Cours 11 - Perception cutanée, olfaction, goût Flashcards
Définir la kinesthésie, la proprioception et la somatosensation
kinesthésie : perception de la position et du mvt de nos membres dans l’espace
proprioception : production de différents signaux transmis au SNC issue de différents propriocepteurs
somatosensation : signaux sensoriels de la peau, des muscles, des tendons, des articulations et des récepteurs internes.
Nommer les 4 types de fibres neurales
1- A-alpha : myélinisée, + grand diamètre, récepteurs proprioceptifs des muscles et tendons
2- A-bêta : myélinisée, grand diamètre, signaux de stimulation mécanique
3- A-delta : myélinisée, intermédiaire, signaux de douleur et température
4- C : non myélinisé, douleur et température
Expliquer relation entre diamètre et vitesse de conduction
plus diamètre augmente, plus vite
Où sont et à quoi sont connectés les récepteurs tactiles
où : épiderme et derme de la peau
connecté : fibre nerveuse
Selon quels trois critères pouvons nous catégoriser les récepteurs tactiles
1- Type de stimulation à laquelle le récepteur répond
2- taille du CR
3- taux d’adaptation
Nommer les 4 types de récepteurs tactiles
mécanorécepteurs
nocicepteurs
récepteurs tactiles agréables
thermorécepteur
Nommer les 6 différents mécanorécepteurs
1- corpuscules de Meissner : rapide, petit CR
2- Merkel : lente, petit CR
3- Corpuscule de Pacini : rapide, grand CR
4- Ruffini : lent et grand CR
5- récepteurs kinesthésique : mécano dans les muscles, tendons et articulations : types de mvt effectués
6- Fuseau musculaire : récepteur sensoriel pour détecter la tension du muscle
Définir un thermorécepteurs ainsi que les deux types
déf : récepteurs sensoriels qui signalent les infos sur les changements de température de la peau
types :
- fibre chaude : température plus élevée que notre peau (taux impulse plus grand)
- fibre froide : température plus basse que notre peau
Définir un nocicepteur et les deux groupes
déf : récepteurs sensoriels qui transmettent les infos sur la stimulation nocive qui cause des dommages et prévient pour dommage plus grave
deux groupes :
- fibre A-delta : douleur aigu rapide
- fibre C : sensation de pulsation
Quel est le rôle des canal thermoTRP
détecter et signaler la situation thermique au cerveau pour déterminer les besoins comportementaux qui découlent de ces signaux.
Définir les récepteurs tactiles agréables, leur réponse préférentielle, localisation du traitement
déf : fibres C périphériques appelées afférences tactiles C qui répondent au toucher agréable
rép préf : mouvement lent et légèrement appliqué
traité dans le cortex orbitofrontal (valeur des situations)
Expliquer les projections des axones des fibres tactiles
passe en premier par la moelle épinière dans la corne dorsale.
Organisation somatotopique
les zones adjacentes de la peau se projettent sur les zones adjacentes de la moelle épinière, et des zones adjacentes dans le cerveau
Une fois dans la moelle épinière, les axones des fibres tactiles passent par…
deux voies possibles jusqu’au cerveau :
1- voie dorsale du lemnisque médian : signaux de la peau, des muscles, tendons ou articulations.
2- voie spinothalamique : signaux de température ou douleur (lente)
Expliquer le fonctionnement de la voie dorsale du lemnisque médian
l’afférence passe par la corne dorsale et continue jusqu’au noyau de la colonne dorsale (décussation dans lemnisque médian) dans la médulla, pour continuer jusqu’au noyau ventral postérolatéral du thalamus et ensuite cortex somatosensoriel primaire.
