résistance dans le contexte de la démarche du moment et évaluer la pertinence de la signaler ou non à l’aidé.e;
  • approcher le travail sur la résistance de façon progressive, par étapes;
  • interpréter la résistance;
  • adopter une attitude thérapeutique neutre et intéressée;
  • vérifier la répétition;
  • éviter de renforcer la résistance;*
  • être à l’affût et vérifier au fur et à mesure la pertinence de continuer le travail.
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14
Q

Comment ouvrir la résistance en relation d’aide (si cela s’avère nécessaire)?

A
  1. Établir la confiance;
    2.
  2. rendre l’aidé.e conscient.e de la résistance;
    4.
  3. mettre l’accent sur la vérité à laquelle l’aidé.e résiste.
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15
Q

comment peut-on prévenir la résistance?

A

• Atténuer les termes : présenter la réalité dans une forme atténuée (ex: « Ce n ’est pas ce que tu attendais» au lieu de « tu es en colère. »)

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16
Q

quel est le but des adoucissements lors des résistances?

A

aider le sujet à prendre conscience de ses vrais sentiments et non de les maquiller. aidé peut apprivoiser son vécu (avec reflets progressifs et plus précis + manifestations de soutien)

17
Q

expliquer ce qu’est la résistance selon l’approche humaniste

A
  • le changement dans la résistance va se produire simplement et on n’a pas à le provoquer
  •  C’est le point de vue de l’aidé.e qui importe; l’aidant.e ne sait pas mieux que lui ce qu’il devrait faire, penser ou ressentir.
  •  « Ici et maintenant » plutôt que de tenter de d’amener l’aidé.e dans une direction donnée.
  •  L’aidé.e ne résiste pas au changement, il choisit de ne pas changer.
18
Q

Comment gérer les objections, ou persistances de l’aidé.e?

A
  1. Établir la confiance;
  2. considérer les objections de l’aidé.e comme des
    préoccupations légitimes à inclurent dans la discussion;
  3. se placer dans un esprit de « coopération ». L’aidé.e et
    l’aidant.e contre un seul adversaire: la problématique du de l’aidé.e.
19
Q

de quoi dépend les résistances?

A
  • du contexte…
  • Des écoles de pensées…
  • Des cas…
  • dépend de la façon dont l’aidant va réagir
20
Q

quels sont les fondements de l’implication de l’intervenant en relation d’aide?

A
  1. Authenticité professionnelle
  2. En entrant dans la subjectivité de l’aidé.e, l’aidant.e doit demeurer conscient de sa propre subjectivité. Il doit ainsi pouvoir identifier rapidement ses réactions diverses : intérêt, ennui, inconfort, blâme, peur, impatience, attrait ou répulsion, etc.
  3. Il doit développer son intuition pour discerner les moments où il doit demeurer centré sur le vécu de l’aidé.e, et ceux où une brève référence à son vécu aura un impact positif sur la relation d’aide.
    
21
Q

quels sont les objectifs de l’implication de l’aidant?

A
  •  Créer un lien de confiance avec l’aidé:
  •  amener l’aidé.e à sentir qu’il.elle est accompagné.e dans ce qu’il.elle vit;
  •  à donner du soutien;
  •  fournir des exemples de stratégies d’adaptation; ü Lui permettre de porter un autre regard sur son vécu.
22
Q

VRAI OU FAUX: La relation d’aide est et doit demeurer une démarche d’exploration centrée sur le vécu et les besoins de l’aidé.e.

A

VRAI, L’implication de l’aidant.e doit être faite dans le but de contribuer positivement à l’évolution de la démarche de l’aidé.e

23
Q

quelles sont les responsabilités de l’aidant?

A

• Promouvoir l’autonomie de la personne
• Promouvoir le bien-être de la personne
• Éviter de causer du tort (préjudice)
• Maintenir sa compétence professionnelle
• Maintenir des frontières adéquates entre l’aidant.e et l’aidé.e: maintien
de la relation professionnelle (éviter les conflits de rôle, implication émotive inadéquate)

24
Q

nommer des exemples d’Indices indiquant qu’il n’y a pas assez de distance (sur-implication émotive) de la part de l’aidant.e

A
  • cadre flou
  • émotions qui montent en nous
  • Interventions verbales trop fréquentes
  • Difficulté à dire non aux demandes de l’aidé.e
  • Se sentir en compétition avec les autres intervenants.es au dossier de l’aidé.e
  • Envie de sauver la personne (répondre à tous ses besoins)
  • Penser encore beaucoup à la rencontre après que celle-ci soit terminée
25
Q

quelles sont les solutions possibles lorsqu’il n’y a pas assez de distance de la part de l’aidant?

A
  • Décortiquer la rencontre et cibler le moment où la distance s’est raccourci. (Identifier les liens que vous pouvez faire entre ce moment et ce que vous vivez présentement dans votre vie.)
  • En parler avec des collègues (Débriefing)
  • Aller en supervision avec intervenant.e sénior.e
  • Formation continue
26
Q

qu’est-ce que représente l’aidant pour une personne qui souffre de solitude et a des besoins affectifs non comblés?

A
  • stabilité et sécurité = peut engendre des désirs sexuels chez l’aidé ou même aidant
27
Q

VRAI OU FAUX: la personne qui demande de l’aide et qui souffre de solitude et a des besoins affectifs non comblés n’est pas à risque d’être facilement influençable.

A

FAUX, la personne qui demande de l’aide est plus vulnérable à des échanges sexuels

28
Q

nommer un défi de l’implication sexuelle

A

• Aménager son existence de manière à ce que ses besoins

d’intimité affective et sexuelle soient comblés.

29
Q

VRAI OU FAUX: les aidants qui rencontrent des difficultés sur le plan de l’implication sexuelle devraient solliciter une supervision.

A

VRAI

30
Q

vrai ou faux: LE CLIENT CONSULTE DANS UN MOMENT DE VULNÉRABILITÉ, DONC LA RELATION ENTRE THÉRAPEUTE ET AIDÉ EST INÉGALE

A

VRAI