Cours 12 Flashcards
Quelles sont les acteurs des politiques de conciliation travail-famille ?
Les gouvernements du Canada et du Québec (même si les mesures les plus importantes sont de juridiction québécoise)
Les employeurs…
Les travailleurs-ses…
Autres (syndicats, mouvements des femmes …)
Quels sont les enjeux économiques pour chacun d’eux?
1)Les gouvernements:
* Double objectif de soutien à la famille en général pour des fins d’équité, de santé et de bien-être, de démographie même et aussi objectif de soutien au marché du travail :
* à l’offre de travail (taux de participation au MduT) de même qu’à la demande de travail (crée des emplois – CPE; soulage les employeurs d’une charge difficile à supporter/mutualisation des coûts versus ls garderies en milieu de travail par exemple). Bon exemple de nombreuses externalités (la littérature démontre qu’un meilleur soutien à la famille a des répercussions favorables sur la vie des ménages, les niveaux de vie, la cohésion sociale, etc.).
* Assurer un financement en partie dans une logique assistancielle (pour les services qui seront accessibles sans égard à une participation au marché du travail ou une cotisation) et en partie dans une logique d’assurance (cotisations des employeurs et des travailleurs soit au régime d’assurance emploi, soit au Régime québécois d’assurance parentale RQAP).
2)Les employeurs:
* minimiser et partager les coûts du régime contributoire (RQAP);
* protection maximale de leurs droits de gérance versus des obligations normées (cf. LNT);
* disposer d’une offre de travail ‘disponible’ (non-limitée par une absence de soutien aux contraintes familiales;
* ex: absence de garderie = de M-O à temps partiel et moins de M-O en général)
*
3) Les travailleurs-ses:
* on peut sans doute parler d’une combinaison : soutien du revenu, services de garde, droits reconnus. Disposer du meilleur soutien de revenu lors d’une absence ponctuelle ou longue du marché du travail pour des enjeux familiaux (naissance/adoption, maladie, proche-aidant, etc.);
* disposer d’un service de garde d’enfants en bas âge compatible avec une participation au marché du travail;
* avoir des droits reconnus de mesures facilitant la conciliation T-F (congés, flexibilité du travail, vacances même, etc.). Minimiser les coûts via le régime contributif d’assurance (mutualisation) et la fiscalité générale (services de garde) dans une logique assistancielle.
4) Autres groupes?
* Syndicats et mouvement des femmes: alliance historique pour un soutien du revenu et des services publics.
* À l’origine des services de garde et des congés parentaux. Soutenir la participation au MduT (offre de travail), faciliter les transitions durant la vie pour raisons familiales (emploi-congé-retour en emploi, etc.).
* Partage des coûts avec les employeurs et l’ensemble de la société (emphase sur la mutualisation comme correspondance logique avec les bienfaits collectifs reliés au soutien familial).
Quelle assistance sociale crée a la fin des années 90 à apporté beaucoup d’aide au parent?
La création de la CPE était vraiment révolutionnaire, il était avant tous pour les enfants, mais a surtout permis d’augmenter l’offre de main-d’oeuvre. Cela a permis un soutient au famille universelle et a très faible cout. Le canada a finalement pris la décision de crée des CPE il y a 2 ans, donc 20 ans plus tard après le QC. Donc les CPE avait un double but: politique des services de garde, soutient universelle au famille. Le modèle au Québec était un exemple dans le monde pour les politique familiale.
Que disent les données au sujet des politiques conciliations famille?
*Les parents recourent aux mesures de soutien à la CTF
*Le programme de services de garde au Québec a eu un effet significatif sur le taux d’activité des femmes selon plusieurs études
*Les politiques ont des effets multiples sur les comportements des ménages qui nécessitent des études intersectorielles (ex: répartition des responsabilités familiales, iniquités de revenu, effets du vieillissement, rôle de l’éducation, etc.)