Expliquer le fonctionnement de la voie spinothalamique
Afférence fait le même chemin (corne dorsale de la moelle épinière –> médulla –> thalamus –> cortex)
SAUF que décussation a lieu dès le début dans la moelle épinière
Définir la plasticité cérébrale
= capacité des circuits neuronaux à subir des changements de fonction/organisation à la suite d’une activité antérieure
Expliquer l’étude de Pascual-Leone et Hamilton en lien avec la plasticité cérébrale
but : simuler des situations de perte pour étudier la plasticité cérébrale
méthode : bander les yeux des participants pendant 5 jours et tester leur sensibilité à la stimulation du braille (IRMf pour mesurer activité cérébrale)
résultats :
- 1er jour : seule S1 du côté gauche est activé
- 5ème jour : activation de S1 a diminué et activation de V1 a augmenté
Différence entre odeur et odorant
odeur : traduction d’un stimulus chimique en une sensation olfactive
odorant : molécule qui se définit par des caractéristiques physio-chimiques et susceptibles d’être traduites par le SN dans la perception de l’odorat
3 conditions pour qu’un odorant soit sentis
1- volatil (flotter dans l’air)
2- petit
3- hydrophobe
Décrire la fente olfactive et l’épithélium olfactif
fente : espace étroit à l’arrière du nez dans lequel l’air circule et on y retrouve l’épithélium
épithélium : membrane muqueuse sécrétoire avec comme rôle de détecter les odorants dans l’air inhalé.
nommer les trois types de cellule olfactives dans l’épithélium
1- cellule de soutien
2- cellule basale
3- neurone sensoriel olfactif (NSO) : situé sous une couche muqueuse aqueuse
Nommer les deux structures sur les NSO
1- cilium : poils sur les dendrites des NSO contenant des sites récepteurs pour les molécules odorantes et aussi 1ère structure dans la transduction du signal olfactif
2- récepteur olfactif : région sur les cils des NSO où les odorants se lient (7-8 –> P.A).
Quelle structure sépare le nez du cerveau
Plaque cribriforme
axones des NSO passent à travers de minuscule trous pour pénétrer directement au cerveau
Définir l’anosmie (déf, cause, conséquence)
déf : incapacité totale à sentir
cause : coup dur à la tête (fracture plaque –> coupant les neurones olfactifs)
conséquence : perte profonde du goût et de l’odorat
Définir paléocortex
3 couches au lieu de 6 (bulbe olfactif)
Définir le rôle des glomérules
contient axone entrant des NSO (chaque NSO convergent vers deux glomérules - un médial et un latéral)
le cortex olfactif primaire comprend (4) structures …
1- amygdale
2- gyrus parahippocampique
3- zones interconnectées
4- cortex entorhinal
Expliquer la voie de la perception olfactive
1- liaison des molécules odorantes aux récepteurs des NSO
2- récepteurs couplés au protéine G–> PA
3- P.A se déplace vers le bulbe olfactif et ensuite cortex olfactif primaire
Définir le goût
sensation évoquée par les solutions dans la bouche qui entrent en contact avec les récepteurs de la langue et palais
Définir une sensation olfactive rétronasale
sensation d’une odeur perçue lors de la mastication et de la déglutition ce qui force l’odorant dans la bouche derrière le palais
Expliquer les études pour déterminer le lien entre le goût et l’odorat
patient : goût altéré mais olfaction ok
labo : corde du tympan anesthésiée = branche du nerf crânien qui transporte les infos gustatives
cerveau traite odeurs différemment selon qu’elles proviennent du nez ou de la bouche
Définir les bourgeons gustatifs
rôle : créent des signaux neuronaux transmis au cerveau par les nerfs gustatifs
localisation : intégré dans les structure des papilles comme protection
contiennent : cellules réceptrices du goût –> info cerveau
4 sortes de papilles
1- filiformes : pas de fonction gustative
2- fongiforme : pointe et bord de la langue
3- foliées : arrière de la langue
4- caliciformes : plus grande, forme un V
trois types de cellules de la langue
1- soutien
2- réceptrices des stimuli sucrés, amers + sécrètent de l’ATP
3- excité par acide et transmettent signaux au cerveau
**toute la langue : tous les goûts
Expliquer brièvement la transduction de la saveur salée
Na+ (goût) pénètre par des canaux spécifiques, qui sont ouvert ou bloqué dépendant de la concentration.
faible concentration : meilleur
Expliquer brièvement la transduction pour la saveur amère
Gènes T2R qui encodent les récepteurs couplés à des protéines de type G.
Transduction pour sucré et umami
même que amère sauf le récepteur qui change.
sucré : T1R2 + T1R3
umami : T1R1 + T1R3
Voie centrale du goût jusqu’au cerveau
Cellule réceptrice du gout dans la langue qui va capter la sensation. Ensuite l’info est véhiculée par trois nerfs craniens jusqu’au cortex gustatifs primaires.
tout ça est ipsilatéral
rôle hypothalamus et limbique : motivation à se nourrir.